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Chansons de l'école et du collège


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A voir aussi :


Classe de 6°
Chanson Béarnaise
Le peureux
Marine
Classe de 5° (suite)
L'hiver sera bientôt passé
Marchons dans le vent
Les bateliers de la Volga
Chant de partance
Maître Pierre
La ronde des petits nains
Chanson des Alpes
Vent des montagnes
Le roi d'Yvetot
Bonsoir
Sur la route dure
La route des bruyères
Vent dans les voiles


Classe de 5°
Ô Plaines de France
Le choeur des chasseurs
Un jour d'été
Souvent
Caravane
Le plus beau pays du monde
Hymne des temps futurs
Le galérien


Classe de 4°
Chant de l'exilé
Le retour du marin
Adieu
L'aventurier au grand largue
À la rosée
À la claire fontaine
Unissons nos voix
La route est longue
Librement
Classe de 3°
C'est au canal
La source
La truite
La fille du labouroux
Mignonne, allons voir
La Marseillaise
Jean Bart
Notre maison
 
 
 
 

 
 
 Chanson Béarnaise



I
Le soleil d'Espagne
Aux rayons de feu
Dore la montagne
Où je vis joyeux.
Tôt le jour commence,
Tard le jour finit,
Tandis que la plaine immense
Reste dans la nuit
II
J'aime la montagne,
Les lointains d'azur.
Sur la cime altière
Règne un ciel plus pur
Le léger zéphyr
Rase nos glaciers
L'air est pur et l'on respire
Libre de soucis
 
 

 
 
Le peureux
(ou Le coucou, ou En passant près d'un petit bois)
Chanson paysanne
Musique du baron Fred BARLOW (1940)
 
1
En passant dans un p'tit bois,
Où le coucou chantait (bis)
Dans son joli chant, il disait :
Coucou ! Coucou ! (bis)
Et moi, je croyais qu'il disait :
Coup' li le cou ! (bis)
Et moi de m'en cour' cour' cour'
Et moi de m'en courir.
2.
En passant auprès d'un étang
Où les canards chantaient ; (bis)
Dans leur joli chant, ils disaient :
« Cancan, cancan », (bis)
Et moi je croyais qu'ils disaient :
« Jett' le dedans, jett' le dedans ! »
Et moi de m'en cour', cour', cour',
Et moi de m'en courir !
3.
En passant auprès d'un moulin,
Lorsque la rou' tournait ; (bis)
Dans son joli chant, ell' disait :
« Tic-tac, tic-tac », (bis)
Et moi je croyais qu'ell' disait :
« Faut que j' l'attrap' ». (bis)
Et moi de m'en cour' cour' cour'
Et moi de m'en courir.
4.
En passant auprès d'un village
Où les enfants jouaient ; (bis)
Dans leur joli chant, ils disaient :
« Ce n'est pas d' jeu, ce n'est pas d' jeu »
Et moi qui croyais qu'ils disaient :
« Jett' le dans l' feu ! » (bis)
Et moi de m'en cour' cour' cour'
Et moi de m'en courir.
5.
En passant d'vant une maison
Où la maman chantait ; (bis)
Dans son joli chant, ell' disait :
« L'enfant, dodo, l'enfant, dodo ».
Et moi je croyais qu'ell' disait :
« Cass'-lui les os, » (bis)
Et moi de m'en cour' cour' cour'
Et moi de m'en courir.
6.
En passant tout près d'un buisson
Où les moineaux chantaient ; (bis)
Dans leur joli chant, ils disaient
« Couic, couic, couic, couic »,
Et moi je croyais qu'ils disaient :
« Va-t-en bien vite ! » (bis)
Et moi de m'en cour', cour', cour',
Et moi de m'en courir.
7.
En passant auprès d'une rivière
Où les pêcheurs pêchaient ; (bis)
Dans leur joli chant, ils disaient :
« Quel beau poisson, quel beau poisson ! »
Et moi je croyais qu'ils disaient :
« Quel polisson ! quel polisson ! »
Et moi de m'en cour', cour', cour',
Et moi de m'en courir !


Variantes
1.
En passant dans un p'tit bois
Où le coucou chantait (bis)
Dans son joli chant, il disait :
Coucou ! Coucou ! (bis)
Et moi, je croyais qu'il disait :
Coup' lui le cou (bis)
Et moi de m'en coure coure cour'
Et moi de m'en courir.
2.
En passant près du moulin
Où une femm' berçait (bis)
Dans son joli chant, ell' disait :
« Do-do, do-do » (bis)
Et moi, je croyais qu'ell' disait :
« Jett' le dans l'eau » (bis)
Et moi de m'en coure coure cour'
Et moi de m'en courir.
 
 

 
 
Marine



I
C'était un bateau qu'était grand, qu'était beau
Ohé les matelots !
Il fendait les vagues, il fendait les flots
Ohé les matelots !
Sur la mer immense
Chantaient les matelots.
II
Parti en voyage au pays lointain
Ohé les matelots !
L'épée de Saint-Jacques montrait le chemin
Ohé les matelots !
Sur la mer immense
Voguaient les matelots.
III
Un soir, la tempête survint brusquement
Ohé les matelots !
Et tout l'équipage luttait dans le vent
Ohé les matelots !
Sur la mer immense
Luttaient les matelots.
IV
Le vent a soufflé quatre jours et trois nuits
Ohé les matelots !
Et dans la tempête - se sont endormis
Ohé les matelots !
Sur la mer immense
Dormaient les matelots.
Chanté par la chorale du Collège Martini à la distribution des prix le 30 Juin 1956 et à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956.
 

Chorale du collège Martini,dirigée par Mlle Monique TOUMSIN, réunie à l'occasion de la distribution des prix, le 30 juin 1956, sur le quai Gabriel Péri, face à l'ancien cinéma Rex. On voit au fond le quai Hoche, tel qu'il est aujourd'hui, mais les travaux de l'hôtel de ville n'étaient toujours pas commencés à l'époque. On voit encore, 15 ans après, les barres de soutènement de l'immeuble voisin qui avaient été posées à la suite du bombardement du 29 avril 1944.

On reconnaît sur la photo, en haut à gauche : Mlle Monique TOUMSIN. Puis : Joseph SANTANIELLO, Jean-Claude AUTRAN, puis ROUDEN, GARIER, CHIARLONE, Christian MILONAS, Lucien AUTRAN, RAULET, FABRE, THOMAS, Michel RAVOUX, Serge MALCOR, Jean-Marie MATTIOLI, ROMAN, UNTRAU, Jean-Paul FOURAIGNAN, Henri RIBOT, Michel HAVARD, BEUNARD, ROMBONI, SAJHAU, Georges GIRARD, BERTHET, Robert RÉGIS, etc. etc.

 

 
 
Ô ! Plaines de France



I
Ô ! Plaines de France
Vallons et coteaux
Ô ! Terre d'espérance
Qui fut notre berceau
Vers toi nos chants s'élancent
Nos hymnes les plus beaux
II
Montagnes sauvages
Torrents et sommets
Et villes et villages
Point ne vous oublierai
Et votre douce image
En moi reste à jamais
Chanté par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956 et le 12 Avril 1957.
 
 

 
 
Le choeur des chasseurs
(extrait de l'opéra Le Freischütz)


Musique de Carl Maria von WEBER
I
Le ciel se colore
La forêt se dore
Diane à l'aurore
Sonne le réveil
Chasseur à tes âmes
Du cerf en alarmes
Scintillent tes larmes
Au matin vermeil
La meute s'envole
A la suite folle
Du daim qui s'affole
Aux bruyants abois
Joyeuse poursuite
Courons à la suite
Des biches en fuite
A travers les bois.
II
Voyez les clairières
Baignées de lumière
Des cimes altières
Des hauts peupliers.
Partons par les routes
Forêts sous vos voûtes
Cherchons les redoutes
Des noirs sangliers.
Plaisirs que nous donne
La saison d'automne
Quand le cor résonne
Nous sommes heureux.
Que l'écho répète
Les bruits de la fête
Quand pour nous s'apprête
Le plaisir des Dieux.
Chanté par la chorale du Collège Martini à la distribution des prix le 30 Juin 1956 et à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956.
 
 

 
 
Un jour d'été


Musique de SÜSSMAYER
I
Le soleil se lève
Sur le val fleuri
Un doux chant s'élève
Des bois reverdis.
L'abeille fredonne
Dans le matin clair
Un carillon sonne
Et vibre dans l'air.
II
Sous le ciel en flamme
Le bon laboureur
Tranche de sa lame
Les tiges en fleur.
La plaine brasille
Sous le midi chaud
Un coq s'égosille
Au fond du hameau.
III
Les rumeurs s'apaisent
Le ciel s'assombrit
Les oiseux se taisent
Regagnant leur nid.
La lune se penche
Sur les champs lassés
Dans la plaine blanche
S'endorment les blés.


 
 

 
 
Souvent



I
Le port s'endort
Sous la bruine
Le vent se prend
Dans la hune
Souvent, souvent
II
Le vent se prend
Dans la hune
La mer se perd
Loin des dunes
Souvent, souvent
III
La mer se perd
Loin des dunes
La nuit emplit
La lagune
Souvent, souvent
IV
La nuit emplit
La lagune
La houle joue
Sous la lune
Souvent, souvent
Refrain
Y'a des chansons
Dans le vent, souvent


 
 

 
 
Caravane



I
Sur un étroit chemin brûlé
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Au rythme d'un pas obsédé
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Marche la caravane (bis)
II
Sur une terre désolée
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Poursuivant un rêve insensé
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Marche la caravane (bis)
III
A l'ombre de la palmeraie
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Il ferait bon se reposer
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Marche la caravane (bis)
IV
Mort à celui qui va tomber
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Sable et soleil vont le brûler
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Marche la caravane (bis)
 

 
 
Le plus beau pays du monde
Paroles de Philéas LEBESGUE
("Les Servitudes", Mercure de France, 1913)


I
Le plus beau pays du monde,
C'est la terre où je naquis
Au printemps la rose abonde
Aux abords de ses courtils.
D'elle émane dans la brise,
Un arôme sans pareil.
Au clocher de ses églises
Le coq guette le soleil.
II
On y parle un doux langage
Le plus beau qu'on ait formé ;
L'étranger devient plus sage
Lorsqu'il se met à l'aimer.
Heureux qui reçut la chance
De l'ouïr dès son berceau,
Car la langue de la France
Est un chant toujours nouveau.
III
Parfums de fleurs, chants de cloches
Bruits d'eau vive, gais frissons,
Des tiges qui se rapprochent
Quand mûrissent les moissons.
Étoiles dans un ciel tendre,
Sourires d'aubes en éveil
Ah ! mon pays, j'aime entendre
Ta chanson dans le soleil !


 

 
 
Hymne des temps futurs
(Extrait de la 9e Symphonie avec choeurs)


Musique de Ludwig von BEETHOVEN (1824)
 
I
Oh ! Quel magnifique rêve
Vient illuminer mes yeux
Quel brillant soleil se lève
Dans les purs et larges cieux.
Temps prédit par nos ancêtres
Temps sacrés, c'est vous enfin
Car la joie emplit les êtres
Tous est beau, brillant, divin.
II
On ne vois que fleurs écloses
Près des murmurantes eaux
Plus suaves sont les roses
Plus exquis les chants d'oiseaux.
Pour mener gaîment nos rondes
Nous cherchons les bois ombreux
Mais vallons, forêts profondes
Comme tout nous semble heureux.
III
Plus de fratricide lutte
Plus de larmes, plus de sang
Il s'élève un chant de flûte
Calme et doux, le soir descend.
Oh ! Merveille ! La tendresse
En un seul fond tous les coeurs
Et l'amour qui nous oppresse
Va jaillir en cri vainqueur.


 

 
 
Le galérien



I
Je m'souviens, ma mèr' m'aimait
Et je suis aux galères,
Je m'souviens ma mèr' m'disait
Mais je n'ai pas cru ma mère
Ne traîn' pas dans les ruisseaux
Va pas comme un sauvage
T'amus' pas comme un oiseau
Ell' me disait d'être sage.
III
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais courir ma chance
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais qu'chaqu' jour soit dimanche
Je m'souviens ma mèr' pleurait
T'en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c'qui t'plait
Dans les prisons y a des grilles.
III
Un jour les soldats du roi
T'emmen'ront aux galères
Tu t'en iras trois par trois
Comme ils ont emmn'nés ton père
Tu auras la têt' rasée
On te mettra des chaînes
T'en auras les reins brisés
Et moi j'en mourrai de peine.
IV
Toujours, toujours tu ram'ras
Quand tu s'ras aux galères
Toujours toujours tu ram'ras
Tu pens'ras p't'ètre à ta mère
J'ai pas tué, j'ai pas volé
Mais j'ai pas cru ma mère
Et je m'souviens qu'ell' m'aimait
Pendant qu'je rame aux galères.
 
 

 
 
L'hiver sera bientôt passé
(Canon)
 
I
L'hiver sera bientôt passé et le printemps approche (bis)
Cette saison tant désirée par nous et par les autres
Elle est si pleine d'agrément
Que chacun la désire tant
II
Vous y voyez les jeunes gens avec les jeunes filles (bis)
Qui tous ensemble en riant
S'en vont dans la prairie
Ils vont chantant et s'amusant
Cueillent des fleurs tout en passant
III
Vous entendez le rossignolet qui chante à merveille (bis)
Et tous les petits oiselets
Qui charment les oreilles
Depuis le matin jusqu'au soir
Vous entendez leur douce voix.


 
 
 

 
 
Marchons dans le vent



 
Refrain
Marchons dans le vent
Du matin levant
Marchons dans le vent
Chantant gaiement.
Marchons dans le vent
Jusqu'au soir couchant
Marchons dans le vent
Chantant.
I
Rosée perlant des prés
Cris d'alouettes au tournant
Cheveux au vent léger
Derrières de lapins blancs.
II
Noisettes du chemin
Qu'on arrache en passant
Eau fraîche au creux des mains
Et bonjour aux passants.
III
Cheveux de raisins mûrs
De mon ami d'été
Et cette joie qui dure
Dans les bruits attardés.
IV
Grillons qui nous guettaient
Du creux du chemin roux
L'angélus est sonné
Il faut rentrer chez nous.


 


 
 
Les bateliers de la Volga



 
I
Ho ! La hisse ! Ho !
Ho ! La glisse ! Ho !
La ville là-bas
Apparaît déjà
Ho ! La tire ! Ho !
Ho ! La vire ! Ho !
Vient donc beau navire
Tes flancs et tes mâts
Superbes se mirent
Dans notre Volga.
 
Tire, tire, voyez la belle eau
Glisse, glisse sous les fins bouleaux
Elle s'écoule
Malgré la houle,
La - Ou - Li - La - Hi - La !
Tire, tire là.
II
Ho ! La hisse ! Ho !
Ho ! La glisse ! Ho !
Nos coeurs et nos bras
Ne sont jamais las.
Ho ! La tire ! Ho !
Ho ! La vire ! Ho !
Dans la steppe immense
Vers la chaude isba
Lentement d'avancent
Nos pénibles pas.
 
Les fleurs s'ouvrent, voici le printemps
Plus douce est la caresse du vent
Sur nos visages.
Allons courage,
La - Ou - Li - La - Hi - La !
Tire, tire là.
III
Ho ! La hisse ! Ho !
Ho ! La glisse ! Ho !
Bientôt on va boire
La vodka.
Ho ! La tire ! Ho !
Ho ! La vire ! Ho !
Ta belle main blanche
Bonde Xénia
Quand viendra dimanche
Nous la versera.
 
Puis, nous partirons à travers champs
Retrouver la femme et les enfants
A la chaumière,
Dans les bruyères,
La - Ou - Li - La - Hi - La !
Tire, tire là.
Final
Ho ! La hisse ! Ho !
Ho ! La glisse ! Ho !
Ho ! La tire ! Ho !
Ho ! La vire ! Ho !
Lou ! Laï ! La ! Ho !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
 


 
 
Chant de partance



 
I
Ô gai soleil de France, garçon,
Marchons d'un même pas
Et dans le vent des plaines, des monts,
Lançons nos chants de joie.
II
La terre à l'aube chante, pour nous,
L'eau glisse dans les champs
Gagnons les pins de neige, debout,
Dans le soleil levant.
III
De mousse et de silence remplis
Du parfum des étés
Les sentiers vont par l'ombre des nuits,
Se perdent dans les blés.
IV
Amis, suivons la route
Lançons sans fin nos chants de joie
Sur les chemins du monde, garçon
Marchons d'un même pas.
 


 
 
Maître Pierre
Paroles de Jacques PLANTE
Musique d'Henri BETTI (1949)
 
I
Qu'il fait bon chez vous, maître Pierre,
Qu'il fait bon dans votre moulin.
Le froment vole dans la lumière,
Et partout ça sent bon le grain.
J'avais douze ans et j'étais haut comme trois pommes.
Een me voyant on me disait d'un ton bonhomme :
"Voyez-moi ce sacré p'tit drôle,
Le métier lui semble à son goût,
Prends ce sac, mets-le sur l'épaule".
Maître Pierre, il fait bon chez vous !
 
Hardi ! Hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! Tant qu'il à deux bras,
Un vrai meunier ne s'arrête pas !
II
Qu'il fait bon chez vous Maître Pierre,
Je m'souviens de mes dix-huit ans,
Votre fille était écolière
Que déjà moi je l'aimais tant
Et quand plus tard je l'épousais devenue grande
Tout le village est venue danser dans la grange
Et toujours, de ses grandes ailes
Le moulin continuait toujours
Le tic-tac de son coeur fidèle
Maître Pierre, il fait bon chez vous !
 
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un vrai meunier ne s'arrête pas !
III
Qu'il fait bon chez vous, maître Pierre,
À trente ans, j'aimais mon métier,
J'adorais ma jolie meunière,
C'est alors que vous nous quittiez.
Mais quand du ciel vous regardez par la campagne.
Tous ces moulins tournant du Nord à la Bretagne.
Vous pensez avec un sourire,
Qu'on est là pour en mettre un coup,
Et qu'on a bien raison de dire :
Maître Pierre, il fait bon chez vous !
 
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un vrai meunier ne s'arrête pas !



 
 
La ronde des petits nains
Paroles d'Emile JACQUES
Musique de DALCLOZE
 
Refrain
Les petits nains de la montagne,
Verduronette, verduré,
La nuit font toute la besogne
Pendant que dorment les bergers.
 
I
Avec des balais d'olivier
Nix, nax, nix, nax, nox,
Ils font bien propre le plancher.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
II
Les pieds croisés sous leurs séants
Nix, nax, nix, nax, nox,
Ils ravaudent les vêtements.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
III
Puis dans l'étable pénétrant
Nix, nax, nix, nax, nox,
Ils traient la vache en un moment.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.

IV
Dans la baratte ils mett'nt le lait
Nix, nax, nix, nax, nox,
Battre le beurre est bientôt fait.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
V
Puis ils descendent au jardin
Nix, nax, nix, nax, nox,
Bêcher la terre avec entrain.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
VI
D'autres veillent près des bébés
Nix, nax, nix, nax, nox,
Pour les bercer et les moucher.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.


 
 
Chanson des Alpes



 
I
Les Alpes dans l'espace
Dressent leurs purs sommets
La splendeur et la grâce
Les parent à jamais.
Vous seules savez me plaire
Neiges, sapins, lacs bleus.
Beaux lacs dont l'eau si claire
Est le miroir des cieux.
II
J'entends pleurer les souces
D'où est le chant plaintif,
J'aime voir dans mes courses
Fuir le chamois plaintif.
Surtout, j'aime à l'aurore
L'aigle qui loin du sol
Avec un cri sonore
Monte d'un large vol.
III
J'ai vu de riches plaines
Aux épis drus et blonds,
De suaves haleines
Passent sur nos vallons.
Mais vous, toujours sublimes,
Alpes aux tiers bénins
Vous élevez vos cimes
Vierges de pas humains.


 

 
 
Vent des montagnes



 
I
Vent des montagnes
Sur les grands glaciers
La - la - la
Vent des montagnes
Entre les rochers
La - la - la
Vent des montagnes
Sur les hauts sommets
La - la - la
II
Vent des montagnes
Aux creux des vallées
La - la - la
Vent des montagnes
Sur les champs de blés
La - la - la
Vent des montagnes
Vent ensoleillé
La - la - la
III
Vent des montagnes
Sur nos vieux chalets
La - la - la
Vent des montagnes
Chantre des vallées
La - la - la
Vent des montagnes
Vent de l'amitié
La - la - la
IV
Vent des montagnes
Sur nos fronts levés
La - la - la
Vent des montagnes
Sur nos yeux brûlés
La - la - la
Vent des montagnes
Vent de liberté
La - la - la
 
 

 
 
Le roi d'Yvetot



 
I
Il était un roi d'Yvetot,
Roi glorieux dans toutes les mémoires
Se levant tard, se couchant tôt
Roitelet malin, charmant souverain
 
Il avait conçu le projet,
Etant résolument pacifique,
De vivre en paix chez ses sujets,
Bien loin de toute politique.
 
Quel bon petit roi c'était là !
Roi d'Yvetot, célèbre dans l'histoire,
Se levant tard, se couchant tôt
Roitelet malin, charmant souverain.
II
Indolent, mais ferme à propos,
Il écartait le trouble et la discorde,
Souriant, aimable et dispos,
Qu'il était gentil, vêtu de courtil !
 
Bien loin d'être un vil potentat
Menaçant de troubler la concorde,
Les malheureux, dans son Etat,
Trouvaient chez lui miséricorde.
 
Quel bon petit roi c'était là !
Roi d'Yvetot, célèbre dans l'histoire,
Se levant tard, se couchant tôt
Roitelet malin, charmant souverain.

 


 
 
Bonsoir



 
I
Bonsoir, endormez-vous
Bonsoir, dormez, dormez, bonsoir
Bonsoir, endormez-vous
Bonsoir, dormez, dormez, bonsoir
Bonsoir, bonsoir, endormez-vous.
II
Bonsoir, jusqu'à demain
Bonsoir, dormez, dormez, bonsoir
Bonsoir, endormez-vous
Bonsoir, dormez, dormez, bonsoir
Bonsoir, bonsoir, endormez-vous.
Chanté (à deux voix) par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956.
 


 
 
Sur la route dure



 
I
Ohé ! Ho ! - Ohé ! Ho !
Nos pas en cadence
Rythment le silence
Ohé ! Ho !
Ohé ! Ho ! - Ohé ! Ho !
II
Ohé ! Ho ! - Ohé ! Ho !
Pieds dans la poussière
Front dans la lumière
Ohé ! Ho !
Ohé ! Ho ! - Ohé ! Ho !
III
Ohé ! Ho ! - Ohé ! Ho !
La nuit vient sur terre
Chante ta prière
Ohé ! Ho !
Ohé ! Ho ! - Ohé ! Ho !


Chanté par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956 et le 12 Avril 1957.
 


 
 
La route des bruyères



 
I
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Descends à la rivère
Dès le matin levant
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Va - lon - la ! Chante, va !
II
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Ô vagues éphémères
Qui dansent dans le vent
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Va - lon - la ! Chante, va !
III
Va - lon - la ! Va - lon - la !
S'enchantent les lumières
Qui musent par les champs
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Va - lon - la ! Chante, va !
IV
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Au bois des ombres claires
Où s'est caché le vent
Va - lon - la ! Va - lon - la !
Va - lon - la ! Chante, va !
Chanté par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956.

 
 
Vent dans les voiles



I
Vent dans les voiles, nous voguons dans la lumière,
Sur chaque vague, nous lançons un chant sur la mer,
Le monde est plus grand, mais nous aimons tout l'univers,
Vent dans les voiles.
Refrain
Vent dans les voiles, voiles au vent
Vent dans les voiles, volant.
Vent dans les voiles, voiles au vent
Vent dans les voiles, jouant.
II
Vent dans les voiles, des chansons pour chaque jour,
Un peu de peine, de la joie dans le grand jour,
Joyeux départ, et puis demain, joyeux retour,
Vent dans les voiles.
III
Vent dans les voiles, nous partons vers l'avenir,
Toutes les routes sont à nous, pourquoi choisir ?
Dans chaque étoile chante un rêve et un sourire,
Vent dans les voiles.
Chanté par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956.
 

 
 
Chant de l'exilé



Refrain
Quand je songe au fleuve d'or
Qui passe là-bas, là-bas.
Dans la nuit, j'entends mon coeur
Qui pleure tout bas
I
Ici les bleuets en fleur
Ont de tendres feux ;
Mais ils n'ont pas la couleur
Si chère à mes yeux.
II
Ici, les matins de Mai,
Naissent, cristallins ;
Ils n'ont point ce que j'aimais
Dans mes clairs matins.
III
Ici, la brise du soir
Chante sa chanson ;
Ce n'est pas l'hymne d'espoir
Qui vient de mes monts.
IV
Ici, quand le soleil meurt,
Il est radieux ;
Mais il n'est pas la splendeur
Qui fleurit mes cieux.
V
Ici, j'écoute parfois
Les chants des oiseaux ;
J'aime mieux les mille voix
Flottant sur mes eaux.
VI
Ici, je vois de beaux yeux
S'ouvrir purs et doux ;
Ce n'est pas le regard bleu
Qui m'attend chez nous.


 
 

 
 
Le retour du marin
(ou Brave marin)



I
Brave marin revient de guerre,
Tout doux.
Brave marin revient de guerre,
Tout doux.
Tout mal chaussé, tout mal vêtu :
" Brave marin, d'où reviens-tu ?
Tout doux.
II
" Madame, je reviens de guerre,
Tout doux.
" Madame, je reviens de guerre,
Tout doux.
" Qu'on apporte ici du vin blanc
Que le marin boive en passant ! "
Tout doux.
III
Brave marin se met à boire,
Tout doux.
Brave marin se met à boire,
Tout doux.
Se mit à boire et à chanter.
Et la belle hôtesse à pleurer.
Tout doux.
IV
" Qu'avez-vous donc, la belle hôtesse ?
Tout doux.
" Qu'avez-vous donc, la belle hôtesse ?
Tout doux.
Regrettez-vous votre vin blanc,
Que le marin boit en passant ? "
Tout doux.
V
" C'est pas mon vin que je regrette.
Tout doux.
" C'est pas mon vin que je regrette.
Tout doux.
C'est la perte de mon mari.
Monsieur, vous ressemblez à lui ! "
Tout doux.
VI
" Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse,
Tout doux.
" Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse,
Tout doux.
Vous aviez de lui trois enfants.
En voilà quatre à présent ! "
Tout doux.
VII
" On m'a écrit de ses nouvelles,
Tout doux.
" On m'a écrit de ses nouvelles,
Tout doux.
Qu'il était mort et enterré,
Et je me suis remariée. "
Tout doux.
VIII
Brave marin vida son verre.
Tout doux.
Brave marin vida son verre.
Tout doux.
Sans remercier, tout en pleurant
Il regagna son bâtiment.
Tout doux.
Chanté par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 12 Avril 1957.
 
 

 
 
Adieu


Musique de Frantz SCHUBERT
I
Adieu, rayons et roses.
Adieu, bonheur trop court.
Voici, voici les mois moroses ;
Le froid rend à la terre, rend à la terre
Les fleurs et la beauté,
Chansons, il faut vous taire, il faut vous taire
Adieu, Printemps, Gaîté !
 
Le froid, le froid rend à la terre
Les fleurs et la beauté,
Chansons, il faut vous taire, il faut vous taire
Adieu, Printemps, Gaîté !
II
Veux-tu, printemps, attendre
Au moins jusqu'à ce soir ?
Mon coeur voudrait entendre
Des mots parlant d'espoir
Pour que notre jeunesse, notre jeunesse
Soit l'aube d'un beau temps
Et garde la richesse, la richesse
Des rêves de printemps.
 
Pour que notre jeunesse, notre jeunesse
Soit l'aube d'un beau temps
Et garde la richesse, la richesse
Des rêves de printemps
 

 
 
L'aventurier au grand largue



I
Hoé, le vent à pleines voiles
Nous fera démarrer, garçon
Et bientôt, tout couverts de toile
Nous filons vers l'horizon.
Refrain
L'aventurier au grand largue
Haïssait son pavillon
Qui craint le vent, le vent le nargue
Embarque avec nous, moussaillon.
II
Hoé, qui veut au bout du monde
Naviguer sans compter l'effort
Des Antilles jusqu'à Golconde
Cueillera moisson de trésor.
III
Hoé, la mer est souvent dure
Et le sel va tanner ta peau
Entends-tu craquer la mâture
Et la peur taquiner tes os ?
 
 
 

 
 
À la rosée



I
De bon matin me lèverai
A la rosée du joli mois de mai.
De bon matin me lèverai
A la rosée.
II
Dans mon jardin, je me rendrai
III
Un beau bouquet j'y cueillerai
IV
D'un fil d'argent, je le lierai
V
A mon ami, je l'enverrai
VI
Un messager je choisirai
VII
S'il ne veut pas, alors j'irai
VIII
Et l'an prochain, je reviendrai
 
 
 
 

 
 
À la claire fontaine



I
À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné.
Y a longtemps que je t'aime
Jamais je ne t'oublierai.
II
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné
Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher.
Y a longtemps que je t'aime
Jamais je ne t'oublierai.
III
Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait.
Y a longtemps que je t'aime
Jamais je ne t'oublierai.
IV
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait.
Chante, rossignol, chante
Toi qui a le coeur gai.
Y a longtemps que je t'aime
Jamais je ne t'oublierai.
V
Chante, rossignol, chante
Toi qui a le coeur gai.
Pour moi ne chante guère
Car je l'ai à pleurer.
Y a longtemps que je t'aime
Jamais je ne t'oublierai.


 
 
 

 
 
Unissons nos voix



I
Unissons nos voix avant de nous quitter,
Je vais parcourir d'autres lieux,
La vie est si douce et le monde est si beau
Entonnons ce dernier adieu.
Refrain
Je vais par le monde, emportant ma joie
Et mes chansons pour bagage
Je chante l'amour et je chante ma foi,
Je pars pour un très long voyage.
II
Je vais par les villes et je vais par les champs
Mon coeur ne connaît pas la haine,
Mes poches sont vides et je lance mes chants,
Qui sonnent très haut dans la plaine.
III
Et si je rencontre la mort en chemin
Fauchant parmi les rangs des gueux,
Oui je serai prêt pour mon dernier voyage,
Je dirai mon dernier adieu.
Au dernier refrain
Je pars pour mon dernier voyage.


Chanté par la chorale du Collège Martini à l'hôpital-hospice de La Seyne-sur-Mer le 22 Décembre 1956 et le 12 Avril 1957.
 

 
 
La route est longue



Refrain
La route est longue, longue, longue
Marche sans jamais t'arrêter
La route est dure, dure, dure
Chante, si tu es fatigué.
I
Tu marcheras des heures entières
Sous le dur soleil de l'été
Tu marcheras dans la poussière
Que soulèveront tes souliers.
II
Tu traverseras des rivières
Sans craindre de voir s'écrouler
Les vieux ponts de bois ou de pierres
Qu'ébranlent ton pas cadencé.
III
Si ta route est creusée d'ornières
Et si tu as peur de tomber
Que ta voix se fasse plus fière
Et que ton pas soit plus léger.
IV
Si ta route est souvent austère
Garde-toi jamais d'oublier
Qu'elle mène à la lumière,
A la joie et la vérité.


 
 
 

 
 
Librement



I
Librement parcourir les plaines
Mes joies et mes peines
Dans le vent
Librement donner confiance
Planter l'espérance dans les champs.
II
Librement sous l'oiseau qui chante
Fixer notre tente
Dans le vent
Librement si la nuit est belle
Chanter avec elle notre chant.
III
Librement choisir ceux qu'on aime
Et le grain qu'on sème
Dans le vent
Librement arracher les chaînes
Combattre les haines et aimer.
IV
Librement les héros de France
Gardez souvenance
Bravement
S'ils sont morts pour elle
Vivre encore pour elle.
 

 
 
C'est au canal



I
Sur le chemin de halage
On entend le clapotis
D'un ruisseau qui n'a pas d'âge
Et fuit petit à petit.
Refrain
C'est au canal que nous nous quitterons, bientôt.
Descendons vers l'aval
A travers les roseaux
Prends ta robe de bal
Et tes blancs sabots.
II
C'est le chemin de ramage
Des oiseaux de paradis
Auprès d'un ruisseau sans âge
Qui fuit petit à petit.
III
C'est le chemin de passage
Tout bruyant de cailloutis
Auprès d'un ruisseau sans âge
Qui fuit petit à petit.
 
 
 

 
 
La source


Musique de Frantz SCHUBERT
I
Là-bas, sur la montagne
Murmure un clair ruisseau
Il court vers la vallée
Au doux chant de ses eaux.
Qui pourra jamais dire
Par quel conseil poussé
J'ai descendu la pente
En suivant ses détours
J'ai descendu la pente
En suivant ses détours


 
 
 

 
 
La truite


Musique de Frantz SCHUBERT
I
Au bord d'une onde claire
Avec ses jeunes soeurs
La truite légère
Jouait parmi les fleurs
Couché près de la rive
Dans l'ombre j'admirais
De sa grâce naïve
Le charme plein d'attraits
De sa grâce naïve
Le charme plein d'attraits
II
Au sein du flot limpide
Bientôt un vieux pêcheur
De sa ligne perfide
Jeta l'appât trompeur
Longtemps ivre de joie
Riant de ses détours
Il croit tenir sa proie
Qui l'abuse toujours
Il croit tenir sa proie
Qui l'abuse toujours
III
Enfin ruse cruelle
Honteux de son erreur
De l'onde pure et belle
Il trouble la fraîcheur
Pleurant sa destinée
Soudain hélas ! Fatalité !
La pauvre infortunée
Perdit sa liberté
La pauvre infortunée
Perdit sa liberté


 
 
 

 
 
La fille du labouroux
(Vendée)
I
Où l'est la fille du labouroux (bis)
On dit qu'elle est tant belle, ho ! (bis)
II
On dit qu'elle a tant d'amouroux (bis)
Qu'elle ne sait le quel prendre, ho ! (bis)
III
Moi, j'ons du blé plein mon grenier (bis)
Des sous plein ma chaussette, ho ! (bis)
IV
Moi, j'ons des vaches avec des boeufs (bis)
Mon père il est le maire, ho ! (bis)
V
Y veindras-tu dans ces vards prés (bis)
Où l'herbe elle est si tendre, ho ! (bis)
VI
Allez, allez, riches galants (bis)
J'veux point de mariage, ho ! (bis)
 
 
 

 
 
Mignonne, allons voir



Mignonne, allons voir si la rose
Allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose

 








 
 
 

 
 
La Marseillaise



I
Allons, enfants de la patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans nos bras
Egorger vos fils, vos compagnes !
Refrain
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons ! Marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !
II
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis).
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre !
III
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents !
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
 
 

 
 
Jean Bart



Avec Jean Bart s'en sont allés
Ohé du mousse !
Le vent te pousse !
 
Avec Jean Bart s'en sont allés
Gars de Dunkerque et de Calais
Pour sur la mer battre l'Anglais.
 
La la la la la la la la la
---------
Voguant nuit et jour
Et déjà parlaient de retour
Quand l'Anglais parut alentour
---------------
 
 

 
 
Notre maison



I
Maison où nous avons chanté
Maison où nous avons aimé
Maison, grâce à toi
Nous avons pris le chemin
De la vie, de la joie, de la clarté
Maison où nous avons cherché
Maison où nous avons lutté
Maison où nous avons en toi
Découvert le chemin de la vie.
II
Maison où nous avons peiné
En toi nous trouverons la paix
En toi, tant d'amis, tant de compagnons rassemblés
Pour la vie, pour la joie, pour la clarté
Maison où nous avons cherché
Maison où nous avons lutté
Maison où nous avons en toi
Découvert le chemin de la vie
Notre maison.
 
 
 

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