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- La Seyne-sur-Mer,
La Seyne-sur-Mer, La Seyne-sur-Mer
-
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Les
élections à La Seyne-sur-Mer depuis 1945
-
jcautran.free.fr
|
-
Elections
législatives des 4 et 11 mars 1973
(4e
circonscription du Var)
Autres
élections législatives : 1945
(C1), 1946, 1946
(C2), 1951, 1956, 1958, 1962, 1967, 1968, 1973, 1978, 1981, 1986, 1988, 1993, 1997, 2002, 2007, 2012, 2017,
2022
|
Généralités
sur ces élections législatives et
sur le mode de scrutin
Tendances
du scrutin en France
Autres documents sur les élections
régionales de 1981
- Généralités
sur ces
élections législatives et
sur le mode de scrutin
Les
élections législatives françaises de 1973 ont lieu les 4 et 11 mars
pour pourvoir les mandats de la Ve législature de la Ve République.
Conformément
à la loi en vigueur, les députés sont élus au scrutin uninominal
majoritaire à deux tours, dans 490 circonscriptions
Alors
que l’Assemblée nationale sortante était largement dominée par les
gaullistes après la crise de Mai 68, la majorité présidentielle de
droite conserve sa majorité mais dans des proportions moindres.
Ces
élections sont également l’occasion d’une bipolarisation accrue de la
vie politique française : les deux blocs opposés – UDR et RI formant la
majorité présidentielle à droite, tandis que l’Union de la gauche
rassemble le PCF et le PS – réunissent alors à eux seuls plus de 80 %
des suffrages exprimés au premier tour, où s’exprime pourtant
traditionnellement une pluralité de courants.
Premier
tour - 4 mars 1973
Les
6 candidats de
la 4e circonscription du Var (La Seyne-sur-Mer,
Toulon I et partie V)
Bulletins
de votes
et professions de
foi des candidats
M. Philippe GIOVANNINI, Parti communiste (PC)
M. Marcel BAYLE, Union des républicains de progrès - Union des démocrates pour la République (URP-UDR)
M. Jean-René ÉTIENNE, Union de la gauche démocrate et socialiste - Parti socialiste (UGDS-PS)
M. Pascal ARRIGHI, Mouvement réformateur - Centre démocrate (Réf.-Cent. dém.)
M. Gabriel de COMBRET, Républicain indépendant (RI)
M. Alain GRENET, Lutte ouvrière (LO)
Résultats
du 1er
tour
-
A
La Seyne-sur-Mer
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
28 556
|
100,00
% |
Abstentions |
|
% |
Votants |
|
% |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
|
% |
Exprimés |
21 969
|
% |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
- M. Philippe GIOVANNINI
- M. Marcel BAYLE, d.s.
- M. Jean-René ETIENNE
- M. Pascal ARRIGHI
- M. Gabriel de COMBRET
- M. Alain GRENET
|
- Parti communiste (PC)
- U.R.P. - U.D.R.
- U.G.D.S. - P.S.
- Réf. - Cent. Dém.
- Rép. Ind.
- Lutte ouvrière (LO)
|
10 296
5 012
3 253
2 504
510
294
|
-
46,87 %
-
22,81 %
-
14,81 %
-
11,40 %
-
2,32 %
-
1,34 %
|
|
Var-Matin - République, 5 mars 1973
|
Résultats par bureau
|
Var-Matin - République, 5 mars 1973
|
Pour la 4e circonscription du Var (Toulon I, La Seyne)
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
107 259
|
100,00
% |
Abstentions |
23 094 |
21,53
% |
Votants |
84 165 |
78,47 % |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
1 726 |
2,05 % |
Exprimés |
82 439
|
97,95 % |
-
Ont obtenu :
- Liste
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- M. Philippe GIOVANNINI
- M. Marcel BAYLE, d.s.
- M. Jean-René ETIENNE
- M. Pascal ARRIGHI
- M. Gabriel de COMBRET
- M. Alain GRENET
|
- Parti communiste (PC)
- U.R.P. - U.D.R.
- U.G.D.S. - P.S.
- Réf. - Cent. Dém.
- Rép. Ind.
- Lutte ouvrière (LO)
|
-
25 055
-
22 427
-
14 631
-
14 426
-
4 390
-
1 510
|
-
30,39 %
-
27,20 %
-
17,75 %
-
17,50 %
-
5,33 %
-
1,83 %
|
BAL
BAL
-
-
-
-
|
|
Le Monde, mardi 6 mars 1973 |
Pour le département du Var :
Commentaire : Avec 75 %, de votants, le Var a connu une participation
au scrutin inférieure à la moyenne nationale. Dans la première
circonscription, M. Gaudin, profitant à la fois du report communiste et
de la division de la majorité, qui avait organisé une élection
primaire, retrouvera facilement son siège.
En revanche, le député sortant U.D.R. d'Hyères, M. Mario Bernard, est
entièrement tributaire de l'électorat réformateur, en raison de la
percée de M. Alfred Max, candidat du parti socialiste, qui sera son
seul adversaire au deuxième tour. Ancien maire de La Garde-Freinet, M.
Alfred Max est rédacteur en chef de la revue Réalités et conseiller général.
Bien que ne retrouvant pas toutes les voix de M. Pierre Pouyade, député
U.D.R., qui ne se représentait pas dans la troisième circonscription,
M. Aymeric Simon-Lorière, membre du cabinet de M. Michel Debré et Maire
de Sainte-Maxime depuis 1971, devance le candidat communiste M.
Delplace, de 763 suffrages. Bien que M. Fabre, premier adjoint au maire
de Toulon, ancien député U.N.R., puis Centre républicain, soit assez
proche de ses deux principaux concurrents, le poids des voix
socialistes, qui s'est accru grâce à la dynamique campagne de son
candidat, pèsera sensiblement sur l'issue du scrutin de ballottage.
Dans la quatrième circonscription, la lutte sera serrée entre le
candidat communiste que soutiendra un parti socialiste en progression,
et le député U.D.R. sortant, M. Bayle, qui devrait recevoir l'appui des
électeurs de MM. Pascal Arrighi et de Combret.
Rappel des résultats du premier tour en comparaison de ceux des législatives 1967 et 1968 :
Second
tour - 11 mars 1973
Les
candidats de
la 4e circonscription du Var (La Seyne-sur-Mer,
Toulon I et partie V)
Bulletins
de votes
et professions de
foi des candidats
M. Philippe GIOVANNINI, Parti communiste (PC)
M. Marcel BAYLE, Union des républicains de progrès - Union des démocrates pour la République (URP-UDR)
Résultats
du 2e tour
-
A
La Seyne-sur-Mer
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
28 640
|
100,00
% |
Abstentions |
6 072 |
21,20
% |
Votants |
22 568 |
78,80 % |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
941 |
4,17 % |
Exprimés |
21 627
|
95,83 % |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
- M. Philippe GIOVANNINI
- M. Marcel BAYLE, d.s.
|
- Parti communiste (PC)
- U.R.P. - U.D.R.
|
-
13 260
-
8 367
|
-
61,31 %
-
38,69 %
|
|
Var-Matin - République, 12 mars 1953
|
Pour la 4e circonscription du Var
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
107 199
|
100,00
% |
Abstentions |
21 809 |
20,34
% |
Votants |
85 390 |
79,66 % |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
4 156 |
4,87 % |
Exprimés |
81 234
|
95,13
% |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- M. Philippe GIOVANNINI
- M. Marcel BAYLE, d.s.
|
- Parti communiste (PC)
- U.R.P. - U.D.R.
|
-
40 862
-
40 372
|
-
50,30 %
-
49,70 %
|
ÉLU
-
|
|
Le Monde, mardi 13 mars 1973
|
Commentaire :
Le
maire communiste de La Seyne, M. Giovannini, rend à son parti cette
circonscription mi-résidentielle, mi-industrielle, que son
prédécesseur à la mairie, M. Toussaint Merle, avait représentée avant
1962, puis de 1967 à 1968. Mais M. Giovannini ne retrouve pas toutes
les voix de gauche du premier tour et M. Bayle, malgré une active
campagne, n'a pas récupéré tous les suffrages qu'il aurait pu
rassembler, ce qui permet à son challenger de le distancer de 490 voix.
|
Var-Matin - République, 12 mars 1953 |
Pour le département du Var
Les 4 députés du Var de la législature 1973-1978 :
2 URP : Mario BENARD (d.s.), Aymeric SIMON-LORIÈRE
1 PS : Pierre GAUDIN (d.s.)
1 PC : Philippe GIOVANNINI
|
Var-Matin - République, 12 mars 1973
|
NB.
M. Pierre GAUDIN étant décédé le 2 janvier 1978, le siège restera vacant jusqu'aux élections du 2 avril 1978.
M. Aymeric SIMON-LORIÈRE, décédé le 21 avril 1977, est remplacé par son suppléant M. Bernard LAFONT jusqu'au 2 avril 1978.
Rappel des 4 sortants élus en 1968 :
2 UDR : Marcel BAYLE, Mario BENARD
1 apparenté UDR : Pierre POUYADE (ne se représentait pas)
1 PS : Pierre GAUDIN
Tendances
du scrutin en France
Depuis les élections de 1968, l'échiquier politique a fortement évolué
en faveur de l'opposition, et ce depuis 1972. La coalition formée par
l'UDR, la FNRI et le CDP remporte de justesse la majorité absolue.
L'UDR, qui n'a plus à elle seule la majorité absolue, doit s'allier à
ces deux partis pour gouverner.
Premier tour
Quatre observations peuvent être formulées à l'issue du premier tour de ces élections législatives :
Bonne résistance de la majorité présidentielle
Contrairement à ce que les derniers sondages pouvaient laisser prévoir,
les formations de l'Union des républicains de progrès résistent assez
bien avec près de 38 % des suffrages exprimés contre 43,65 % en 1968 et
37,73 % en 1967. Toutefois, force est de constater que ce relatif
succès ne touche pas l'ensemble du territoire. Ainsi, si la majorité
présidentielle conserve une forte implantation dans les départements
conservateurs que sont le Cantal (55,23 %), la Haute Loire (57,33 %),
la Mayenne (51,91 %) ou la Vendée (63,09 %), elle observe un recul dans
certains de ses fiefs historiques comme l'Alsace-Lorraine ou la
Bretagne-Normandie, conséquence sans doute de la faible
personnalisation du scrutin et de la disparition de la figure du
général de Gaulle qui permettait d'attirer un électorat populaire.
Cette perte d'influence affecte plus l'UDR que la Fédération nationale
des républicains indépendants ou les centristes duhaméliens.
Poussée de l'Union de la gauche
L'union des principales formations de la gauche autour du programme
commun obtient ses fruits. Les progrès constatés permettent d'effacer
les lourds échecs des législatives de 1968 et de la présidentielle de
1969 à l'occasion desquelles elle ne pût se qualifier au second tour.
Or, cette percée profite plus aux socialistes qu'aux communistes qui
conservent tout de même leur place de premier parti de la gauche.
Les socialistes consolident leurs positions dans leurs bastions
traditionnels du Nord (26,7 %) et du Pas de Calais (28,2 %), du
Sud-Ouest (42,46 % dans l'Ariège) et du pourtour méditerranéen de
l'Aude (35,8 %) aux Bouches-du-Rhône (27,19 %), et effectue une
progression remarquable dans l'Ouest (22,10 % en Loire Atlantique et
19,87 % dans le Finistère), dans la région Rhône-Alpes, dans la
Dordogne et dans le Territoire de Belfort (36,7 %), sous l'impulsion de
Jean-Pierre Chevènement. Les communistes, s'ils voient leur situation
se redresser légèrement par rapport au scrutin de 1968, ne peuvent
freiner la perte de leur influence à Paris (18,86 %) au profit des
socialistes. La concentration de l'essentiel de leur électorat dans
leurs fiefs traditionnels prouve que leur souhait de reconquérir
certaines couches populaires séduites par le gaullisme dès la fin des
années 1950 rencontre des résultats bien limités. Le rééquilibrage des
forces de gauche commence à s'opérer.
Contre-performance du centrisme d'opposition
Le Mouvement réformateur ne parvient pas à atteindre l'audience
espérée. Avec 12,5 %, il atteint un niveau similaire à celui du Centre
démocrate aux élections législatives de 1967, preuve que le ralliement
des radicaux valoisiens n'a eu qu'un effet de faible ampleur.
Cependant, le centrisme d'opposition est en situation d'arbitrer des
duels entre majorité présidentielle et gauche ans dans de nombreuses
régions dont la Normandie, l'Est ou les Alpes-Maritimes. L'attitude du
candidat réformateur en position de se maintenir sera donc déterminante
dans l'élection ou non de candidats de l'UDR.
Marginalisation des extrêmes
Les formations extrêmes de l'échiquier politique connaissent un cinglant échec.
À l'extrême gauche, le Parti socialiste unifié, avec 1,95 %, ne
parvient pas à rééditer sa performance de 1968 (4,94 %). Son électorat
a été pour partie siphonné par le PS et les formations de l'extrême
gauche trotskiste. Seuls Michel Rocard (24,3 % à la Celle Saint Cloud),
Yves Le Foll (26,4 % à Saint Brieuc) et Roger Prat (11,3 % à Morlaix)
arrivent, du fait de leur bonne implantation, à atteindre un score
honorable.
L'extrême gauche trotskiste derrière Lutte ouvrière et la Ligue
communiste révolutionnaire obtient un résultat particulièrement faible
(1,25 %), qui s'explique sans doute par la non-participation et
l'abstentionnisme qui caractérise son électorat potentiel, plutôt jeune.
L'extrême droite, avec 0,52 %, des suffrages exprimés est laminée. Le
Front national qui s'était constitué pour l'occasion des élections
législatives à partir notamment d'Ordre nouveau n'obtient que 1,33 %
des suffrages exprimés et seul son président, Jean-Marie Le Pen,
franchit le seuil des 5 % à Paris. Dans le Nord de la France,
l'Alliance républicaine indépendante et libérale (1,59 % au niveau
national), issue de l'Alliance républicaine pour les libertés et le
progrès de Jean-Louis Tixier-Vignancour et se réclamant de la majorité
présidentielle, obtient des résultats significatifs. Enfin le retour à
la politique de l'ancien président du Conseil Georges Bidault se solde
par un cinglant échec, avec seulement 3,51 % à Paris. Les candidats du
FN à ces élections sont à 56,7 % des patrons d'industrie et du
commerce, des cadres ou professions libérales, et 2,7 % d'entre eux
sont des ouvriers.
Second tour
Conformément à la logique du scrutin majoritaire uninominal à deux
tours, les résultats du premier tour se voient amplifiés au second.
En Polynésie française (circonscription électorale unique), le second
tour a lieu le 18 mars, en conformité avec le décret de convocation des
collèges électoraux2.
Dans la deuxième circonscription de La Réunion, le second tour (prévu
le 11 mars) a lieu le 18 mars à la suite d'une décision du préfet3, en
raison des conditions météorologiques liées à le cyclone tropical
Lydie.
Majorité présidentielle toujours majoritaire
Les formations gouvernementales bien qu'affaiblies conservent la
majorité bien qu'elles enregistrent des pertes dans le Nord, l'Est,
l'Ouest et le Languedoc Roussillon. Plus précisément, la position de
l'UDR au sein de l'Assemblée nationale est réévaluée. Les gaullistes
(183 sièges contre 273 en 1968) devront compter, plus que jamais, sur
leurs alliés de la FNRI (54 sièges) et centristes (23 sièges). Le
retrait de candidats réformateurs a permis de limiter les pertes. La
sauvegarde de la majorité par l'Union des républicains de progrès
éclipse mal les défaites souvent surprenantes de certains de ses
leaders. Ainsi Marc Jacquet (UDR) à Melun, Alexandre Sanguinetti (UDR)
à Toulouse et Alain Griotteray (RI) à Alfortville sont battus. Les
ministres René Pleven à Dinan et Maurice Schumann à Tourcoing, paient
leur insistance à ne pas avoir repris leur ancien suppléant qui a fait
campagne contre eux.
Progression de la gauche unie
La représentation parlementaire de la gauche se renforce avec 176
députés contre 91 en 1968, même si elle n'égale pas le niveau de 1967.
Les désistements se sont bien effectués. Toutefois, cette avancée
réelle aurait pu être plus importante. L'attitude des centristes
d'opposition durant l'entre deux tours a fait perdre aux socialistes
une vingtaine du sièges. Majoritaire en voix, la gauche reste néanmoins
minoritaire en sièges.
La progression de l'opposition profite surtout aux socialistes qui
reconquièrent les positions perdues en 1968 en Languedoc Roussillon
(Georges Frêche est élu à Montpellier) et dans le Puy-de-Dôme, et gagne
de nombreux sièges dans ses terres de mission de Bretagne (Charles
Josselin bat dans les Côtes-du-Nord le ministre René Pleven), en
Aquitaine, dans les Pyrénées et le Territoire de Belfort où est élu
Jean-Pierre Chevènement. C'est l'avènement de socialistes et de
radicaux de gauche dynamiques tels que Pierre Joxe, Jean-Pierre Cot,
Georges Fillioud, Louis Mermaz ou Michel Crépeau promis à une belle
carrière.
Les communistes gagnent 39 élus constitués pour partie d'anciens des
députés de 1967 battus l'année suivante comme Louis Maisonnat à
Vizille, Marcel Rigout à Saint Junien, Paul Laurent à Paris, Pierre
Juquin à Savigny-sur-Orge ou César Depietri à Moyeuvre-Grande. Le PCF
rencontre un franc succès dans le nord de la région Midi-Pyrénées
(Lucien Dutard élu à Sarlat), dans le pourtour méditerranéen avec la
prise du siège de Nîmes ou d'Arles aux socialistes et dans le Nord de
la France (Daniel Le Meur à Saint-Quentin, Roland Renard à Chauny, Jean
Bardol à Boulogne-sur-Mer, Joseph Legrand à Carvin, Jean-Jacques Barthe
à Calais ou Albert Maton à Maubeuge) malgré la perte du siège de
Saint-Amand-les-Eaux. Toutefois, il connaît un recul prononcé en
Corrèze, dans le Gard et dans le Pas de Calais.
Le PSU, conséquence de son faible score du premier tour, ne conquiert
que le siège de Saint Brieuc. Son leader, Michel Rocard, est battu dans
les Yvelines. Son influence idéologique ne trouve aucune traduction
réelle dans les urnes.
Sursaut du centrisme d'opposition
Bien que les résultats du premier tour n'aient pas été à la hauteur de
ses espérances, le Mouvement réformateur de Jean Lecanuet et
Jean-Jacques Servan-Schreiber remporte un succès inattendu et double sa
représentation parlementaire, passant de 15 à 31 sièges, ce qui lui
permet de former un groupe parlementaire autonome. Les gains des sièges
de Villeurbanne, de Mulhouse, de Rouen ou de Saint-Amand-les-Eaux sont,
à cet égard, symboliques. Cependant, le gaulliste de gauche Jean-Marcel
Jeanneney échoue à conquérir le fief familial de Vesoul.
Résultats nationaux
(Sources : Wikipedia
et France
Politique.fr)
|
Les résultats du
premier tour (Le Monde, 13 mars 1973)
|
Autres
documents sur les élections législatives de 1973
(Archives Jean-Claude Autran)
- Le Petit Varois, 7 mai 1972 : « Les élections législatives
» - « Le P.C.F. prêt pour faire triompher la candidature de Philippe
Giovannini (maire de La Seyne) » - « Un militant au passé glorieux et au
présent exemplaire - Une jeune femme aux grandes qualités : Danielle
Colonna est choisie pour être député suppléant ».
- Femmes aujourd'hui et demain, n° 9, 1er trimestre 1973
: « Pour que votre vie change le 4 mars 1973, votez pour les candidats
du Parti communiste français, pour l'union populaire et la victoire du
programme commun ».
- Détail des votes du député sortant Marcel Bayle pour ou contre les lois à l'Assemblée Nationale de 1968 à 1973. Document dactylographié, 31 pages A5.
- Mairie
de La Seyne, mars 1973 : « Arrêté portant division de la commune en 24 bureaux de vote et désignation des présidents et présidents suppléants
desdits bureaux de vote pour les élections des députés à l'assemblée
Nationales du 4 mars et éventuellement du 11 mars 1973 ».
- Le Petit Varois, 5 mars 1973 : A la Une : « La
volonté de changement a dominé le premier tour - Net progrès du P.C.F.
et de la gauche dans son ensemble - Important recul du Pouvoir »
- « La Gauche unie en mesure de gagner de nombreux sièges au 3ème tour
- Le Parti communiste est le premier parti de gauche : + 800 000 voix
et + 2 % sur 1968 » - « Premières remarques » (Georges Righetti » - «
Les candidats du PCF en tête au premier tour :
- Var-Matin - République, 5 mars 1973 : A la Une : « Législatives : participation record au premier tour (81,1 %) » - « Poussée de la gauche
» - « Soc. + Rad. de gauche 21,1 % + PC. 21,1 % + E.G. 3 % = 45,2 % -
Majorité 36,2 % - Réformateurs 12,7 % » - En tête du ballotage dans le
Var : 1ère circ. Pierre Gaudin (PS), 2e circ. M. Benard (URP), 3e circ.
A. Simon-Lorière (URP), 4e circ. P. Giovannini (PC).
- L'Humanité, 5 mars 1973 : A la Une : « Avec un gain de centaines de milliers de suffrages, plus de 5 millions de voix au Parti communiste
» - « L'U.D.R. et ses alliés en net recul - La gauche bien placée pour
le deuxième tour » - « Poussée à gauche » (Laurent Salini) -
« Déclaration de G. Marchais (22 heures) »- « 8 députés communistes élus au premier tour ».
- Le Monde, 6 mars 1973 : A la Une : « Les réformateurs seront souvent les arbitres entre la gauche qui progresse et la majorité qui résiste » - « L'avance du parti socialiste est sensible dans tout le pays - L'U.D.R.
et ses alliés, malgré leur recul, gardent de fortes positions » - «
L'évolution des voix obtenues par les partis depuis six ans » - « Des
mutations qui affectent toutes les formations » (RB) - « Un reflux et
un sursis » (PVP)
- Le Monde, 6 mars 1973 : Pages 2-4 : « La géographie électorale
: Cartes comparatives des sièges de la majorité, des communistes des
socialistes et radicaux et des réformateurs entre 1967, 1968 et 1973 »
- « Les trois derniers sondages et la réalité - Trois heures de «
fourchettes » - Les abstentions depuis 1945 - La cote des leaders - La
situation des membres du gouvernement : 13 élus, 17 en ballotage - Les
59 élus - 98 sortants élus en 1968 en ballotage ».
- Le Monde, 6 mars 1973 : Page 3 : Les abstentions aux élections en France depuis 1945.
- Le Petit Varois - La Marseillaise, 12 mars 1973 : A la Une : « La gauche unie confirme sa poussée
» - « Lecanuet et Servan Schreiber ont assuré la majorité à la
coalition des droites - L'UDR perd de nombreux sièges et sa suprématie
absolue » - « Succès important de la gauche dans notre région » - « Les élus de gauche dans notre région ».
- Le Petit Varois - La Marseillaise, 12 mars 1973 : « Les Seynois ont participé nombreux au second tour des législatives ».
- Var-Matin - République, 12 mars 1973 : « Malgré la perte de 78 sièges, majorité U.R.P. maintenue
» - « Renforcement de la gauche : + 91 députés » - « La nouvelle
assemblée (481 sièges sur 490 à pourvoir) : UDR : 180. RI : 53. CDP :
21. Réf. : 28. PS : 89. Rad. G. : 16. PC : 73. PSU : 3. » - « Les
résultats dans le département » - « Sont élus dans le Var : Pierre
GAUDIN (socialiste, député sortant), Mario BENARD (U.R.P., député
sortant), Aymeric SIMON-LORIÈRE (U.R.P.), Philippe GIOVANNINI (P.C.) »
- « Toulon (4e) : M. Marcel BAYLE (URP), battu ».
- L'Humanité, 12 mars 1973 : A la Une : « Le second tour dans la foulée du premier : la gauche unie confirme sa poussée » - « Lecanuet
et
Servan Schreiber ont assuré la majorité à la coalition des droites -
L'UDR perd de nombreux sièges et sa suprématie absolue » - « Plus loin
(Laurent Salini » - « Déclaration de Georges Marchais (22 heures) » - «
65 élus communistes au deuxième tour (s'ajoutant aux 8 élus au premier
tour) ».
- Le Monde, mardi 13 mars 1973 : A la Une : « La majorité sortante est ramenée de 372 à 275 sièges et voit son équilibre interne sensiblement modifié
» - « La gauche a obtenu plus de voix que l'U.RP. - Les réformateurs
auront un groupe parlementaire » - « La répartition des élus - Des
changements en politique étrangère ? - Equité ? (J. Fauvet) »
- Le Monde, 13 mars 1973
: Pages 2-4 : « La géographie électorale - La répartition des sièges
dans l'hémicycle du Palais Bourbon - MM. Schumann et Pleven battus. Les
vingt-huit autres membres du gouvernement sont élus - Un dimanche de
mars à tracer des bâtons... - Les voix dans les 424 circonscriptions en
ballotage - Dans les journaux français... - Un équilibre interne sensiblement modifié ».
- Le Petit Varois, 13 mars 1973, édition spéciale : « Un grand succès du Parti communiste français, de l'union de la gauche et de tous les démocrates » - « Philippe Giovannini député du Var
» - « Jean Bartolini, premier député du Front populaire, élu député
dans cette quatrième circonscription en 1935, félicite chaleureusement
Philippe Giovannini et sa suppléante Danielle Colonna » - « Et
maintenant ! » (Philippe Giovannini, député-maire).
- Le Petit Varois, 13 mars 1973 : « Giovannini élu député » - « Malgré cela et pour la première fois » (Francette Lazard).
- Le Petit Varois, 13 mars 1973 : « Un mode de scrutin faussé pour réduire la représentation démocratique
» - « 70.600 voix pour élire un député communiste - 31.415 voix pour
élire un député UDR » - « Avec 5.085.000 voix, le PC obtient 73 députés
- Avec 4.537.000 voix, le PS obtient 89 députés - Avec 5.745.000 voix,
l'UDR obtient 184 députés » - « Si la proportionnelle avait été
appliquée, le PC aurait eu 104 élus et l'UDR 119 élus ».
- Le Petit Varois, 13 mars 1973 : « Pour la proportionnelle » (Etienne Fajon).
- Le Petit Varois, 13 mars 1973 : « Un député communiste au travail » - « Avec les masses populaires pour le progrès social et démocratique » - « Merci de tout cœur (P. Giovannini et D. Colonna) » - « Soutien sans défaillance aux travailleurs en lutte ».
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