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Archives familiales : Textes de chansons

Chansons, comptines et rondes enfantines

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A voir aussi :


À la claire fontaine
Ah ! Mon beau château
Ainsi font, font, font
Alouette, gentille alouette
Am stram gram
Arlequin marie sa fille
Au clair de la lune
Au feu, les pompiers
Auprès de ma blonde
Bon voyage, Monsieur Dumollet
Bonjour, Guillaume
Cadet Rousselle
C'est le vent frivolant
Chanson des écoliers
Colchiques dans les prés
Compère Guilleri
Dansons la capucine
Do, do, l'enfant do
En passant par la Lorraine
Encore un carreau
Entre les deux, mon coeur balance
Fais dodo, Colas
Fanfan la Tulipe
Frère Jacques
Gai, gai, marions-nous
Gentil Coq'licot
Il court, il court, le furet
Il était un petit homme
Il était un petit navire
Il était une bergère
Il était une fois
Il pleut, il pleut, bergère
J'ai du bon tabac
J'ai perdu le do de ma clarinette
Jean qui pleure et Jean qui rit
Jeanneton prend sa faucille
Joli tambour
L'empereur et le p'tit prince
La barbichette
Là-haut sur la montagne
La Marjolaine
La Mère Michel
La mist'en laire
La révolte des joujoux
La ronde des petits nains
Le bon roi Dagobert
Le loup a mangé l'âne
Le roi d'Yvetot
Le tambour du roi
Les petits canards
Maître Pierre
Malbrough s'en va-t-en guerre
Maman, les p'tits bateaux
Marie, trempe ton pain
Meunier, tu dors !
Mon beau sapin
Mon père m'a donné un mari
Ne pleure pas, Jeannette
Petit Papa Noël
Pomme de reinette et pomme d'api
Prom'nons-nous dans les bois
Quand trois poules vont au champ
Savez-vous planter les choux ?
Si tu veux faire mon bonheur
Sur la route de Louviers
Sur le pont d'Avignon
Sur le pont du Nord
Un, deux, trois
Un éléphant
Un éléphant qui se balançait
Un petit cochon
Une poule sur un mur
Une souris verte
Vive la rose
Vive le vent
 
 

 

 

À la claire fontaine
Origines retrouvées dans Brunettes ou petits airs tendres, recueil de C. Ballard (1704)
1
A la claire fontaine
M'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baignée.
Refrain
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
2
Sous les feuilles d'un chêne,
Je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait.
3
Chante, rossignol chante,
Toi qui as le coeur gai.
Tu as le coeur à rire,
Moi je l'ai à pleurer!
4
C'est pour mon ami Pierre,
Qui ne veut plus m'aimer.
Pour un bouton de rose
Que je lui refusai.
4 (variante)
J'ai perdu mon ami,
Sans l'avoir mérité
Pour un bouton de rose
Que je lui refusai.
5
Je voudrais que la rose
Fut encore au rosier
Et que mon ami Pierre
Fut encore à m'aimer.
5 (variante)
Je voudrais que la rose
Fut encore au rosier
Et que mon doux ami
Fut encore à m'aimer.
NB. Voir aussi ci-dessous En revenant de noces
Partie de Normandie vers le Canada avec les émigrants, cette chanson a surtout été chantée au Québec d'où elle nous est revenue au milieu du XVIIIe siècle avec les soldats de l'Armée de Montcalm, ce qui explique le rythme de marche sur lequel elle est souvent chantée. Elle servit de chant national aux patriotes franco-canadiens lors de la grande révolte de 1837 contre l'hégémonie anglaise.
 
 
 

 
 
Ah ! Mon beau château
Ronde
Ah! mon beau château,
Ma tant' tire, lire, lire,
Ah! mon beau château,
Ma tant' tire, lire, lo.
Le nôtre est plus beau,
Ma tant' tire, lire, lire,
Le nôtre est plus beau,
Ma tant' tire, lire, lo.
Nous le détruirons,
Ma tant' tire, lire, lire,
Nous le détruirons,
Ma tant' tire, lire, lo.
Comment ferez-vous ?
Ma tant' tire, lire, lire,
Comment ferez-vous ?
Ma tant' tire, lire, lo.
Nous prendrons vos filles
Ma tant' tire, lire, lire,
Nous prendrons vos filles
Ma tant' tire, lire, lo.
Laquelle prendrez-vous
Ma tant' tire, lire, lire,
Laquelle prendrez-vous ?
Ma tant' tire, lire, lo.
Celle que voici,
Ma tant' tire, lire, lire,
Celle que voici,
Ma tant' tire, lire, lo.
Que lui donn'rez-vous
Ma tant' tire, lire, lire,
Que lui donn'rez-vous
Ma tant' tire, lire, lo.
De jolis bijoux,
Ma tant' tire, lire, lire,
De jolis bijoux,
Ma tant' tire, lire, lo.
Nous n'en voulons pas,
Ma tant' tire, lire, lire,
Nous nen voulons pas,
Ma tant' tire, lire, lo.
Sur cette chanson, les enfants dansent une ronde : ils forment deux cercles concentriques tournant en sens inverse, chacun d'eux représentant un château. A la fin de chaque couplet, un enfant sort de l'une des rondes et va rejoindre l'autre. On chante la chanson jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul cercle, c'est-à-dire un seul château.
 

 
 
Ainsi font, font, font



Ainsi font, font, font
Les petites marionnettes,
Ainsi font, font, font
Trois p'tits tours
Et puis s'en vont.
Les poings au côté,
Marionnettes, marionnettes,
Les poings au côté,
Marionnett's
Sautez, sautez.
Avant de savoir parler, les enfants miment cette chanson, prélude à la nuit.
 
 

 
 
Alouette, gentille alouette



Refrain
Alouette, gentill' alouette,
Alouette, je te plumerai.
Je te plumerai la tête (bis)
Et la tête (bis)
Alouette (bis)
Ah !
Je te plumerai le bec (bis)
Et le bec (bis)
Alouette (bis)
Ah !
Je te plumerai le cou (bis)
Et lae cou (bis)
Alouette (bis)
Ah !
Je te plumerai le ventre... le dos...
les ailes... la queue... les pattes.
(A chaque couplet, on reprend les couplets précédents)
Cette chanson, dont l'origine exacte demeure inconnue, est très populaire au Québec et chez les français d'Amérique. Il existe une variante dans laquelle le merle remplace l'alouette, qui est, en France, un des oiseaux les plus populaires avec le pinson et le rossignol.
 
 

 
 
Am stram gram
Comptine très connue dans toutes les régions de France
Am stram gram
Pic et pic et colégram
Bour et bour et ratatam
Pic et pic et colégram
Pic !
 

 
 
 
Arlequin marie sa fille



Arlequin marie sa fille
Grosse et grasse et bien gentille ;
Il la marie à Pierrot,
Ah ! Riguinguette !
Il la marie à Pierrot,
Ah ! Riguingo !
Il lui donne en mariage
Du pain sec et du fromage
Et du sel plein son sabot,
Ah ! Riguinguette !
Et du sel plein son sabot,
Ah ! Riguingo !
Boiteux était le notaire,
Borgne était Monsieur le Maire,
Et l'adjoint était manchot,
Ah ! Riguinguette !
Et l'adjoint était manchot,
Ah ! Riguingo !
A ce joyeux hyménée,
Assistait une nichée
De serins et de pierrots,
Ah ! Riguinguette !
De serins et de pierrots,
Ah ! Riguingo !
 
 

 
 
 
Au clair de la lune
On attribué la musique de cette chanson au célèbre Lulli. L'air, qui est celui d'une contredanse, a connu des variations par Boieldieu, Hérold et Habeneck.
1
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n'ai plus de feu :
Ouvre-moi ta porte
Pour l'amour de Dieu
2
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
- Je n'ai pas de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu'elle y est,
Car dans sa cuisine,
On bat le briquet.
3
Au clair de la lune,
S'en fut Arlequin
Frapper chez la brune ;
Ell' répond soudain :
- Qui frapp' de la sorte ?
Il dit à son tour :
- Ouvrez votre porte,
Pour le Dieu d'amour !
4
Au clair de la lune,
On n'y voit qu'un peu.
On chercha la plume,
On chercha du feu.
En cherchant d'la sorte
Je n'sais c'qu'on trouva,
Mais je sais qu'la porte
Sur eux se ferma !
Variante
Au clair de la lune,
Trois petits lapins,
Qui mangeaient des prunes,
Au fond du jardin,
La pipe à la bouche,
Le verre à la main,
En disant : "Mesdames !
Servez-nous du vin !
Tout plein ! Jusqu'à demain matin !"


La chanson est à la mode à Paris vers 1870. Comme Arlequin, Pierrot est un des personnages du répertoire de la commedia dell' arte.
 

 
 
Au feu, les pompiers



Au feu, les pompiers,
La maison qui brûle !
Au feu, les pompiers,
La maison brûlée !
C'est pas moi qui l'ai brûlée
C'est la cantinière (C'est mon petit frère)
C'est pas moi qui l'ai brûlée
C'est le cantinier (C'est mon frère aîné)
Au feu, les pompiers,
La maison qui brûle !
Au feu, les pompiers,
La maison brûlée !
 

 
 
Auprès de ma blonde
Ronde enfantine
 
Version 1
Variantes
Dans les jardins de mon père,
Les lilas sont fleuris, (bis - les deux vers)
Tous les oiseaux du monde
Viennent y faire leurs nids...
 
Refrain
Auprès de ma blonde,
Qu'il fait bon, fait bon, fait bon.
Auprès de ma blonde,
Qu'il fait bon dormir !
 
Tous les oiseaux du monde
Viennent y faire leurs nids, (bis - les deux vers)
La caille, la tourterelle
Et la jolie perdrix.
Au refrain
 
La caille, la tourterelle
Et la jolie perdrix, (bis - les deux vers)
Et ma jolie colombe,
Qui chante jour et nuit...
Au refrain
 
Et ma jolie colombe,
Qui chante jour et nuit. (bis - les deux vers)
Elle chante pour les filles
Qui n'ont pas de mari.
Au refrain
 
Elle chante pour les filles
Qui n'ont pas de mari (bis - les deux vers)
Pour moi ne chante guère,
Car j'en ai t-un joli...
Au refrain
 
Pour moi ne chante guère,
Car j'en ai t-un joli. (bis - les deux vers)
Dites-moi donc la belle,
Où donc est votre mari ?
Au refrain
 
Dites-moi donc la belle,
Où donc est votre mari ? (bis - les deux vers)
Il est dans la Hollande,
Les Hollandais l'ont pris.
Au refrain
 
Il est dans la Hollande,
Les Hollandais l'ont pris. (bis - les deux vers)
Que donneriez-vous, belle,
Pour revoir vot' mari ?
Au refrain
 
Que donneriez-vous, belle,
Pour revoir vot' mari ?
Je donnerais Versailles,
Paris et Saint-Denis.
Au refrain
 
Je donnerais Versailles,
Paris et Saint-Denis, (bis - les deux vers)
Les tours de Notre-Dame
Et le clocher de mon pays.
Au refrain
 
Les tours de Notre-Dame
Et le clocher de mon pays, (bis - les deux vers)
Et ma jolie colombe,
Pour avoir mon mari.
Au refrain
Que donneriez-vous, belle,
A qui l'ira quérir ?
 
Que donneriez-vous, belle,
Pour avoir votre ami ? ... "
 
Que donneriez-vous, belle,
Pour voir votre mari ?
 
 
 
Le royaume de mon père
Celui de ma mère aussi ...
 
Je donn'rais la Touraine,
Paris et Saint-Denis.
 
 

 

Cette ronde enfantine était probablement à l'origine une chanson que l'allusion aux guerres de Hollande permettrait de faire remonter au XVIIe siècle. On attribue les paroles de cette chanson à un certain André Joubert, originaire de l'île de Noirmoutier, où les Hollandais débarquèrent par surprise en 1672, faisant un grand nombre de prisonniers. Celui-ci aurait écrit cette chanson de retour de captivité, sur un air populaire de la région.
 

 
 
Bon voyage, monsieur Dumollet
Chanson badine
Refrain
Bon voyage, monsieur Dumollet,
À Saint Malo débarquez sans naufrage ;
Bon voyage, monsieur Dumollet,
Et revenez si le pays vous plaît.
1.
Là vous verrez, les deux mains dans les poches,
Aller, venir, des sages et des fous,
Des gens biens faits, des tortus, des bancroches
Nul ne sera jambé si bien que vous.
Au refrain
2.
Des polissons vous feront bien des niches ;
À votre nez riront bien des valets ;
Craignez surtout les barbets, les caniches,
Car ils voudront caresser vos mollets.
Au refrain
3.
L'air de la mer peut vous être contraire ;
Pour vos bas bleus les flots sont un écueil ;
Si ce séjour, enfin, sait vous déplaire,
Revenez-nous avec bon pied, bon oeil !
4.
Si vous venez voir la capitale,
Méfiez-vous des voleurs, des amis,
Des billets doux, des coups, de la cabale,
Des pistolets et des torticolis.
5.
Peut-être un jour une femme charmante
Vous rendra père aussi vite qu'époux ;
Tâchez, c'te fois, qu'personne ne vous démente
Quand vous direz que l'enfant est à vous...
Dumollet :
Allez au diable et vous et votre ville,
Où j'ai souffert mille et mille tourments,
(Au public)
Il vous serait cependant bien facile
De m'y fixer, Messieurs, encor longtemps.
Pour vous plaire, je suis tout prêt
À rétablir ici mon domicile.
Faites connaître à Dumollet,
S'il doit rester ou faire son paquet.
Cette chanson formait la fin d'un vaudeville d'Antoine Désaugiers, intitulé Le Départ pour Saint-Malo.
 

 
 
Bonjour, Guillaume
Ronde ou chanson de récréation
Bonjour, Guillaume,
As-tu bien déjeuné ?
Mais oui, Madame,
J'ai mangé du pâté.
Du pâté d'alouette,
Guillaume et Guillaumette,
Chacun s'embrassera
Et Guillaume restera.
 

 
 
Cadet Rousselle
Chanson ironique
Cadet Rousselle a trois maisons, (bis)
Qui n'ont ni poutres ni chevrons, (bis)
C'est pour loger les hirondelles ;
Que direz-vous d'Cadet Rousselle ?
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois habits, (bis)
Deux jaunes, l'autres en papier gris, (bis)
Il met celui-ci quand il gèle,
Ou quand il pleut, ou quand il grêle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois chapeaux ; (bis)
Les deux ronds ne sont pas très beaux, (bis)
Et le troisième est à deux cornes ;
De sa tête il a pris la forme.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois beaux yeux, (bis)
L'un r'garde à Caen, l'autre à Bayeux ; (bis)
Comme il n'a pas la vue bien nette,
Le troisième, c'est sa lorgnette.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a une épée, (bis)
Très longue, mais toute rouillée ; (bis)
On dit qu'ell' ne cherche querelle
Qu'aux moineaux et aux hirondelles.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois souliers, (bis)
Il en met deux à ses deux pieds ; (bis)
Le troisièm' n'a pas de semmelle ;
Il s'en sert pour chausser sa belle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois cheveux, (bis)
Deux pour les fac's, un pour la queue ; (bis)
Et quand il va voir sa maîtresse
Il les met tous les trois en tresse.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois garçons ; (bis)
L'un est voleur, l'autre est fripon, (bis)
Le troisième est un peu ficelle,
Il ressemble à Cadet Rousselle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois gros chiens : (bis)
L'un court au lièvr', l'autre au lapin. (bis)
L'troisième s'enfuit quand on l'appelle,
Comm' le chien de Jean de Nivelle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois beaux chats, (bis)
Qui n'attrapent jamais les rats ; (bis)
Le troisièm' n'a pas de prunelle ;
Il monte au grenier sans chandelle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a marié (bis)
Ses trois filles dans trois quartiers, (bis)
Les deux premières ne sont pas belles,
La troisième n'a pas d'cervelle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a trois deniers, (bis)
C'est pour payer ses créanciers ; (bis)
Quand il a montré ses ressources,
Il les resserr' dedans sa bourse.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Roussell' s'est fait acteur, (bis)
Comme Chénier s'est fait auteur ; (bis)
Au café quand il joue son rôle,
Les aveugles le trouve drôle.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle ne mourra pas, (bis)
Car avant de sauter le pas, (bis)
On dit qu'il apprend l'orthographe
Pour fair' lui-même son épitaphe.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle est un guerrier (bis)
À la façon de Dumourier, (bis)
Et quand il marche à la victoire,
Il tourne le dos à la gloire.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle a des plats bleus (bis)
Qui sont beaux, qui n'vont pas au feu : (bis)
Si vous voulez en faire emplette,
Adressez-vous à La Fayette.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.
Cadet Rousselle fait des discours (bis)
Qui n'sont pas longs quand ils sont courts ; (bis)
L'abbé Maury se les applique
Pour endormir la république.
Ah ! Oui ! Ah ! Oui vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant.


Cadet Roussel est mal loti, c'est un cadet, un bidasse. Et qui plus est, « roussel », c'est-à-dire roux. C'est d'eux-mêmes que se moquent les soldats de la Révolution avec ce sobriquet. Ils n'ont fait que reprendre les paroles d'une vieille chanson consacrée à Jean de Nivelle, qui prit les armes contre Louis XI.. Son père, qui était fidèle au roi, le déshérita et Jean de Nivelle fut poursuivi par l'imagination populaire : l'histoire devint chanson.
 
 

 
 
C'est le vent frivolant
Chanson franco-canadienne
1
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant ; (bis)
Derrièr' chez nous y'a t'un étang ;
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis - les deux vers)
Trois beaux canards s'en vont nageant ;
C'est le vent qui vole, qui frivole ;
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant ; (bis)
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis)
Le fils du roi s'en va chassant.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis - les deux vers)
Il a tué mon canard blanc.
C'est le vent qui vole, qui frivole.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis)
Visa le noir, tua le blanc.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis - les deux vers)
Oh ! Fils du roi, tu es méchant !
C'est le vent qui vole, qui frivole.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis)
Par dessus l'aile, il perd son sang.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis - les deux vers)
Par les yeux lui sort'nt des diamants.
C'est le vent qui vole, qui frivole.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis)
Et par le bec l'or et l'argent.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis - les deux vers)
Que ferons-nous de tant d'argent ?
C'est le vent qui vole, qui frivole.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis)
Nous mettrons nos fill's au couvent.
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis - les deux vers)
Et les garçons au régiment.
C'est le vent qui vole, qui frivole.
 
C'est l'vent, c'est l'vent frivolant. (bis)
 


 
 
Chanson des écoliers


O grand Saint Nicolas patron des écoliers,
Apporte-moi des pommes dans mon petit panier.
 
Je serai toujours sage comme une petite image,
J'apprendrai mes leçons pour avoir des bonbons.
 
Venez, venez Saint Nicolas
Venez, venez Saint Nicolas
Venez, venez Saint Nicolas
 
Sur l'air du tra, sur l'air du tra,
Sur l'air du tra, sur l'air du tra,
Sur l'air du tra, du tradéridéra
Tra la la
 
 
Variante :
 
Saint-Nicolas, patron des écoliers
Apporte moi des joujoux dans mes souliers.
Je serai sage comme un petit mouton,
J'irai à l'école, apprendre mes leçons
 
Do ré mi fa fa fa
Do ré mi fa fa fa
Do ré mi fa sol la si do sol do.

 
 
Colchiques dans les prés



 
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
1
Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
2
Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent,
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
3
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.
4
Et ce chant dans mon coeur murmure, murmure,
Et ce chant dans mon coeur murmure le bonheur.
La feuille d'automne
Emportée par le vent,
En ronde monotone
Tombe en tourbillonnant.


 
 

 
 
Compère Guilleri



Il était un petit homme
Qui s'appelait Guilleri,
Carabi ;
Il s'en fut à la chasse,
À la chasse aux perdrix,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
Il s'en fut à la chasse,
À la chasse aux perdrix,
Carabi ;
Il monta sur un arbre
Pour voir ses chiens couri',
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
Il monta sur un arbre
Pour voir ses chiens couri',
Carabi ;
La branche vint à rompre,
Et Guilleri tombi,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
La branche vint à rompre,
Et Guilleri tombi,
Carabi ;
Il se cassa la jambe,
Et le bras se démit,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
Il se cassa la jambe,
Et le bras se démit,
Carabi ;
Les dam's de l'Hôpitale
Sont arrivées au bruit,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
Les dam's de l'Hôpitale
Sont arrivées au bruit,
Carabi ;
L'une apporte un emplâtre,
L'autre de la charpie,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
L'une apporte un emplâtre,
L'autre de la charpie,
Carabi ;
On lui banda la jambe,
Et le bras lui remit,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
On lui banda la jambe,
Et le bras lui remit,
Carabi ;
Pour remercier ces dames,
Guilleri les embrassit,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?
Pour remercier ces dames,
Guilleri les embrassit,
Carabi ;
Ça prouv' que par les femmes
L'homme est toujours guéri,
Carabi,
Titi Carabi,
Toto Carabo,
Compère Guilleri,
Te lairas-tu (ter) mouri' ?


C'est probablement une légende du Poitou qui est à l'origine de cette chanson. Gallery (Guilleri) était un gentilhomme sans pitié qui passait son temps à chasser au mépris des récoltes des pauvres paysans. Il fut condamné par Dieu à chasser éternellement du lever au coucher du soleil.
 

 
 
Dansons la capucine
Ancienne ronde
1
Dansons la capucine,
Y'a pas de pain chez nous.
Y'en a chez la voisine,
Mais ce n'est pas pour nous.
You ! les p'tits cailloux !
 
2
Dansons la capucine,
Y'a pas de vin chez nous.
Y'en a chez la voisine,
Mais ce n'est pas pour nous...
 
3
Dansons la capucine,
Y'a pas de feu chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous...
 
5
Dansons la capucine
Y a pas d'habits chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous...
 
6
Dansons la capucine
Y a pas de sel chez nous.
Y en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous...
 
7
Dansons la capucine
Y a de la joie chez nous.
Bien plus qu'chez chez la voisine
Car on y rit de tout...

 
 
Do, do, l'enfant do
Berceuse (1747-1748)
Do, do, l'enfant do,
L'enfant dormira bien vite
Do, do, l'enfant do,
L'enfant dormira bientôt.
A l'origine, cette berceuse était un air de carillon, l'Angélus.
 

 
 
En passant par la Lorraine
Chanson du XVIe siècle
 
1
En passant par la Lorraine, avec mes sabots
En passant par la Lorraine, avec mes sabots
Rencontrai trois capitaines
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
2
Rencontrai trois capitaines, avec mes sabots
Rencontrai trois capitaines, avec mes sabots
Ils m'ont appelée "vilaine"
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
3
Ils m'ont appelée "vilaine", avec mes sabots
Ils m'ont appelée "vilaine", avec mes sabots
Je ne suis pas si vilaine,
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
4
Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots
Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots
Puisque le fils du roi m'aime,
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
5
Puisque le fils du roi m'aime, avec mes sabots
Puisque le fils du roi m'aime, avec mes sabots
Il m'a donné pour étrennes
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
6
Il m'a donné pour étrennes, avec mes sabots
Il m'a donné pour étrennes, avec mes sabots
Un bouquet de marjolaine
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
7
Un bouquet de marjolaine, avec mes sabots
Un bouquet de marjolaine, avec mes sabots
Je l'ai planté dans la plaine
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
8
Je l'ai planté dans la plaine, avec mes sabots
Je l'ai planté dans la plaine, avec mes sabots
S'il fleurit, je serai reine
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.
9
S'il fleurit, je serai reine, avec mes sabots
S'il fleurit, je serai reine, avec mes sabots
S'il y meurt, je perds ma peine
Avec mes sabots dondaine
Oh ! oh ! oh !
Avec mes sabots.


 

 

En revenant de noces

 

1
En revenant de noces
J'étais bien fatiguée ;
Au bord d'une fontaine,
Je me suis reposée...
Refrain
Ah ! j'l'attends, j'l'attends, j'l'attends
Celui que j'aime, que mon coeur aime
Ah ! j'l'attends, j'l'attends, j'l'attends
Celui que mon cœur aime tant !
2
A la claire fontaine
Je me suis reposée ;
A l'ombre d'un grand chêne
Me suis lavé les pieds...
Ah ! j'l'attends, etc.
3
A l'ombre d'un grand chêne
Me suis lavé les pieds ;
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait ...
Ah ! j'l'attends, etc.
4
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait :
Chante, rossignol, chante,
Toi qui as le coeur gai !...
Ah ! j'l'attends, etc.
5
Chante, rossignol, chante,
Toi qui as le coeur gai !
Le mien n'est pas de même :
Il est bien affligé ! ...
Ah ! j'l'attends, etc.
6
Le mien n'est pas de même ;
Il est bien affligé !
Pierre, mon ami Pierre,
A la guerre est allé !...
Ah ! j'l'attends, etc.
7
Pierre, mon ami Pierre,
A la guerre est allé,
Pour un bouton de rose
Que j'avais refusé...
Ah ! j'l'attends, etc.
8
Pour un bouton de rose
Que j'avais refusé
Je voudrais que la rose
Fût encore un rosier...
Ah ! j'l'attends, etc.
9
Je voudrais que la rose
Fût encore un rosier
Et que mon ami Pierre
Fût encore à m'aimer !...
Ah ! j'l'attends, etc.
NB. Voir aussi ci-dessus A la claire fontaine  

 

 

 
 
 
Encore un carreau


Encore un carreau d'cassé
V'là l' vitrier qui passe.
Encore un carreau d'cassé
V'là l' vitrier passé.
 

 
 
Entre les deux, mon coeur balance
Ronde folklorique de France
Entre les deux, mon coeur balance,
Je ne sais pas laquelle aimer des deux.
C'est à Corinne ma préférence
Et à Zoé les cent coups de bâton.
Ah ! Zoé ! Ah ! Zoé !
Si tu crois que j' t'aime,
Mon p'tit coeur n'est pas fait pour toi.
Il est fait pour celle que j'ime
Et pas pour celle que j'aim' pas.
Embrassez vot' bien-aimée.
 

 
 
Fais dodo, Colas
Berceuse
Mélodie du XVIIIe siècle
Fais dodo, Colas, mon p'tit Frère,
Fais dodo, t'auras du lolo ;
Maman est en haut
Qui fais du gâteau,
Papa est en bas
Qui fais du chocolat ;
Fais dodo, Colas, mon p'tit Frère,
Fais dodo, t'auras du lolo.
Variantes
Papa est en bas
Qui fait du nougat
 
Papa est en haut
Qui fait des bateaux
 
Pour le p'tit Pierrot
Qui fait son dodo,
etc.
 

 
 
Fanfan la Tulipe
Paroles d'Emile DEBRAUX (1819)
Musique anonyme du XVIIIe siècle
Comme la mari d'notre mère
Doit toujours s'appeler Papa
Je vous dirais que mon père
Un certain jour me happa
Puis me m'nant jusqu'au bas d'la rampe
M'dit ces mots qui m'mir'nt tout sans su' d'sous
"J'te dirai, ma foi,
N'y a plus pour toi,
Rien chez nous,
V'la cinq sous
Et décampe!
Refrain
 
En avant
Fanfan la Tulipe
Oui, mill' nom d'une pipe
En avant !

 

Puisqu'il est d'fait qu'un jeune homme,
Quand il a cinq sous vaillant,
Peut aller d'Paris à Rome,
Je partis en sautillant,
L'premier jour je trottais comme un ange,
Mais l'lendemain
J'mourais quasi d'faim,
Un r'cruteur passa
Qui m'proposa...
Pas d'orgueil,
J'm'en bat l'oeil,
Faut que j'mange!
 
Refrain
Quand j'entendis la mitraille,
Comme j'regrettais mes foyers,
Quand j'vis à la bataille,
Marcher nos vieux grenadiers,
Un instant, nous somm's toujours ensemble
Ventrebleu, me dis-je alors tout bas!
Allons mon enfant,
Mon p'tit Fanfan,
Vite au pas,
Qu'on n'dis' pas
Que tu trembles!
 
Refrain
De vrais soldats de la garde,
Quand les feux étaient cessés,
Sans t'garder à la cocarde,
J'tendais la main aux blessés,
D'insulter des homm's vivant encore,
Quand j'voyais des lâch's se faire un jeu,
Ah! mill' ventrebleu,
Quoi!
Devant moi
J'souffrirais
Qu'un Français
S'déshonnore!
 
Refrain
Vingt ans soldat, vaill' que vaille,
Quoiqu'au d'voir toujours soumis,
Une fois hors du champs d'bataille,
J'n'ai jamais connu d'enn'mis,
Des vaincus la touchante prière,
M'fit toujours
Voler à leur secours.
P'têt' c'que j'f'rai pour eux
Les malheureux
L'front un jour
A leur tour
Pour ma mère!
 
Refrain
A plus d'une gentill' friponne,
Mainte fois j'ai fais la cour,
Mais toujours à la dragonne,
C'est vraiment l'chemin l'plus court.
Et j'disais quand un' fille un peu fière,
Sur l'honneur se mettait à dada
N'tremblons pas pour ça.
Ces vertus là,
Tôt ou tard,
Finiss'nt par
S'laisser faire!
 
Refrain
Mon père dans l'infortune
M'app'la pour le protéger,
Si j'avais eu d'la rancune,
Quel moment pour me venger!
Mais un franc et loyal militaire,
D'ses parents doit toujours êtr' l'appui
Si j'n'avais eu qu'lui,
J's'rais aujourd'hui
Mort de faim,
Mais enfin,
C'est mon père!
 
Refrain
Maintenant je me repose,
Sous le chaume hospitalier,
Et j'y cultive la rose,
Sans négliger le laurier,
D'mon armur' je détache la rouille,
Car si l'temps ramenait les combats,
De nos jeun's soldats,
Guidant les pas,
J'm'écrirais,
J'suis Français,
Qui touch' mouille!
 
 Refrain


 
 

 
 
Frère Jacques
Célèbre canon à 4 voix - Mélodie composée au XVIIe siècle
Frère Jacques,
Frère Jacques,
Dormez-vous ?
Dormez-vous ?
Sonnez les matines,
Sonnez les matines,
Ding, ding, dong !
Ding, ding, dong !
La chanson se moque gentiment de la paresse des moines (et particulièrement des Jacobins, à travers le moine « Jacques »

 
 
Gai, gai, marions-nous
Comptine de mariage
Gai, gai, mari-ons nous
Mettons nous donc en ménage
Gai, gai, mari-ons nous
Mettons nous la corde au cou !

 
 
Gentil Coq'licot



J'ai descendu dans mon jardin, (bis)
Pour y cueillir le romarin.
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
Pour y cueillir le romarin, (bis)
J'n'en avais pas cueilli trois brins ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
J'n'en avais pas cueilli trois brins, (bis)
Qu'un rossignol vint sur ma main ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
Qu'un rossignol vint sur ma main, (bis)
Il me dit trois mots en latin ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
Il me dit trois mots en latin, (bis)
Que les hommes ne valent rien ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
Que les hommes ne valent rien, (bis)
Et les garçons encor bien moins ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
Et les garçons encor bien moins, (bis)
Des dames il ne me dit rien ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
Des dames il ne me dit rien, (bis)
Mais des d'moisell's beaucoup de bien ;
Gentil coq'licot, mesdames,
Gentil coq'licot nouveau.
 

 
 
Il court, il court, le furet



Il court, il court, le furet,
Le furet du bois, Mesdam's,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.
Il a passé par ici
Le furet du bois, Mesdames,
Il a passé par ici
Le furet du bois joli !
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois, Mesdam's,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.
Il a passé par ici
Le furet du bois, Mesdames,
Il a passé par ici
Il repassera par là !





 
Le jeu du furet consiste à faire passer de main en main un anneau enfilé sur une corde et que l'un des joueurs doit découvrir. La chanson du furet accompagne le jeu
 
 

 
 
Il était un petit homme, Pirouette



Il était un petit homme,
Pirouette, cacahouète,
Il était un petit homme
Qui avait une drôle de maison (bis).
La maison est en carton,
Pirouette, cacahouète,
La maison est en carton
Les escaliers sont en papier (bis).
Si vous voulez y monter,
Pirouette, cacahouète,
Si vous voulez y monter,
Vous vous casserez le bout du nez (bis).
Le facteur y est monté,
Pirouette, cacahouète,
Le facteur y est monté
Il s'est cassé le bout du nez (bis).
On lui a raccomodé,
Pirouette, cacahouète,
On lui a raccomodé
Avec du joli fil doré(bis).
Le beau fil (e) s'est cassé,
Pirouette, cacahouète,
Le beau fil (e) s'est cassé
Le bout du nez s'est envolé(bis).
Un avion à réaction,
Pirouette, cacahouète,
Un avion à réaction
A attrapé le bout du nez (bis).
Mon histoire est terminée,
Pirouette, cacahouète,
Mon histoire est terminée
Messieurs, Mesdames, applaudissez ! (bis).
 

 
 
Il était un petit navire
Saynète. Choeur à deux voix
Il était un petit navire,
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Il partit pour un long voyage,
Sur la mer Mé-Mé-Méditerranée.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Au bout de cinq à six semaines,
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
On tira(z) à la courte paille,
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Le sort tomba sur le plus jeune,
C'est donc lui qui-qui-qui sera mangé.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
On cherche alors à quelle sauce,
Le pauvre enfant-fant-fant sera mangé.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
L'un voulait qu'on le mit à frire,
L'autre voulait-lait-lait le fricasser.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Pendant qu'ainsi l'on délibère,
Il monte en haut-haut-haut du grand hunier.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Il fit au ciel une prière,
Interrogeant-geant-geant l'immensité.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Mais regardant la mer entière,
Il vit des flots-flots-flots de tous côtés.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
" Oh ! Sainte Vierge ma patronne ",
Cria le pau-pau-pauvre infortuné.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
" Si j'ai péché, vite pardonne,
Empêche-les de-de-de me manger. "
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Au même instant un grand miracle,
Pour l'enfant fut-fut-fut réalisé.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Des p'tits poissons dans le navire,
Sautèrent par-par-par et par milliers.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
On les prit, on les mit à frire,
Le jeune mou-mou-mousse fut sauvé.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Si cette histoire vous amuse,
Nous allons la-la-la recommencer.
Ohé ! Ohé ! - Ohé !
Variante du refrain :
Ohé, ohé, Matelot
Matelot navigue sur les flots,
Ohé, ohé, Matelot
Matelot navigue sur les flots.
L'histoire de cette chanson se rattacherait à la légende du vaisseau fantôme mystérieusement condamné à ne jamais accoster, d'où la tragédie de l'équipage affamé et condamné au cannibalisme.
 
 

 
 
Il était une bergère
Ronde enfantine daterait de l'époque de Louis XV.
Il était une bergère,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Il était une bergère,
Qui gardait ses moutons,
Ron, Ron,
Qui gardait ses moutons.
Elle fit un fromage,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Elle fit un fromage,
Du lait de ses moutons,
Ron, Ron,
Du lait de ses moutons.
Le chat qui la regarde,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Le chat qui la regarde,
D'un petit air fripon,
Ron, Ron,
D'un petit air fripon.
Si tu y mets la patte,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Si tu y mets la patte,
Tu auras du bâton,
Ron, Ron,
Tu auras du bâton.
Il n'y mis pas la patte,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Il n'y mis pas la patte,
Il y mis le menton,
Ron, Ron,
Il y mis le menton.
La bergère en colère,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
La bergère en colère,
À tué son chaton,
Ron, Ron,
À tué son chaton.
Elle fut à confesse,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Elle fut à confesse,
Pour demander pardon [ou vers le père Grignon],
Ron, Ron,
Pour demander pardon.
- Mon Père, je m'accuse,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Mon Père, je m'accuse,
D'avoir tué mon chaton,
Ron, Ron,
D'avoir tué mon chaton.
- Ma fille, pour pénitence,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
Ma fille, pour pénitence,
Nous nous embrasserons,
Ron, Ron,
Nous nous embrasserons.
- La pénitence est douce,
Et ron, ron, ron, petit patapon.
La pénitence est douce,
Nous recommencerons,
Ron, Ron,
Nous recommencerons.
 

 
 
Il était une fois
Comptine originaire de Champagne
Il était une fois
Une marchande de foie
Qui vendait du foie
Dans la ville de Foix
Elle se dit : Ma foi
C'est la dernière fois
Que je vends du foie
Dans la ville de Foix.
Une variante de cette comptine a servi de réclame radiophonique en Belgique :
 

Il était une fois
Un p'tit bonhomme de Foix
Qui vendait du foie
Sur la place Sainte-Foi
Il se dit : Ma foi
Puisque j'ai mal au foie
J'achète cette fois
Une tasse de thé ma foi
Boldoflorine, ma foi.

 

 
 
Il pleut, il pleut, bergère
Saynète mimée
Paroles de FABRE D'ÉGLANTINE
Musique de Victor SIMON
Il pleut, il pleut, bergère,
Rentre tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vite, allons ;
J'entends sur le feuillage,
L'eau qui tombe à grand bruit :
Voici, voici l'orage ;
Voilà l'éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant ;
Prends un abri, bergère,
À ma droite, en marchant.
Je vois notre cabane ;
Et, tiens, voici venir
Ma mère et ma soeur Anne,
Qui vont l'étable ouvrir.
Bonsoir, bonsoir, ma mère ;
Ma soeur Anne, bonsoir ;
J'amène ma bergère
Près de vous pour ce soir.
Va te sécher, ma mie,
Auprès de nos tisons.
Soeur, fais-lui compagnie.
Entrez, petits moutons.
Soignons bien, ô ma mère,
Son tant joli troupeau ;
Donnez plus de litière
À son petit agneau.
C'est fait. Allons près d'elle.
Eh bien ! Donc te voilà !
En corset qu'elle est belle !
Ma mère voyez-la.
Soupons, prends cette chaise
Tu seras près de moi ;
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi ;
Goûte de ce laitage ;
Mais tu ne mange pas ?
Tu te sens de l'orage.
Il a lassé tes pas.
Eh bien, voilà ta couche,
Dors-y jusques au jour ;
Sur ton front pur, ma bouche
Prend un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergère,
Ma mère et moi, demain,
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
Philippe François Nazaire Fabre dit Fabre d'Eglantine naquit en 1750 à Limoux (Aude). C'est au cours d'un séjour à Maastricht en 1780 qu'il composera, sur une musique du violoniste Victor Simon, la chanson L'Hyménée, qui deviendra célèbre sous le titre de son premier vers Il pleut, il pleut, bergère... Il fut guillotiné le 5 avril 1794 - ou plutôt selon "son" calendrier, le 16 germinal an II. La légende veut qu'il ait fredonné sa célèbre chanson sur la charrette qui le conduisait à l'échafaud.
 
 

 
 
J'ai du bon tabac
Chant populaire, écrit par Gabriel-Charles de l'ATTAIGNANT au début du XVIIIe siècle
 
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du fin et du bien râpé,
Qui ne s'ra pas pour ton vilain nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Un noble héritier de gentilhommière
Recueille tout seul un fief blasonné.
Il dit à son frère puîné :
Sois abbé, je suis ton aîné.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Un vieil usurier expert en affaires,
Auquel par besoin on est amené,
A l'emprunteur infortuné
Dit, après l'avoir ruiné :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Juges, avocats, entrouvrant leur serre,
Au pauvre plaideur, par eux rançonné,
Après avoir pateliné,
Disent, le procès terminé :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
D'un gros financier la coquette flaire
Le beau bijou d'or de diamants orné.
Ce grigou, d'un air renfrogné,
Lui dit, malgré son joli nez :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Tel qui veut nier l'esprit de Voltaire,
Est, pour le sentir, trop enchifrené.
Cet esprit est trop raffiné
Et lui passe devant le nez.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.


Gabriel-Charles de l'Attaignant aurait écrit cette chanson pour se venger du comte de Clermont en lui refusant ce qui était considéré comme la plus élémentaire courtoisie : une prise de tabatière (A l'époque, le tabac ne se fumait pas mais se prisait).

 

 
 
J'ai perdu le do de ma clarinette



J'ai perdu le do de ma clarinette, (bis)
Ah ! si papa il savait ça, tralala, (bis)
Il dirait, il ferait :
Au pas, camarade (bis)
Au pas, au pas, au pas
Au pas, camarade (bis)
Au pas, au pas, au pas
Au pas !
 
(Continuer avec toutes les notes de la gamme)
Sur ce même air, la BBC a vait diffusé en 1944 une chanson Hitler perd Smolensk de Pierre Trémois :
Hitler per Smolensk et bat en retraite
Vous verrez bientôt Hitler perdr' la tête
On n' sait jusqu'où ça ira, tralala (bis)
Courage, camarades, courage, camarades
Courage on les aura (bis)
 


 
 
Jean qui pleure et Jean qui rit



Jean qui pleure et Jean qui rit
C'est le beau temps et la pluie
L'un toujours vous réjouit
Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie.
Oh ! la la ! hi ! hi ! hi !
Qu'il est laid, Jean qui pleure
Oh ! oh ! oh ! hi ! hi ! hi !
Qu'il est beau, Jean qui rit.
Jean qui rit, soit indulgent
Avant d'éclater de rire
Demande à ce pauvre Jean
Pourquoi toujours il soupire.
Oh ! la la ! hi ! hi ! hi !
Ne nous hâtons pas de rire
Oh ! oh ! oh ! hi ! hi ! hi !
Des misères d'ici-bas !
Quand Jean qui pleure apparaît
Jean qui rit rit à se tordre
De son oeil rouge et distrait
De ses cheveux en désordre
Oh ! la la ! hi ! hi ! hi !
Qu'il est laid, Jean qui pleure
Oh ! oh ! oh ! hi ! hi ! hi !
Qu'il est beau, Jean qui rit.
Rire comme Jean qui rit
Pleurer comme Jean qui pleure
Ce n'est point montrer d'esprit
A chaque chose à son heure
Oh ! la la ! hi ! hi ! hi !
Rions du bonheur des autres
Oh ! oh ! oh ! hi ! hi ! hi !
Pleurons du chagrin d'autrui.
 

 
 
Jeanneton prend sa faucille



Jeanneton prend sa faucille
Larirette larirette
Jeanneton prend sa faucille
Pour aller couper du jonc.
En chemin, elle rencontre
Larirette larirette
En chemin, elle rencontre
Quatre jeunes et beaux garçons.
Le premier un peu timide
Larirette larirette
Le premier un peu timide
La traita de laideron.
Le deuxième pas très sage
Larirette larirette
Le deuxième pas très sage
Lui caressa le menton.
Le troisième encore moins sage
Larirette larirette
Le troisième encore moins sage
La poussa sur le gazon.
Ce que fit le quatrième
Larirette larirette
Ce que fit le quatrième
N'est pas dit dans la chanson.
Vous voulez l' savoir, Mesdames,
Larirette larirette
Vous voulez l' savoir, Mesdames,
Faut aller couper du jonc.


Ronde caractérisée par sa malicieuse drôlerie et qui aurait été écrite à Rethel, en Champagne, au XVIIe siècle.
 

 
 
Joli tambour
(Trois jeunes tambours)
Chanson de marche
1ère version
2ème version
Trois jeun' tambours s'en revenaient de guerre, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
S'en revenaient de guerre.
 
Le plus jeune a dans sa bouche une rose, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Dans sa bouche une rose.
 
La fille du roi était à sa fenêtre, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Etait à sa fenêtre.
 
- Joli tambour, donnez-moi votre rose, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Donnez-moi votre rose.
 
- Je te la donne mais tu seras ma mie, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Mais tu seras ma mie.
 
- Fille du roi, donnez-moi votre coeure, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Donnez-moi votre coeure.
 
- Joli tambour, d'mandez-le z'à mon père, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
D'mandez-le z'à mon père.
 
- Sire le roi, donnez-moi votre fille, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Donnez-moi votre fille.
 
- Joli tambour tu n'est pas assez riche, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Tu n'est pas assez riche.
 
- J'ai trois vaisseaux dessus la mer jolie, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Dessus la mer jolie.
 
- L'un chargé d'or, l'autre de pierreries, (ou d'argenterie) (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
L'autre de pierreries.
 
- Et le troisièm' pour promener ma mie, (bis)
[Le troisièm' c'est pour embarquer ma mie]
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Pour promener ma mie.
 
- Joli tambour, tu auras donc ma fille, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Tu auras donc ma fille.
 
- Sire le roi, je vous en remercie, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Je vous en remercie.
 
- Dans mon pays, y en a de plus jolies, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Y en a de plus jolies.
 
Y en a des blond's et des brunes aussi. (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan !
Et des brunes aussi.
Joli tambour s'en revient de la guerre, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
S'en revient de la guerre.
 
La fille du roi s'est mise à sa fenêtre, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
S'est mise à sa fenêtre.
 
Dans sa main droite, elle tient une rose, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Elle tient une rose.
 
- Fille du roi, veux-tu m'donner ta rose ? (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Veux-tu m'donner ta rose ?
 
- Joli tambour, d'mandez-le z'à mon père, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
D'mandez-le z'à mon père.
 
- Sire le roi, donnez-moi votre fille, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Donnez-moi votre fille.
 
- Joli tambour, quelles sont tes richesses ? (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Quelles sont tes richesses ?
 
- Sire le roi, ma caisse et mes baguettes, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Ma caisse et mes baguettes.
 
- Joli tambour tu n'est pas assez riche, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Tu n'est pas assez riche.
 
- N'a pas vaillant la robe de ma fille, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
La robe de ma fille.
 
- Sire le roi, je ne suis que trop riche, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Je ne suis que trop riche.
 
- J'ai trois vaisseaux dessus la mer jolie, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Dessus la mer jolie.
 
- L'un chargé d'or, l'autre de pierreries, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
L'autre de pierreries.
 
- Et le troisièm' pour promener ma mie, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Pour promener ma mie.
 
- Joli tambour, dis-moi quel est ton père, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
Dis-moi quel est ton père.
 
- Sire le roi, c'est l'empereur Auguste, (bis)
Ran, ran, ran pataplan !
C'est l'empereur Auguste.
 
- Joli tambour, je te donne ma fille, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Je te donne ma fille.
 
- Sire le roi, je vous en remercie, (bis)
[Sire mon roi, j'fais fi d'toi et d'ta fille]
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Je vous en remercie.
 
- Dans mon pays, y en a de plus jolies, (bis)
Et ri, et ran, ran-pa-ta-plan,
Y en a de plus jolies.
 
Chanson de marche caractéristique du répertoire militaire de l'ancienne monarchie, avec son mélange de féérie, de sentiment et d'ironie, qui peut-être datée du milieu de XVIIIe siècle d'après l'allusion à Marie-Thérèse, couronnée reine de Hongrie en 1741.


 
 
L'empereur et le p'tit prince
Chanson à récapitulation dans laquelle on énumère tous les jours de la semaine
Le lundi matin
L'emp'reur, sa femme et le p'tit prince
Sont venus chez moi
Pour me serrer la pince
Comm' j'étais parti
Le p'tit prince a dit :
Puisque c'est ainsi
Nous reviendrons mardi
 
Le mardi matin...
(Continuer avec tous les jours de la semaine)


 
 
La barbichette


Je te tiens
Tu me tiens,
Par la barbichette.
Le premier
De nous deux
Qui rira
Aura une tapette

 
 
Là-haut sur la montagne
(Le vieux chalet)
Paroles et musique : abbé Joseph BOVET (1929)
 
Là-haut sur la montagne,
L'était un vieux chalet. (bis - les deux vers)
Murs blancs, toit de bardeaux,
Devant la porte un vieux bouleau.
Là-haut sur la montagne,
L'était un vieux chalet.
Là-haut sur la montagne,
Croula le vieux chalet. (bis - les deux vers)
La neige et les rochers,
S'étaient unis pour l'arracher.
Là-haut sur la montagne,
Croula le vieux chalet.
Là-haut sur la montagne,
Quand Jean vint au chalet. (bis - les deux vers)
Pleura de tout son coeur,
Sur les débris de son bonheur.
Là-haut sur la montagne,
Quand Jean vint au chalet.
Là-haut sur la montagne,
L'est un nouveau chalet. (bis - les deux vers)
Car Jean, d'un coeur vaillant,
L'a rebâti plus beau qu'avant.
Là-haut sur la montagne,
L'est un nouveau chalet.
 

 
 
La Marjolaine
(Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
ou Compagnons de la marjolaine, ou Le Chevalier du guet)
Sérénade mimée
Version 1
Version 2
LA RONDE :
Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
Compagnons de la marjolaine.
Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
C'est le chevalier du Roi,
Compagnons de la marjolaine.
C'est le chevalier du roi,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Que demand' le chevalier ?
Compagnons de la marjolaine.
Que demand' le chevalier ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
Une fille à marier,
Compagnons de la marjolaine.
Une fille à marier,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
N'y a pas d'fille à marier,
Compagnons de la marjolaine.
N'y a pas d'fille à marier,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
On m'a dit qu'vous en aviez,
Compagnons de la marjolaine.
On m'a dit qu'vous en aviez,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Ceux qui l'ont dit s'sont trompés,
Compagnons de la marjolaine.
Ceux qui l'ont dit s'sont trompés,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
Je veux que vous m'en donniez,
Compagnons de la marjolaine.
Je veux que vous m'en donniez,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Sur les onze heur's repassez,
Compagnons de la marjolaine.
Sur les onze heur's repassez,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
Les onze heur's sont bien passées,
Compagnons de la marjolaine.
Les onze heur's sont bien passées,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Sur les minuit revenez,
Compagnons de la marjolaine.
Sur les minuit revenez,
Gai, gai, dessus le quai.
LA RONDE :
Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
Compagnons de la marjolaine.
Qu'est-ce qui passe ici si tard ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
C'est le Chevalier du Guet,
Compagnons de la marjolaine.
C'est le Chevalier du Guet,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Que demand' ce chevalier ?
Compagnons de la marjolaine.
Que demand' ce chevalier ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
Une fille à marier,
Compagnons de la marjolaine.
Une fille à marier,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Mais y a pas d'fille à marier,
Compagnons de la marjolaine.
Mais y a pas d'fille à marier,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
On m'a dit qu'vous en aviez,
Compagnons de la marjolaine.
On m'a dit qu'vous en aviez,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Ceux qui l'ont dit s'sont trompés,
Compagnons de la marjolaine.
Ceux qui l'ont dit s'sont trompés,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
Et quand est-ce qu'vous en aurez,
Compagnons de la marjolaine ?
Et quand est-ce qu'vous en aurez ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Vers minuit si vous r'passez,
Compagnons de la marjolaine.
Vers minuit si vous r'passez,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
L'est déjà minuit passée,
Compagnons de la marjolaine.
L'est déjà minuit passée,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Mais nos filles sont couchées,
Compagnons de la marjolaine.
Mais nos filles sont couchées,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
En est-il un' d'éveillée,
Compagnons de la marjolaine ?
En est-il un' d'éveillée ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Qu'est-ce que vous lui donnerez,
Compagnons de la marjolaine ?
Qu'est-ce que vous lui donnerez ?
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
D'l'or et des bijoux dorés,
Compagnons de la marjolaine ?
D'l'or et des bijoux dorés,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Mais elle n'est pas intéressée,
Compagnons de la marjolaine ?
Mais elle n'est pas intéressée,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LE CHEVALIER :
Lors mon coeur lui donnerai,
Compagnons de la marjolaine ?
Lors mon coeur lui donnerai,
Gai, gai, dessus le quai.
 
LA RONDE :
Dans c'cas vous pouvez entrer,
Compagnons de la marjolaine ?
Dans c'cas vous pouvez entrer,
Gai, gai, dessus le quai.
Au XIIIe siècle, un groupe de sergents (le guet), sous les ordres d'un chevalier du guet, veillait à la sécurité des rues de Paris. Ce chevalier, privilégié auprès du roi, était très courtisé par les belles pour lesquelles il était avant tout un « compagnon de la marjolaine », c'est-à-dire un grand séducteur (la marjolaine étant associée traditionnellement dans les chansons aux préludes de l'amour, comme la rose ou le muguet).
 

 
 
La Mère Michel


Sur l'air de la Marche de Catinat
 
C'est la mèr' Michel qui a perdu son chat
Qui cri' par la f'nêtre à qui le lui rendra.
Et l'compère Lustucru qui lui a répondu :
Allez, la mèr' Michel, vot' chat n'est pas perdu.
 
Refrain
Sur l'air du tralala (bis)
Sur l'air du tradéridéra
Tralala
Mimique
Air navré, geste désolé. Etendre les bras
Regarder partout droite et gauche
Se pencher en regardant à droite
Les mains en porte-voix
C'est la mèr' Michel qui lui a demandé :
" Mon chat n'est pas perdu ! Vous l'avez donc trouvé ? "
Et l'compère Lustucru qui lui a répondu :
" Donnez un' récompense, il vous sera rendu. "
Au refrain
 
Mains jointes, geste suppliant
 
Tendre la main, paume ouverte
Et la mèr' Michel lui dit : " C'est décidé,
Si vous rendez mon chat, vous aurez un baiser. "
Le compère Lustucru, qui n'en a pas voulu,
Lui dit : " Pour un lapin, votre chat est vendu. "
Au refrain
Avec le poing, geste énergique
Aimablement, montrer joue vec l'index
Geste négatif de la main, air goguenard
Tordre le cou au chat
L'air de cette chanson est connu depuis le XVIIe siècle, comme chanson de marche, La marche de Catinat, composée après la victoire du maréchal Catinat sur le duc de Savoie en 1693. Le personnage de la Mère Miche apparaît vers le milieu du XIXe siècle.
 

 
 
La mist'en laire
Chanson à répétitions
Dites-nous, messieurs,
Que savez-vous faire ?
Savez-vous jouer de la mist'en laire ?
Laire, laire, laire, de la mist'en laire ?
Ah ! ah! ah! que savez-vous faire ?
Dites-nous, messieurs,
Que savez-vous faire ?
Savez-vous jouer de la mist'en flûte ?
Flûte, flûte, flûte, de la mist'en flûte ?
Laire, laire, laire, de la mist'en laire
Ah! ah! ah! que savez-vous faire ?
On peut ajouter des couplets avec :
Savez-vous jouer de la mist'en viole ?
Savez-vous jouer de la mist'amboure ?
Savez-vous jouer de la mist'en harpe ?
Savez-vous jouer de la mist'en piano ?
Savez-vous jouer de la mist'en cloche ?
Savez-vous jouer de la mist'amboure ?
Savez-vous jouer de la mist'en lyre ?... etc.
C'est en 1612 qu'apparut cette chanson qui énumérait tous les instruments de musique de l'époque et se terminait alors de façon fort coquine
 
 

 
La révolte des joujoux
Paroles de WEBEL
Musique de PINGAULT (1936)
Interprètes : Anfré DASSARY, Lisette JAMBEL, Georgette PLANA
On vient d'éteindre la lumière
Bébé succombe à son sommeil
Mais les joujoux très en colère
Dans leur placard tiennent conseil
 
Les joujoux font grève, ils en ont assez
D'être tracassés et fracassés
Le ballon qu'on crève
La poupée qu'on bat
Son lassés des jeux et des combats
 
Le pompier n'a plus d'échelle
Le tambour est plein de trous
Le cheval n'a plus de selle
Et l'auto n'a plus de roue
Mais ils se soulèvent contre cet enfant
Il va voir comment on se défend
 
Le placard entrouvre sa porte
Ça grince un peu, ma fois tant pis
Et voilà que les joujoux sortent
Sautant sans bruit sur le tapis
 
Les joujoux discutent pour savoir comment
Ils vont préparer leurs armements
Pour mener la lutte un chef est nommé
C'est un vieil indien tout déplumé
 
Le pompier fourbit sa lance
Le tambour bat le rappel
Le cheval déjà s'élance
Le moment est solennel
Quittant leur cahute ils forment les rangs
Le mot d'ordre étant : "mort au tyran"
 
Le chef a dit marchons en ordre
Vers celui qui nous démolit
Pour le griffer et pour le mordre
Nous grimperons aux draps de lit
 
Mais l'enfant sommeille
Tendre et gracieux
Comme un chérubin tombé des cieux
Devant ces merveilles, les joujoux surpris
Se sont arrêtés tout attendris
 
Le pompier dit : "tout de même
Un bébé c'est bien gentil"
Le tambour dit :"moi je l'aime"
Alors ils sont repartis
 
Quand l'enfant s'éveille
Vers huit heures un quart
Les joujoux sont tous
Dans le placard !





 
La ronde des petits nains
Paroles d'Emile JACQUES
Musique de DALCLOZE
Refrain
Les petits nains de la montagne,
Verduronette, verduré,
La nuit font toute la besogne
Pendant que dorment les bergers.
 
Avec des balais d'olivier
Nix, nax, nix, nax, nox,
Ils font bien propre le plancher
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
Les pieds croisés sous leurs séants
Nix, nax, nix, nax, nox,
Ils ravaudent les vêtements.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
Puis dans l'étable pénétrant
Nix, nax, nix, nax, nox,
Ils traient la vache en un moment.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
Dans la baratte ils mett'nt le lait
Nix, nax, nix, nax, nox,
Battre le beurre est bientôt fait.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
Puis ils descendent au jardin
Nix, nax, nix, nax, nox,
Bêcher la terre avec entrain.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.
 
D'autres veillent près des bébés
vPour les bercer et les moucher.
Nix, nax, nix, nax, nox,
Nix, nax, nox, cric, crac, cric,
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, croc.

 
 
Le bon roi Dagobert
Chanson humoristique, sur l'air de la sonnerie de chasse Fanfare du cerf
(XVIIIème siècle)
Le bon roi Dagobert
A mis sa culotte à l'envers. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté est mal culottée ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Je vais la remettre à l'endroit ».
Comme il la remettait
Un peu il se découvrait ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
« Vous avez la peau plus noir' qu'un corbeau ».
« Bah, bah », lui dit le roi,
« La rein' l'a bien plus noire que moi ».
Le bon roi Dagobert
Fut mettre son bel habit vert ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
« Votre habit paré au coude est percé ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Le tien est bon prête-le-moi ».
Du bon roi Dagobert
Les bas étaient rongés des vers ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Vos deux bas cadets font voir vos mollets ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Les tiens sont neufs, donne-les-moi ».
Le bon roi Dagobert
Faisait peu sa barbe en hiver, (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Il faut du savon pour votre menton ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« As-tu deux sous ? prête-les moi ».
Du bon roi Dagobert
La perruque était de travers ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Que le perruquier vous a mal coiffé ! »
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Je prends ta tignasse pour moi ».
Le bon roi Dagobert
Portait manteau court en hiver ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté est bien écourtée ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Fais-le rallonger de deux doigts ».
Du bon roi Dagobert
Du chapeau coiffait comme un cerf ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
La corne au milieu vous siérait bien mieux ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« J'avais pris modèle sur toi ».
Le roi faisait des vers
Mais il les faisait de travers ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Laissez aux oisons faire des chansons ».
« Eh bien », lui dit le roi,
« C'est toi qui les feras pour moi ».
Le bon roi Dagobert
Chassait dans la plaine d'Anvers. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté est bien essoufflée ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
Un lapin courait après moi ».
Le bon roi Dagobert
Allait à la chasse au pivert ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
La chasse aux coucous vaudrait mieux pour vous ».
« Eh bien », lui dit le roi,
« Je vais tirer, prends garde à toi ».
Le bon roi Dagobert
Avait un grand sabre de fer. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté pourrait se blesser ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Qu'on me donne un sabre de bois ».
Les chiens de Dagobert
Étaient de gale tout couverts ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Pour les nettoyer faudrait les noyer ».
« Eh bien », lui dit le roi,
« Va-t'en les noyer avec toi ».
Le bon roi Dagobert.
Se battait à tort, à travers. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté se fera tuer ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Mets-toi bien vite devant moi ».
Le bon roi Dagobert
Voulait conquérir l'univers, (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Voyager si loin donne du tintouin ».
« C'est vrai, lui dit le roi,
« Il vaut bien mieux rester chez soi ».
Le roi faisait la guerre
Mais il la faisait en hiver ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté se fera geler ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« Je m'en vais retourner chez moi ».
Le bon roi Dagobert
Voulait s'embarquer sur la mer. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté se fera noyer ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
« On pourra crier : le roi boit ! »
Le bon roi Dagobert
Avait un vieux fauteuil de fer ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre vieux fauteuil m'a donné dans l'oeil ».
« Eh bien », lui dit le roi,
« Fais-le vite emporter chez toi ».
La reine Dagobert
Choyait un galant assez vert ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Vous êtes cornu, j'en suis convaincu ».
« C'est bon », lui dit le roi,
« Mon père l'était avant moi ».
Le bon roi Dagobert
Mangeait en glouton du dessert. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
« Vous êtes gourmand, ne mangez pas tant ».
« C'est vrai », lui dit le roi,
Je ne le suis pas tant que toi ».
À Saint Eloi dit-on
Dagobert offrit un dindon. (bis - les deux vers)
« Un dindon à moi ! » lui dit Saint Eloi
« Votre majesté a trop de bonté ».
« Prends-donc », lui dit le roi,
« C'est pour te souvenir de moi ».
Le bon roi Dagobert
Ayant bu, allait de travers ; (bis - les deux vers)
Le grand Saint Éloi lui dit : « Ô mon roi !
Votre Majesté va tout de côté ».
« Eh bien », lui dit le roi,
« Quand tu es gris, marches-tu droit ? ».
Quand Dagobert mourut,
Le diable aussitôt accourut. (bis - les deux vers)
Le grand Saint Eloi lui dit : « Ô mon roi !
Satan va passer, faut vous confesser ».
« Hélas ! », dit le bon roi,
« Ne pourrais-tu mourir pour moi ? ».


Le roi Dagobert et Saint Éloi sont des personnages qui ont réellement existé, mais ils étaient probablement très loin des portraits qui sont faits d'eux dans la chanson.
Dagobert Ier, fils de Clotaire II et de Bertrude (vers 600-639), fut roi de Neustrie (région qui s'étendait de la Loire à la Meuse) de 629 à 632, puis seul roi des Francs à partir de 632. Outre le fait qu'il combattit beaucoup, il fut un bon administrateur secondé en cela par son ministre Éloi. Saint Éloi (vers 588-660), orfèvre (il en est le patron), remarqué par Clotaire II qui en fait son grand argentier, il est confirmé à son poste par son fils Dagobert dont il essaiera de faire cesser les excès. Grand ministre, il devint évêque de Noyon à la mort du roi.
La chanson fut écrite à la fin de l'Ancien Régime, pour railler, à travers Dagobert, le roi Louis XVI que l'on trouvait nonchalant et indécis.
 
 

 
 
Le loup a mangé l'âne



 
Mariann' s'en va t'au moulin
Mariann' s'en va t'au moulin
Afin d'y fair' moudre son grain,
Assise sur son âne,
La belle petite Marianne,
Assise sur son âne Martin,
Pour aller au moulin.
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
En chemin ell' rencontra
Une voisine et babilla
Et laissa là son âne,
La belle petite Marianne,
Et laissa là son âne Martin,
S'en aller au moulin.
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
Mais le loup passait par là,
Et le pauvre âne dévora !
Le loup a mangé l'âne
D'la belle Marianne,
Le loup a mangé l'âne Martin,
S'en allant au moulin.
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
Et quand Marianne arriva,
Son âne plus ne retrouva.
"Qu'as-tu fait de ton âne,
La belle petite Marianne,
Qu'as-tu fait de ton âne Martin,
S'en allant au moulin ?"
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
"On me l'a volé, je crois,
En promenant dedans ces bois...
On m'a volé mon âne,
La pauvre petite Marianne,
On m'a volé mon âne Martin,
S'en allant au moulin."
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
Quand le meunier entendit ça,
Trois beaux écus il lui donna.
Ell' rachète un autre âne,
La belle petite Marianne,
Elle rachète un autre âne Martin,
Pour aller au moulin.
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
Au logis, quand ell' rentra,
Son homm' de colère éclata :
"Ce n'est pas là notre âne,
La sotte petite Marianne !
Ce n'est pas là notre âne Martin,
S'en allant au moulin."
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
"Notre âne avait les quat'pieds blancs
Et les oreilles à l'avenant,
Et le bout du nez pâle,
La folle petite Marianne,
Et le bout du nez pâle, Martin,
Qui allait au moulin."
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.
"Sais-tu pas, pauvre nigaud,
Que tous les ân' changent de peau ?
C'est ce qu'a fait notre âne,
Sur la foi de la petite Marianne,
C'est ce qu'a fait notre âne Martin,
En allant au moulin !"
Eh ! Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de la meunière,
Au p'tit trot, p'tit trot, p'tit trot,
C'est le refrain de son moulin.


 
 
 

 
 
Le Roi d'Yvetot
Paroles et musique de P.-J. de BÉRANGER
Version 1
Version 2
1.
Il était un roi d'Yvetot
Peu connu dans l'histoire, (bis - les deux vers)
Se levant tard, se couchant tôt,
Dormant fort bien sans gloire,
Et couronné par Jeanneton
D'un simple bonnet de coton,
Dit-on...
 
Oh! oh! oh! oh ! Ah ! ah ! ah ! ah!
Quel bon petit roi, c'était là ! la, la.
 
2.
Il faisait ses quatre repas
Dans son palais de chaume, (bis - les deux vers)
Et sur un âne, pas à pas,
Parcourait son royaume.
Joyeux, simple et croyant le bien,
Pour toute garde, il n'avait rien
Qu'un chien...
 
Oh ! oh !... etc.
 
3.
Il n'avait de goût onéreux
Qu'une soif un peu vive, (bis - les deux vers)
Mais en rendant son peuple heureux,
Il faut bien qu'un roi vive,
Lui-même, à table, et sans suppôt,
Sur chaque muid levait un pot
D'impôt...
 
Oh ! oh !... etc.
 
4.
Il n'agrandit point ses Etats,
Fut un voisin commode, (bis - les deux vers)
Et, modèle des potentats,
Prit le plaisir pour code.
Ce n'est que lorsqu'il expira,
Que le peuple qui l'enterra
Pleura !...
 
Oh ! oh ! ... etc.
 
5.
On conserve encore le portrait
De ce digne et bon prince (bis - les deux vers)
C'est l'enseigne d'un cabaret
Fameux dans la province.
Les jours de fête, bien souvent,
La foule s'écrie en buvant
Devant :
 
Oh ! oh !... etc.
1.
Il était un roi d'Yvetot
Peu connu dans toutes les mémoires, (bis - les deux vers)
Se levant tard, se couchant tôt,
Roitelet malin, charmant souverain.

 





 

 

Le tambour du roi

 

1
Qu'on m'apporte ma flûte
La dzim, la dzim, la dzim, la la !
Qu'on m'apporte ma flûte
Et mon tambour aussi,
Et mon tambour aussi !
2
Pour aller à la guerre
La dzim, la dzim, la dzim, la la !
Pour aller à la guerre
Servir le roi Louis,
Servir le roi Louis.
3
S'il payait mieux ses drilles,
La dzim, la dzim, la dzim, la la !
S'il payait mieux ses drilles
Il serait mieux servi,
Il serait mieux servi.
4
Il gagnerait des villes,
La dzim, la dzim, la dzim, la la !
Il gagnerait des villes
Et des châteaux aussi,
Et des châteaux aussi.
5
Il marierait ses filles,
La dzim, la dzim, la dzim, la la !
Il marierait ses filles
A de fort bons partis,
A de fort bons partis.
6
Qu'on m'apporte ma flûte
La dzim, la dzim, la dzim, la la !
Qu'on m'apporte ma flûte
Et mon tambour aussi,
Et mon tambour aussi !

 

 


 
 
Les petits canards
De Rosemonde GÉRARD
Ils vont, les petits canards,
Tout au bord de la rivière
Comme de bons campagnards.
Barboteurs et frétillards,
Heureux de trouver de l'eau claire
Ils vont, les petits canards.
 
Marchant par groups épars
D'une allure régulière,
Comme de bons campagnards,
Chacun avec sa commère
Comme de bons campagnards.
Ils vont, les petits canards.
 
Ils vont, ils vont, ils vont, ils vont,
Ils vont, les petits canards.
 


 
 
Maître Pierre
Paroles de Jacques PLANTE
Musique d'Henri BETTI (1949)
1
Il fait bon chez vous, maître Pierre,
Il fait bon dans votre moulin.
Le froment vol' dans la lumière,
Et partout ça sent bon le grain.
J'avais douze ans et j'étais haut comme trois pommes.
Qu'en me voyant vous me disiez d'un ton bonhomme :
"Voyez-moi ce sacré p'tit drôle,
Le métier lui semble à son goût,
Prends ce sac, mets-le sur l'épaule".
Maître Pierre, il fait bon chez vous !
 
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un bon meunier ne s'arrête pas
2
Il fait bon chez vous Maître Pierre,
Je m'souviens de mes dix-huit ans,
Votre fille était écolière
Et déjà moi je l'aimais un peu
Et quand plus tard je l'épousais devenue grande
Tout le village est venue danser dans la grange
Et toujours, de ses grandes ailes
Le moulin continue tout doux
Le tic-tac de son coeur fidèle
Maître Pierre, il fait bon chez vous !
 
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un bon meunier ne s'arrête pas
3
Il fait bon chez vous, maître Pierre,
À trent' ans, j'aimais mon métier,
J'adorais ma jolie meunière,
C'est alors que vous nous quittiez.
Mais quand du ciel vous regardez par la campagne.
Tous ces moulins tournant du Nord à la Bretagne.
Vous pensez avec un sourire,
Qu'on est là pour en mettre un coup,
Et qu'on a bien raison de dire :
Maître Pierre, il fait bon chez vous !
 
Hardi ! hardi petit gars !
Bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres,
Hardi ! tant qu'il à deux bras,
Un bon meunier ne s'arrête pas


 

 
 
Malbrough s'en va-t-en guerre


1
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Mironton, mironton, mirontaine,
Malbrough s'en va-t-en guerre,
Ne sait quand reviendra. (ter)
2
Il reviendra-z-à Pâques,
Mironton, mironton, mirontaine,
Il reviendra-z-à Pâques,
Ou à la Trinité. (ter)
3
La Trinité se passe,
Mironton, mironton, mirontaine,
La Trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (ter)
4
Madame à sa tour monte,
Mironton, mironton, mirontaine,
Madame à sa tour monte,
Si haut qu'elle peut monter. (ter)
5
Elle aperçoit son page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Elle aperçoit son page,
Tout de noir habillé. (ter)
6
« Beau page, mon beau page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Beau page, mon beau page,
Quell' nouvelle apportez ? » (ter)
7
« Aux nouvelles que j'apporte,
Mironton, mironton, mirontaine,
Aux nouvelles que j'apporte,
Vous beaux yeux vont pleurer. (ter)
8
Quittez vos habits roses,
Mironton, mironton, mirontaine,
Quittez vos habits roses,
Et vos satins brochés. (ter)
9
Monsieur d'Malbrough est mort,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Monsieur d'Malbrough est mort,
Est mort et enterré. (ter)
10
J' l'ai vu porter en terre,
Mironton, tonton, mirontaine ;
J'l'ai vu porter en terre,
Par quatre z'officiers. (ter)
11
L'un portait sa cuirasse,
Mironton, tonton, mirontaine ;
L'un portait sa cuirasse,
L'autre son bouclier. (ter)
12
L'un portait son grand sabre,
Mironton, tonton, mirontaine ;
L'un portait son grand sabre,
L'autre ne portait rien. (ter)
13
À l'entour de sa tombe,
Mironton, tonton, mirontaine ;
À l'entour de sa tombe
Romarin l'on planta. (ter)
14
Sur la plus haute branche,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Sur la plus haute branche,
Le rossignol chanta. (ter)
15
On vit voler son âme,
Mironton, tonton, mirontaine ;
On vit voler son âme,
À travers les lauriers. (ter)
16
Chacun mit ventre à terre,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Chacun mit ventre à terre,
Et puis se releva. (ter)
17
Pour chanter les victoires,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Pour chanter les victoires,
Que Malbrough remporta. (ter)
18
La cérémonie faite,
Mironton, tonton, mirontaine ;
La cérémonie faite,
Chacun s'en fut coucher. (ter)
19
Les uns avec leurs femmes,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Les uns avec leurs femmes,
Et les autres tout seuls. (ter)
20
Ce n'est pas qu'il en manque,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Ce n'est pas qu'il en manque,
Car j'en connais beaucoup. (ter)
21
Des blondes et des brunes,
Mironton, tonton, mirontaine ;
Des blondes et des brunes,
Et des châtains aussi. (ter)
22
J'n'en dis pas davantage,
Mironton, tonton, mirontaine ;
J'n'en dis pas davantage,
Car en voilà assez. (ter)
Le Malbrough (ou Malbrouk) dont il est question ici était John Churchill (même famille que Winston), duc de Marlborough, général anglais (1650-1722). En tant que chef de l'armée des Pays-Bas, il remporta les victoires de Hoechstaedt, Ramilles et Malplaquet. Les français vexés de s'être fait battre inventèrent cette chanson pour se moquer de lui (en déformant son nom. En réalité, il n'est pas mort à la guerre, mais plus prosaïquement dans son lit.
 

 
 
Maman, les p'tits bateaux


Maman, les p'tits bateaux
Qui vont sur l'eau
Ont-ils des jambes ?
- Mais oui, mon gros bêta,
S'ils n'en avaient pas,
Ils ne march'raient pas.
 
Allant droit devant eux,
Ils font le tour du monde,
Et comme la terre est ronde,
Ils reviennent chez eux.
 

 
 
Marie, trempe ton pain
Ronde et comptine
Tremp' ton pain, Marie, tremp' ton pain,
Marie, tremp' ton pain dans la sauce (ou dans la soupe)
Tremp' ton pain, Marie, tremp' ton pain,
Marie, tremp' ton pain dans le vin.
Nous irons dimanche
A la maison blanche
Toi, z'en nankin
Moi, z'en basin
Tous deux en escarpins.

 
 
Meunier, tu dors !


Air du début du XVIIIe siècle
Meunier, tu dors !
Ton moulin, ton moulin
Va trop vite,
Meunier, tu dors !s
Ton moulin, ton moulin
Va trop fort.
Ton moulin, ton moulin
Va trop vite,
Ton moulin, ton moulin
Va trop fort.
Dans la tradition des chansons populaires, c'est la meunière qui feint le sommeil pour mieux se laisser séduire. Le personnage du meinier aurait été créé pour les besoins du répertoire enfantin. A noter qu'il existe aussi une version plus élaborée de Meunier tu dors (paroles de F. POTHIER, musique et création à la radio de Léon RAITER), que nous avons rapportée dans notre répertoire des chants de soldats.
 

 
 
Mon beau sapin



Mon beau sapin,
Roi des forêts,
Que j'aime ta verdure
Quand, par l'hiver,
Bois et guérets
Sont dépouillés
De leurs attraits,
Mon beau sapin,
Roi des forêts,
Tu gardes ta parure.
Toi que Noël
Planta chez nous
Au saint anniversaire
Joli sapin,
Comme ils sont doux
Et tes bonbons
Et tes joujoux
Toi que Noël
Planta chez nous
Tout brillant de lumière.
Mon beau sapin,
Tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage,
De la foi qui
Ne ment jamais,
De la constance
Et de la paix,
Mon beau sapin,
Tes verts sommets
M'offrent la douce image.


Chanson traditionnelle d'Alsace, d'origine allemande : O Tannebaum
 

 
 
Mon père m'a donné un mari
Mélodie de 1846


Mon père m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
Mon père m'a donné un mari,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Je l'ai perdu dans mon grand lit,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme!
Je l'ai perdu dans mon grand lit,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
J' pris un' chandelle et le cherchis,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
J' pris un' chandelle et le cherchis,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
A la paillasse le feu prit,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
A la paillasse le feu prit,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Je trouvai mon mari rôti,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme!
Je trouvai mon mari rôti,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Sur une assiette je le mis,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme!
Sur une assiette je le mis,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Le chat l'a pris pour un' souris,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
Le chat l'a pris pour un' souris,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Au chat, au chat, c'est mon mari
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
Au chat, au chat, c'est mon mari,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Fillett' qui prenez un mari,
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
Fillett' qui prenez un mari,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Ne le prenez pas si petit
Mon Dieu, quel homme, quel petit homme !
Ne le prenez pas si petit,
Mon Dieu, quel homme, qu'il est petit !
Cette chanson fut écrite sur le thème des époux mal assortis, ou des filles mariées contre leur gré et qui s'accomodent mal d'un mari décevant.
 
 

 
 
Ne pleure pas, Jeannette



Ne pleure pas Jeannette,
Tra la la la la la la la la la la la la,
Ne pleure pas Jeannette,
Nous te marierons. (bis)
Avec le fils d'un prince
Tra la la ...,
Avec le fils d'un prince,
Ou celui d'un baron. (bis)
Je ne veux pas d'un prince
Tra la la ...,
Je ne veux pas d'un prince
Encor' moins d'un baron. (bis)
Je veux mon ami Pierre
Tra la la ...,
Je veux mon ami Pierre
Celui qu'est en prison. (bis)
Tu n'auras pas ton Pierre
Tra la la ...,
Tu n'auras pas ton Pierre
Nous le pendouillerons. (bis)
Si vous pendouillez Pierre
Tra la la ...,
Si vous pendouillez Pierre
Pendouillez moi z'avec. (bis)
Et l'on pendouilla Pierre
Tra la la ...,
Et l'on pendouilla Pierre
Et la Jeannette avec. (bis)
En route, amis, en route,
Tra la la la la la la la la la la la la,
En route, amis, en route,
Nous les dépendouill'rons. (bis)
Ce thème de la jeune fille qui refuse un noble mariage pour un prisonnier nourrit les chansons populaires dès le XIIe siècle.
 

 


 
Petit Papa Noël
Paroles de Raymond VINCY
Musique d'Henri MARTINET (1946)
Interprètes : Tino ROSSI, DALIDA
C'est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel,
A genoux, les petits enfants,
Avant de fermer les paupières,
Font une dernière prière.
Refrain
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier.
Mais, avant de partir,
Il faudra bien te couvrir
Dehors tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi.
 
Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés
Au refrain
Petit Papa Noël...

 

Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises.
 
Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours très sage
Mais j'en demande pardon.
Au refrain
Petit Papa Noël...
 

 
 
Pomme de reinette et pomme d'api


Pomme de reinette et pomme d'api
Tapis tapis rouge
Pomme de reinette et pomme d'api
Tapis tapis gris
 

 
 
Prom'nons-nous dans les bois
Ronde et chanson de jeu
Version 1
 
Parlé :
LE CHOEUR : Loup, y es-tu ?
LE LOUP : Non, je mets ma chemise.
 
LE CHOEUR :
Prom'nons-nous dans les bois
Tandis que le loup n'y est pas.
 
Parlé :
LE CHOEUR : Loup, y es-tu ?
LE LOUP : Non, je mets ma culotte.
 
LE CHOEUR :
Prom'nons-nous dans les bois
Tant qu' le loup n'y est pas.
 
Parlé :
LE CHOEUR : Loup, y es-tu ?
LE LOUP : Non, je mets mes bottes.
 
LE CHOEUR :
Prom'nons-nous dans les bois
Tandis que le loup n'y est pas.
 
Parlé :
LE CHOEUR : Loup, y es-tu ?
LE LOUP : Non, je mets mon chapeau.
 
LE CHOEUR :
Prom'nons-nous dans les bois
Tandis que le loup n'y est pas.
 
Parlé :
LE CHOEUR : Loup, y es-tu ?
LE LOUP : Oui, je prends mon fusil.
LE CHOEUR : Sauvons-nous !
 
LE LOUP :
Je suis loup, je suis loup
Qui te mangera. (En grimaçant)
 
LA BICHE :
Je suis biche, je suis biche.
Qui me défendra ? (En se redressant)
 
Le choeur fait le geste de tirer sur le loup qui tombe blessé à mort.
 
Pour finir :
Promenons-nous dans le bois
Maintenant que le loup n'y est plus,
Si le loup y était, il me mangerait.
 
On crie : Bravo, bravo, et on termine par une ronde joyeuse autour du méchant loup.
Version 2
 
Prom'nons-nous dans les bois
Pendant que le loup y' est pas,
Si le loup y était,
Il nous mangerait,
Mais comm' il y'est pas
Il nous mang'ra pas.
Loup, y' es-tu ?
Que fais-tu ?
Entends-tu ?
 
Le loup
- Je mets ma chemise !
 
Tous
- Prom'nons-nous dans les bois
Pendant que le loup y est pas,
Si le loup y était,
Il nous mangerait...
 
Le loup
- Je mets ma culotte !
 
Tous
- Prom'nons-nous dans les bois
Pendant que le loup y' est pas,
Si le loup y était,
Il nous mangerait...
 
Le loup
- Je mets ma veste !
- Je mets mes chaussettes !
- Je mets mes bottes !
- Je mets mon chapeau !
- Je mets mes lunettes ! etc.
- Je prends mon fusil ! J'arrive.
 
Tous
- Sauvons nous !

 
 
Quand trois poules vont au champ
Comptine, sur l'air de Ah vous dirai-je maman !
Quand trois poules vont aux champs
La première va devant,
La seconde suit la première,
La troisième vient la dernière
Quand trois poules vont aux champs
La première va devant.
Cette chanson populaire française devenue comptine comporte des variantes : au lieu de poules, on peut avoir des vaches, descanes, etc.
 
 
 

 
 
Savez-vous planter les choux ?


Savez-vous planter les choux,
A la mode, à la mode,
Savez-vous planter les choux,
A la mode de chez nous ?
 
On les plante avec les pieds
A la mode, à la mode,
On les plante avec le pieds
A la mode de chez nous.
 
On les plante avec le g'nou
 
On les plante avec le coude
 
On les plante avec le nez
 
On les plante avec la tête
 
etc.
 

 
 
Si tu veux faire mon bonheur
Paroles de Vincent TELLY
Musique d'Albert VALSIEN (1913)
Si tu veux fair' mon bonheur,
Marguerite, Marguerite,
Si tu veux fair' mon bonheur,
Marguerite donne-moi ton coeur.
 
Marguerite me l'a donné
Son p'tit coeur (e), son p'tit coeur (e)
Marguerite me l'a donné
Son p'tit coeur pour un baiser
 

 
 
Sur la route de Louviers
Chanson traditionnelle de soldats, née du folklore d'Ile-de-France vers 1820

 

Sur la route de Louviers (bis)
Y avait un cantonnier. (bis)
Et qui cassait... (bis) (*)
Des tas d'cailloux... (bis) (*)
Et qui cassait des tas d'cailloux,
Pour mettr' su' l'passage des roues. [ou Pour gagner, gagner des sous].
Un' bell' dam' vint à passer (bis)
Dans un beau carross' doré (bis)
Et qui lui dit :... (bis) (*)
- Pauv' cantonnier... (bis) (*)
Et qui lui dit : - Pauv' cantonnier !
Tu fais un fichu métier.
Le cantonnier lui répond : (bis)
- Faut qu'j'nourrissions nos garçons (bis)
Car si j'roulions... (bis) (*)
Carross' comm' vous... (bis) (*)
Car si j'roulions carross' comm' vous,
Je n'casserions pas d'cailloux !
Cette répons' se fait r'marquer (bis)
Par sa grande simplicité. (bis)
C'est c' qui prouv' que... (bis) (*)
Les malheureux... (bis) (*)
C'est c' qui prouv' que les malheureux,
S'ils le sont, c'est malgré eux !
(*) Remarque : les deux vers suivis par des astérisques peuvent, soit ne pas se répéter, soit se répéter sur la dernière note longue.
 
 


 
 
Sur le pont d'Avignon
Ronde chantée et dansée, apparue vers la fin du XIXe siècle en Saintonge
 
Sur le pont d'Avignon
On y danse, on y danse ;
Sur le pont d'Avignon
On y danse tous en rond.
Les beaux messieurs font comme ça
Et puis encore comme ça.
au refrain
Les belles dames font comme ça
Et puis encore comme ça.
au refrain
Les capucins font comme ça
Et puis encore comme ça.
au refrain
Les cordonniers font comme ça
Et puis encore comme ça.
au refrain
Les blanchisseuses font comme ça
Et puis encore comme ça.
au refrain
etc. etc.


Selon la légende, le jeune pâtre Bénezet entendit, en 1177 des voix lui ordonnat de construire un pont sur le Rhône. Le pont d'Avignon, fut édifié en huit ans avec l'aide de la Confrérie de l'Oeuvre. Il sera reconstruit en 1237, mais définitivement brisé par les crues du Rhône au milieu du XVIIe siècle.
Le pont d'Avignon apparaît pour la première fois dans une chanson éditée en 1503 à Venise (chanson de Petrucci de Fossombrone). Il sera ensuite à l'honneur dans bien des chansons. Mais, n'en déplaise à la légende, le pont était bien trop étroit pour qu'on y danse tous en rond... C'était au-dessous des arches, dans l'île de la Bartelasse, que les Avignonnais entraînaient les belles dames à « faire comme ça »...
 
 

 
 
Sur le pont du Nord
Complainte
Sur l'pont du Nord un bal y est donné, (bis)
Adèle demand' à sa mèr' d'y aller ; (bis)
« Non, non, ma fill', tu n'iras pas danser ». (bis)
Elle monte en haut, et se met à pleurer. (bis)
Son frère arriv' dans un bateau doré : (bis)
« Ma soeur, ma soeur, qu'as-tu donc à pleurer ? » (bis)
« Maman n' veut pas que j'aille au bal danser ; » (bis)
« Mets ta rob' blanche et ta ceintur' dorée ». (bis)
Le pont s'écroule et les voilà noyés. (bis)
Voilà le sort des efants obstinés. (bis)
Variante pour le dernier couplet
Les v'là partis dans le bateau doré ; (bis)
L' bateau chavire et les voilà noyés ; (bis)
La mèr' demande pourquoi la cloche tinte ; (bis)
« C'est pour Adèle et votre fils aîné ». (bis)
Morale
Voilà le sort des enfants obstinés ! (bis)
Variantes régionales du titre : « Sur le pont de Londres », « Sur le pont des morts ».
Variante adoucie de la fin : « Ce fut Marie qui vint pour les sauver ».
 

 
 
Un, deux, trois
(Trois petits princes)
Cette comptine sert souvent à rythmer le saut à la corde et le jeu de balle au mur
Trois petits princes sortant du Paradis
Leur bouche pleine jusqu'à demain midi
Clarinette, clarinette
Mes souliers sont des lunettes
Pomme d'abricot , numéro zéro
Si je t'attrape tant pis pour toi
Un, deux, trois,
Je m'en vais au bois,
Quatr', cinq, six,
Cueillir des cerises,
Sept, huit, neuf,
Dans mon panier neuf,
Dix, onz', douze
Ell' seront toutes rouges.
Treize, quatorze, quinze,
Ce sera pour le prince
Seize, dix-sept, dix-huit,
Il préfère les huîtres...
 

 
 
Un éléphant


Un éléphant, ça trompe, ça trompe,
Un éléphant, ça trompe énormément
Deux éléphants...
(On augmente d'un à chaque couplet)
Refrain
La peinture à l'huile
C'est bien difficile
Mais c'est bien plus beau
Que la peinture à l'eau.


 

 
 
Un éléphant qui se balançait


Un éléphant qui se balançait
Sur une toile d'araignée
Il trouva ce jeu si intéressant
Qu'il alla chercher un deuxième éléphant
Deux éléphants qui se balançaient
Sur une toile d'araignée, ohé, ohé,
Ils trouvèrent ce jeu si intéressant
Qu'ils allèrent chercher un troisième éléphant
 
Trois éléphants...
Variante
Un éléphant qui se balançait
Sur une toile toile toile d'araignée
C'était un jeu tellement tellement amusant
Que tout à coup: Ba Da Boum !
Autre variante
Un éléphant qui se balan-ance
Sur une assiette de faïence
Et comme cela l'amusait-ait-ait
Avec un autre il recommen-ence

 
 
Un petit cochon


Un petit cochon
Pendu au plafond
Tire-lui le nez,
Il donn'ra du lait
Tirez-lui la queue,
Il pondra des oeufs.
Combien en voulez-vous ?
Cette comptine s'intitule aussi Un petit chien, Un petit chat bleu... Sur chacune des syllabes, l'un des joueurs montre du doigt successivement chacun de ses partenires, le dernier étant celui désigné par le sort.
 


 
 
Une poule sur un mur


Un poule sur un mur
Qui picote du pain dur
Picoti, picota,
Lèv' la queue et puis s'en va.
 

 
 
Une souris verte


Une souris verte
Qui courait dans l'herbe,
Je l'attrape par la queue,
Je la montre à ces messieurs.
Ces messieurs me disent :
Trempez-là dans l'huile,
Trempez-là dans l'eau,
Ça fera un escargot
Tout chaud.
Je la mets dans un tiroir,
Ell' me dit : Il fait trop noir,
Je la mets dans mon chapeau,
Ell' me dit : Il fait trop chaud.
 

 
 
 
Vive la rose


1.
Au jardin de mon père,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Un orangier il y a,
Vive-ci, vive-ça !
Un orangier il y a,
Vive la rose et le lilas !
2.
Qu'est si chargé d'oranges,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Qu'on croit qu'il en rompra,
Vive-ci, vive-ça !
Qu'on croit qu'il en rompra,
Vive la rose et le lilas !
3.
La fillette demande
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Quand on les cueillera...
4.
Son pèr' lui fait réponse
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Quand la saison viendra...
5.
La saison est venue
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Les cueillerons-nous pas ?...
6.
Ell' prend une échelette,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Un panier à son bras...
7.
Ell' cueillit les plus mûres
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Les vert' elle laissa...
8.
Les alla porter vendre,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Au marché d'Carpentras...
9.
Dans son chemin rencontre,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Le fils d'un avocat...
10.
Que portez-vous, la belle,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Dedans ce panier là ?...
11.
Monsieur, c'est des oranges,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Ne vous en faut-il pas ?
12
Assoyez-vous la belle,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Nous les compterons là ...
13.
N'y en a que vingt-quatre,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Le quart'ron n'y est pas...
14.
Nous y mettrons la fille,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Le quart'ron y sera...
15.
Les oranges sont à vendre,
Hé ! vive la rose ! (bis - les deux vers)
Mais la fill' ne l'est pas !
Vive-ci, vive-ça !
Mais la fill' ne l'est pas,
Vive la rose et le lilas !


 
 

 
 
Vive le vent


Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s'avance
Avec sa canne dans la main
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu'il chantait petit enfant.
 
Viv' le vent, Viv' le vent
Viv' le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant soufflant
Dans les grands sapins verts....
Oh ! Viv' le vent, Viv' le vent
Viv' le vent d'hiver
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère.
Joyeux, joyeux Noël
Aux mille bougies
Quand chantent vers le ciel
Les cloches de la nuit.
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui rapportent aux vieux enfants
Les souvenirs d'hier
Vive le vent ....
Et le vieux monsieur
Descend vers le village
C'est l'heure où tout est sage
Et l'ombre danse au coin du feu
Mais dans chaque maison
Il flotte un air de fëte
Partout la table est prëte
Et l'on entend cette chanson :
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d'hiver
Qui s'en va sifflant soufflant
Dans les grands sapins verts
Oh! Vive le vent, Vive le vent
Vive le vent d'hiver
Boule de neige et jour de l'an
Et bonne année grand-mère.


 

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