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- La Seyne-sur-Mer,
La Seyne-sur-Mer, La Seyne-sur-Mer
-
-
Les
élections à La Seyne-sur-Mer depuis 1945
-
jcautran.free.fr
|
-
Elections
législatives des 25 mai et 1er juin 1997
(7e
circonscription du Var)
Autres
élections législatives : 1945 (C1), 1946, 1946 (C2), 1951,
1956,
1958, 1962, 1967, 1968, 1973,
1978, 1981,
1986,
1988, 1993,
1997, 2002,
2007,
2012, 2017, 2022
|
Généralités
sur ces élections législatives et
sur le mode de scrutin
Tendances
du scrutin en France
Autres documents sur les élections législatives de 1997
- Généralités
sur ces
élections législatives et
sur le mode de scrutin
Les
élections législatives françaises de 1997 ont lieu le 25 mai et le 1er
juin 1997, soit un an avant le terme de la précédente mandature (XIe
législature de la Cinquième République) en raison de la dissolution de
l'Assemblée nationale décidée par le président de la République,
Jacques Chirac.
Alors que la droite (RPR-UDF) était initialement donnée en tête des
intentions de vote, les élections aboutissent à la victoire de la
coalition de gauche plurielle (PS, PCF, LV, MDC, PRS) et à une nouvelle
période de cohabitation en France. Le premier secrétaire du PS, Lionel
Jospin, est alors nommé à la tête d'un gouvernement de coalition
(gouvernement Lionel Jospin), inaugurant ainsi la troisième
cohabitation (1997-2002).
Premier
tour (25 mai 1997)
Les 15 candidats de
la 7e circonscription du Var (La Seyne-sur-Mer)
Bulletins
de vote
et professions de
foi des candidats [documents non retrouvés]
M.
Rolando GALLI (EXG-PT)
M. Jean-Michel GHIOTTO (EXG-LO)
M. Philippe ARCAMONE (PCF)
M. Toussaint CODACCIONI (MDC)
Mme Mireille PEIRANO (PS)
Mme Elise BELTRAME (Verts)
M. Eric TALLES (DVE)
M. Philippe GUINET (DVE-MEI)
M. Jean-Yves LE DREFF (SE)
M. René MERCIER (GE)
M. Patrick MARTINENQ (MDR)
M. Arthur PAECHT (UDF-PR)
M. Hervé VEYSSIERE (LDI)
M. Jean-Pierre CHENEVOY (LDI)
M. Jean-Claude PONS (FN)
Résultats
du 1er
tour
-
A
La Seyne-sur-Mer
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
40 585
|
100,00
% |
Abstentions |
17 096 |
42,12 % |
Votants |
23 489
|
57,88 % |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
914 |
3,89 % |
Exprimés |
22 575
|
96,11 % |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
- M. Arthur PAECHT
- M. Jean-Claude PONS
- Mme Mireille PEIRANO
- M. Philippe ARCAMONE
- M. Patrick MARTINENQ
- Mme Elise BELTRAME
- M. Toussaint CODACCIONI
- M. Jean-Pierre CHENEVOY
- M. René MERCIER
- M. Jean-Mchel GHIOTTO
- M. Jean-Yves LE DREFF
- M. Philippe GUINET
- M. Eric TALLES
- M. Hervé VEYSSIERE
- M. Rolando GALLI
|
- UDF-PR
- FN
- PS
- PCF
- MDR
- Verts
- MDC
- LDI-MPF
- GE
- EXG-LO
- SE
- DVE-MEI
- DVE
- LDI-CNIP
- EXG-PT
|
4 399
6 266
2 807
4 086
1 134
778
187
622
|
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
-
%
|
Pour la 7e
circonscription du Var (La Seyne)
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
96
572
|
100,00
% |
Abstentions |
38 286 |
39,65 % |
Votants |
58
286
|
60,35 % |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
2 227 |
3,82 % |
Exprimés |
56
059
|
96,18 % |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- M. Arthur PAECHT
- M. Jean-Claude PONS
- Mme Mireille PEIRANO
- M. Philippe ARCAMONE
- M. Patrick MARTINENQ
- Mme Elise BELTRAME
- M. Toussaint CODACCIONI
- M. Jean-Pierre CHENEVOY
- M. René MERCIER
- M. Jean-Mchel GHIOTTO
- M. Jean-Yves LE DREFF
- M. Philippe GUINET
- M. Eric TALLES
- M. Hervé VEYSSIERE
- M. Rolando GALLI
|
- UDF-PR
- FN
- PS
- PCF
- MDR
- Verts
- MDC
- LDI-MPF
- GE
- EXG-LO
- SE
- DVE-MEI
- DVE
- LDI-CNIP
- EXG-PT
|
15 402
14 920
8 265
6 495
2 451
1 568
1 114
1 039
1 002
974
794
669
579
501
346
|
-
27,47 %
-
26,61 %
-
14,74 %
-
11,58 %
-
4,37 %
-
2,79 %
-
1,98 %
-
1,85 %
-
1,78 %
-
1,73 %
-
1,41 %
-
1,08 %
-
1,03 %
-
0,89 %
-
0,61 %
|
-
BAL
-
BAL
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
|
(D'après le site de l'Assemblée nationale : https://www.assemblee-nationale.fr/elections/circ97-2/599.html)
 |
Le Monde, mardi 27 mai 1997
|
Pour le département du Var :
Commentaire :
Deux députés UDF-PR sortants, Daniel Colin (Toulon-Sud) et Louis
Colombani (Toulon-Nord), sont éliminés au premier tour. Ils ont pâti de
la concurrence de candidats dissidents, respectivement Marc Bayle (RPR)
et Philippe Goetz (UDF-PR dissident), qui leur reprochaient l'échec de
la majorité face au Front national lors des municipales de 1995. Le FN
arrive en tête dans quatre des sept circonscriptions. Dans celle de
Toulon-Sud, le maire, Jean-Marie Le Chevallier, malgré une gestion
critiquable et une campagne molle, arrive en tête devant la socialiste
Odette Casanova. Celle-ci améliore toutefois de 16 points le score de
la gauche non communiste, qui n'avait recueilli que 10% des voix au
premier tour de 1993.
Maire de Saint-Tropez, Jean-Michel Couve (RPR) est en ballottage
favorable dans la circonscription de Draguignan, dont il est le député
sortant. Deux candidats du PR devancent le FN dans les circonscriptions
de La Seyne et du Beausset – Brignoles, où Josette Pons totalise 4 511
voix de plus que le seul député sortant PS du département, Maurice
Janetti.
A Fréjus, François Léotard perd 12 points par rapport au premier
tour de 1993 et se trouve dans en ballottage inconfortable face au
candidat du FN, Jean-Pierre Risgalla.
Sortants : Daniel Colin, UDF-PR ; Louis Colombani, UDF-PR ;
Philippe de Canson, RPR, devenu député le 28 février 1994, en
remplacement de Yann Piat, UDF-PR, décédée, n.s.r.p. ; Jean-Michel
Couve, RPR ; François Léotard, UDF-PR, réélu le 17 septembre 1995,
après son départ du gouvernement ; Maurice Janetti, PS, élu le 17 mars
1996, en remplacement d'Hubert Falco, UDF-PR, élu sénateur; Arthur
Paecht, UDF-PR.
Second
tour - 1er juin 1997
Les
candidats de
la 4e circonscription du Var (La Seyne-sur-Mer,
Toulon I et partie V)
Bulletins
de votes
et professions de
foi des candidats [documents non retrouvés]
M.
Arthur PAECHT (UDF-PR)
M.
Jean-Claude PONS (FN)
Résultats
du 2e tour
-
A
La Seyne-sur-Mer
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
|
100,00
% |
Abstentions |
|
% |
Votants |
|
% |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
|
% |
Exprimés |
|
% |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
- M. Arthur PAECHT
- M. Jean-Claude PONS
|
- UDF-PR
- FN
|
-
-
|
-
%
-
%
|
Pour la 7e
circonscription du Var (La Seyne-sur-Mer)
|
Nombre |
% /
inscrits |
Inscrits |
96
574
|
100,00
% |
Abstentions |
35 804 |
37,07
% |
Votants |
60 770 |
62,93 % |
|
Nombre |
% /
votants |
Blancs et nuls |
6 741 |
11,09 % |
Exprimés |
54 029
|
88,91
% |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- M. Arthur PAECHT
- M. Jean-Claude PONS
|
- UDF-PR
- Front national
|
-
35 576
-
18 453
|
-
65,85 %
-
34,15 %
|
ÉLU
-
|
(D'après le site de l'Assemblée nationale : https://www.assemblee-nationale.fr/elections/circ97-2/599.html)
|
Le Monde, mardi 3 juin 1997
|
Pour le département du Var
Commentaires
: Le Var, qui avait déjà envoyé à l'Assemblée nationale, en 1988, un
député du FN, Yann Piat, assassinée en février 1994 après avoir rejoint
l'UDF, récidive. Le département donne au parti de Jean-Marie Le Pen son
unique élu, en la personne de Jean-Marie Le Chevallier à Toulon-Sud.
Opposé à la socialiste Odette Casanova, le maire de Toulon a progressé,
par rapport au premier tour, de 5 949 voix grâce à l'apport de la
droite.
Malgré
les victoires de François Léotard, qui obtient à Fréjus un beau
résultat (62,71% des suffrages) fa ce au candidat FN, Jean-Pierre
Risgalla, et d'Arthur Paecht, qui réalise un score encore meilleur
(65,85% ) à La Seyne-sur-Mer face à un autre F.N, Jean-Claude Pons,
l'UDF est la grande perdante de ce scrutin : elle comptait cinq députés
en 1993 et n'en retrouve que deux en 1997. Le RPR maintient ses
positions avec deux élus grâce au succès, dans la circonscription de La
Valette, de Jean-Pierre Giran, secrétaire départemental du parti
néogaulliste, t à la réélection de Jean-Michel Couve, maire de
Saint-Tropez, dans la circonscription de Draguignan. Le PS conquiert la
circonscription de Toulon-Nord après la victoire de Robert Gaia sur son
adversaire FN, Jean-Claude Lunardelli, et conserve celle du Beausset,
Brignoles, conquise par Maurice Janetti lors d'une élection partielle
en mars 1996.
Sortants
: Daniel Colin, UDF-PR ; Louis Colombani, UDF-PR ; Philippe de Canson,
RPR, devenu député le 28 février 1994, en remplacement de Yann Piat,
UDF-PR, décédée, n.s.r.p. ; Jean-Michel Couve, RPR ; François Léotard,
UDF-PR, réélu le 17 septembre 1995, après son départ du gouvernement ;
Maurice Janetti, PS, élu le 17 mars 1996, en remplacement d'Hubert
Falco, UDF-PR, élu sénateur; Arthur Paecht, UDF-PR.
Les 7
députés du Var élus en 1997 :
2 RPR : Jean-Pierre GIRAN, Jean-Michel COUVE
2UDF-PR : François LÉOTARD, Arthur PAECHT
2 PS : Robert GAÏA, Maurice JANETTI
1 FN : Jean-Marie LE CHEVALLIER *
Dans
la 1ère circonscription (Toulon-sud) Jean-Marie Le Chevallier, candidat
du Front national l'emporte sur la candidate de la gauche Odette Casanova. Toutefois, l'élection de Jean-Marie Le Chevallier
est annulée en février 1998 par une décision du Conseil constitutionnel
en raison de ses comptes de campagne. Odette Casanova l’emporte lors du
scrutin partiel qui suit (4 mai 1998), avant de voir elle-même son
élection annulée (29 juillet 1998), puis d'être réélue (27 septembre
1998). Elle termine son mandat (18 juin 2002), mais n'est pas réélue.
NB.
Rappel des 4 sortants élus en 1993 :
1 RPR : Jean-Michel COUVE
2UDF-PR : François LÉOTARD, Arthur PAECHT
1 PS : Maurice JANETTI
Tendances
du scrutin en France
----
Premier tour
Quatre observations peuvent être formulées à l'issue du premier tour de
ces élections législatives :
Second tour
Conformément à la logique du scrutin majoritaire uninominal à deux
tours, les résultats du premier tour se voient amplifiés au second.
Résultats
nationaux
(Sources : Wikipedia
et France
Politique.fr)
Autres
documents sur les élections législatives de 1997
(Archives Jean-Claude Autran)
- - Le Point, 20 avril 1996
: « Le Front national, clé des
législatives » - « Ce sera, dans deux
ans, la grande bataille des législatives. Si loin de ce rendez-vous,
l'enquête Ipsos - « Le Point » que nous publions a pour but de mettre
en lumière les ressorts cachés de cette compétition : la droite, loin
d'avoirpartie gagnée, reste fragilisée par la capacité de nuisance du
FN ».
- - Le Point, 18 janvier 1997 : « Les sirènes de la cohabitation
» - « Chacun évoque l'hypothèse d'une troisième cohabitation avec
placidité. Avec Jacques Chirac et, pourquoi pas, Lionel Jospin
dans les
rôles principaux » (Alain Duhamel).
- - Var-Matin, 29 janvier 1997 : « Candidatures socialistes » - « Mardi 4 février, les socialistes seynois désigneront le duo favori qu'ils porteront, rose au poing, sur les fonts baptismaux de la 7e circonscription, en vue des
prochaines législatives. Pour l'instant, deux couples sont sur la ligne
de départ. D'un côté Mireille Pérano, conseillère municipale à Ollioules, associée à
Jean-Luc Bruno, en qualité de suppléant, de l'autre, Christian Goux,
conseiller municipal à Toulon, suivi dans cette aventure par Claude Escarguel, conseiller
municipal à Sanary. Les militants devront donc faire le choix entre ces
deux équipes mais il n'est pas dit que les choses évoluent autrement
dans quelques temps. D'aucuns laissent en effet supposer qu'il ne
serait peut-être pas saut (sic )
de préférer, dans la 7e circonscription, une candidature unique à
gauche, avec, par exemple, Maurice Paul pour le Parti communiste, seul
représentant des forces de progrès face, notamment, à Arthur Paecht,
actuel député. Ceci permettrait alors à un socialiste d'être seul à
briguer, pour une circonscription toulonnaise, le fauteuil remis en jeu
au Palais Bourbon. Mais d'ici là, combien de nouvelles hypothèses et
autant de châteaux en Espagne seront construits et démolis par les
militants en quête d'espoir ? ».
- - Le Point, 29 mars 1997
: « Enquête législatives 1998 : La
droite majoritaire » - « A un an des
élections législatives, la droite résiste, la gauche s'effiloche, mais
le Front national poursuit sa progression - Le PS n'a pas réussi à
s'imposer comme une alternative crédible, y compris chez ses
sympathisants » - Le Front national est bien le premier parti ouvrier
de France. Il progresse au détriment du P.S. ».
- -
Le Point, 12 avril 1997 : « Verts - PS : Une alliance de dupes » - « Les écolos se sont alliés aux socialistes pour avoir des députés. Et si, au final, ils n'en avaient aucun ? » (FB).
- - Le Point, 26 avril 1997 : « Une dissolution tactique
» - « Une victoire profiterait avant tout au Premier ministre, alors
qu'un échec nuirait surtout au président de la République. L'un a
beaucoup à gagner, l'autre beaucoup à perdre » (GC).
- - Le Point, 26 avril 1997 : « Lionel Jospin commence à y croire
» - « Perdre, mais dans l'honneur : c'était son ambition de départ.
Mais la dissolution à la hussarde sert trop ses intérêts pour ne pas le
faire rêver. Europe, sécurité : le patron du PS pense avoir trouvé le
bon angle » (FB).
- - Le Point, 26 avril 1997 : « Risqué !
» - « Passer, par la dissolution, à l' épreuve de vérité, le jeu en
vaut donc la chandelle. Mais à deux conditions : que la vérité, enfin,
sorte du puits. Et que Chirac et Juppé gagnent leur pari électoral. Les
socialistes restent, c'est vrai, empêtrés dans l'héritage crapoteux du
mitterrandisme et peu enclins à l'aggiornamento réaliste de leurs
camarades européens. (Quant aux communistes, les bras vous tombent !)
Mais l'impopularité persistante du couple Chirac-Juppé va s'alourdir
désormais de cette question simplissime : « Comment ce couple-là
pourrait-il imposer avec une majorité réduite ce qu'il a raté avec une
majorité majestueuse ? » - « Cette législative brusquée porte en elle
un « troisième tour » de présidentielle. Et un référendum européen.
Attachez vos ceintures ! » (Claude Imbert).
- - Le Point, 26 avril 1997 : « Risqué !
» - « Alain Juppé, à la recherche d'un deuxième souffle, a plaidé
auprès du président la dissolution de l'Assemblée. Jacques Chirac a
assumé cette décision à la hussarde. Un pari dangereux ».
- - Var-Matin, 29 avril 1997 : « Mireille Peirano (P.S.)
: Pour une harmonisation dynamique » - « Paecht - Vialatte en public »
- « Hésitations communistes » - Soutien R.P.R. » - « Le Dreff en
campagne » - « Ras l'Front en réunion publique à la Bourse du travail »
(AF).
- Le nouvel Observateur, 30 avril - 6 mai 1997, Une et pp. 8-11 : « Le sondage qui change la donne
» - « Les Français veulent la cohabitation » - « Surprise ! Pour 60%
des personnes interrogées par CSA, l'issue idéale de ces élections
anticipées serait Jospin à Matignon et Chirac à l'Elysée. Premières
révélations d'une campagne marquée par le rejet de l'actuel Premier
ministre ».
- Le Point, 10 mai 1997 : « Chirac en campagne
» - « Pour la première fois, la droite et la gauche se tiennent dans un
mouchoir de poche. Du coup, Chirac se retrouv en première ligne » - «
Le rapport de forces politiques à 2 semaines des législatives » - «
Chirac redoute la faiblesse de la majorité mais ne croit pas en la
force de la gauche ».
- Var-Matin, 10 mai 1997 : « En battant la campagne
» - « Jean-Pierre Chenevoy (M.P.F.) : « les législatives sont des
élections nationales - Europe commune mais pas unique - Une droite
démocratique » (AF).
- Brochure du Front national, 1ère quinzaine de mai 1997, n° 257, 8 pages : « Le 25 mai, elle vous donne rendez-vous » - « Le bilan Balladur, Chirac, Juppé : Stop ou encore ? ».
- Le Point, 10 mai 1997 : « Crédible, la gauche ? » - « Comment ébranler cette partie murée de l'opinion qui ne supporte ni ses maux ni leurs remèdes ? » (Claude Imbert).
- Le Point, 10 mai 1997 : « Jospin est-il crédible ?
» - « Et si la gauche gagnait ? C'était un rêve. Pour Jospin, c'est
désormais une hypothèse. Que faire à Matignon ? Voilà le plan secret
des quarante premiers jours du premier secrétaire du PS » - « « Non, il
n'y aura pas de nouvelles privatisations ! » (Pierre Moscovici) - «
Comment éviter le piège de négociations sans fin avec les communistes ?
».
- Var-Matin, 15 mai 1997 : « En battant la campagne
» - « Hervé Veyssière - Yves Bruto (droite indépendante) : « ne plus
accepter l'intolérable » - Martinenq en réunion - Soutiens à Toussaint
Codaccioni (M.D.C.) - Le Dreff au Brusc - Aracmone aussi - Janetti à
Signes » (AF) ».
- Var-Matin, 15 mai 1997 : « Les leçons de Pasqua
» - « Venu soutenir Arthur Paecht, l'ancien ministre de l'Intérieur a
fait un tabac dans une salle des fêtes bondée » - « Charles Pasqua
était accueilli, à son arrivée à l'hôtel de ville, par le député Arthur
Paecht. Salle des fêtes pleine à craquer, hier, pour entendre Charles
Pasqua venu soutenir le Dr Arthur Paecht, député sortant et
Jean-Sébastien Vialatte, son déterminé suppléant. Arrivé sur les
chapeaux de roues à 19 h 30, l'ancien ministre de l'lntérieur va
occuper la tribune pendant une cinquantaine de minutes au cours
desquelles ce talentueux routier de la politique brocardera la gauche,
ironisera sur les communistes et les Verts, dénoncera l'extrême droite,
définira sa conception de l'Etat républicain et rappellera dans quelle
piètre estime il tient à la fois le libéralisme absolu et le
supranationalisme monétaire » (BO).
- Le Point, 17 mai 1997 : « Propositions des candidats aux législatives
» - « Emploi : Temps de travail et coût du travail » - « La majorité
prône la réduction des charges salariales. La gauche ne croit qu'à la
réduction du temps de travail » - « Le mensonge, c'est de faire croire
qu'on va arranger la situation avec des remèdes qui n'ont marché nulle
part » (François Bayrou) - « Je vous garantis la création de 700 000 à 800 000 emplois par an avec le passage de la semaine à 35 heures
» (Michel Rocard) - Europe : L'ambiguïté socialiste - Faire de la
participation italienne une condition au passage à la monnaie unique et
prétendre respecter le traité de Maastricht, c'est - pour le moins -
ambigu » - Immigration : « Le dossier qui dérange. A droite, à gauche,
les objectifs sont les mêmes. Le FN, lui, en est réduit aux petites
phrases polémiques » - Modernisation de la vie publique : La fin du
cumul des mandats. Une modernisation de la vie politique que la droite
et la gauche jugent primordiale pour le bien de la démocratie. Mais
chacune avec ses nuances ».
- Le Point, 17 mai 1997 : « Décisif
» - « Pour Chirac, il faut éviter que ces élections ne soient celles de
l'équivoque » - « Le rapport de forces politiques à une semaine des
législatives ».
- Le Point, 17 mai 1997 : « Le vice constitutionnel
» - « La dissolution de l'Assemblée par le président de la République a
ranimé le vieux débat sur nos institutions. Tous s'accordent à les
trouver excellentes, et tous proposent néanmoins de les modifier. Cette
inconséquence, elle aussi, fait partie du charme intrinsèquement
contradictoire de la pensée politique française » - « Si avisés
soient-ils, nos réformateurs sont inhibés par un tabou. Ils n'osent pas
s'en prendre au vice structurel de notre Constitution : le double
exécutif » (Jean-François Revel).
- Le Point, 26 mai 1997 : « Majorité : la punition
» - « Sanction durable ou avertissement ? On verra dimanche. Mais la
punition est d'ores et déjà cuisante pour la majorité présidentielle.
Le sens de la dissolution n'a pas été compris. Monte, de tous bords, la
protestation vague d'une France dépressive. Jcques Chirac a huit jours
pour se reprendre. La « continuité » ne fait plus recette. C'est du
neuf qu'on attend. Mais lequel ? ».
- Le Monde, 27 mai 1997 : A la Une : « Désaveu sans précédent pour la droite parlementaire
» - « Le choc du premier tour des élections législatives annonce un
second tour très ouvert - Avec 36,16 % des suffrages, la droite
parlementaire atteint son plus bas niveau depuis le début de la Ve
République - La progression du Front national (14,94 %) lui permet de
se maintenir dans 133 circonscriptios. Avec 44,28 %, la gauche, alliée
aux Verts, obtient un résultat inespéré - Forte baisse, lundi matin,
des marchés financiers ».
- Var-Matin, 2 juin 1997 : « La précipitation est ailleurs
» - « Pas de course aux urnes hier matin. La participation à ce second
tour a cependant rattrapé le taux de dimanche dernier à 14 heures ».
- Le Monde, 3 juin 1997 : A la Une : « Jacques Chirac a nommé Lionel Jospin premier ministre
» - « La gauche obtient 319 députés contre 257 pour la droite - Le PS
n'a pas la majorité absolue sans les 37 élus communistes - Aves 8
députés, les écologistes entrent pour la première fois à l'Assemblée où
62 femmes ont été élues - Le nouveau chef du gouvernement promet une «
réorientation de la construction européenne » L'échec de la dissolution
ouvre une crise à droite où le RPR est le principal perdant » - La
nouvelle assemblée - Le « champ de ruines » de la droite »?
- Le Monde, 3 juin 1997, pages 2-18 : « Alternance : La gauche « plurielle » devient majoritaire à l'Assemblée nationale
» - « Avec 319 sièges contre 257 à la droite et 1 à l'xtrême droite, le
PS, le PCF, les radicaux-socialistes, les écologistes et le MDC se
préparent à participer au gouvernement, dont Jacques CHirac devait
confier la direction à Lionel Jospin, lundi 2 juin en fin de matinée »
- Le Point, 2 juin 1997 : « Et maintenant la cohabitation
» - « La nette victoire de la gauche est d'abord celle de Lionel
Jospin. Gagner autrement que dans la foulée d'une présidentielle
victorieuse : même François Mitterrand, avant lui, n'y était pas
parvenu. Face à un président affaibli par une épreuve qu'il a lui-même
provoquée, le patron du Parti socialiste s'impose comme le Premier
ministre d'une cohabitation inédite. Il a désormais cinq ans pour
prouver qu'il n'est pas l'otage du Parti communiste et qu'il est
capable de calmer l'impatience d'un électorat de gauche peu enclin à
l'indulgence ».
- Le Point, 2 juin 1997 : « Le choc
» - « Les socialistes ramassent, plutôt qu'ils ne conquièrent, un
pouvoir dégringolé des bourdes de la droite » (Claude Imbert).
- Var-Matin, 3 juin 1997 : « Paecht sans surprise » - « Le député sortant U.D.F.-R.P.R., logiquement réélu dans la 7e circonscription avec
65,84 % des suffrages, face au F.N » - « La logique républicaine a eu
raison des divisions partisanes. Arthur Paecht réélu dimanche soir avec
65,84 % des suffrages et son suppléant Jean-SébastienVialatte ont en
effet bénéficié d'un très large report des voix de gauche, leur
permettant de tenir à distance respectable Jean-Claude Pons, candidat
du Front national, qui est parvenu cependant à augmenter son crédit de
3.500 nouveaux suffrages entre les deux tours. Toutefois, le candidat
du parti de Jean-Marie Le Pen n'a pas dépassé la barre des 34,15 %
alors qu'au deuxième tour des législatives de mars 1993, il avait
atteint 34,67 % du total des voix. La participation, plus importante
lors du second tour de dimanche, a été largement profitable à Arthur
Paecht, qui siégera désormais dans les rangs de l'opposition ».
- Le Point, 7 juin 1997 : « Jospin s'installe
» - « Trois jours pour installer un gouvernement de cohabitation !
C'est la première surprise de Jospin. Lundi, sur le perron de l'Elysée,
il annoncé qu'il a accepté d'être Premier ministre. Il n'a plus qu'à
doser le cocktail. Avec les communistes et les Verts, il négocie. Avec
les socialistes, il tranche. Parce que la cohabitation des gauches,
pour le moment, le préoccupe plus que la cohabitation au sommet de
l'Etat. Récit » (FB).
- Le Point, 7 juin 1997 : « Premier jugement sur la cohabitation
» - « Sondage Ipsos - Le Point : Reconnue comme crédible par les
électeurs, la gauche part avec un capital solide et Jacques Chirac n'en
garde pas moins un atout maitre ».
- Le Point, 11 juillet 1997 : « En panne : Arthur Paecht » - « Président de séance lors du débat sur le Pacs à l'Assemblée dans la nuit de mardi à
mercredi , le député (UDF) du Var a été incapable de contrôler l'hémicycle. Fabius a dû être appelé à la rescousse ».
- Le Monde, 29 septembre 1998 : « Election partielle à Toulon : La socialiste Odette Casanova amplifie son succès face à l'épouse du maire (FN) de Toulon ».
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