- Je te salue, ô terre
hospitalière,
- Où le malheur trouva protection ;
- D'un peuple libre arborant la
bannière,
- Je viens fêter la constitution.
- Proscrite, hélas, un moment de la
France,
- J'ai pu passer chez vous des jours bien doux
- Mais au foyer a relui l'espérance,
- Et maintenant je suis fière de vous.
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- Refrain
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- Allobroges vaillants !
- Dans nos vertes campagnes
- Accordez-moi toujours asile et
sûreté,
- Car j'aime à respirer,
- L'air pur de vos montagnes.
- Je suis la Liberté, la Liberté
!
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- Au cri d'appel des peuples en alarmes
- J'ai répondu par un cri de
réveil,
- Sourds à ma voix, ces esclaves sans
armes
- Restèrent tous dans un profond
sommeil.
- Relève-toi, ma Pologne
héroïque,
- Car pour t'aider, je m'avance à grands
pas,
- Secoue enfin ton sommeil léthargique
- Et je le veux, tu ne périras pas.
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- Un mot d'amour à la belle Italie,
- Alsaciens, vers vous je reviendrai,
- Un mot d'espoir au peuple de Hongrie,
- Forte avec tous et je triompherai.
- En attendant le jour de délivrance,
- Priant les dieux d'écarter leur
courroux,
- Pour faire luire un rayon d'espérance,
- Bons Savoisiens, je resterai chez vous.
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- Déjà j'ai fait, ô beau pays de
France,
- Sur les sillons briller mon arc-en-ciel.
- J'ai déjà fait pour ton
indépendance
- Le premier pas, pays béni du ciel !
- Ecoute bien mes leçons salutaires,
- Et confiant en ta grande cité,
- Réveille donc les grands mots de tes
pères :
- Fraternité, amour,
égalité.
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- Chez les humains, toujours, je fais ma ronde
- Mon but unique est de tous les unir.
- J'espère bien faire le tour du monde
- Et triompher dans un prompt avenir.
- Je veux raser ces murailles altières
- Qui, des tyrans, abritent le courroux.
- Je veux bientôt voir tomber les
frontières
- La Terre doit être libre pour tous.
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