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- Jean-Claude AUTRAN - La Seyne-sur-Mer
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Les
élections à La Seyne-sur-Mer depuis 1945
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jcautran.free.fr
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Elections
législatives des 5 et 12 juin 1988
(7e
circonscription du Var)
Autres
élections législatives : 1945 (C1), 1946, 1946 (C2), 1951,
1956,
1958, 1962, 1967, 1968, 1973,
1978, 1981,
1986,
1988, 1993,
1997, 2002,
2007,
2012, 2017, 2022
|
Généralités
sur ces élections législatives et
sur le mode de scrutin
Tendances
du scrutin en France
Autres documents sur les élections
régionales de 1988
- Généralités
sur ces
élections législatives et
sur le mode de scrutin
Organisées
juste après l'élection présidentielle du 24 avril et 8 mai
1988, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le
Président de la République François Mitterrand, après sa réélection,
les élections
législatives se déroulent les 5 et 12 juin 1988. Ce sera la IXe législature de la Cinquième
République.
Ces
élections de 1988 n'ont pas lieu à la représentation proportionnelle
départementale comme les précédentes (1986). Elles marquent un retour
du scrutin majoritaire à deux tours
par circonscription (Loi du 11 juillet 1986).
La
majorité des
suffrages est obtenue par les partis politiques de la gauche
parlementaire ayant soutenu l’action présidentielle (PS, PC, DVG). Mais
le PS et ses seuls alliés ne réussissent pas à avoir la
majorité absolue. Les communistes refusent une alliance
gouvernementale. Les
gouvernements socialistes sont alors contraints à un jeu de bascule
entre le
groupe communiste et les éléments modérés de l'opposition, surtout
l'Union du centre (UDC, groupe parlementaire autonome issu de l'UDF).
A la suite de ces élections, Michel Rocard (PS), nommé Premier
ministre, constitue un
gouvernement, précédant ceux d'Édith Cresson (PS) puis de Pierre
Bérégovoy (PS).
Premier
tour - 5 juin 1988
Les
candidats de
la 7e circonscription du Var (La Seyne, Six-Fours, Sanary, Bandol,
Evenos, Saint-Mandrier)
Bulletins
de votes
et professions de
foi des candidats [n'ont pas été
retrouvées, sauf celle d'Arthur PAECHT]
Dr.
Arthur PAECHT, Union du Rassemblement et du Centre (URC)-Union pour la
Démocratie Française (UDF)-Parti Républicain (PR)
M.
Guy DURBEC, Majorité
présidentielle, Parti
socialiste (PS)
M.
Maurice PAUL, Parti communiste (PC)
M.
Michel FAHY, Front
national (FN)
Résultats
du 1er
tour
-
A
La Seyne-sur-Mer
|
Nombre |
% /
inscrits |
| Inscrits |
39
910
|
100,00
% |
| Abstentions |
- |
- % |
| Votants |
25
105 |
- % |
|
Nombre |
% /
votants |
| Blancs et nuls |
- |
- % |
| Exprimés |
24
696
|
- % |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
- Dr. Arthur PAECHT
- M. Maurice PAUL
- M. Guy DURBEC
- M. Michel FAHY
|
- URC-UDF-PR
- PC
- maj-p. PS
- FN
|
7 700
7 106
5 272
4 618
|
-
- %
-
- %
-
- %
-
- %
|
 |
Var-Matin, lundi 6 juin 1988
|
Résultats
par bureau
 |
| Var-Matin, lundi 6 juin 1988 |
Pour la 7e circonscription du Var
|
Nombre |
% /
inscrits |
| Inscrits |
89
397
|
100,00
% |
| Abstentions |
- |
36,95
% |
| Votants |
56 362 |
- % |
|
Nombre |
% /
votants |
| Blancs et nuls |
- |
- % |
| Exprimés |
55 538
|
- % |
-
Ont obtenu :
- Liste
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- Dr. Arthur PAECHT
- M. Guy DURBEC
- M. Michel FAHY
- M. Maurice PAUL
|
- URC-UDF-PR
- maj-p. PS
- FN
- PC
|
-
20 338
-
14 349
-
11 293
-
9 558
|
-
36,61 %
-
25,83 %
-
20,33 %
-
17,20 %
|
BAL
BAL
-
-
|
 |
| La Marseillaise, lundi 6 juin 1988 |
 |
|
| Le Monde, mardi 7 juin 1988 |
 |
| Var-Matin, lundi 6 juin 1988 |
 |
| Var-Matin, lundi 6 juin 1988 |
Second
tour - 21 juin 1981
Les
candidats de
la 4e circonscription du Var (La Seyne-sur-Mer,
Toulon I et partie V)
Bulletins
de votes
et professions de
foi des candidats
Dr.
Arthur PAECHT, Union pour la nouvelle majorité (UNM)
M. Guy DURBEC, Parti socialiste, PS
Résultats
du 2e tour
-
A
La Seyne-sur-Mer
|
Nombre |
% /
inscrits |
| Inscrits |
39
908
|
100,00
% |
| Abstentions |
- |
-
% |
| Votants |
27
108 |
- % |
|
Nombre |
% /
votants |
| Blancs et nuls |
- |
- % |
| Exprimés |
26
277
|
- % |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
- Dr. Arthur PAECHT
- M. Guy DURBEC
|
- URC-UDF-PR
- PS
|
-
13 255
-
13 022
|
-
50,44 %
-
49,56 %
|
Résultats par bureau
Pour la 4e circonscription du Var
|
Nombre |
% /
inscrits |
| Inscrits |
140
542
|
100,00
% |
| Abstentions |
32 256 |
22,95
% |
| Votants |
108
286 |
77,05 % |
|
Nombre |
% /
votants |
| Blancs et nuls |
1 502 |
1,39 % |
| Exprimés |
106
784
|
98,61
% |
-
Ont obtenu :
- Candidats
|
Nuance
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- Dr. Arthur PAECHT
- M. Guy DURBEC
|
- URC-UDF-PR
- PS
|
-
57 261
-
49 523
|
-
56,23 %
-
43,67 %
|
ÉLU
-
|
Pour le département du Var
Les 7 sortants (élus en 1986) étaient :
2 PS : Christian
GOUX, Maurice JANETTI
3 UDF-RPR :
François LÉOTARD, Maurice ARRECKX, Arthur PAECHT
1 RPR :
Jean-Michel COUVE
1 FN : Yann PIAT
Les 7 nouveaux députés du Var
(1988-1993) :
4 URC-UDF-PR : Daniel COLIN,
Louis COLOMBANI, François LÉOTARD, Arthur PAECHT
1 URC-RPR : Jean-Michel COUVE
1 URC-UDF : Hubert FALCO
1 FN : Yann PIAT
|
|
|
|
|
|
|
COLIN Daniel
|
COLOMBANI Louis
|
PIAT Yann
|
COUVE Jean-Michel
|
LÉOTARD François
|
FALCO Hubert
|
PAECHT Arthur
|
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|
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Commentaires :
Tendances
du scrutin en France
Analyse politique
des résultats : de la « vague » au « raz de marée » rose
Cité par Wikipedia,
le politologue François Goguel a montré (in Le Monde, novembre 1981) qu'à ces
élections législatives de 1981, le nombre des voix de gauche était le
même qu'aux précédentes élections - perdues par la gauche - de 1978,
mais que les voix de droite avaient diminué, elles, de 10 % tandis que
le taux d'abstention augmentait de 10 %. Autrement dit, contrairement
aux apparences, la « vague rose » de 1981 n'a pas été une victoire de
la gauche, mais une défaite de la droite, dont une partie des électeurs
s'est abstenue.
Analyse géopolitique des
résultats : l'emprise nationale du Parti socialiste
Porté par la « vague rose », le nouveau président socialiste François
Mitterrand obtient une majorité écrasante (58 % des sièges sont occupés
par le seul Parti socialiste). Les rapports de force à gauche s'en
trouvent bouleversés : si le PS obtient un aussi vif succès, c’est aux
dépens du PCF, qui perd près de la moitié de ses députés. Cela
n’empêche pas l’Union de la gauche de se muer en gouvernement de
coalition : ministres socialistes, communistes et radicaux se côtoient
au sein du gouvernement du Premier ministre Pierre Mauroy.
Résultats nationaux
(Sources : Wikipedia
et France
Politique.fr)
 |
Les résultats du
premier tour (Le Monde, 6
juin 1988)
|
Autres
documents sur les élections législatives de 1988
(Archives Jean-Claude Autran)
- Le Monde, 14 mai 1988 : Une : « La perspective d'une dissolution de l'Assemblée nationale » - « Michel Rocard a formé un gouvernement de campagne » - « Dix-neuf socialistes et deux UDF parmi les vingt-sept ministres - M. Giscard d'Estaing reçu par M. François Mitterrand ».
- Le Monde, 14 mai 1988 : « Le gouvernement Rocard ».
- Le Monde, 15-16 mai 1988 : Une : « Larges consultations du chef de l'Etat en vue d'une dissolution » - « M. Rocard souhaite une majorité stable - M. Mauroy est élu premier secrétaire du PS
» - « Dans la nuit de vendredi à samedi, M. Mauroy l'a emportésur M.
Fabius, devant les membres du courant majoritaire du PS, dans la lutte
qui opposait les deux anciens premiers ministres pour la succession de
M. Jospin à la tête du Parti socialiste. Ce choix devait être ratifié samedi matin par le comité directeur ».
- Le Point, 23 mai 1988 : «
- Le Point, 28 mai 1988 : «
- Le Point, 28 mai 1988
: « Elections : le pastis marseillais » - « « Ete np lusm, onsieuBrr
uno, n emmerdfeo utl 'univer! s» LeC ésard e " Fannye»x primaàit sa
façonl' humeuimr prévisibdle MarseillSe.e ulemenvot ilà:s il a citép hocéennpeo rtet oujours
soné tiquetteg aléjeusela, comédiea ujourd'hyu it ournea u dramee, t les rodomontades
sympathiqudeesj a disf ontp lacea uxe xtrémismeets à l'exaspération.
- Var-Matin, lundi 6 juin
1988 : Une
: « Gauche - droite au coude à coude — Le Parti socialiste réalise le
meilleur score de son histoire, mais la droite atteint un seuil plus
élevé que prévu dans les sondages. Le Front national reflue, le Parti
communiste relève la tête, tandis que les abstentions atteignent un
niveau record sous la Ve République (34,30 % dans Je Var)
— Dans le Var : ballotages favorables à la droite - Vers d'âpres
tractations - Ils peuvent rester en lice pour le second tout - les
personnalités élues ou réélues ».
pages 2-6
: Les résultats dans le Var ; pages
6-9 : Les résultats dans les départements ; page 4
: Réactions (4e circ.) : Jean-Michel Couve (URC-RPR) : « Un soutien
franc et massif » - Barthélemy Mariani (PS) : « Nos chances sont
intactes : par rapport au scrutin des présidentielles du 24 avril, le
PS progresse de 4 points... ».
- La Marseillaise, lundi 6 juin
1988 : A la Une
: « Le PCF en progrès — Avec 11 % des voix (selon les statistiques du
ministère de l'Intérieur à 22 heures) le Parti communiste a atteint un
score supérieur à celui de 1986 (9, 7 %) et confirme ainsi sa remontée.
Le
mode de scrutin ne lui permettra toutefois pas d'obtenir à l'Assemblée
nationale le nombre de sièges qui devrait normalement lui revenir ».
 |
page 3:
Georges Marchais : « Le P.C.F. a plus de 10 % - Importante remontée du
PCF » - « Les électeurs ont repoussé l'ouverture à droite » ; page 4 :
Réactions : « Louis Mermaz (PS) : Les choses ne sont pas
complètement
jouées, mais je crois qu'elles penchent nettement du côté de la
majorité présidentielle » - Paul Quilès (PS) : « Je souhaite que les
Français montrent qu'ils vont jusqu'au bout de la démarche entreprise
depuis un mois. L'ouverture s'impose plus que jamais » - Jean-Claude
Gayssot : « Il y a une progression de 3 à 4 % du Parti communiste sur
les présidentielles. Cela signifie que des électeurs de gauche ont
soutenu notre politique de rassemblement et désapprouvé cette politique
d'ouverture à droite » ; Jacques Barrot (CDS) : « L'épreuve de vérité
commence : l'ouverture à partir de quelle politique ? Il faut savoir si
la politique du gouvernement va âtre infléchie par le besoin ressenti
d'un certain nombre de députés socialistes d'aller chercher les voix du
parti communiste » - Télé'lection : Les vertus du camembert - « La télé
aurait aimé ronronner, mais les résultats du PCF sont venus déjouer les
troubles ron-ron » - « Manque de bol pour toutes les télés, le score du
PCF s'en venait déjouer les fines analyses des têtes bien pensantes qui
depuis des mois nous faisait le coup du « déclin historique dans
précédent depuis le front populaire », histoire de bien remodeler
l'opinion. Tout faux. Au panier, les phrases toutes faites, les papiers
préparés d'avance » (C. Martino) ; pages 6-7 : Résultats dans le Var.
- Le Point, 6 juin 1988 : « Législatives : la France ballotte
» - « Drôles de Français ! En votant - et en s'abstenant - jamais vu
ousc la ils ont corrigé bien des effets présidentielsu coup se desse
situation nouvellei qui va aindre les acteus politiques à des
adaptations vitales ».
- Le
Monde, mardi 7 juin 1988 : A
la Une:
« Le premier tour des législatives : URC, 40,44 % - PS, 37,54 % - PC,
11,31 %
» - FN : 9,78 % » — « L'alliance RPR-UDF a empêché le PS de profiter de
la dynamique présidentielle » — Niveau record des abstentions (34,25 %)
- Remontée du PCF et recul du FN - Cent dix-neuf députés élus dès le 5
juin » — « Plus ça change... (André Fontaine) — « Un message subtil
(Jean-Marie Colombani et Jean-Yves Lhommeau) » — Les résultats (selon
nos estimations ).
pages 2-8 : Commentaire et
réactions :
« Le taux record de l'abstention crée l'incertitude sur la composition
de l'Assemblée nationale » — « A Paris, dans le 18e arrondissement, la
joie de M. Michu - Au PS : En attendant la vague rose - Au RPR : On va
gagner - A l'« Huma » : Ce n'était pas la fête - A Fréjus : La divine
surprise de M. Léotard - A Marseille : Le Front national en position
d'arbitre - Au PS : D'abord rassembler à gauche Le PC, un partenaire de
poids pour les municipales - Au PCF : L'implantation municipale
explique le sursaut - Les membres du gouvernement élus ou réélus - Les
députés élus - Les dépurés sortants battus ou éliminés - A l'UDF : La
bataille du centre - Le triomphe de l'ancien président de la République
- Au RPR : Mobiliser autour d'une perspective de victoire - Au Front
national : En attendant la revanche des municipales — La
soirée sur les chaînes de télévision - « Quel que soit le résultat, je suis
candidat à ma succession...
» [J. Chaban-Delmas, pour la présidence de l'Assemblée nationale] - Le
cas Tapie - Où l'on reparle de l'union de la gauche - Place aux jeunes
- La guerre à gauche n'aura pas lieu - Dieu est indispensable -
Habitat et intégration sociale : Un toit pour les immigrés - Patte
blanche pour les HLM - Des quotas non écrits - Gardiens d'immeubles en
stage — Les réactions dans les partis politiques — Au RPR : M. Jacques
Chirac : « La majorité sortante peut gagner » - M. Edouard Balladur : «
Prêts à reprendre le collier » - M. Jacques Chaban-Delmas candidat à sa
propre succession à la présidence de l'Assemblée nationale - M
Michel Noir : Aucun accord avec le Front national — A l'UDF : M. Valéry
Giscard d'Estaing : « Bon courage » - M. Raymond Barre : « Surmonter
les affrontements idéologiques » - M. Pierre Méhaignerie : « Un
équilibre des pouvoirs » — Au PC : M. Georges Marchais : « Une insulte
à la démocratie » — Au PS : Michel Rocard : « Une France plus unie » -
M. Pierre Mauroy : « Responsabilités » - M. Pierre Joxe : « Mieux qu'en
1981, mieux qu'en 1986 » — Au FN : M. Jean-Marie Le Pen : « Assurer la
victoire des candidats patriotes » ; pages
9-31 : Les résultats par circonscription.
- Le
Monde, mercredi 8 juin 1988 : A
la Une:
« La préparation du second tour des élections législatives — L'URC et
le FN concluent un accord dans les Bouches-du-Rhône - Les socialistes
cherchent à mobilise les abstentionnistes » ; pages 6-14
: Commentaires et réactions : « L'URC a laissé M. Gaudin conclure la
négociation avec M. Le Pen - Mme Veil, MM. Noir et Méhaignerie : le «
front du refus » - La limitation du cumule des mandats » — M. Rocard :
« Il faut savoir ce que l'on souhaite : Jacques Chirac ou moi-même » - Les
socialistes cherchent à mobilise les abstentionnistes - M. Jospin dans
la capitale : « A gauche, toute » - Tout en appelant au désistement en
faveur des candidats socialistes, le PCF estime que le scrutin
sanctionne un « échec » de M. Mitterrand - Vingt-six candidats -
Exceptions - M. Fruteau (PS) menace de se maintenir contre M. Paul
Vergès à la Réunion - Le PC réunionnais à un niveau historique - Les
nouveaux élus du premier tour de scrutin - Les ballotages : « La gauche
est majoritaire dans 215 circonscriptions, la droite dans 31,
l'extrême-droite arbitre dans 209 circonscriptions » - La gauche
retrouve ses partisans - La droite remonte la pente - Le Front national
revient à 1996 » ; page 48 : « Dans les Bouches-du-Rhône, retraits
réciproques de candidats de droite et d'extrême-droite ».
 |
| Le
Monde, mercredi 8 juin 1988 |
- Le Point, 13 juin 1988 : « Le jeu des cinq tribus » - « Les hommes du Président - Les serrures - Les otages - Les anciens - Les jeunes loups ». (CM).
- Var-Matin, lundi 13 juin
1988 : A la Une:
« Une majorité à trouver » - « Pour la première fois sous la Ve
République, les élections législatives n'ont pas donné à la France une
majorité absolue. Les Français ont renvoyé dos à dos le P.S. et la
droite. Le centre et le P.C. peuvent désormais apparaître comme les
arbitres d'une situation inattendue. Avec son élection dans la 3e
circonscription du Var, Mme Yann Piat est l'unique député du Front
national. Abstention record » - « Le Var à droite toute - Le reflet du
pays - La nouvelle physionomie de l'Assemblée nationale ».
pages 2-5
: « Le 2e tour dans le Var » ; pages 6-7 : « Le 2e tour dans les
départements » ; page 8
: « Cumul des mandats : choix impérieux pour quatre élus varois :
François Léotard, Daniel Colin et Louis Colombani (3 mandats chacun) et
Arthur Paecht (4 mandats à lui seul). Nul le peut cumuler plus de deus
mandats électoraux ou fonctions électives (loi du 30 novembre 1985, en
vigueur depuis le 16 mars 1986) » — Var : « Du jamais vu depuis 1958.
Il y a trente ans que la représentation varoise à l'Assemblée nationale
n'était plus monocolore. En élisant six députés de droite et un
d'extrême-droite, les Varois ont confirmé leur vote du 8 mai en faveur
de Jacques Chirac - Victoire à la Pyrrhus - Déroute de la gauche — Les
sept députés du Var — Les réactions :
- Première circonscription : Daniel
Colin (URC-PR) : « Aujourd'hui commencent les municipales » - Odette
Casanova (PS) : « Une première enrichissante ».
- Deuxième circonscription
: Louis Colombani (URC-PR) : « Une bagarre très dure » - Robert Gaia
(PS) : « Une base de rénovation politique » - Maurice Arreckx (UDF) : «
Le Var exemplaire » - François Trucy (UDF) : « Toulon fidèle ».
- Troisième circonscription
: Yann Piat (FN) : « C'est toute la droite qui a gagné ce département »
- Gaston Biancotto (PS) : « Une situation politique difficile à gérer ».
- Quatrième circonscription :
Jean-Michel Couve (URC-RPR) : « Une large adhésion aux idées d'union »
- Barthélemy Mariani (PS) : « Une droite en otage ».
- Sixième circonscription : Hubert
Falco (URC) : « Le fruit de l'union la plus totale ».
- Septième circonscription
: Dr Paecht (URC-PR) : « Les socialistes prisonniers du P.C. » - Guy
Durbec (PS) : « Le RPR et le FN sont devenus les porteurs d'eau de
l'UDF ».
 |
- Le
Monde, mardi 14 juin 1988 : A la Une
: « 276 sièges pour le PS et ses alliés, 130 pour l'UDF, 128 pour le
RPR, 27 pour le PC et 1 pour le FN - L'absence de majorité devrait
inciter M. Mitterrand
à relancer la politique d'ouverture - M. Giscard d'Estaing propose une
négociation « au grand jour » - M. Barre souhaite la création d'une
majorité cohérente - Les communistes envisagent un soutien cas par cas
- Une volonté de rééquilibrage (Jean-Marie
Colombani et Jean-Yves Lhommeau) - Interdits
d'arrogance (André Fontaine) » - La nouvelle assemblée ;
pages 2-9
: Analyses et commentaires sur le second tour des législatives
— Le PS et ses alliés gagnent 62 sièges mais n'atteignent pas la
majorité absolue — A l'UDF : Que faire de la victoire des « hommes du
centre » ? - Au PS : L'ouverture considérée comme un repoussoir -
Matignon, par gros temps... - Au RPR : M. Chirac affronte un débat sur
la stratégie du mouvement - Le rêve éveillé de M. Jacques Toubon - A
l'UDF « Divine surprise » — Dans la presse quotidienne « Leçons » — Au
PCF : Le juge de paix de la gauche - Un solde négatif de huit sièges —
Au FN : Le préjudice de l'« ouverture à droite » - La vie plus
difficile - L'échec de M. Bernard Tapie à Marseille : La nuit de tous
les soupçons — Les principales réactions : M. Jacques Chirac : « Union
renforcée entre le RPR et l'UDF » - M. Valéry Giscard d'Estaing : « Une
victoire sur la division » - M. Raymond Barre : « Faire prévaloir
l'intérêt national » - Mme Simone Veil : « Tout est dans les mains du
président de la République » - M. Michel Rocard : « La France doit être
rééquilibrée mais sûre d'elle » - M. Georges Marchais : « Une union
nouvelle des forces populaires » - Fausse sortie - M. Pierre Mauroy : «
Le rassemblement s'est opéré » - M. Lionel Stoléru : « Majorité vers le
centre » - M. Pierre Joxe : « La droite est battue » - M. Jean-Marie Le
Pen : « Un scrutin injuste et antidémocratique » — La soirée sur les
chaînes de télévision : Au carrefour des perplexités - Prudence,
prudence... Le carton Giscard - « Centre dur » et « centre mou » - On
est vachement mitigés - Avant 20 heures : « Incertitude, O mes délices
» — La liste des députés élus et réélus - Majorité présidentielle -
URC-RPR et apparentés - URC-UDF - Le sort des membres du gouvernement
Rocard - Celui des membres de l'ancien gouvernement Chirac - Les
députés sortants battus » ; pages 14-30 : « Les résultats
par circonscription - Paris : retour au chiraquisme - Ile-de-France :
Le RPR revigoré ».
- Le Quotidien de Paris, vendredi 17
juin 1988 : A la Une
: « Nouvelle Calédonie : Rocard cherche des alliés » ; pages 5-8
: « Assemblée : compétition Séguin-Pons pour la présidence du groupe
RPR - Unanimité pour Chaban à la présidence de l'Assemblée nationale -
Le nouveau centre sur fond de rivalité Barre-Giscard - Rossinot : « Le
CDS fait un cadeau à Mitterrand » - Le Pen : « Les électeurs de l'URC
cocufiés » - Harlem Désir remonte au front - Île-de-France : Michel
Giraud, élu député, abandonne le conseil régional ».
- Le Point, 20 juin 1988 : « Gauche-Droite : La recomposition française
» - « Les pouvoirs sont redistribués. Mitterrand dissocie sa légitimité
de celle de l'Assemblée. Le Parlement est en liberté. La droite se
divise. La Ve République est secouée - Tant d'intentions
contradictoires et cachées sont prêtées à François Mitterrand qu'en
toute circonstance sa volonté paraît satisfaite » (DJ).
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