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Les élections à La Seyne-sur-Mer depuis 1945
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Documents divers sur l'histoire de La Seyne
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Les autres élections législatives
Elections législatives des 21 et 28 mars 1993

(7e circonscription du Var)

Autres élections législatives : 1945 (C1)1946 (C2), 1946, 1951, 1956, 1958, 1962, 1967, 1968, 1973, 1978, 1981, 1986, 1988, 1993, 2002, 2007, 2012, 2017, 2022



Généralités sur ces élections législatives et sur le mode de scrutin
Premier tour - Les candidats de la 7e circonscription du Var
Bulletins de votes et professions de foi des candidats
Résultats du premier tour
A La Seyne-sur-Mer
Pour la 7e circonscription du Var
Pour les 6 autres circonscriptions du Var
Second tour - Les candidats de la 7e circonscription du Var
Bulletins de votes et professions de foi des candidats
Résultats du second tour
A La Seyne-sur-Mer
Pour la 7e circonscription du Var
Pour les 6 autres circonscriptions du Var
Tendances du scrutin en France
Autres documents sur les élections régionales de 1993






Généralités sur ces élections législatives et sur le mode de scrutin

François Mitterrand a été réélu Président de la République en 1988. Sous son second mandat, trois Premiers ministres se sont déjà succédé : Michel Rocard de 1988 à 1991, Édith Cresson de 1991 à 1992 et Pierre Bérégovoy depuis 2 avril 1992. Édith Cresson fut la première et la seule femme Premier ministre. Elle laisse sa place au ministre de l'Économie, Pierre Bérégovoy, après la cruelle défaite de la gauche aux élections cantonales et régionales. Ce dernier, qui a promis de lutter contre la corruption dont sont accusés de nombreux cadres du Parti socialiste et d'autres partenaires de la majorité comme Henri Emmanuelli (président de l'Assemblée nationale de janvier 1992 à avril 1993) ou Bernard Tapie (deux fois ministre sous le gouvernement Bérégovoy), est lui aussi mis en cause dans des affaires judiciaires comme l'affaire du Prêt Pelas. De plus, le chômage ne cesse d'augmenter et la France entre pour la première fois en récession.

Le mode de scrutin n'a pas changé et est donc resté uninominal majoritaire à deux tours, donc par circonscription. Le combat s'annonce difficile pour la gauche.

À droite, le RPR fut divisé, durant le référendum sur le traité de Maastricht, entre sympathisants du « oui », dont Jacques Chirac, Édouard Balladur et Alain Juppé, ainsi que les sympathisants du « non », dont Charles Pasqua, Philippe Séguin et François Fillon. De même pour l'UDF, où Valéry Giscard d'Estaing, Alain Madelin et François Bayrou se sont prononcés pour le « oui » et Philippe de Villiers pour le « non ». Cependant, la droite se représente unie et les partis de droite ont interdit les alliances avec le Front national depuis 1991.

À gauche, le Parti socialiste paye les divisions dues au congrès de Rennes de 1990 entre Laurent Fabius et Lionel Jospin.





Premier tour - 21 mars 1993

Les candidats de la 7e circonscription du Var (La Seyne, Six-Fours, Sanary, Bandol, Evenos, Saint-Mandrier)

Dr. Arthur PAECHT, Union pour la France (UPF) (UDF-PR)
M. Claude LECOCQ, Front national (FN)
M. Maurice PAUL, Parti communiste français (PCF)
M. Bernard PERIN, Parti socialiste (PS)
M. Patrick MARTINENQ, Sans étiquette (SE)
M. Philippe GUINET, Entente écologie (EE)
Mme Eliane CALZETTA, Nature et animaux (Nouveaux écologistes)
M. Philippe DUVAULT, Sans étiquette (SE)
M. Pierre DEQUENNES (UDI)






Bulletins de votes et professions de foi des candidats



Dr. Arthur PAECHT, Union du Rassemblement et du Centre (URC)-Union pour la Démocratie Française (UDF)-Parti Républicain (PR)







M. Claude LECOCQ, Front national (FN)







M. Maurice PAUL, Parti communiste français (PCF)






M. Bernard PERIN, Parti socialiste (PS)








M. Patrick MARTINENQ, Sans étiquette (SE)







M. Philippe GUINET, Entente écologie (EE)







Mme Eliane CALZETTA, Nature et animaux ()






M. Philippe DUVAULT, Sans étiquette (SE)






M. Pierre DEQUENNES (UDI)


Documents non retrouvés






Résultats du 1er tour



A La Seyne-sur-Mer


Nombre % / inscrits
   Inscrits 40 744
100,00 %
   Abstentions  16 181    39,71 %
   Votants 24 563    60,29 %

Nombre % / votants
   Blancs et nuls     803      3,27 %
   Exprimés 23 760
    96,73 %

Ont obtenu :


Candidats
Nuance
Voix
% / exprimés

  • Dr. Arthur PAECHT
  • M. Maurice PAUL
  • M. Claude LECOCQ
  • M. Patrick MARTINENQ
  • M. Bernard PERIN
  • M. Philippe GUINET
  • Mme Eliane CALZETTA
  • M. Philippe DUVAULT
  • M. Pierre DEQUENNES

Union pour la France (UDF-PR)
Parti communiste français (PCF)
Front national (FN)
Sans étiquette (SE)
Parti socialiste (PS)
Les Verts - Entente écologistes
Nature et animaux (Nouveaux écologistes)
Sans étiquette (SE)
Union des démocrates et indépendants (UDI)

7 062
6 656
  4 591
 1 857
 1 593
 1 240
    572
    102
     93
 29,72 % 
29,01 %
19,32 %
7,82 %
6,70 %
5,22 %
2,41 %
0,43 %
0,39 %



La Marseillaise, lundi 22 mars 1993


Résultats par bureau



Var-Matin, lundi 22 mars 1993




Pour la 7e circonscription du Var (Bandol - Ollioules - Sanary - La Seyne - Six-Fours)


Nombre % / inscrits
   Inscrits  94 552
100,00 %
   Abstentions  35 470   37,51 %
   Votants   59 082   62,49 %

Nombre % / votants
   Blancs et nuls     2 242     3,79 %
   Exprimés    56 840
   96,21 %

Ont obtenu :


Liste
Nuance
Voix
% / exprimés
Résultat
  • Dr. Arthur PAECHT
  • M. Claude LECOCQ
  • M. Maurice PAUL
  • M. Bernard PERIN
  • M. Philippe GUINET
  • M. Patrick MARTINENQ
  • Mme Eliane CALZETTA
  • M. Philippe DUVAULT
  • M. Pierre DEQUENNES
Union pour la France (UDF-PR)
Front national (FN)
Parti communiste français (PCF)
Parti socialiste (PS)
Les Verts - Entente écologistes
Sans étiquette (SE)
Nature et animaux (Nouveaux écologistes)
Sans étiquette (SE)
Union des démocrates et indépendants (UDI)
 20 565
 12 164
   9 640
    5 097
   3 693
   3 497
   1 529
  405
  250
 36,18 %
 21,40 %
 16,96 %
   8,97 %
   6,50 %
   6,15 %
   2,69 %
    0,71 %
     0,44 %
BAL
BAL
-
-
-
-
-
-
-



Le Monde, mardi 23 mars 1993


La Marseillaise, lundi 22 mars 1993



Var-Matin, lundi 22 mars 1993





Pour les 7 circonscriptions du Var


Le Monde, mardi 23 mars 1993

Commentaire : Fait unique dans l'histoire de ce
département, les députés sortants, qui étaient tous de droite, seront opposés, au second tour, en six duels, à des candidats du Front national. Une seule triangulaire, dans la troisième circonscription, opposera Yann Piat (UDF-PR), investie par l'UPF, à Joseph Sercia, vice-président du conseil général, exclu du PR pour son indiscipline, au candidat du Front national, Jean-Jacques Gérardin. Il n'est pas exclu que ce dernier se retire pour faire barrage à la transfuge du FN au profit de M. Sercia. L'échec des socialistes se traduit par des baisses spectaculaires. Dans la sixième circonscription, Maurice Janetti perd vingt points. A Fréjus, François Léotard est bien placé pour retrouver le siège dont il s'était démis le 29 juin 1992. Son résultat semble le mettre à l'abri du candidat du Front national qui progresse pourtant de 6 points par rapport à 1988.



La Marseillaise, lundi 22 mars 1993


La Marseillaise, lundi 22 mars 1993



- Var-Matin, lundi 22 mars 1993 : Les réactions varoises :

ARTHUR PAECHT (UDF) : TRES SATISFAIT. Avec plus de 36 % des suffrages exprimés dans la 7e circonscription, Arthur Paecht était très satisfait : « Je constate que je suis très largement en tête dans ma ville Bandol avec un score que je n'avais jamais réalisé jusqu'à aujourd'hui. Par ailleurs, dans deux villes qui me tiennent particulièrement à cœur, Sanary et La Seyne, j'observe que j'effectue un score à la hauteur de mes espérances en remarquant que le leader communiste seynois Maurice Paul n'atteint pas son niveau du 2e tour des cantonales de décembre 92. Cela confirme le rejet de Charles Scaglia dans cette commune. Enfin. Patrick Martinenq a fait, un score que je considère comme estimable. Il a largement mordu sur l'électorat socialiste et écologiste et sans doute également sur le mien... ». Evoquant le 2e tour, le député sortant qui bénéficie d'un ballotage largement favorable a notamment déclaré : « les électeurs qui ont voté pour d'autres candidats me connaissent. Et s'ils ne partagent mes idées, ils peuvent apprécier mon attitude tolérance. C'est le seul message que je leur transmets ce soir ».

BERNARD PERIN (PS) : UN VOTE SANCTION. « Le Parti socialiste subit un grave échec aux niveaux national et local. Pour la première fois dans le Var, aucun socialiste ne sera présent au deuxième tour. « Plus qu'un désaveu, c'est une punition que les électeurs ont voulu nous infliger. « Les querelles entre socialistes, les luttes de pouvoir internes, la perte des vertus morales qui constituaient l'éthique et l'identité des socialistes ont joué un rôle désastreux en termes d'image dans l'opinion. « L'ampleur de ce vote sanction, doublé d'un vote utile, nous renforce dans la conviction que seul un profond renouvellement des pratiques, des idées et des hommes peut nous permettre de retrouver une crédibilité et une audience auprès des citoyens. « La droite disposera dans quelques jours de tous les pouvoirs pour mettre en œuvre une politique dont les Français ne tarderont pas à découvrir les effets les plus néfastes. « Notre rôle, désormais consiste à rassembler les forces de progrès pour préparer l'avenir et reconstruire une force de gauche capable de représenter un nouvel espoir et un nouvel élan pour les Varois ».

CLAUDE LECOCQ (FN) : LA DEUXIEME FORCE. « Ce résultat est excellent pour le Front national qui s'implante vraiment sur la circonscription. Nous sommes maintenant la deuxième force politique sur ce secteur. Nous faisons mieux en pourcentages et en voix. Au 2ème tour, il y aura donc un duel à droite. Les électeurs sont majeurs. Ils choisiront entre le vrai changement et le tiers-mondisme larvé ».

MAURICE PAUL (PC) : LE PREMIER PARTI DE LA SEYNE. « Je constate d'abord que le F.N. progresse. C'est grave. Cela dit, nous maintenons nos forces et constituons le premier parti de la ville. L'écart se réduit avec la droite UDF-RPR, passant de 600 à 400 voix entre 88 et 93. Nous continuerons à nous battre dans la vie de tous les jours. Au deuxième tour, Arthur Paecht n'est pas en danger. Nos électeurs feront ce qu'ils voudront ».

PATRICK MARTINENQ : Ô MERVEILLEUSE SURPRISE. C'est Patrick Martinenq qui a créé la surprise à La Seyne en devançant le Parti socialiste et son premier secrétaire départemental Bernard Périn et les Verts, en réalisant un bon score sur l'ensemble de la circonscription : « Mon objectif est largement atteint. Avec près de 8% des suffrages, je viens après les ténors de la politique locale. C'est une excellente base pour l'avenir. Cela me confirme dans ma volonté de prendre la tête d'une liste lors des prochaines municipales. Mais il reste beaucoup de chemin à faire. Notamment en allant chercher tous les dégoûtés de la politique dans l'Ouest-Var qui en ont assez du dogmatisme du Parti communiste et des déchirements de la Droite et de l'Extrême-Droite. Quant au P.S. qui est aujourd'hui derrière moi, c'est le constat que la politique de la langue de bois et du conservatisme, notamment en économie, ne paie plus. Je remercie les milliers d'électeurs qui, il y a quelques semaines, ne me connaissaient pas et avec lesquels j'espère partager le futur ».

LUC PATENTREGER : TRES TRISTES LES VERTS HIER SOIR. Ils n'ont pas voulu se prononcer préférant analyser à froid leurs résultats. Luc Patentreger lâchait cependant quelques mots sur ces cuisants résultats : « Les nouveaux écologistes nous ont pris des voix. Nous sommes en dessous des résultats habituels simplement parce que quelques personnes ont monté une liste pour l'argent. Mais on peut constater que les partis traditionnels ont réussi avec nos idées et notre façon de parler ».

MAURICE ARRECKX : « Le Var se retrouve dans la majorité nationale. C'est excellent pour notre département et c'est le résultat de notre combat ».

FRANÇOIS TRUCY : « Satisfaction pour le maire de Toulon - Tous les candidats UPF sont dans d'excellentes conditions pour affronter ce fameux deuxième tour et que, dimanche prochain, l'U.D.F. et le R.P.R. renouvelleront leur carton plein de 1988 ».

RENÉ-GEORGES LAURIN (sénateur) : Excellent pour le Var. Dimanche prochain, j'appelle à une grande mobilisation pour qu'il y ait un brillant succès des candidats de la nouvelle majorité ».

JEAN-PIERRE GIRAN : « Des responsabilités supplémentaires - Devant l'ampleur du succès de l'U.P.F., on ne voit pas comment le P.S. et le reste de la gauche pourrait constituer une opposition d'alternance crédible ».

MICHEL PIZZOLE (verts) : « C'est une déception et je ne cache pas mon inquiétude quant à la future assemblée qui a de fortes chances d'être monocolore ».

FRANÇOIS LÉOTARD : « PROFONDE SATISFACTION ».

HUBERT FALCO (UDF) : « AU COUP DE SIFFLET FINAL ».

YANN PIAT (UDF) : « UNE BELLE VICTOIRE ».

JOSEPH SERCIA (MAJ. DEPART.) : « TOUTES NOS CHANCES POUR LE SECOND TOUR ».

MAURICE JANETTI : « UNE CERTAINE TRISTESSE ».

GUY GUIGOU : « LES NEGOCIATIONS SONT OUVERTES ».


Et pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur :

Le Monde, mardi 23 mars 1993







Second tour - 28 mars 1993

Les candidats restant en lice dans la 7e circonscription du Var (Bandol - Ollioules - Sanary - La Seyne - Six-Fours)

Dr. Arthur PAECHT, Union pour la France (UPF) - UDF - RPR
M. Claude LECOCQ, Front national (FN)






Bulletins de votes et professions de foi des candidats



Dr. Arthur PAECHT, Union Pour la France (UPF) - UDF - RPR








M. Claude LECOCQ, Front national (FN)











Résultats du 2e tour



A La Seyne-sur-Mer


Nombre % / inscrits
   Inscrits 40 744
100,00 %
   Abstentions 18 867   46,31 %
   Votants 21 877   53,69 %

Nombre % / votants
   Blancs et nuls   4 005   18,31 %
   Exprimés 17 872
  81,69 %

Ont obtenu :


Candidats
Nuance
Voix
% / exprimés
  • Dr. Arthur PAECHT
  • M. Claude LECOCQ
UPF-UDF-RPR
FN
11 408
  6 464
 63,83 %
 36,17 %




Var-Matin, lundi 29 mars 1993

Résultats par bureau


Var-Matin, lundi 29 mars 1993



Pour la 7e circonscription du Var



Nombre % / inscrits
   Inscrits 94 552
100,00 %
   Abstentions 39 820   42,11 %
   Votants 54 732
  57,89 %

Nombre % / votants
   Blancs et nuls   8 452    15,44 %
   Exprimés  46 280
   84,56 %

Ont obtenu :


Candidats
Nuance
Voix
% / exprimés

Résultat
  • Dr. Arthur PAECHT
  • M. Claude LECOCQ
UPF-UDF-RPR
FN
  30 222
  16 037
 65,23 %
 34,67 %
ÉLU
-



Var-Matin, lundi 29 mars 1993




Pour les 7 circonscriptions du Var

Le Monde, mardi 30 mars 1993

Commentaire : Tous les candidats de gauche avaient été éliminés au premier tour. Opposés au FN, six députés sortants UPF sur sept ont été confortablement réélus. A Fréjus, François Léotard retrouve le siège dont il s'était démis le 19 juin 1992. Leur résultat dépasse 60 % des suffrages, sauf dans la troisième circonscription où une triangulaire mettait aux prises Mme Yann Piat, ancien député du FN, qui avait reçu l'investiture de l'UPF, un dissident du PR et un candidat d'extrême droite. Mme Piat l'emporte, mais son résultat est inférieur à celui de 1988.
Dans le département, le FN totalise 32,21 % des suffrages exprimés, réalisant une progression de près de 11 points par rapport au premier tour. La droite a profité d'un bon report et elle a bénéficié des voix écologistes, voire socialistes : des responsables locaux du PS avaient appelé à faire barrage au FN. Les voix du premier tour du PS et du PC se retrouvent pourtant dans les nombreux bulletins nuls et blancs, passés, entre les deux tours, de 4,21 % à 15,59 %.


Var-Matin, lundi 29 mars 1993

- Var-Matin, lundi 29 mars 1993 : Les réactions varoises :

PAECHT : « UNE QUADRUPLE SATISFACTION ». En franchissant pour la quatrième fois les portes du Palais Bourbon le 2 avril prochain. Arthur Paecht deviendra le député le plus capé du Var. Autant dire qu'il affichait hier à La Seyne, peu après 21h30 un grand sourire : « c'est une quadruple satisfaction. D'abord au niveau national car l'UPF a désormais la mission de donner à la France la volonté de s'extraire de la crise. Ensuite dans la 7e circonscription où malgré la très forte présence du parti communiste, certes absent du second tour, mais ardent à La Seyne, j'étais quasiment placé en situation de triangulaire. Malgré cette atypie, je réalise un score jamais atteint. Enfin à Bandol où la bonne gestion du maire et de son équipe me permettent de franchir la barre des 70 %, voire 80% dans un bureau du centre-ville. Mais aussi à La Seyne où le tandem Paecht-Hérisson bat très largement le Front national et affirme sa primauté dans la seconde cité du département. C'est un excellent résultat pour l'avenir ».

CLAUDE LECOQ : JE SUIS FIER DE VOUS. Les résultats obtenus confirment la nette poussée du Front national dans la circonscription et le conforte dans sa position de premier parti politique du Var. Tant que la préférence nationale pour l'emploi, les acquis sociaux, la famille, l'éducation ou encore la sécurité ne sera pas prise en compte par les nouveaux élus qui ne représentent finalement qu'une minorité de la population, le Front national et moi-même seront présents dans le combat politique ».

DANIEL COLIN : « LES CHIENS ONT ABOYE LA CARAVANE EST PASSÉE ».

JEAN-MARIE LE CHEVALLIER : « Daniel Colin a été élu avec les voix de gauche. Ceux qui l'ont élu ne seront pas déçus puisqu'ils ont aussi voté Maastricht aux dépens des industriels, des agriculteurs, des pêcheurs... ».

HUBERT FALCO (U.P.F.) : « UN ELAN EXCEPTIONNEL »

YANN PIAT : « JE ME BATTRAI POUR TOUS ».

ARRECKX : « SUCCÈS DE LA MAJORITÉ GOUVERNEMENTALE »

FRANÇOIS TRUCY : « RIEN DE COMPARABLE A 86 ».

BERNARD PERIN, PREMIER SECRETAIRE FEDERATION DU VAR PS : « RELEVER LE DEFI DE LA RECONSTRUCTION DE LA GAUCHE ».

MICHEL PIZZOLE (LES VERTS) : « L'effet amplificateur du scrutin majoritaire vient de donner à la droite à l'Assemblée nationale un poids considérable et sans rapport avec sa réalité électorale ».

DANIELE DE MARCH : « RÉÉLECTION SANS ENTHOUSIASME ».

J.-P. GIRAN : « LE DEVOIR DE L'UNION POUR LA FRANCE ».


Les 7 nouveaux députés du Var (1993-1997) :

4 URC-UDF-PR : Daniel COLIN, Louis COLOMBANI, François LÉOTARD, Arthur PAECHT
1 URC-RPR :
Jean-Michel COUVE
1 URC-UDF : Hubert FALCO
1 FN : Yann PIAT

Les 7 sortants (élus en 1988) étaient :

4 URC-UDF-PR : Daniel COLIN, Louis COLOMBANI, François LÉOTARD, Arthur PAECHT
1 URC-RPR :
Jean-Michel COUVE
1 URC-UDF : Hubert FALCO
1 FN : Yann PIAT


Commentaires :

Les députés de la région Provence - Alpes - Côte d'Azur

Le Point, 21-28 mars 1993






Tendances du scrutin en France

La majorité des suffrages des élections législatives du 21 et 28 mars 1993 est donc obtenue par les partis politiques de la droite parlementaire ne soutenant pas l'action présidentielle (RPR, UDF, DVD) et se soldent par une écrasante défaite des socialistes. La droite enlève plus de 480 sièges, la gauche 90.

Á la suite des élections de la dixième législature de la Cinquième République, Édouard Balladur (RPR), nommé Premier ministre, constitue un gouvernement dit de cohabitation, précédant celui d'Alain Juppé (RPR).

D'après Jalons Version Découverte : « Les élections législatives de mars 1993 ne font pas mentir les pronostics, mais l'ampleur de la défaire socialiste est encore beaucoup plus grande que prévu. Sur les 577 sièges de l'Assemblée, la majorité présidentielle n'en conserve que 67 et le PC 24, la nouvelle majorité en a 485 (207 pour l'UDF, 242 pour le RPR et 36 pour les divers droite). « L'Assemblée élue était la plus à droite qu'ai connue la France depuis plus d'un siècle, plus que la Chambre bleu horizon élue en 1919 après la guerre et même plus que l'Assemblée sortie des urnes en juin 1968 », écrit René Rémond dans L'Année politique, 1993.

Dans les rangs de la majorité sortante, l'hécatombe frappe les "barons" socialistes, tels Michel Rocard qui perd son siège dans les Yvelines ou Lionel Jospin qui ne parvient pas à reconquérir le sien en Haute-Garonne. Pierre Bérégovoy déclare à Michel Sapin : « Nous ne nous en remettrons pas ». Les raisons de cette défaite se sont accumulées au fil des mois : trois millions de chômeurs, une montée de l'exclusion sociale, une conjoncture très morose, l'usure du pouvoir qui a atteint le président en place depuis douze ans, le discrédit moral qui pèse sur le pouvoir avec l'accumulation des affaires (Urba, Habache) et, depuis quelques mois, les interrogations sur la responsabilité du gouvernement dans le drame du sang contaminé. Qui plus est les socialistes sont perçus par l'opinion publique comme divisés depuis le Congrès de Rennes en 1990, tandis que la droite, elle, apparaît plus unie que jamais » (EB).


Résultats nationaux (Sources : Wikipedia, Politiquemania et France Politique.fr)






Premier tour


Second tour







Le Monde, mardi 30 mars 1993


Le Monde, mardi 30 mars 1993


Le Monde, mardi 30 mars 1993



Le Monde, mardi 30 mars 1993












Autres documents sur les élections législatives de 1993  (Archives Jean-Claude Autran)


- Le Point, 22 février 1992 : « La gauche a-t-elle déjà perdu les législatives ? » (Alain Duhamel) - « Il n'existe pour François Mitterrand que trois scénarios vraisemblables : celui de la déroute, celui de la défaite et celui de la bataille ».
- Le Point, 23 janvier 1993 : « Droite : le raz de marée annoncé » - « C'est une « Chambre introuvable », comme la droite n'en a jamais connu au cours de son Histoire, qui doit sortir des urnes de mars. Mais ce raz de marée ne reflète pas une lame de fond politique ou idéologique. Pour aborder l'épreuve de la cohabitation, c'est une victoire sous forme de cadeau empoisonné que les Français s'apprêtent à offrir à la droite. Pour celle-ci, la partie la plus difficile commencera au soir du scrutin ».
- Tract candidature Maurice Paul, mars 1993

- Tract candidature Patrick Martinenq, mars 1993

- Tract candidature Claude Lecocq, mars 1993


- Le Point, 13 mars 1993 : « Législatives : l'ordre de bataille » - « Avec un capital stable, la droite s'apprête à rafler plus de 400 sièges. Davantage qu'une victoire, c'est une OPA gigantesque sur le pouvoir. Il ne lui manquera plus que l'Elysée. Grande affaire qui dictera tous les comportements dès le 29 mars. A gauche, Rocard, avec son « bigbang », évite au PS l'humiliation d'une défaite absolue, et surtout freine la percée écologiste » - « Le pouvoir rend narcissique. Devenu le parti des R25, et maintenant des Safrane, le PS, à travers les affaires, a piétiné sa propre morale. Il n'a pas compris non plus que le mot « socialisme » avait été enseveli sous les blocs abattus du mur de Berlin. L'Histoire, depuis quatre ans, pique un sprint échevelé. Les socialistes n'ont même pas pris part à la course. Ils se sont accrochés à des certitudes passées, persuadés que le contenu de l'affrontement droite-gauche n'avait pas changé. Ils n'ont pas su s'adapter à une transformation de la société française qu'eux-mêmes ont pourtant accélérée en se ralliant de manière pragmatique à l'économie de marché . Sans doute ont-ils cru trop longtemps que leurs concessions à la réalité n'étaient que des parenthèses » - « La crise qui accable la gauche est grave, profonde et multiforme. Crise idéologique d'abord : la gauche n'a plus de discours que défensif. Elle défend le franc, elle défend les acquis sociaux, mais elle ne propose rien, alors que son royaume était la production d'idées. En panne intellectuelle, elle est piégée au fond de l'impasse dans laquelle François Mitterrand l'a entrainée dès 1988 en menant sa campagne présidentielle sur le thème de la préservation ».



- Le Point, 13 mars 1993 : « La France des législatives 93, circonscription par circonscription » (Ipsos/Le Point/ France 3 - Deuxième simulation).

- Var-Matin, lundi 22 mars 1993 : A la Une : « Duels à droite » - « Les sept députés varois sortants sont en tête dans leur circonscription respective. La poussée du F.N. confirmée, tandis que le P.S. s'effondre et que le P.C. résiste. Les écologistes subissent un relatif échec. Dans le 3e circonscription, Joseph Sercia annonce son intention de se maintenir face à Yann Piat » - La droite face à son extrême - Participation stable » ; page 8 : Le raz de marée - La droite remporte une victoire éclatante à l'issue du premier tour. Lourde désillusion pour les écologistes - Big bang - Elus, battus, en ballotage - Le vote des jeunes - Participation moyenne - Surprise à l'Élysée - Tapie : « Plutôt bien » - Du côté des états-majors : PS : « La Berezina » - Ecologistes : Désillusion - UDF : Ambiance studieuse - RPR : La joie - FN : « Surprise » ».

Var-Matin, lundi 22 mars 1993

- Le Monde, mardi 23 mars 1993 : A la Une : « L'effondrement des socialistes assurera à la droite une majorité écrasante à l'Assemblée - Le « big crunch » - Le renouveau nécessaire - Usures » ; pages 2-4 : Les réactions : « PS : la table rase » - « UPF : l'ascendant du RPR » - « Les leçons d'une défaite » - M. Quilès (PS) : « La gauche peut rassembler » - M. Rocard : « Retrouver le chemin de l'avenir » - M. Bérégovoy : « Un sursaut est nécessaire » - M. Fabius : « La sanction est rude » - M. Giscard d'Estaing : « Rassembler davantage de Français » - M. Marchais : Continuer à nous rénover » - M. Lalonde (GE) : « L'écologie plie mais ne rompt pas » - M. Waechter (Verts) : « La nouveauté, ça dérange » - M. Léotard (UDF) : « Les chiffres du chômage et du déficit » - M. Le Pen (FN) : « La bataille n'est pas finie » ; page 4 : « FN : haut niveau - Les 13 scrutins du Front national - Le vote d'extrême droite en 1988 et en 1993 » ; pages 6-7 : « L'évolution des partis politiques par département de 1986 à 1993 » - « A Conflans-Sainte-Honorine : Le chagrin de la maison Rocard » ; page 8 : « Paix des droites, tocsin de la gauche » ; pages 9-38 : « Les résultats par région » ; page 39 : « Quatre-vingts élus au premier tour - Les nouveaux députés - Une participation peu élevée pour un scrutin d'alternance - L'abstention en 1993 et en 1998 - L'abstention depuis 1958 ».

Le Monde, mardi 23 mars 1993


Le Monde, mardi 23 mars 1993, page 2

Le Monde, mardi 23 mars 1993, page 4

Le Monde, mardi 23 mars 1993, page 39

- Le Point, 27 mars 1993 : « Fatale présomption » - « Le PS prétend que la victoire de l'opposition est une menace pour les libertés. Cette présomption selon laquelle il n'existerait d'authentique démocratie qu'en cas de majorité de gauche est intolérable » - « Parmi les causes de l'effondrement socialiste, peut-être n'a-t-on pas suffisamment fait la part des causes culturelles. Entendez par-là non la politique culturelle du gouvernement, mais une certaine « culture » socialiste de l'arrogance, fondée sur la conviction d'avoir le monopole de la vertu, de la vérité et du progrès. Michel Rocard l'a d'ailleurs loyalement reconnu » - « Tant de fatuité ricanante, venant de virtuoses de l'échec, juchés sur une montagne de décombres, relevait d'une insupportable jactance plus que du droit normal de critique » - « Le ton sur lequel certains porte-parole socialistes dépeignaient le résultat des urnes comme un désastre pour la démocratie était insultant pour les électeurs. On aurait vraiment dit que le fascisme nous avait terrassés, que nous étions bons pour le fourgon cellulaire et le camp de rééducation. Le césar du comique revient sans doute au ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, dans un inoubliable numéro de Marie-Chantal prête au martyre » (Jean-François Revel).

- Le Point, 27 mars 1993 : Cahier spécial législatives 1993 : La nouvelle assemblée. Les députés de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

- Le Monde, mardi 30 mars 1993 : A la Une : « Avec plus de 480 sièges pour la droite contre 90 pour la gauche, le gouvernement RPR-UDF disposera à l'Assemblée de la plus forte majorité depuis 1958 - Le tournant - La gauche face à elle-même » ; page 2 : « PS : la renaissance en deux ans - Le Parti communiste parvient à sauver son groupe parlementaire ; page 8 : « Au siège des partis : Enthousiasme au RPR, prudence à l'UMP, tristesse au PS - Rhône : le sourire retrouvé de Michel Noir - La répartition des sièges entre les grandes familles politiques de 1958 à 1993 - Les résultats du second tour (chiffres du Monde - Répartition en sièges - La participation a régressé d'un tour à l'autre » ; page 11 : « Les nouveaux élus ... ... et réélus - La situation des membres du gouvernement » ; page 12 : « Les présidents de conseils régionaux ... ... et de conseils généraux - Les maires élus ... ... et les battus » ; pages 29-51 : « Les résultats complets du second tour : La droite enlève plus de 480 sièges, la gauche 90 - La banlieue, après Paris, est devenue chiraquienne » ; pages 52-54 : « Les nouveaux élus ».

Le Monde, mardi 30 mars 1993

Le Monde, mardi 30 mars 1993, page 29


Le Monde, mardi 30 mars 1993, page 33

- Midi Libre, 30 mars 1993 : A la Une : « La Xe législature de la Ve République sera dominée par la droite libérale » - « Feu d'artifice pour le RPR, qui
réussit son pari du rassemblement » - « Gagnant 121 sièges à 247 députés, dépassant l'UDF, le mouvement de Jacques Chirac a su habilement jouer des nombreux courants et sensibilités qui le traversent pour rassembler » - « L'UDF, brillante mais numéro deux » - « La fédération de centre-droit dépasse pour la première fois les 200 sièges. Retentissantes victoires contre Rocard et Jospin. Le CDS sera tenté de jouer l'aiguillon européen de la nouvelle majorité ».

- Le Monde, mercredi 31 mars 1993 : A la Une : « Le président de la République ayant pris acte du choix des Français pour « une autre politique », M. Mitterrand et M. Balladur engagent la cohabitation dans un climat apaisé - Le fils politique de Georges Pompidou - Priorité aux taux et aux taxes - Convenable » ; pages 8-10 : « La nomination du nouveau Premier ministre - M. Balladur et le jeu des deux familles - La cohabitation respectueuse - Je veillerai à la continuité de notre politique extérieurs et de notre politique de défense, affirme M. Mitterrand - Le nouveau gouvernement devra rétablir la confiance, déclare M. Edouard Balladur - Le fils politique de Georges Pompidou, un homme de l'écrit » ; page 11 : « Les votes blancs et nuls ont atteint plus de deux millions de bulletins - MM. Laurent Fabius et Michel Rocard s'interrogent sur les formes d'une « refondation » du PS - L'isolement du maire de Montpellier - Londres : La présence rassurante de M. Balladur » ; page 12 : « Les nouveaux élus (suite et fin) - Les 152 sortants battus au second tour - Les résultats du second tour (chiffres du Monde) ».

Le Monde, mercredi 31 mars 1993

- Le Monde, jeudi 1er avril 1993 : A la Une : « Avec une équipe restreinte comprenant 14 RPR, 15 UDF et Mme Veil, le gouvernement de M. Balladur fait une large place aux centristes et aux partisans de l'Union européenne - La marque du Premier ministre - Vers une relance franco-allemande - Trois millions de chômeurs » ; page 3 : « Une structure resserrée, politiquement équilibrée et globalement européenne - la marque du Premier ministre - Composition du gouvernement d'Edouard Balladur » ; pages 4-9 : « Portraits des ministres du gouvernement Balladur ».


Le Monde, jeudi 1er avril 1993, page 3

- Le Point,
juin 1995 : « Les députés du Var en 1995 ».

Le Point, juin 1995

- Le Point, 23 mars 1996 : « Hubert Falco perd la 6e circonscription ».

Le Point, 23 mars 1996





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