- 1
- En Normandie, dans un village
- Lucas, chaque jour, fabriquait
- De beaux petits fromages
- De beaux petits fromages au lait.
- Ce gai luron avait un frère
- Moins déluré, moins bon vivant,
- À côté dans un
monastère,
- Il était sonneur du couvent.
- Et, tous les jours, de grand matin,
- Tirant sur sa cloche au gai tintin
- Tin, tin tin
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- Refrain
- Frère Jacques, Frère Jacques
- Sonnait les matines,
- Sonnait les matines,
- Dig, ding, don,
- Dig, ding, don,
- Pendant que son frère, en chemin, criait
:
- « Voilà du fromage, du bon fromage au
lait »
- Dig, ding, don,
- Dig, ding, don.
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- 2
- Le beau Lucas, très joyeux drille,
- Allait souvent au cabaret ;
- Il aimait bien les jolies filles,
- Il adorait le vin d' Vouvray.
- Derrièr' le mur du monastère,
- Chaque matin, il rencontrait
- Une accorte et gentill' laitière
- Qui possédait d'nombreux attraits,
- Et tandis que l'joli garçon
- Embrassait la petit' Suzon,
- Zon, zon, zon...
- au refrain
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- 3
- Afin d'payer à ses conquêtes
- D' l'odeur et d'la poudre de riz,
- C' sacré Lucas, pas très
honnête,
- D' sa marchandise augmentait l'prix
- Et mêm' pour gagner davantage,
- On insinue à demi-mot,
- Qu'il fabriquait ses p'tits fromages
- Avec du plâtre et puis de l'eau.
- Tandis qu'il remuait, dit-on,
- Le plâtre avec ses ripatons,
- Ton, ton, ton...
- au refrain
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- 4
- Cette chanson d'vint populaire,
- Ell' fut appris' par les fermiers,
- Le sacristain, l'adjoint, le maire
- Et le capitain' des pompiers.
- Du facteur et de la fanfare
- Ce fut le refrain
préféré,
- Et, tous les soirs, le chef de gare
- L'chantait à la bonn' du curé.
- Vous-mêm's l'avez appris, je crois,
- Alors, chantez tous avec moi :
- Un', deux, trois...
- au refrain
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