Généralités sur ces élections municipales et sur le mode de scrutin
Tous les candidats, liste par liste, avec leur profession de foi
Résultats du premier tour
Listes en présence au second tour
Résultats du second tour
Composition du nouveau Conseil municipal (1983-1984)
Les élections municipales de 1983 en France
Autres documents sur les élections municipales de 1983
Généralités sur ces élections municipales et sur le nouveau mode de scrutin
Les
élections municipales ont lieu les 6 et 13 mars 1983. Ce sont les
premières depuis l'élection de françois Mitterrand à la Présidence de
la République. On est alors sous le ministère de Pierre Mauroy.
Il
s'agit aussi des premières élections municipales depuis le vote des
lois de décentralisation (1982) avec le nouveau scrutin mixte
proportionnel-majoritaire à deux tours.
- Le Monde, 1983
: Un scrutin proportionnel majoritaire - La nouvelle loi
électorale établit un mode de scrutin qui diffère
selon l'importance des communes.
Si les sièges sont pourvus en totalité dès le premier tour, la liste qui recueille la majorité absolue obtient la moitié des sièges plus un. Les sièges restants sont répartis entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés, à la « représentation proportionnelle ».
Pour cette répartition, il faut calculer le quotient électoral, qui s'obtient en divisant le nombre des suffrages qui se sont portés sur les listes ayant atteint la barre des 5 % par le nombre de sièges restant à pourvoir. Chaque fois qu'une liste ayant droit à répartition atteint ce quotient, elle obtient 1 siège. S'il reste des sièges à pourvoir, ils sont attribués selon la régie de « la plusforte moyenne ».
Prenons l'exemple d'une commune de 25 000 habitants dans laquelle 36 conseillers municipaux sont à élire. Il y a 18 000 inscrits et 12 482 suffrages exprimés. La majorité absolue est de 6 242. Cinq listes (A, B. C, D et E) sont en présence. La liste A recueille 6 320 voix, soit 50,63 % des suffrages exprimés, la liste B 3 210 (25,71 %), la liste C 1840 (14,74 %), la liste D 980 (7,86 % ) et la liste E 132(1,05 %).
La
liste A obtient 18 sièges par le fait de la majorité
absolue. Les 17 sièges restants sont répartis à la
représentation proportionnelle entre les listes A, B. C et D,
qui ont obtenu plus de 6 % des suffrages exprimés. Le quotient
électoral est 726. La liste A se voit attribuer 8 sièges
(6 320 : 726) ; la liste B, 4 sièges (3 210 : 726) ; la liste C,
2 sièges (1 840 : 726) ; et la liste D, 1 siège (980 :
726). 15 sièges sont ainsi répartis. Il reste deux
sièges à pourvoir selon la règle de la plus forte
moyenne. On attribue pour cela un siège supplémentaire
à chaque liste et on divise le nombre de voix recueilli par
chacune par ce nombre de sièges. Soit, liste A, 6320 : 8+1 = 702
; liste B, 3 210 : 4+1 = 642 ; liste C, 1 840 : 2+1 = 613 ; liste D,
980 : 1+1 = 490. La liste A qui a la plus forte
moyenne obtient un des deux sièges. Pour attribuer le second
siège, il faut recommencer cette opération. La moyenne de
la liste A est alors de 6320 : 8+1+1 = 632. Les moyennes des autres
listes sont inchangées. Si bien que la liste B obtient le
dernier siège.
Si
aucune liste n'obtient la majorité absolue au premier tour il
est procédé à un second tour, Seules peuvent se
représenter les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages
exprimés au premier tour. Les listes qui ont obtenu au premier
tour plus de 5 % des suffrages exprimés peuvent négocier
la présence de certains de leurs candidats sur leslistes du second tour.
Dans
l'exemple que nous avons choisi, la liste E est éliminée,
la liste D, qui obtient plus de 5 % et moins de 10 % des suffrages
exprimés, peut participer au second tour en négociant
avec A, B ou C. Dans toutes ces communes de plus de 3 600 habitants,
les sièges sont attribués aux candidats dans l'ordre de
présentation des listes. Pour l'attribution du dernier
siège, si plusieurs listes obtiennent la même moyenne, il
revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de
suffrages. En cas d'égalité des suffrages, le
siège est attribué au plus âgé des candidats
susceptibles d'êtreélus.
Lorsqu'un siège devient vacant (décès, démission), c'est le candidat qui était placé immédiatement après le dernier élu de laliste qui lui succède.
Tous les candidats, liste par liste, avec leur profession de foi
Liste René MORENO
Résultats du 1er tour
:
Inscrits Abstentions Votants Blancs et nuls Exprimés
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Monde,
mardi 8 mars 1983 Commentaire : A
La Seyne, ville industrielle marquée par une gestion communiste depuis
trente-six ans, on assiste à un renversement de tendance et la liste
d'union de la gauche sera probablement en difficulté, dimanche prochain.
|
Résultats par bureau
Var-Matin - République, lundi 7 mars 1983 |
Listes en présence au 2e tour :
3 listes étaient susceptibles de se maintenir pour le 2e tour, mais il y a fusion entre la liste de M. Charles SCAGLIA et 10 colistiers de celle du Dr. René MORENO. Restent donc les deux listes suivantes :
- Liste de M. Charles SCAGLIA, « LISTE DE "L'OPPOSITION UNIE" POUR LA SEYNE »
- Liste de M. Maurice BLANC, PC-PS : « LISTE D'UNION DE LA GAUCHE - MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE »
Liste Charles SCAGLIA (après fusion avec le liste MORENO)
Liste Maurice BLANC
|
|
Résultats du 2e tour :
|
|
|
Inscrits |
|
|
Abstentions |
|
|
Votants |
|
|
|
|
|
Blancs et nuls |
|
|
Exprimés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaire
: A La Seyne-sur-Mer, la liste de la majorité, conduite par le maire
communiste sortant, M. Maurice Blanc a progressé de près de deux points
par rapport au scrutin du 6 mars, s'assurant ainsi une avance de 340
voix sur celle du candidat de l'opposition, M. Charles Scaglia. Avec
50,57 % des suffrages, le candidat de la majorité reste tout de même en
retrait sur le score obtenu en 1977 par son prédecesseur à la mairie
(61,24 %). M. Blanc a bénéficié notamment d'une plus forte
participation et d'un report partiel des voix de la troisième liste
(div. dr. et mod.).
|
Résultats par bureau
La Marseillaise, 14 mars 1983 |
Composition du Conseil municipal (1983-1984) [tel qu'il était au soir du 13 mars 1983]
Majorité (34 PC-PS) : BLANC Maurice, SPRECHER Jean, BARBERO Marcel, PAUL Maurice, PETITJEAN Claude, VINCENT Josette, PASSAGLIA Jean, MIRAGLIO Roger, BRES Joëlle, LYON Francis, JAUBERT Alain, BOURGEOIS Thérèse, PANZANI Jean-Paul, PERIN Bernard, BINI Christian, ROBERT Arlette, GIOVANNINI Philippe, BRÉMOND Jacques, SEGOND Gérard, BRÉMOND Louis, DUTTO Camille, DJIAN Marcel, HUGONNET Daniel, PAGANELLI Armande, MALLEA Jeannine, PAMPALONI Marcel, RICHARD Georges, FRANCHETEAU René, SPAGNA Andrée, FIOL Marie-France, PRIOL Eric, TRINEL Jean-Luc, ADJEDJ Emile, BONNET Christiane
Opposition (11 UDF-RPR) : SCAGLIA Charles, MORENO René, LORDET Jacques, PERRIN Daniel, HOUVET Joël, MORITZ André, NEUMAYER Pierre, BUONUMANO Raphaël, QUIVIGER Marc, DI MAJO Christian, MATTEI Jean-Baptiste
Procès-verbal de l'installation du Conseil municipal et de l'élection d'un maire et de 13 adjoints (20 mars 1983) |
Le
Président, après avoir donné lecture
des Articles L.122-4, L.122-5 et L.-122.8 du Code des communes, a
invité le Conseil à procéder à
l'élection d'un Maire conformément aux dispositions
prévues par l'article L.122-4 du Code des communes. Chaque Conseiller municipal, à l'appel de son nom, a remis fermé au Président son bulletin de vote écrit sur papier blanc. Le dépouillement du vote a donné les résultats ci-après : |
Archives Jean Passaglia |
Délégations des adjoints et des conseillers municipaux de la majorité [à la date d'avril 1983]
Maire : Maurice BLANC
Adjoints : [source : Vivre à La Seyne, Avril 1983]
NB. Elections annulées par le Tribunal de Nice le 15 Juin 1983, qui n'a retenu qu'un seul des dix griefs avancés par le plaignant : « l'utilisation par le maire sortant, M. Maurice Blanc, de papier à en-tête de la commune à des fins de propagande électorale », ce qui, pour le Tribunal « constitue une irrégularité compte tenu du faible écart de voix », soit 341.
Sources :
Commentaires sur les élections municipales de 1983 en France [source : Wikipedia]
Les élections municipales ont lieu les 6 et 13 mars 1983.Contexte : Les élections arrivent après une défaite de la majorité (de gauche) aux cantonales de 1982. Dans ce contexte, on peut craindre une remise en cause des succès obtenus par la gauche lors des précédentes municipales de 1977.
D'autre part, le gouvernement socialiste a mis en place de nouvelles lois sur la décentralisation qui accordent davantage de pouvoirs aux maires et donne un certain relief à ce scrutin.
Résultats : Le taux de participation s'élève à 78,4 % Au premier tour, la droite (principalement RPR et UDF) obtient 53,3 % des suffrages exprimés dans les villes de plus de 30 000 habitants et 58 % dans celles de plus de 100 000 habitants.
Villes de plus de 30 000 habitants : Au second tour, la gauche subit une défaite. Elle perd 31 villes de plus de 30 000 habitants, dont de nombreuses avaient été conquises en 1977. Seule Châtellerault (Édith Cresson) sera gagnée à la droite. Le rapport de forces national s'établit désormais à 53 en faveur de l'opposition contre 47 à la majorité.
Villes perdues par la gauche :
Villes de plus de 100 000 habitants : Le Parti socialiste conserve de justesse Marseille (Victoire de Gaston Defferre, alors que le RPR Jean-Claude Gaudin est majoritaire en voix mais pas en sièges ; la gauche ayant remporté plus d'arrondissements que la droite), mais perd Nantes (victoire du RPR Michel Chauty).
À Paris, les listes RPR de Jacques Chirac remportent tous les arrondissements, infligeant de cinglantes défaites à des personnalités socialistes (Lionel Jospin, Jack Lang…).
Au final, on assiste à une défaite de l'union de la gauche au pouvoir depuis deux ans. Les électeurs sanctionnent la majorité présidentielle comme ils l’avaient fait en 1977 au détriment de la droite. La nette victoire du RPR et de l’UDF et la première percée du Front national entraînent la démission de Pierre Mauroy de la tête du gouvernement. Il est aussitôt reconduit dans ses fonctions afin de donner une nouvelle orientation à sa politique, à la faveur d'un remaniement ministériel. Ce sera le 3e gouvernement Pierre Mauroy.
Campagne électorale du premier tour :
- Tract : « Le Comité
ville de La Seyne du Parti Communiste Français et la Section locale du
Parti Socialiste ont signé, Vendredi soir, l'accord sur la constitution
de la liste d'union de la gauche qui sera présentée à l'électorat seynois aux prochaines municipales, vendredi 4 février à 18 heures, salle Apollinaire ».
- Tract : « Les anciens élus de la ville appellent à voter Maurice BLANC ».
- Tract : « Appel des anciens combattants à voter Maurice BLANC ».
- Tract : « Appel des habitants des quartiers à voter Maurice BLANC ».
- Brochure de 4 pages A4
: « 6 mars 1984 - Pour La Seyne, liste d'union de la majorité conduite
par Maurice BLANC - Trombinoscope des 49 candidats de la liste ».
- Démocratie - Journal du Comité de ville de La Seyne-sur-Mer du P.C.F., 4 pages : « Liste d'union de la gauche dès le premier tour ».
- Dépliant : « Liste d'Union de la Majorité conduite par Maurice BLANC ».
- Affiche de la liste de Maurice BLANC
- Dépliant de Charles SCAGLIA :
- Lettre de Charles SCAGLIA (23 février 1983) : « A l'attention des 9000 abstentionnistes des municipales de 1977 ».
- Tract de Charles SCAGLIA : « A l'attention des épargnants ».
- Tract de Charles SCAGLIA : « Le défi - Avant qu'il ne soit trop tard ».
- Tract et lettre de plainte de Maurice BLANC au Commissaire de la République (7 mars 1983)
: « Non à la provocation » - « Monsieur SCAGLIA porte une grande
responsabilité en inscrivant sur sa liste des personnes affiliées à
l'Extrême-Droite dont on ne connaît que trop l'idéologie ».
- Tract de la liste d'union de la gauche : « Ces hommes sont dangereux ».
- Var-Matin - République, lundi 7 mars 1983
: A la Une : « Poussée de l'opposition » - « La bataille pour le second
tour commence. Les partis de droite ont recueilli hier un peu plus de
50 % des suffrages. Dans le Var et ailleurs, l'opposition a conquis ou reconquis plusieurs mairies ».
Var-Matin-République, mardi 8 mars 1983 |
- Var-Matin-République, lundi 7 mars 1983 : « Var : Surprises et confirmations » - « Victoire de Maurice Arreckx à Toulon » - « Récapitulatif des résultats du premier tour à Toulon ».
- Le Monde, mardi 8 mars
1983 : A la Une : « Le recul de la gauche en Allemagne fédérale et en
France » - « L'opposition conquiert seize villes de plus de trente
mille habitants - Large succès du R.P.R. à Paris, M. Defferre en
difficulté à Marseille ».
Le Monde, mardi 8 mars 1983 |
Pages 2-5 : Les commentaires : M. Jospin (P.S.) : « La campagne de
peur de l'opposition » - M. Marchais (P.C.F.) : « Il y a de la
désillusion, du mécontentement » - M. Chirac (R.P.R.) : « Un
avertissement sans équivoque » - M. Pons (R.P.R.) : « Nous avions laissé les caisses pleines, ils les ont vidées » - M. Lecanuet (U.D.F.) : « La majorité ne peut
plus invoquer l'héritage » -
« A droite et à gauche, divine surprise ou
dure réalité ? - La question des relations entre le P.S. et le
gouvernement est de nouveau posée - La situation des membrs du
gouvernement - P.C. : l'influence du parti se
localise - R.P.R. : M. Chirac conforté dans sa démarche - U.D.F. : en
espérant Marseille - Les primaires à gauche ont tourné à l'avantage du
P.C. - Les moyens de l'élargissement de la majorité - Dans
l'opposition, les dissidents délaissés » - « Paris : Le succès de M.
Chirac peut se transformer en triomphe - Lyon : la tradition plutôt
que le renouvellement - Marseille : la gauche sur le fil du rasoir -
Grenoble : le « labo » brisé - Nantes : Le symbole de la conquête de
l'Ouest - Roubaix : la patrie de Jules Guesde - Château-Chinon avait la
tête ailleurs ».
Le Monde, mardi 8 mars 1983 |
Entre les deux tours :
- Tract : « Mise au point de M. Robert SALINAS ».
- Var-Matin-République, 11 mars 1983 : « Appel du Docteur Sauvet (ancien maire de La Seyne) en faveur de Charles SCAGLIA ».
Var-Matin-République, 11 mars 1983 |
- Tract de la liste d'union de la gauche : « Appel à tous les démocrates et à toutes les forces de gauche pour la victoire de Maurice BLANC ».
- Tract de la liste d'union de la gauche : « Grand meeting populaire le jeudi 10 mars 1983 avec Marcel RIGOUT, Ministre de la formation professionnelle ».
- Affiche de M. Charles SCAGLIA : « Mieux vivre à La Seyne-sur-Mer »
Résultats du second tour :
- Le Monde,
mardi 15 mars
1983
: A la Une : « La majorité veut tenir compte de l'avertissement
des électeurs » - « La gauche a mieux résisté au deuxième tour qu'au
premier - Elle perd trente et une grandes villes, garde Marseille et
Belfort, conquiert Châtellerault - La gauche continue - Limiter les
dégats - Pour quelques milliards de moins ».
Le Monde, mardi 15 mars 1983 |
Pages 2-5 : Les commentaires : « Les réactions à gauche : Après l'avertissement, et maintenant ? - P.S. : le CERES relance l'offensive contre M. Rocard - Au siège du P.S. : pas triomphants, mais soulagés - 26 ministres vainqueurs - M. Mauroy : poursuite de l'effort national - M. Marchais : la remontée sera lo,gue - M. Jospin : ne pas ignorer l'avertissement - M. Mermaz : pas assez à l'écoute des Français » - « Les réactions à droite : R.P.R. : battre le fer pendant qu'il est chaud - M. Chirac : une étape a été franchie - M. Barre : la division du pays est fâcheuse - U.D.F. : retour à la modestie »
Pages
8-13 : Les résultats en France : Lyon : Victoire totale pour M.
Francisque Collomb - M. Gérard Collomb a échoué pour 50 voix dans le
neuvième - Les villes qui n'ont pas bougé - Les 31 villes qui sont
passées de la majorité à l'opposition - Une seule ville (Chatellerault)
est passée de l'opposition à la majorité » - Les villes de plus de 30
000 habitants en 1983 - A Paris : M. Chirac parachève son triomphe - La
composition politique du nouveau conseil - Les vingt maires
d'arrondissement seront élus le 29 mars - Dans le vingtième, M. Le Pen
frustré - Ile-de-France : le sursaut majoritaire n'a pas eu lieu »
- Le Monde, mardi 15 mars
1983 : Résultats pour le Var :
Le Monde, mardi 15 mars 1983 |
Le Monde, mardi 15 mars 1983 |
Le Monde, mardi 15 mars 1983 |
- La Marseillaise, avril 1983 : « Le P.C.F. tire les leçons des municipales ».
Annulation des élections de mars 1983 à La Seyne
- Tract de Charles SCAGLIA : « Car il y a bieu eu fraude ».
- Tract de Maurice BLANC : « Coup de force contre le suffrage universel ».
- La Marseillaise - Le Varois, janvier 1984 : « Lettre ouverte à M. Charles SCAGLIA et aux siens »
La Marseillaise, janvier 1984 |
Retour à la page : Autres élections municipales
Retour à la page : Les élections à La Seyne-sur-Mer depuis 1945Retour à la page d'accueil du site
jcautran.free.fr
|