-
-
- Seyne-sur-Mer,
La Seyne-sur-Mer, La Seyne-sur-Mer
-
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Les
élections à La Seyne-sur-Mer depuis 1945
-
jcautran.free.fr
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Elections
législatives du lundi 2 janvier
1956
(Département du Var)
Autres
élections législatives : 1945 (C1), 1946, 1946 (C2), 1951,
1956,
1958, 1962, 1967, 1968, 1973,
1978, 1981,
1986,
1988, 1993,
1997, 2002,
2007,
2012, 2017, 2022
|
Généralités
sur ces élections législatives et
sur le mode de scrutin
Tendances
du scrutin en France
Autres documents sur les élections législatives de 1956
Généralités
sur ces
élections législatives et
sur le mode de scrutin
Les
élections législatives se déroulent le 2 janvier 1956. Dernières
élections parlementaires de la IVe République, elles prennent part dans
un contexte de crise politique et voient la campagne électorale dominée
par la passion qui anime les candidats des différentes forces en lice.
Le 23 février 1955, Edgar Faure, membre du Parti radical, succède à Pierre
Mendès-France comme président du Conseil des ministres. Sa démarche semble proche de celle de son prédécesseur,
reprenant ses projets dans les domaines colonial et économique. Sa
contribution au déblocage de la situation au Maroc et sa prise de
position en faveur d'une nouvelle politique algérienne ne suffisent pas
à faire taire la contestation, entretenue par les tensions en Algérie,
les critiques des tenants du mendésisme et le mouvement poujadiste, qui
prennent en tenaille la majorité sur sa gauche comme sur sa droite.
Pour tenter de mettre fin à ces contestations, Edgar Faure va faire en
sorte d'obtenir la dissolution de l'Assemblée, après sa mise en
minorité par les députés le 29 novembre 1955, consécutive au rejet d'un
projet de loi visant à instaurer le scrutin uninominal à deux tours
pour l'élection des députés, sur lequel il avait engagé la confiance de
son gouvernement. En vertu de la constitution, la proximité des deux
derniers renversements de gouvernements par la chambre basse lui
donnait le droit de recourir à la dissolution de cette dernière, ce
qu'il fit le 1er décembre. D'où les élections législatives anticipées
du 2 janvier 1956.
Le
mode de scrutin en vigueur au début de la IVe République est « la
représentation proportionnelle plurinominale suivant la méthode de la
plus forte moyenne » dans les départements ou les circonscriptions (cas
des grandes villes). Il y a un certain nombre de députés à élire dans
chaque département ou circonscription, et toute liste électorale doit
comporter autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir.
Mais
la « loi des apparentements » mise en place en France à partir du 7 mai
1951 par les partis de la Troisième Force pour réduire l'influence du
Parti communiste français et du Rassemblement du peuple français
(gaulliste) à l'Assemblée nationale, induit une dose de majoritaire
puisqu'elle permet aux différentes listes de passer des accords entre
elles avant les élections : on dit qu'elles « s'apparentent ». Si la
somme des voix obtenues par ces listes dépasse 50 % des suffrages
exprimés, ces listes obtiennent l’ensemble des sièges à pourvoir dans
la circonscription ou le département.
Deux cas de figure sont alors envisageables :
-
Plusieurs listes apparentées atteignent ensemble la majorité absolue
des suffrages exprimés et obtiennent tous les sièges à pourvoir dans
leur circonscription.
-
Aucune liste ni groupement de listes apparentées n'obtient la majorité
absolue des suffrages exprimés : les sièges sont alors répartis entre
les différentes listes selon la méthode de la plus forte moyenne. On va
définir le quotient électoral (nombre de votants divisé par nombre de
sièges à pourvoir) et attribuer fictivement le(s) dernier(s) siège(s) à
pourvoir à chaque liste. On va diviser ensuite le nombre de voix
obtenues par le nombre de sièges obtenus plus un.
Dans le Var :
- 5
députés sont à élire dans le
Var au scrutin proportionnel.
- 7 listes sont en compétition au scrutin proportionnel au
niveau départemental :
- Communistes (P.C.F.)
- Socialistes
(S.F.I.O.)
- Indépendants -
Action Républicaine et Sociale (A.R.S.)
- Radicaux-Socialistes
- Rassemblement des Gauches Républicaines (R.G.R.)
- Union des Commerçants et Artisans (U.D.C.A.)
- Témoins du
Christ
Les listes de candidats
:
|
Liste du
Parti Communiste Français
|
- BARTOLINI
Jean,
Député sortant, 1er Adjoint au Maire de
Toulon, Ouvrier de l'Arsenal
- MERLE
Toussaint, Maire de
La Seyne, Conseiller Général,
Instituteur
- GIRAUD
Albert, Maire
d'Entrecasteaux, Petit exploitant paysan
- THOMAZO
Noëlle,
Adjointe aux Œuvres Sociales à Toulon,
Ménagère
- COULONY
Marcel, 1er Adjoint
au Maire de Cogolin, Ouvrier d'État
|
|
Liste
d'Union Socialiste et de Défense Républicaine
présentée par le Parti Socialiste S.F.I.O.
(apparentée à la liste du Parti
Républicain Radical et Radical Socialiste)
|
- CHARLOT
Jean, Ouvrier
mécanicien, Député sortant, Questeur
à l'Assemblée Nationale
- ARNAL
Frank, Docteur en
Pharmacie, Député sortant, Président
d'honneur de l'Ordre National des Pharmaciens
- LE
BELLEGOU Edouard,
Avocat au Barreau, Ancien Bâtonnier de l'Ordre,
Maire de Toulon, Conseiller général du
Var
- ESCUDIER
Gabriel,
Vice-Président du Conseil Général,
Rapporteur du Budget, Maire de Tavernes
- HENRY
Victorin, Maire de
Rougiers, Président de la Mutuelle Agricole,
Caisse de Crédit, Syndicat des Vignerons, Union
Varoise des Coopératives Agricoles
|
|
Liste du
Parti Républicain Radical-Socialiste
(apparentée avec la liste du Parti
Socialiste)
|
- PONS
DE POLI Yvonne,
Avocat, Membre du Bureau National, Vice-Présidente
du Conseil des Femmes Radicales
- BORTOLASO
Firmin, Croix de
Guerre 1939-1945 avec palmes, Avocat au Barreau de
Toulon, Conseiller municipal
- LE
MENEZ René,
Président de la Fédération des
Locataires et Locataires-Commerçants de Toulon et
du Var
- SILBERT
Alfred, Chevalier
de la Légion d'Honneur, Médaillé de
la Résistance, Croix de Guerre 1939-1945,
Journaliste, Propriétaire agricole
- BERNARDI
Louis,
Président des Jeunesses Radicales du
Var
|
|
Liste
d'Union des Indépendants, Indépendants-Paysans
et A.R.S. présentée par le Centre National des
Indépendants, Indépendants Paysans et de
l'Action Républicaine et Sociale et par le Groupement
National des Indépendants d'Action
Démocratique et Paysanne (non
apparentée)
|
- Docteur
PUY Louis,
Député sortant, Secrétaire
Général du Groupe A.R.S. de
l'Assemblée Nationale, Ancien Combattant, Croix de
Guerre 1939-1945
- GIRAUDON
Louis, Conseiller
municipal de Draguignan, Exploitant agricole à
Carcès, Ancien Combattant 1914-1918, Engagé
volontaire, Secrétaire de la Sté
d'Agriculture du Var, Administrateur de la Caisse
d'Épargne de Draguignan, Président de
l'Amicale des Anciens Marins de Draguignan
- MOIROUD
Charles, Officier
supérieur en retraite, Chevalier de la
Légion d'Honneur, Président de diverses
Associations d'Anciens Combattants et jeunes Combattants
du Var
- NONNON
André,
Commerçant, Ancien Combattant, Engagé
volontaire
- FILIPPI
Henri,
Engagé volontaire, Ancien Combattant Campagnes de
France et d'Allemagne, Ouvrier aux Forges et Chantiers de
la Méditerranée de La Seyne
(Var)
|
|
Liste des
Républicains Nationaux présentée par le
R.G.R.
|
- TRAVERS
Pierre, Industriel,
Propriétaire agricole à
Sainte-Maxime
- DE
LEUSSE François,
Maire de La Londe-les-Maures, Officier de la
Légion d'Honneur, Propriétaire
exploitant
- AUDIC
Elisabeth, Avocat
au Barreau de Toulon
- BAIN
Victor,
Propriétaire hôtelier
- ESCARTEFIGUE
Marcel, Docteur en
Médecine, Chevalier de la Légion d'Honneur,
Médecin des Hôpitaux
|
|
Liste
d'Union et de Fraternité Française
présentée par Pierre Poujade
|
- LAUGIER
Barthélemy,
Commerçant au Beausset
- CRAS
Robert, Pharmacien
à Trans
- MAILLE
Marceau,
Agriculteur-viticulteur à La Motte
- PIETRI
Napoléon
Jérome,
Commerçant à Toulon
- ROQUEPLAN
André,
Commerçant à Toulon
|
|
Liste des
Témoins du Christ
|
- CASTELLS
René,
Ingénieur
- TONTI
Dominique,
Entrepreneur
- GALANOS-FILIPPO
Georges,
Commerçant
- THÉRY
Paul,
Radio-Dépanneur
- FRATACCI
Aimée,
Comptable
|
Les bulletins
de vote :
Récapitulatif
des noms des candidats : Frank
ARNAL, Elisabeth AUDIC, Victor BAIN, Jean BARTOLINI, Louis BERNARDI,
Firmin BORTOLASO, René CASTELLS, Jean CHARLOT, Marcel COULONY,
Robert CRAS, François DE LEUSSE, Louis PUY, Marcel
ESCARTEFIGUE, Gabriel ESCUDIER, Henri FILIPPI, Aimée FRATACCI,
Georges GALANOS-FILIPPO, Albert GIRAUD, Louis GIRAUDON, Victorin
HENRY, Barthélemy LAUGIER, Edouard LE BELLEGOU, René LE
MENEZ, Marceau MAILLE, Toussaint MERLE, Charles MOIROUD, André
NONNON, Napoléon PIETRI, Yvonne PONS DE POLI, André
ROQUEPLAN, Alfred SILBERT, Paul THÉRY, Noëlle THOMAZO,
Dominique TONTI, Pierre TRAVERS
Les professions
de foi :
-
- Liste du
Parti Communiste Français (P.C.F.)
- Liste
d'Union Socialiste et de Défense Républicaine
présentée par le Parti Socialiste S.F.I.O.
- Liste du
Parti Républicain Radical-Socialiste
- Liste
d'Union des Indépendants, Indépendants-Paysans
et de l'Action Républicaine et Sociale
- Liste des
Républicains Nationaux présentée par le
Rassemblement des Gauches Républicaines
- Liste
d'Union et de Fraternité Française
présentée par Pierre Poujade [Union des Commerçants et Artisans]
Résultats du scrutin
Résultats à La
Seyne
|
Nombre
|
% / inscrits
|
|
Inscrits
|
16 762
|
100,00 %
|
|
Abstentions
|
2 655
|
15,84 %
|
|
Votants
|
14 107
|
84,16 %
|
|
Nombre
|
% / votants
|
|
Blancs et nuls
|
267
|
1,89 %
|
|
Exprimés
|
13 840
|
98,11 %
|
Ont obtenu :
Tête de liste
|
Parti
|
Voix
|
% /
exprimés
|
BARTOLINI Jean
CHARLOT Jean
PUY Louis
PONS de POLI Yvonne
TRAVERS Pierre
LAUGIER Barthélemy
CASTELLS René
|
Communistes
(P.C.F.)
Socialistes
(S.F.I.O.)
Indépendants -
Action Républicaine et Sociale (A.R.S.)
Radicaux
Socialistes
Rassemblement des Gauches Républicaines (R.G.R.)
Union des Commerçants et Artisans (U.D.C.A.)
Témoins du
Christ
|
-
7 601
-
2 585
-
1 240
-
990
-
771
-
599
-
54
|
-
55,60 %
-
18,54 %
-
9,07 %
-
6,89 %
-
5,64 %
-
4,37 %
-
0,39 %
|
Répartition des voix dans les 9 bureaux
Résultats dans le Var
|
Nombre |
% / inscrits |
- Inscrits
|
-
251 584
|
-
100,00 %
|
Abstentions
|
46 979
|
18,67 %
|
Votants
|
204 605
|
81,33 %
|
|
Nombre
|
% / votants
|
Blancs et nuls
|
6 511
|
3,18 %
|
Exprimés
|
198 094
|
96,82 %
|
- Ont obtenu :
Tête de liste
|
Parti
|
Voix
|
% /
exprimés
| Résultats
|
BARTOLINI Jean
CHARLOT Jean
PUY Louis
PONS de POLI Yvonne
TRAVERS Pierre
LAUGIER Barthélemy
CASTELLS René
|
Communistes
(P.C.F.)
Socialistes
(S.F.I.O.)
Indépendants -
Action Républicaine et Sociale (A.R.S.)
Radicaux
Socialistes
Rassemblement des Gauches Républicaines (R.G.R.)
Union des Commerçants et Artisans (U.D.C.A.)
Témoins du
Christ
|
-
69 485
-
45 201
-
29 400
-
18 610
-
12 300
-
20 981
-
690
- 196229
|
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
|
2 élus : BARTOLINI, MERLE
2 élus : CHARLOT, ARNAL
1 élu : PUY
—
—
—
—
|
Tendances du scrutin en France (Source : Wikipedia)
La très forte
participation démontre que le rejet du système des partis par les
Français s'incarne plus dans le vote protestataire que dans
l'abstention : les poujadistes remportent un vif succès en rassemblant
11,6 % des suffrages exprimés et en obtenant quelque 52 sièges (dont 22
leur seront finalement retirés à la suite d'invalidations). L'UDCA a
obtenu plus de 10 % des voix des électeurs inscrits dans quarante
départements, la plupart situés dans le sud-ouest de la France,
d'économie agricole et votant traditionnellement à droite. Les
électeurs poujadistes viennent d'horizons divers, aussi bien de
l'extrême gauche que du gaullisme, ce qui permet de penser qu'il s'agit
plus d'un phénomène de protestation socio-économique que d'un phénomène
politique.
La droite sort
renforcée de ce scrutin. Le nouveau Centre national des indépendants et
paysans et plusieurs listes dissidentes, alliés à quelques listes du
centre ou de la droite radicale, progressent sensiblement par rapport
au scrutin de 1951. Ce résultat reste tout de même décevant, la droite
traditionnelle n'ayant pas réussi à récupérer l'électorat du RPF,
dissous quelques années auparavant, au profit du Front républicain et
des poujadistes. Le MRP, quant à lui, atteint les 15 % des voix des
inscrits dans dix-sept départements, dépassant même les 30 % dans son
fief alsacien. Concernant le centre droit dans son ensemble, ses
suffrages se concentrent surtout dans les fiefs conservateurs de la
Troisième République : l'est de la France jusqu'au nord des Alpes,
l'ouest jusqu'à la Charente et le Massif central jusqu'au Rhône.
Cela ne sera en
revanche d'aucun profit pour les gaullistes, désorganisés à la suite de
la dissolution du RPF. Le gaullisme n'est plus représenté à l'Assemblée
nationale que par une poignée de Républicains sociaux. Ces derniers
maintiennent leurs positions dans des départements où se présentent des
hommes prestigieux, comme Chaban-Delmas en Gironde, l'abbé Viallet en
Lozère ou encore M. Lemaire dans les Vosges. Les Républicains sociaux
obtiennent ainsi plus de 15 % des suffrages des inscrits dans seulement
quatre circonscriptions. Hormis un autre petit succès dans le
Haut-Rhin, les candidats gaullistes n'obtiennent au moins 5 % des voix
des inscrits que dans dix-huit circonscriptions. Par rapport aux
résultats obtenus par le RPF en 1951, le recul gaulliste est
particulièrement fort dans le nord et dans les grandes villes.
Le Parti
radical, qui remonte la pente grâce au prestige de Pierre Mendès
France, reste très fort dans le quart sud-ouest de la France. Comme
avec les Républicains sociaux, les candidatures de personnalités
notables permettent au radicalisme d'obtenir quelque succès localisés,
notamment dans le bassin parisien, le Midi méditerranéen et une partie
de la Franche-Comté. Il progresse également fortement dans la banlieue
parisienne par rapport à 1951. Cette progression se fait peut-être aux
dépens des socialistes, eux aussi membres du Front républicain, mais en
net recul depuis 1951. Leurs suffrages se concentrent dans le nord,
dans l'est et le sud-ouest. Bien que restée dans une partie de la
France l'héritière du radical-socialisme du début du siècle, la SFIO
tend à redevenir, ailleurs (sauf dans la région parisienne), un parti
plus authentiquement ouvrier qu'en 1951.
La nouvelle
majorité est de gauche, en comptant le PCF, fermement implanté dans le
nord-est, le centre, le sud-est et les banlieues parisiennes, redevenu
premier parti de France sur tous les points (suffrages et sièges), qui
accepte de soutenir ponctuellement le gouvernement Guy Mollet après
plusieurs années passées dans l'opposition. Le MRP poursuit son déclin,
peut être au profit de la droite, qui devient la deuxième force
politique du pays et parvient enfin à s'unifier au sein du CNIP. À
l'exception notable du PCF, les groupes parlementaires sont de force
comparable et certains, comme les radicaux et l'UDSR, sont en outre
partagés entre opposition et majorité : l'émiettement politique
perdure. Il n'y a que 3,0 % de femmes députées.
La dissolution de l'Assemblée se révèle donc comme un échec tactique,
car les soutiens de Mendès France s'allient à la gauche au sein du
Front républicain, qui obtient 27,7 % des voix, rendant la gauche
majoritaire, avec les près de 26% des communistes, même si les deux
composantes excluent de gouverner ensemble ; Edgar Faure s'est lui
replié sur le Rassemblement des gauches républicaines (RGR), qu’il
organise en parti politique autonome et dont il prend la présidence ;
lors de la campagne électorale, ses partisans se présentent sous cette
étiquette, aux côtés des modérés de l'UDSR, des indépendants du CNIP et
du MRP, ensemble de droite qui obtient 31% des voix, dont seulement 3,8
% des voix pour le RGR, concurrencé sur sa droite par l'UDCA de Pierre
Poujade et Jean-Marie Le Pen, pro-Algérie Française, qui entre en force
à l’Assemblée avec près de 13 % et 52 députés (dont 22 leur seront
finalement retirés à la suite d'invalidations).
Résultats du scrutin pour la France
Composition de l'Assemblée nationale (à la fin de la législature : 5 décembre 1958)
Autres
documents sur les élections législatives de 1956
(Archives de Marius Autran)
- Dépliant du Parti Communiste Français, 4 pages 21x29, 17 novembre 1955 : « Français et Françaises, aux élections de 1951, voici comment les électeurs ont été trompés [en raison de la loi des apparentements]
- Tract du Parti Communiste Français, 1 feuille 21x27 recto-verso, 30 novembre 1955 : « Le Parti Communiste Français s'adresse à vous avec confiance ».
- France Nouvelle, 10 décembre 1955, n° 521
: « Editorial de Florimond Bonte : Voter communiste, c'est voter Front
Populaire » - « L'attitude comparée des députés communistes et des
autres députés dans les principaux votes de la législature ».
- Dépliant, 4 pages 24 x 32, décembre 1955 : « A l'occasion
des élections législatives du 2 janvier 1956, la
Municipalité à direction communiste s'adresse aux
Seynois et aux Seynoises » :
- Le Méridional - La France, 11 décembre 1955 : « Avant les élections législatives - Emplacement des affiches électorales ».
- Le Méridional - La France, 11 décembre 1955 : « Sur le Port... Il faut choisir
» - « Si l'on est partisan de la plus grande gloire de 1'U.R.S.S. et
anti-national, l'on vote communiste. Si l'on est partisan de
l'inaction, de la démagogie et de la combine à grande échelle, on vote
Front Républicain (S.F.I.O - Mendès). . Enfin, si l'on prend conscience
des réalités, c'est vers un député qui, à son blason, n'inscrit ni la
démagogie ni la trahison que doivent aller nos suffrages... » (MC).
- Le Petit Varois -
La Marseillaise, 18 décembre 1955 : « Le 2 janvier, vous voterez communiste, le seul moyen de faire avancer la cause de l'union et assurer le changement ».
- L'Humanité, 25 décembre 1955 : « Dans 6 jours, les élections
» - « Répétez-le autour de vous... - La vie est trop chère - Les
candidats présentés par le Parti Communiste Français - J'ai toujours
voté socialiste, maintenant je voterai communiste ».
- Le Petit Varois -
La Marseillaise, 27 décembre 1955 : « Voici le mécanisme de la loi électorale (et la loi des apparentements) ».
- Le Petit Varois -
La Marseillaise, mardi 3 janvier 1956 : La Seyne : « La matinée dans les bureaux de vote ».
- Le Petit Varois -
La Marseillaise, mardi 3 janvier 1956 : Une : « Participation électorale record - Gains communistes importants
- Dans le Var, la liste communiste, nettement en tête, gagne près de
10.000 voix, dont 5.000 à Toulon, 1.800 à La Seyne, 620 à Hyères, 300 à
Draguignan - Elus probables :MM Bartolini et Merle (com.), Charlot et
Arnal (S.F.I.O.) et le Dr Puy (A.R.S. ».
- Le Petit Varois -
La Marseillaise, mardi 3 janvier 1956, page 5 : « Image électorale à La Seyne ».
- Le Petit Varois -
La Marseillaise, mardi 3 janvier 1956, pages 4-5 : « Résultats du Var, pour chacun des 30 cantons ».
- L'Humanité, mardi
3 janvier 1956 : Une : «
Gains communistes » -
« D'ores et déjà le groupe communiste est
assuré de revenir nettement plus nombreux qu'en
1951
».
- Le Petit Varois - La Marseillaise, mercredi 4 janvier 1956 : Une : « Le Parti Communiste Français gagne un demi-million de voix et 55 sièges
» - « Dans le Var, où socialistes et communistes totalisent 114.686
voix, leur apparentement, refusé par la Fédération S.F.I.O., aurait empêché la réélection du Docteur PUY » - La répartition des sièges - Les résultats officiels des législatives dans le Var »
- L'Humanité, mercredi 4 janvier 1956 : «
Vive le Front
Populaire !
».
- Le Petit Varois - La Marseillaise, jeudi 5 janvier 1956 : Une : « La majorité pour un changement de politique existe
» - « Le P.C.F. obtient 5.598.430 voix et 151 sièges malgré les
apparentements qui lui en ont enlevé 27 - Vers de nouvelles victoires
(F. Billoux) - Dernière statistique ».
- L'Humanité, jeudi 5 janvier 1956 : «
Le Parti Communiste a
gagné 600 000 voix par rapport à 1951 » - «
L'Assemblée comptera 151 députés
communistes
».
- -
Résultats du département du Var, par
localité. Brochure de la Fédération du Var du
Parti Communiste Français, 18 p. dont annexes :
- - tableau
des gains ou pertes sur 1951
- - tableau
des localités où le Parti obtient la
majorité absolue
- - nombre de
suffrages obtenus par le Parti dans les localités
où il ne possède pas d'organisation de
base
- -
évolution comparative des voix communistes dans les
localités à forte densité
ouvrière
- -
évolution comparative des voix socialistes dans les
localités à forte densité
ouvrière
-
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