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(après annulation du scrutin de mars 1983) Autres
élections municipales à La Seyne : 1935, 1941, 1944, 1945, 1947, 1950, 1953, 1959, 1965, 1971, 1977, 1983,
1984, 1985, 1989, 1995, 2001, 2008,
2014 |
Généralités sur ces élections municipales et sur le mode de scrutin
Il ne s'agit pas un scrutin national. On vote uniquement à La Seyne après l'annulation des élections municipales des 6 et 13 mars 1983.
A La Seyne, ville de plus de 3 500 habitants, les élections se déroulent, comme en 1983, selon un mode de scrutin « mixte
proportionnel-majoritaire » à deux tours. Panachage et
vote préférentiel sont interdits.
Tous les candidats, liste par liste, avec leur profession de foi
Liste Maurice BLANC
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Liste Charles SCAGLIA
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Liste Claude NOBLIA
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Liste Gilles EYNARD
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Résultats du 1er tour :
Inscrits Abstentions Votants Blancs et nuls Exprimés
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| La Marseillaise, 19 février 1984 |
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| La Marseillaise, 20 février 1984 |
Listes en présence au 2e tour :
2 listes sont éligibles pour le 2e tour :
- Liste de M. Maurice BLANC, Union de la gauche : « CONTINUONS LA SEYNE ENSEMBLE »
- Liste de M. Charles SCAGLIA, Droite, « LISTE DE "L'OPPOSITION UNIE" POUR LA SEYNE »
Liste Maurice BLANC
- BLANC Maurice
- SPRECHER Jean
- BARBERO Marcel
- PAUL Maurice
- PERIN Bernard
- VINCENT Josette
- PASSAGLIA Jean
- JAUBERT Alain
- BRES Joëlle
- LYON Francis
- SEGOND Gérard
- BOURGEOIS Thérèse
- PANZANI Jean-Paul
- ROBERT Arlette
- BINI Christian
- DJIAN Marcel
- GIOVANNINI Philippe
- BRÉMOND Jacques
- DE CARLO Jean
- MALLEA Jeannine
- DUTTO Camille
- FIOL Marie-France
- PRIOL Eric
- HUGONNET Daniel
- PAMPALONI Marcel
- FRANCHETEAU René
- RICHARD Georges
- ROUSSEL Louis
- ANDRIEU Paul
- TRINEL Jean-Luc
- ADJEDJ Emile
- VIEIL Marie-Louise
- BENDER Laurent
- SALFATI Henri-Luc
- PRINGAUT Georges
- RESTAGNO Joëlle
- INTROINI Maurice
- EVORA Jacques
- DOMENECH Adrien
- AVRISANI Agnès
- MONZON Gilbert
- SPAGNA Andrée
- IVALDI Josiane
Liste Charles SCAGLIA
- SCAGLIA Charles
- LORDET Jacques
- PERRIN Daniel
- BRAQUET Monique
- NEUMAYER Pierre
- HOUVET Joël
- MORITZ André
- BUONUMANO Raphaël
- QUIVIGER Marc
- DI MAJO Christian
- MATTEI Jean-Baptiste
- HUREAUX Fernand
- HÉRISSON François
- BENICHOU Elie
- BER André
- POUSSARD Annie
- GILARDI Odile
- MAIGRET Jacques
- TOUCAS François
- KERGADALLAN Yves
- RICHARD Denise
- OGGERO Henry
- AUBINAT Jacky
- POLIDORI Jean-Pierre
- DECHIFFRE Joseph
- ROSSI André
- WENDLING Emile
- RESPAUD Jean-Louis
- DULOR Robert
- GARCIA André
- NAVARRO André
- MARTIN Philippe
- FRISON Hubert
- GRIMALDI Simone
- FAUCHON Jean
- DRAGUSSEAU Pierre
- BORDE Yves
- BOUVET Yvette
- VEZZUTI Marcel
- ARRIGHI Brigitte
- PHILIPPE Daniel
- TUMMINO Christine
- GILLETTE Jacques
- BRISSET Charles
- LAFON Carole
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Résultats du 2e tour :
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Inscrits |
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Abstentions |
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Votants |
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Blancs et nuls |
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Exprimés |
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Récapitulatif des résultats des deux tours de 1983 et de 1984
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| Le Monde, 1er mars 1984 |
Résultats 2e tour par bureau
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NB. Résultats non proclamés au soir du 26 février
« Coup de théâtre hier soir à La Seyne où des irrégularités graves ont été commises dans un bureau dont la présidence avait été confiée à une personnalité de droite, Arthur Paecht, maire de Bandol. La délégation spéciale chargée de veiller à la régularité du scrutin a décidé hier soir de ne pas proclamer les résultats officiels du deuxième tour de l'électlon municipale de La Seyne après avoir constaté des irrégularités dans un bureau. C'est en effet dans le 32e bureau que l'on a découvert une différence pour le moins étrange entre le nombre des émargements et celui des enveloppes effectivement comptabilisées. Le cahier d'émargement comportait la seule signature du maire de Bandol, M. Paecht qui avait soutenu ouvertement le candidat de droite et de plus l'urne s'est "volatilisée" quelques instants entre le bureau et l'hôtel de ville. Devant de tels procédés condamnables, naquit la contestation. Après consultation avec le ministère de l'Intérieur, il fut décidé de charger le tribunal administratif de Nice de trancher le différend. L'émotion et la colère étaient grandes dans la cité des chantiers navals et tard dans la soirée, Maurice Blanc, candidat de la gauche, devait déclarer : "Au pire nous voulons d'autres élections". "Il est clair que maintenant, l'affaire est entre les mains du ministre de l'Intérieur, un procès-verbal vierge n'est pas un procès-verbal. "On nous avait accusé de fraude, et voilà que sur le 32e bureau les chiffres ne sont pas connus. L'urne a parcouru la distance des Sablettes à La Seyne, soit 4 km avec un procès-verbal incomplet. "Pour la première fois que les bureaux étaient tenus par la droite, c'était la pagaille. "Nous dénoncerons d'autres choses qui sont inadmissibles" a-t-il conclu » (La Marseillaise-Le Varois, 27 février 1984).
Confirmation des résultats par le tribunal administratif
« Toulon. - Le tribunal administratif de Nice a confirmé, mardi 28
février, les résultats, jusqu'alors officieux, du second tour, le 26
février, de l'élection municipale partielle de La Seyne-sur-Mer (Var).
C'est M. Charles Scaglia (UDF-PR) qui l'emporte, devançant de 28 voix
M. Maurice Blanc (PC) , dont l'élection, à la tête d'une liste d'union
de la gauche, le 13 mars 1983, avait été invalidée. Le tribunal
administratif avait été requis à la suite d'une irrégularité constatée
dans le 32e bureau de vote : son président, M. Arthur Paecht (UDF-PR),
maire de Bandol, ancien député, avait omis de transcrire sur le procès
verbal les chiffres des voix obtenues par les deux listes (Le Monde
des 28 et 29 février). M. Jean Vuillaume, président de la délégation
spéciale, avait, alors, décidé de s'en remettre à la juridiction
niçoise, qui aurait à prononcer les résultats de ce bureau et les
résultats définitifs pour l'ensemblede la ville.
Cette opéra tion a été contestée par M. Blanc, qui a
quitté, mardi, la salle du tribunal administratif de Nice où siégeait
la commission spéciale chargée d'établir et de proclamer ces résultats.
Selon le maire sortant, « cette instance est incompétente pour
comptabiliser des votes et compléter un procès verbal manquant ». M.
Blanc a annoncé le dépôt d'un recours devant le tribunal administratif,
visant à obtenir l'annulation du scrutin du 26 février. Mille cinq
cents partisans de la gauche, réunis à la bourse du travail de La
Seyne, dans la soiréede mardi, ont applaudi à cette décision, avant de
se disperser dans le calme. Les résultats de ce 32e bureau (1), très
largement favorable à l'opposition au cours des deux dernières
consultations électorales, étaient lourds de conséquence pour le
scrutin définitif. En effet, si l'on excluait ces résultats, M. Blanc
étaiten tête, avec 14 786 voix contre 14 496 à M.
Charles Scaglia. Mais, sur l'ensemble des trente-trois bureaux, le chef
de file de la majorité était devancé de 28 voix par la liste de
l'opposition.
Ce résultat confirme le tassement des voix de gauche, à La Seyne, depuis la Libération. Après avoir pris le pouvoir à la SFIO, qui gérait la mairie depuis 1919, le Parti communiste avait obtenu 63,50 % des suffrages exprimés aux élections d'avril 1945, mais il était tombé à 56,25 % en mars 1971. Il était remonté à 61,24 %, à la tête d'une liste d'union de la gauche, en 1977. En mars 1983, la liste de la gauche avait perdu plus de dix points (50,56 %). Si La Seyne reste marquée dans sa mémoire et dans son économie par les chantiers navals (quatre mille employés et deux mille soustraitants), de lentes mutations sociologiques ont modifié l'électorat. Les retraités et inactifs, qui représentent 50,9 % du corps électoral, ont remplacé les ouvriers (13,3 %). Les quartiers sud se sont développés, et l'urbani sation de type résidentiel a offert un nouvel électorat à l'opposition. La municipalité, dans un souci de politique sociale, a fait porter une grande partie de ses actions sur les quartiers nord (ZUP et grands ensembles), parfois au détriment du reste de la cité, dont le vote semble bien avoir sanctionné cette tendance. L'implantation du PCF restant forte dans la ville, le nouveau maire, dont la majorité, au conseil municipal, comprend 13 UDF, 12 RPR et 9 sans étiquette, aura des difficultés dans sa gestion quotidienne, comme dans la mise en oeuvre de ses grands projets relatifs à l'expansion de la ville. A gauche, il semble que les socialistes, avec 4 conseillers, aient la volonté d'affirmer leur identité au sein du conseil municipal, à côté des9 communistes » (JL). ( Le Monde, 1er mars 1984).
Composition du Conseil municipal (1984-1985) [tel qu'il était au soir du 28 février 1984]
Opposition Unie (34 UDF-RPR) : SCAGLIA Charles, LORDET Jacques, PERRIN Daniel, BRAQUET Monique, NEUMAYER Pierre, HOUVET Joël, MORITZ André, BUONUMANO Raphaël, QUIVIGER Marc, DI MAJO Christian, MATTEI Jean-Baptiste, HUREAUX Fernand, HÉRISSON François, BENICHOU Elie, BER André, POUSSARD Annie, GILARDI Odile, MAIGRET Jacques, TOUCAS François, KERGADALLAN Yves, RICHARD Denise, OGGERO Henry, AUBINAT Jacky, POLIDORI Jean-Pierre, DECHIFFRE Joseph, ROSSI André, WENDLING Émile, RESPAUD Jean-Louis, DULOR Robert, GARCIA André, NAVARRO André, MARTIN Philippe, FRISON Hubert, GRIMALDI Simone
Majorité présidentielle (11 PC-PS) : BLANC
Maurice, SPRECHER Jean, BARBERO Marcel, PAUL Maurice, PERIN Bernard,
VINCENT Josette, PASSAGLIA Jean, JAUBERT Alain, BRES Joëlle, LYON
Francis, SEGOND Gérard
Elections annulées par le Tribunal de Nice le
Après l'annulation des élections de 1983 :
Campagne électorale de février 1984 :
Entre les deux tours :
Entre le second tour et la proclamation de l'élection de Charles SCAGLIA :
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| La Marseillaise, 27 février 1984 |
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| Le Monde, 1er mars 1984 |
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| Le Monde, 8 mars 1984 |
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| Charles SCAGLIA aux chantiers de La Seyne en 1984 « Le 26 février 1984, nous avons fait gagner l'espoir » |
Après l'annulation des élections de 1984 :
Voir : Nouvelle élection municipale du 16 juin 1985.
- Le Point,
25 août 1986 : Toulon : la main des « commandos » ? - SOS-France
pourrait être la façade d'un groupe terroriste fasciste -
Claude Noblia, 43 ans, président de SOS-France - Il avait fait
de sa haine des Maghrébins une obsession de vivre. Il en est
mort, déchiqueté par l'explosion de sa voiture à
Toulon. Evènement spectaculaire qui n'a pas fini de provoquer
des remous au sein de l'extrême-droite dont certaines
méthodes viennent ainsi d'exploser au grand jour. (...).
Né à Alger, ancien parachutiste, ancien de l'OAS, il
s'était présenté en mars 1984 aux élections
municipales de La Seyne-sur-Mer sous l'étiquette du Front
National. Mais il fera bientôt dissidence. Le 6 février
dernier, Noblia fonde SOS-France, qui a pour but déclaré
d'assister et de défendre « ceux qui auront à subir
des actes de discrimination, de haine ou de violence en raison de leur
qualité de citoyens français ».
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