Les élections municipales françaises de 2001 se déroulent les 11 et 18 mars.
Le mandat des conseillers municipaux est normalement fixé à six ans, selon l'article L. 227 du code électoral. Le mandat des maires élus en 2001 a été prolongé d'un an à cause de la trop grande proximité, en 2007, avec les élections présidentielle et législatives, dont certains redoutaient qu'elle ne créât une « cacophonie électorale ». Les élections municipales suivantes en France se sont donc tenues en mars 2008.
Mode de scrutin
Les élections municipales en France sont régies par un scrutin
proportionnel avec prime majoritaire, à deux tours pour les communes de
3 500 habitants ou plus. Le seuil de maintien au second tour est fixé à
10 % des suffrages exprimés.
Pour les communes de moins de 3 500 habitants, les conseillers municipaux sont élus au scrutin majoritaire.
Pour les villes de Paris, Lyon et Marseille, la circonscription n'est
pas la ville elle-même, mais les conseillers sont élus par
arrondissement.
Parité hommes / femmes
Compte tenu de la faible participation des femmes dans la vie publique française, la révision constitutionnelle du 8 juillet 1999 a complété l'article 3 de la Constitution d'un alinéa qui prévoit, par dérogation au principe d'égalité des citoyens, que « la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ».
Cette disposition a été mise en œuvre pour les élections municipales des communes de plus de 3 500 habitants par une modification de l'article L 264 du Code électoral, dont la version applicable aux élections de 2001 disposait que « l'écart entre le nombre des candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un. Au sein de chaque groupe entier de six candidats dans l'ordre de présentation de la liste doit figurer un nombre égal de candidats de chaque sexe ».
Cette réforme a eu un effet important, puisque le nombre de femmes élues dans les conseils municipaux concernés a pratiquement doublé, atteignant désormais 47,5 % des conseillers municipaux.
Toutefois, le mécanisme légal permettait
des détournements qui ont abouti à ce que seuls 6,6 % des maires des
villes de plus de 3 500 habitants soient des femmes. Les dispositions
de l'article L 264 du code électoral ont donc été renforcées pour les
élections de 2008.
A La seyne, 9 listes étaient en compétition au scrutin proportionnel à prime majoritaire, 49 conseillers municipaux étant à pourvoir :
Liste Maurice PAUL
Liste Arthur PAECHT
Liste Patrick MARTINENQ
Liste Jean PIN
Liste Guillaume CAPOBIANCO
Liste Denise REVERDITO
Liste Michel de MAYNARD
Liste Gilbert PEREA
Liste J.-L. GAY
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Résultats du 1er tour à La Seyne :
Nombre % / inscrits Inscrits
39 860 100,00 % Abstentions
18 017 45,20 % Votants
21 843 54,80 %
Nombre % / votants Blancs et nuls
821 3,76 % Exprimés
21 022 96,24 %
Voix % / exprimés Résultat
PC + (Paul, Maire sortant)
Un. d. (Paecht, UDF)
Div. g. (Martinenq)
RPF (Pin)
Div. d. (Capobianco)
Verts (Reverdito, div. g.)
FN (de Maynard)
MNR (Perea)
PT (Gay)
4 798 4 397 2 914 2 527 1 867 1 790 1 606 903 210
22,83 % 20,93 % 13,87 % 12,03 % 8,89 % 8,52 % 7,64 % 4,30 % 1,00 %
BAL BAL BAL - - - - - -
Résultats et commentaires dans Le Monde du mardi 13 mars 2001 | |
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« ... à La Seyne-sur-Mer, surtout, Maurice Paul est talonné par le candidat de droite, Arthur Paecht (UDF), qui est en mesure de l'emporter face à une gauche divisée ». |
Le Monde, mardi 13 mars 2001 |
Listes présentes au second tour
Les listes Arthur PAECHT et Maurice PAUL se maintiennent, sans
changement, au second tour. Les listes Patrick MARTINENQ et Guillaume
CAPOBIANCO fusionnent. La liste Jean PIN, qui aurait pu se maintenir, se retire. Restent donc :
- Liste de M. Maurice PAUL, Maire sortant, Gauche plurielle, PC-PS : POUR LA SEYNE, GARDONS LE CAP ! »
- Liste du Dr. Arthur PAECHT, Union de la droite (UDF, RPR, DL) : « DEVENONS DES GAGNEURS »
- Liste de MM. Patrick MARTINENQ et Guillaume CAPOBIANCO, Divers gauche : « LE RASSEMBLEMENT, ENFIN »
Liste Maurice PAUL
Liste Arthur PAECHT
Liste fusionnée Patrick MARTINENQ - Guillaume CAPOBIANCO
Résultats du 2e tour à La Seyne :
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Inscrits |
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Abstentions |
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Votants |
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Blancs et nuls |
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Exprimés |
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Résultats et commentaires dans Le Monde du mardi 20 mars 2001 | |
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« ... à La Seyne-sur-Mer, les dissensions au sein du PC local et la présence d'une liste dissidente qui a refusé de se rallier au second tour auront été fatales au maire sortant, Maurice Paul, qui obtient un score de 31,34 % des suffrages, un score très inférieur à ceux de 1995 (40,45 %) et de 1989 (47,82 %). Le député UDF Arthur Paecht s'est imposé avec 2 852 voix d'avance ». |
Résultats bureau par bureau
Var-Matin, 20 mars 2001 |
Composition du Conseil municipal [au soir du 18 mars 2001]
Très peu après mars 2001, le groupe des élus "MARTINENQ-CAPOBIANCO" a éclaté : Mme MADEC a rejoint le groupe "PAECHT". Guillaume CAPOBIANCO et Mme BABIN ont fait "cavalier seul". Mme POGGI a démissionné du conseil et Djamel SMAÏLI l'a remplacée. Patrick MARTINENQ et Michel GIANETTI sont restés unis (informations fournies par M. Francisque LUMINET). L'ancien Maire Maurice PAUL a également démissionné et a été remplacé par le candidat suivant de sa liste : Charles BOT
Fonctions des adjoints et des conseillers municipaux de la majorité
1) Mars 2001
Maire : Dr. Arthur PAECHT
Adjoints :
Var-Matin, mars 2001 |
Fenêtre-sur-Seyne n° 1, juin 2001 |
Fenêtre-sur-Seyne n° 7, février 2002 |
2) Juin 2003
Maire : Dr. Arthur PAECHT
Adjoints :
Fenêtre-sur-Seyne n° 24, septembre 2003 |
3) 29 Juillet 2004
Maire : Dr. Arthur PAECHT
Adjoints :
Fenêtre-sur-Seyne n° 35, septembre 2004 |
Extrait de la plaquette La Seyne-sur-Mer 2001-2004 « A mi-mandat » |
Le Monde, mardi 13 mars 2001 |
D'après Wikipedia |
Autres documents sur les élections municipales de 2001 [source : archives Jean-Claude AUTRAN]
Verbatim...
- Var-Matin, mars 1999 : « L'homme convaincu » - « Patrick Martinenq a ses idées, ses projets, et n'en démord pas. Depuis des années il défend le projet du Futuroscope de la mer qui sauverait l'économie de la ville » (RM).
- Var-Matin, 3 janvier 2001 : « Hervé Letartre change de camp - Elu sur la liste du Mouvement P.R.E.S.S. de Patrick Martinenq, il avait rejoint les rangs de l'opposition suite à des démissions successives sur sa liste. Il a toujours conservé son étiquette du Mouvement des citoyens, ce qui n'était pas sans contradiction puisque d'autres élus du M.D.C. étaient dans la majorité. Il semble qu'Hervé Letartre ait choisi de régulariser cette situation puisqu'il rejoint la gauche plurielle de Maurice Paul aux prochaines municipales ».
- Var-Matin, 27 janvier 2001 : « La Gauche singulière au complet » - « Derrière les trois têtes de liste « rose, rouge, verte », s'alignent 46 noms de gens issus de sympathisants du PS, du PD et des Verts. Une liste créée par opposition au maire » « Les 49 noms de la liste rose, rouge, verte » - « Brouille au P.C. : ça ne s'arrange pas - es maires de quartier pour Patrick Martinenq - Conférence débat de Nathalie Bicais sur le patrimoine seynois » (RM).
Var-Matin, 27 janvier 2001
- Brochure de Patrick Martinenq, février 2001, 12 pages couleur : « Nos engagements pour la période 2001-2007 - Parce que La Seyne mérote mieux ».
- Tract A4 recto-verso de Maurice Paul, février 2001 : « Pour La Seyne, gardons le cap ! ».
- Tract A4 recto-verso de Jean Pin, février 2001 : « Renouveau pour La Seyne, avec Jean Pin ».
- Var-Matin, 3 mars 2001 : « Denise Reverdito, Marcel-Paul Magagnosc et Luc Patentreger ont organisé jeudi soir leur seul meeting de cette campagne municipale. Les trois candidats de la Gauche Singulière ont préféré opter pour des points rencontres, et multiplier les séances d'informations au fil des semaines. Mais dans la dernière ligne droite, ils ont sacrifié au traditionnel meeting de fin de campagne, dans les locaux de la Bourse du Travail. Face à leur public, ils ont présenté leur programme, leur façon de travailler, insistant sur les notions de citoyenneté ou de budget participatif. Les électeurs qui avaient fait le déplacement ont ensuite pu poser des questions aux candidats, avant qu'un pot de l'amitié ne clôture la soirée.
Var-Matin, 3 mars 2001
- Var-Matin, 6 mars 2001 : « Campagne électorale : combien » - « Pour tenter de convaincre les électeurs les 11 et 18 mars, les candidats ont dû trouver le financement de leur campagne. De 10 000 à plus de 500 000 francs, chacun a sa stratégie » (PT).
Var-Matin, 6 mars 2001
- Le Monde, mardi 13 mars 2001 : A la Une : « Entre gauche et droite, rien n'est joué - Au premier tour des municipales, la gauche marque le pas tandis que la droite résiste - L'échec de plusieurs ministres et les bons scores des Verts sont un rappel à l'ordre pour le PS - La droite est menacée par ses divisions, notamment à Paris où Philippe Séguin a échoué » ; pages 2-11 : « La gauche progresse moins qu'elle ne l'espérait, la droite résiste mieux » - « Le domination des grands partis est de nouveau contestée » - Le sort de la mairie de Paris entre les mains des Verts et des tibéristes » - « Les séguinistes, sonnés, refusent d'« ajouter le déshonneur à la défaite » - « Au petit matin, la gauche plurielle et les Verts annoncent leur accord de fusion » - « Séguiniste ou tibériste, la droite a accueilli les chiffres avec fébrilité » - « L'autorité de Jacques Chirac est ébranlée par les résultats en Corrèze » - « L'Elysée souligne les fragilités de Lionel Jospin, dont plusieurs ministres ont été battus » - « François Hollande l'emporte à Tulle, au cœur de la « chiraquie profonde » » - « Elisabeth Guigou essuie un camouflet dans sa tentative pour conquérir Avignon » - « Le Maire de Dôle est élu au premier tour face à Dominique Voynet » - « M. Moscovici en ballotage difficile à Montbéliard » - « Jean-Claude Gaysssot échoue largement à Béziers » - « Martine Aubry constate « des impatiences qui montent de plus en plus » - « La droite lyonnaise est contrainte de changer de tête de liste » - « Incroyable retournement pour Charles Millon, mis pour deux ans en quarantaine au lendemain de son accord passé avec le Front national en 1988 » - « Charles Millon, héros inattendu de la soirée » - « L'UDF Michel Mercier abandonne les clés du second tour au RPR Jean-Michel Dubernard » - « La déconvenue de l'UDF à Lyon masque ses bons résultats ailleurs » - « La gauche poursuit son grignotage des départements bretons » - « A Toulouse, Philippe Douste-Blazy (UDF) et François Simon (PS) au coude-à-coude » - « L'extrême-gauche et les listes « citoyennes » ont concurrencé la gauche gouvernementale » - « Le maire de Roubaix compte sur les Verts et les associatifs » - « Le Parti socialiste va devoir rassembler au-delà de la gauche plurielle » - « Les Verts confirment une progression quantitative et géographique » - « Sans réel espoir de gain, le Parti communiste accumule les déconvenues : il pourrait ne plus gérer aucune ville de plus de 100 000 habitants et en perdre plusieurs de plus de 30 000 » - « En Ile-de-France, la petite couronne reste l'un des derniers bastions du PCF » - « Marseille : légère poussée de la droite, stabilité dans les secteurs » - « La scission de l'extrême-droite lui enlève tout moyen de pression sur l'opposition » - « Réélu à Orange, Jacques Bompart (FN) avait fait campagne, comme toujours, « sans étiquette » » ; pages 33-49 : Cahier spécial : ville par ville, les résultats du premier tour des élections municipales.
Le Monde, mardi 13 mars 2001
- Le Monde, mercredi 14 mars 2001 : « A Paris, la droite s'organise contre Séguin » - « Dans la capitale, la présidente du RPR lance un appel « à l'union et à la raison » - « Les listes de droite seront libres de fusionner ou de se retirer » - « M. Séguin, qui refuse toute alliance avec M. Tibéri, est désavoué » - « Le PS fait des concessions aux Verts et à certaines listes de la gauche critique ».
- Le Monde, mardi 20 mars 2001 : A la Une : « Malgré Paris et Lyon, la gauche est sur la défensive » - « Les victoires de la gauche à Paris et à Lyon sont une défaite personnelle pour Jacques Chirac » - « La droite garde Toulouse et gagne quarante villes de plus de 15 000 habitants » - « L'extrême-droite ne perd que Toulon » - « Le communisme municipal s'effondre » ; pages 2-14 : « La gauche enlève Paris et Lyon à la droite, mais lui cède quarante villes » - « Trente-sept voix ont scellé le désamour de Blois pour Jack Lang » - « Jacques Chirac se prépare à combattre l'inversion du calendrier de 2002 - Les municipales l'incitent à mises sur les législatives » - « Lionel Jospin est contraint de tirer les leçons de la défaite de ses principaux ministres [Pierre Moscovici, Elisabeth Guigou, Jack Lang] » - « L'opposition se proclame « majoritaire en France » » - « François Hollande rappelle à Lionel Jospin le souci de la « justice sociale » » - « Le Parti communiste enregistre un revers inquiétant avant les législatives » - « La gauche met fin à un siècle de domination de la droite à Paris - Dans un concert de cliquetis, les vainqueurs scandent : « On a les clefs, on a les clefs ! » - Les Verts devraient se tailler une large part dans la nouvelle équipe municipale » - « Philippe Séguin estime que les Parisiens ont voulu « sanctionner le passé » - « A Ajaccio, Simon Renucci remporte une victoire historique pour la gauche - Ce succès met fin au règne de la droite depuis 1790 » - « La fusion avec Charles Millon a fait perdre Lyon à la droite » - « Le pouvoir de nuisance de l'ancien président de la région Rhône-Alpes » - « Catherine Trautmann a été devancée de plus de 10 points à Strasbourg » - « Pierre Albertini (UDF) rend Rouen au centre, « sa famille naturelle » » - « La gauche détenait Saint-Brieuc depuis trente-huit ans » - « A Toulouse, la mobilisation des abstentionnistes permet à Philippe Douste-Blazy de l'emporter » - « Bousculé par la gauche, Jacques Peyrat est réélu de justesse à Nice » - « A Marseille, Jean-Claude Gaudin élargit son audience » - « La droite réunifiée reprend Nîmes au communiste Alain Clary » - « L'extrême droite conserve ses bastions malgré ses divisions » - « Catherine Mégret garde Vitrolles grâce au reflux du RPR entre les deux tours » ; pages 33-49 : Cahier spécial, ville par ville : Les résultats du second tour des élections municipales.
- Var-Matin, 20 mars 2001 : « Le Nord et le centre ont sanctionné M. Paul » - « Même dans son canton, où il était largement en tête au premier tour, le maire sortant a été devancé par Arthur Parcht dimanche. Et Patrick Martinenq n'a pas progressé en six ans » (AT).
Var-Matin, 20 mars 2001
- Var-Matin, 20 mars 2001 : « Essai à transformer pour l'équipe des gagneurs » - « Au travail ! Après une victoire sans triomphalisme, Arthur Paecht prépare son arrivée en mairie ».
- Var-Matin, 20 mars 2001 : « Réactions après la victoire d'Arthur Paecht » - « Maurice Paul (Gauche plurielle) : Le maire déchu hésite à siéger en conseil municipal dans les rangs de l'opposition. Sa décision sera prise avant l'intronisation du nouveau premier magistrat dimanche matin : « Je pense que je n'ai pas l'appui de la population. J'ai déjà payé en siégeant dans l'opposition. Je sais l'efficacité que cela peut avoir ». - « Toussaint Codaccioni (Mouvement des Citoyens) : En attendant la réunion lundi prochain du comité local du MDC et sa réaction officielle, Toussaint Codaccioni a livré hier ses premières impressions : « Le MDC n 'est plus représenté au conseil municipal. J'étais sûr que nous allions conserver la mairie. Je pensais qu'il fallait corriger le tir au niveau de la démocratie locale, mais j'étais sûr que nous gagnerions. Le premier MDC n'était que onzième sur la liste, j'ai pêché par excès de confiance ». - Patrick Martinenq et Guillaume Capobianco (S.E.) : « Nous remercions les 5931 Seynoises et Seynois qui ont fait confiance à la liste du " Rassemblement pour La Seyne, enfin " lors de ce second tour des élections municipales. Sans parti politique, sans moyen financier, sans soutien de personnalités politiques mais avec une énergie de tous les instants nous avons proposé une alternative qui a été parfaitement comprise. Obtenir un tel score dans la deuxième ville du Var est un signe d'encouragement ». - Philippe Mignoni (P.C.) : Pour le chef de file des communistes opposés à Maurice Paul, « on récolte aujourd'hui les fruits de la division, qui a contribué énormément à cet échec. A cause de l'absence de débat de fond, du manque de démocratie... Il y a des hommes et des femmes qui ont stérilisé le débat. Maintenant, il faut regarder le résultat et revenir sur des bases réellement politiques. Il faut avoir un vrai débat politique qui rassemblera les communistes ». - Denise Reverdito (Gauche singulière) : « En douze ans, la gauche s'est effondrée à La Seyne. Elle a perdu la moitié de son électorat. L'espoir mis dans l'équipe de M. Paul en 1995 a été déçu. Il y a eu peu de votes à gauche parce qu'il ne représente plus la gauche pour les Seynois. Pour notre part, nous allons continuer à nous battre pour cette ville, et tenter de reconstruire la Gauche. Sans fausse alliance, comme Martinenq et Capobianco ». - Philippe Arcamone (secrétaire départemental du P.C.) : « Je rends hommage à Maurice Paul et à la majorité sortante qui, durant ce mandat, dans l'adversité, ont su faire admettre que la ville devait changer. J'aurais aimé que ce soit la gauche qui conduise jusqu'au bout cet te mutation. Il faut admettre la défaite. Il faut que les oppositions stériles disparaissent et fassent place au débat. On ne peut pas bâtir sur la haine. Je me suis retiré de cette liste, pensant que cela allait apaiser les choses. Ça n'a pas marché. Je ne regrette pas mon geste. La gauche seynoise a besoin de renouveau. Il faut construire avec l'ensemble de cette gauche ». - Bernard Perin (P.R.G.) : « On a une certaine fierté par rapport au bilan de la municipalité que l'on considère comme bon. On regrette que l'importance de ce bilan n'ait pas suffisamment sensibilisé les Seynois. On regrette que la Gauche singulière ait joué contre son camp en faisant élire un maire de droite. On souhaite engager dès aujourd'hui une réflexion avec les autres partis de gauche afin de reconquérir la ville le plus rapidement possible ». - Jean-Luc Bruno, Sylvie Guérin, Marc Vuillemot : « Concentrée sur ses perspectives d'avenir, affaiblie par une division issue de ses propres rangs, la gauche a probablement été victime d'un sentiment de négligence en matière de vie quotidienne, de communication et de relation aux citoyens. Elus socialistes, nous constituerons un groupe au conseil municipal. Attachés au dessein d'une « unité de ville », ne laissant aucun Seynois au bord du chemin, nous défe ndrons la poursuite des grands projets, et veillerons à la prise en compte des besoins des résidents de tous les quartiers, notamment les plus exclus d'entre eux. Opposants vigilants mais citoyens constructifs, nous appuierons les initiatives qui iront dans ce sens, relayant si besoin les demandes de soutien auprès des majorités de gauche plurielle de la Région et de l' Etat ». - Jean Pin (R.P.F.) : « Ce vote confirme le très important rejet de la municipalité sortante. Il s'est exprimé au bénéfice de celui qui est arrivé en tête au premier tour, Arthur Paecht, auquel je souhaite de réveiller cette ville et de la mettre à la place qui devrait être la sienne. J'observe que si nous avions eu le même comportement que MM. Martinenq et Capobianco, en maintenant notre liste, Maurice Paul serait aujourd'hui de nouveau maire de La Seyne. Les Seynois apprécieront que des non-professionnels de la politique participent à ces élections : eux, au moins, savent se retirer sans prendre le risque, pour quelques strapontins, de faire élire leur adversaire politique principal ».
- Var-Matin, 15 mai 2001 : « Budget : un SOS lancé à l'Etat » - « Les élus ont adopté hier un budget en déséquilibre. Le préfet va saisir la Chambre régionale des comptes qui peut décider une mise sous tutelle de la ville. Le maire, qui refuse toute augmentation d'impots, met sa démission dans la balance ».
Var-Matin, 15 mai 2001
- Telex, 5 novembre 2001 : Interview d'Arthur Paecht, maire de La Seyne-sur-Mer : Elu Maire de La Seyne en mars 2001, Arthur Paecht est un vieux routier de la politique, son expérience dans de nombreux domaines le rend incontournable dans le paysage politique départemental. Ancien Maire de Bandol, Conseiller Général, Député du Var, il a été Président de la Commission de la Défense Nationale, et Vice-président de l'Assemblée. Au Conseil Général, il est Vice-président chargé de la culture après avoir eu en charge les affaires économiques.
G.N. : « Monsieur le Maire, toutes ces expériences accumulées vous aideront-elles à sortir la ville de la Seyne de la situation calamiteuse où elle se trouve ?
A.P. : « Je n'ai pas la science infuse et je n'ai pas de solution miracle. Mais je pense que mon expérience et surtout le capital confiance accumulé me rendra service et me permettra de franchir les obstacles qui vont se présenter.
G.N. : « Votre prédécesseur avait annoncé un certain nombre de projets, un cinéma multiplex, l'IUFM, un chantier de grande plaisance... Qu'en est-il de ces projets ?
A.P. : « On peut toujours annoncer ce que l'on veut, la vérité c'est que nos prédécesseurs n'avaient aucun moyen, avec un déficit de 37 MF ils étaient incapables de financer le moindre projet. L'héritage le plus lourd qu'on nous a laissé c'est bien ce déficit du budget municipal malgré une pression fiscale de 2.1 (La Seyne est la ville la plus imposée de France). Cela est dû à un trop plein de fonctionnaires municipaux (les frais de personnel représentent 58 % du budget) malgré un déficit un personnel d'encadrement. Nous devons donc à la fois faire des économies et embaucher des cadres. C'est la quadrature du cercle. Heureusement le Conseil Général nous a débloqué 40 MF, 20 pour le fonctionnement et 20 pour les investissements mais nous mettrons de nombreuses années pour arriver à une situation normale.
G.N. : « Alors que devient le site des chantiers navals ?
A.P. : « Ce qui avait été prévu sur ce site est complètement incohérent. Nous avons là, au bord de mer, une promenade exceptionnelle et on nous proposait d'y installer un complexe cinématographique, mais il n'y a rien de plus fermé qu'un cinéma, il n'y a pas de fenêtre, pas d'ouverture et puis il faut un parking de 2 ha. Vous croyez qu'il n'y a pas mieux à faire au bord de mer qu'un parc à voitures ? A côté on voulait installer l'IUFM c'est-à-dire qu'on allait obturer la vue sur la rade par un mûr de béton. Nous allons utiliser ce site pour changer l'image de la ville pour en faire une ville conviviale, aérée, pour l'IUFM et le cinéma nous les re déploierons vers l'ancienne menuiserie.
G.N. : « Et le chantier de grande plaisance ?
A.P. : « C'est la même chose. Lorsqu'on parle de grande plaisance on s'imagine voir arriver de grands bateaux à La Seyne. En vérité c'est un chantier de réparation et l'on installerait un élévateur de 15 m de haut pour sortir des bateaux de 80 m. Et à la moindre crise internationale il n'y aurait plus de travail, on ne va pas recommencer à vivre les drames que La Seyne a connus. Non il y a mieux à faire. Nous pouvons en faire une zone d'hôtel et d'habitat, toujours dans l'optique de changer l'image de La Seyne.
G.N. : « Et le tourisme ?
A.P. : « Vous connaissez une ville qui peut développer le tourisme sans hôtel ? Actuellement il n'y a pas de capacité hôtelière. Nous sommes à la recherche d'investisseurs dans ce domaine car nous avons des atouts : 22 km de côte, des plages exceptionnelles, la rade de Toulon et son patrimoine historique. Il faut mettre en synergie tous tes différents atouts et mettre en liaison le tourisme et la culture. Mais il faut sortir de la situation actuelle, nous avons là une friche industrielle, c'est "Hiroshima". Mais c'est très long, je voulais faire une pelouse sur le site pour le rendre plus attractif mais figurez-vous que pour cela il faut faire une étude d'impact pour savoir si une pelouse c'est mieux que ces plaques de béton. Cela va prendre un an. Je comprends que les Seynois s'impatientent.
G.N. : « Le tourisme c'est aussi les loisirs, que comptez-vous faire du casino qui est fermé aujourd'hui et du complexe aquatique qui est pratiquement terminé ?
A.P. : « La réouverture du casino ne pourrait s'envisager que dans le cadre d'un complexe hôtelier adapté. Alors j'irai défendre l'ouverture du casino. Quant au complexe aquatique, c'est une belle machine et nous cherchons un exploitant. Il faut un vrai pro, car c'est un établissement complet qui ne tolèrera pas l'amateurisme. Il avait été prévu de l'exploiter en régie, je ne vois pas la Mairie de La Seyne gérer un tel établissement, ça serait un gouffre. Mais ça devrait intéresser un exploitant qui n'aura pas d'investissement à faire et qui pourra se consacrer à sa gestion.
G.N. : « Comment résumer la situation et la ligne de votre action ?
A.P. : « Les gens ont beaucoup de raisons d'être mécontents et je n'ai pas de baguette magique. Il faut commencer par rendre le personnel plus performant. Il faut s'attaquer aux problèmes de la sécurité, de la propreté. Et puis nous annoncerons nos grands projets. Nous avons quelques années d'efforts devant nous et je ne suis même pas sûr que c'est mon équipe qui va en récolter les résultats ».
Mandature d'Arthur Paecht après 2001 :
- Var-Matin, 24 mai 2002 : « Martinenq expulsé - Poggi s'explique » - « Conseil agité hier, avec l'expulsion de Patrick Martinenq. Explications du maire et de Danielle Poggi, qui n'a finalement pas démissionné et siège désormais comme indépendante » (CM).
Var-Matin, 24 mai 2002
- Var-Matin, 28 juin 2002 : « Démission technique et tactique du maire » - « elle est provisoire car Arthur Paecht entend être candidat à sa succession. Sa lettre est partie en préfecture. Les élus devront voter la nouvelle distribution des rôles sous 15 jours » (RM).
Var-Matin, 28 juin 2002
- Var-Matin, 10 juillet 2002 : « Nouvelles délégations - Chacun à son poste » - « Cette fois-ci, c'est officiel. La préfecture ayant notifié et avalisé par arrêté les choix du maire, les adjoints viennent d'avoir confirmation de leur rang et de leurs délégations dans l'équipe de la majorité municipale » (CP).
Var-Matin, 10 juillet 2002
- Var-Matin, dimanche 24 septembre 2017 : « Maître Jean Pin, une grande voix libre s'est éteinte » - « Brillant avocat pénaliste et homme public engagé connu pour son franc-parler, le Seynois est décédé vendredi soir, à l'âge de 80 ans. Ses obsèques auront lieu mardi après-midi ».
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