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(Département du Var) Autres élections législatives : 1945 (C1), 1946, 1946 (C2), 1951, 1956, 1958, 1962, 1967, 1968, 1973, 1978, 1981, 1986, 1988, 1993, 1997, 2002, 2007, 2012, 2017, 2022 |
Contexte de ces élections législatives - Mode de scrutin - Paysage politique
Les élections législatives de 1951 se déroulent en France le 17 juin et ont pour but l'élection des députés de la IIe législature de la IVe République.
Contexte
Ces
élections ont lieu dans un contexte de crise politique. En effet la
majorité en place, incarnée par la Troisième force regroupant le MRP,
la SFIO, les radicaux, l'UDSR et les modérés, sans cesse critiquée en
raison des très fortes dissensions en son sein et de la « valse des
ministères » qu'elle entretient depuis sa formation, redoute de perdre
les élections face à un Parti communiste français toujours aussi
populaire et surtout face au RPF, nouveau parti fondé et dirigé par
Charles de Gaulle en personne, qui a remporté d'éclatants succès lors
des élections municipales de 1947 (40 % des suffrages exprimés) et
revendique un million d'adhérents dès 1948.
Pour résoudre les problèmes, les dirigeants de la Troisième force font
adopter une nouvelle loi électorale, la loi des apparentements, qui
permet à des listes ayant passé des accords avant les élections de
remporter l'intégralité des sièges à pourvoir dans un département donné
si l'addition de leurs voix dépasse 50 % des suffrages exprimés, et ce
quels que soient les scores des autres listes.
Mode de scrutin
L'Assemblée nationale est composée de 629 sièges pourvus à la
représentation proportionnelle plurinominale suivant la méthode du plus
fort reste dans 103 circonscriptions, conformément à la loi des
apparentements : les listes qui se sont « apparentées » avant
l'élection remportent tous les sièges de la circonscription si leurs
voix ajoutées obtiennent la majorité absolue des suffrages exprimés. Il
y a 629 sièges à pourvoir.
Paysage politique
Le paysage politique français se clive en trois grandes forces politiques :
La Troisième force regroupe les partis au pouvoir, à savoir la SFIO,
les modérés, le MRP, le Parti radical et l'UDSR. Cette vaste coalition
allant de la gauche à la droite en passant par le centre-gauche et le
centre-droit a pour principal objectif de préserver le régime du chaos,
qui pourrait se concrétiser si les communistes d'un côté, et les
gaullistes de l'autre, mettent les partis de gouvernement en minorité.
Grâce à la loi des apparentements, la Troisième force espère limiter la
montée en puissance de ses adversaires tout en restant au pouvoir.
Le Parti communiste français est, pour la première fois depuis le début de la Quatrième République, sérieusement fragilisé. L'échec des grèves de 1947 et de 1948 et la cuisante défaite lors des élections municipales de 1947, au cours desquelles la Troisième force a contribué à marginaliser les élus communistes (le PCF perdra même quarante villes sur soixante dans la Seine), réduisent son audience. Les gouvernements successifs s'emploient vigoureusement à exclure le PC du système politique, notamment en votant une nouvelle loi électorale pour le Conseil de la République, renforçant le poids des communes rurales, hostiles aux communistes, et instaurant le scrutin majoritaire dans les départements les moins importants (79 au total), ce qui a eu pour effet de permettre l'élimination de la plupart des candidats communistes, ne pouvant compter sur aucun allié avec lequel passer des accords électoraux. La constitution de la Troisième force ne laissait pratiquement aucune chance de succès au Parti communiste, plus que jamais exclu du système partisan de la République.
Le
Rassemblement du peuple français, de Charles de Gaulle, est une
nouvelle force politique, rejetant explicitement le système
institutionnel en place, avec laquelle la Troisième force doit
également compter. Triomphant lors des dernières élections municipales,
le RPF menaçait de concurrencer la Troisième force sur sa droite, cette
dernière courant alors de risque de se retrouver prise en tenaille à
l'assemblée, entre une opposition communiste d'un côté et gaulliste de
l'autre. La campagne agressive menée par les gaullistes et son discours
constamment critique finiront toutefois par effaroucher l'opinion, et
il était, au moment de se rendre aux urnes, peu probable que le succès
gaulliste aux législatives connaisse l'ampleur de celui des municipales.
Nombre | % / inscrits | |
Inscrits | 13 637 |
100,00 % |
Abstentions | 2 590 |
18,99 % |
Votants | 11 047 |
81,01 % |
Nombre | % / votants | |
Blancs et nuls | 208 |
1,88 % |
Exprimés | 10 839 |
98,12 % |
Ont obtenu :
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Le Petit Varois, 19 juin 1951 |
Nombre | % / inscrits | |
Inscrits | 218 765 |
100,00 % |
Abstentions | 51 551 |
23,56 % |
Votants | 167 214 |
76,44 % |
Nombre | % / votants | |
Blancs et nuls | 3 799 |
2,27 % |
Exprimés | 163 415 |
97,73 % |
Ont obtenu :
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| Résultats |
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Le Petit Varois, 19 juin 1951 |
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Franck ARNAL |
Jean
BARTOLINI |
Jean CHARLOT |
Louis PUY |
Michel ZUNINO |
Né le 30
octobre 1898 à Vialas (48) Décédé le 23 juin 1985 à Carqueiranne (83) Site de l'Assemblée Nationale |
Né le 10 mai
1899 à Toulon (83) Décédé le 1er février 1977 à Toulon (83) Site de l'Assemblée Nationale |
Né le 26
janvier 1901 à Mantes-la-jolie (78) Décédé le 4 juin 1976 à Saint-Raphaël (83) Site de l'Assemblée Nationale |
Né le 23 décembre 1911 à Avignon (84) Décédé le 3 mai 1965 à Toulon (83) Site de l'Assemblée Nationale |
Né le 12
juin 1889 à Toulon (83) Décédé le 26 avril 1958 à La Garde (83) Site de l'Assemblée Nationale |
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Le Petit Varois, 20 juin 1951 |
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Le Petit Varois, 17-18 juin 1951 |
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Le Petit Varois, 19 juin 1951 |
Le Petit Varois, 19 juin 1951 |
Le Petit Varois, 19 juin 1951 |
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Le Monde, 20 juin 1951 |
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Le Petit Varois, 20 juin 1951 |
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