La Seyne-sur-Mer (Var)  La Seyne-sur-Mer (Var) (Var)

Histoire de La Seyne-sur-Mer


Site de Marius AUTRAN et Jean-Claude AUTRAN

jcautran.free.fr
Retour à la page d'accueil
du site
Retour aux « Documents divers sur l'histoire de La Seyne-sur-Mer »
Retour à l'accueil de la rubrique
« La Seyne dans la presse locale »
La Seyne dans la presse locale
Le port de Saint-Elme : projets de réaménagement


Référence et résumé du contenu des principaux articles que nous avons pu retrouver dans la presse locale et dans les revues d'information municipale

NB. Tous les articles qui ont pu être retrouvés ont été numérisés aux formats jpeg et pdf avec recherche de texte. Mais, pour ne pas surcharger la page, nous n'avons fait figurer ci-dessous que quelques articles sous forme de fichier image, choisis parmi les plus représentatifs, tous les autres étant listés par ordre chronologique, avec un lien (bleu souligné) pour accéder au document intégral au format pdf.
Lien vers le site internet : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/la_seyne_dans_la_presse/port_de_saint_elme.html


1880 : Port de Saint-Elme (Sablettes), petit port créé en 1880, autour duquel s'implante peu à peu un véritable village de pêcheurs.
16 décembre 1915 : Délibération municipale (pp. 251-253 du registre) : Port de St Elme - Étude pour la suppression des algues et des sables - Renvoi de l’affaire à la fin des hostilités et vœu tendant au dragage des algues et sables jusqu’au moment où il sera possible de reprendre cette question


M. le Président expose que dans sa séance du 25 juin 1914, le Conseil général du Var a émis le vœu que le service maritime des Ponts et Chaussées étudie les dispositions à adopter pour supprimer, dans l’avenir, l’encombrement du port-abri de Saint-Elme, dans la commune de La Seyne, par les entrées d’algues et de sable. Des vœux ayant même objet ont été successivement émis par le Conseil général, le Conseil d’arrondissement de Toulon et le Conseil municipal de La Seyne. Le service sus-visé a toujours reconnu que la situation signalée par ces assemblées, est parfois gênante par les pêcheurs et les plaisanciers qui fréquentent ce port, dont l’encombrement se produit lorsque les vents, qui occasionnent l’entrée des algues et des sables, soufflent plus souvent et avec plus de violence que ceux qui les rejettent à l’extérieur. Pour remédier à cette situation, le service des Ponts et Chaussées estimait qu’il était nécessaire de construire, à la suite de la cale de halage, un mur de quai littoral sur une centaine de mètres de longueur, pour que els algues et les sables rentrant par la coupure de la jetée par vent N.O., soient entraînés par le courant en dehors du port. Le principe de cette construction étant admis, il convenait à titre d’essai d’amener ce mur sur une longueur de 15 mètres pour en connaître les résultats.
Par décision ministérielle du 3 février 1909, la construction de ce mur de quai fut admise, sous la réserve que la commune de La Seyne prendrait en compte les ¾ de la dépense évaluée à 1 500 fr. et le service Ponts et Chaussées fut invité à en présenter l’avant-projet.
Cet avant-projet, dressé le 6 avril suivant, fut soumis au Conseil municipal qui, par délibérations des 9 avril et d 4 juin 1909, vota la somme de 562 fr. 50 et sollicita du Département une subvention égale pour aider la commune dans la dépense des travaux.
D’autre part, la Commission départementale, dans sa séance du 14 octobre 1909, accorda à la Commune une subvention de 500 fr. 00. Le projet de construction de mur de quai fut soumis à l’Administration supérieure en lui demandant de bien vouloir l’approuver et décider que la somme de 62 fr. 50, devant parfaire les travaux, soit prélevée sur la somme à valoir s’élevant à 242 francs.
Une décision ministérielle, en date du 13 janvier 1910 approuva le projet ainsi modifié et admit l’exécution par voie de régie. Cette décision portait que, lorsque la commune de La Seyne aurait versé au Trésor la subvention de 1062 fr. 50 et que la déclaration concernant ce versement aurait été produite, un crédit correspondant serait ouvert aux Ingénieurs et l’exécution des travaux autorisée.
Mais le Conseil, peu de temps après, renonça, par délibération du 12 mars 1910, à donner suite au projet et refusa de verser au Trésor sa subvention de 1062 fr. 50.
Dans cette situation, une nouvelle décision ministérielle du 23 août 1910 déclara que le projet de construction d’un mur de quai au Port de Saint-Elme ne comportait aucune suite et que la décision précitée du 13 janvier 1910 était et demeurait non avenue.
Il résulte donc de cet exposé que l’étude demandée par le Conseil Général a été faite par le service des Ponts et Chaussées et que, si elle n’a pas abouti, la cause en remonte au Conseil Municipal qui a refusé de donner suite à l’engagement qu’il avait pris de participer à la dépense des travaux.
En raison des évènements actuels, le service des Ponts et Chaussées ne pense pas que la commune de La Seyne soit disposée à reprendre ce projet et à consentir le sacrifice qui lui avait été demandé. Il estime qu’on pourrait toutefois amoindrir, dans une certaine mesure, l’encombrement du port de Saint-Elme par les algues et les sables, en y opérant des dragages sur les crédits dont il dispose pour l’entretien des ports, en faisant remarquer que ces crédits sont très limités et ne permettent pas d’employer à ce travail des sommes très importantes.
En conséquence, le service des Ponts et Chaussées par son rapport des 20 et 23 octobre 1914, est d’avis qu’il y a lieu de proposer à M. le Préfet de porter les renseignements contenus dans son rapport à la connaissance du Conseil Général, comme suite à son vœu du 25 juin 1914.
De son côté, M. l’Ingénieur en chef déclare qu’il appartient au Conseil Général et au Conseil Municipal de La Seyne de décider dans quelle proportion ils partageraient entre le département et la commune la totalité de la dépense prévue de 1 500 fr. 00.
C’est ainsi, dit M. le Président, que par sa lettre en date du 19 juin 1915, M. le Sous-Préfet de Toulon en transmettant le dossier de cette affaire à la Municipalité, fait connaître que, dans sa séance du 11 mai 1915, l’assemblée départementale a décidé de prendre une décision dans sa session budgétaire, après avoir connu la somme que devra verser la commune de La Seyne comme part contributive de la dépense considérée.
M. le Sous-Préfet prie donc le Maire de soumettre le rapport de MM. les Ingénieurs à l’assemblée communale et de le lui retourner avec la délibération intervenue.

Le Conseil,
Ouï l’exposé qui précède
Ouï l’Adjoint spécial de Saint-Mandrier et M. le Conseiller Municipal Lenoir en leurs observations,

Délibère
Prononce le renvoi de la question de la suppression des algues et des sables dans le port-abri de Saint-Elme au moyen de la construction d’un mur de quai : à la fin des hostilités.
Emet le vœu que le service maritime des Ponts et Chaussées, fasse procéder dans les mesures de ses disponibilités au dragage des algues et sables du port dont il s’agit jusqu’au moment où il sera possible de reprendre cette affaire pour la mener à bonne fin.


1947
Bulletin municipal, année 1947 : « Jetée de Saint-Elme : Elle a été entièrement reconstruite après la Libération. Les crédits pour le dragage du port ont été votés ».


1954
Bulletin municipal, décembre 1954 : « Construction d'une contre-jetée au port de Saint-Elme ».
Bulletin municipal, décembre 1954

1974
Revue d'informations municipales, juin 1974 : « Des projets nouveaux sont à l'étude (base nautique à Saint-Elme, équipement sportif aux Sablettes, aux Plaines, à Berthe). Leur réalisation ne pourra se faire que dans la mesure où la politique sportive pratiquée actuellement par l'Etat changera (...) ».


1976
République, 26 janvier 1976 : « Port de Saint-Elme : première réunion sur le terrain - Aux grands maux les grands moyens. Pour étudier 'Plus à fond le problème de l'aménagement du nouveau port de Saint-Elme, plaisanciers, pêcheurs et parqueurs ont rencontré les représentants de la Chambre de Commerce de Toulon et de le municipalité de La Seyne « sur le terrain ». (...) les solutions envisagées suscitent un mécontentement unanime : le nouvel emplacement n'offre pas de sécurité pour les bateaux, les moyens d'amarrage sont archaïques (limités à une vieille chaîne rouillée), eau pas assez profonde, exposition au mistral ou au vent d'est... Bref, tout est à faire alors qu'à proximité existe un plan d'eau qui répondrait aux normes requises. L'enjeu est d'importance si on songe que ce port devra abriter 80 à 100 bateaux et qu'il permettra d'apporter une sérieuse contribution à l'essor touristique de notre ville » (FK).

République, 26 janvier 1976

La Marseillaise, 26 janvier 1976 : « Reclassement des pêcheurs de Saint-Elme - Municipalités et pêcheurs poursuivent les démarches » - « Dans ces mêmes colonnes, nous vous avons déjà entretenu de leurs démarches auprès de la Municipalité. Celle-ci et ce n 'est pas étonnant, s'est aussitôt inquiétée auprès des autorités compétentes (Chambre de Commerce, Préfecture) de ce que réserve l'avenir aux pêcheurs et plaisanciers de Saint-Elme. Marius Autran, adjoint au Maire, Conseiller Régional, avait envoyé une lettre dans ce sens au Préfet » (LN).

La Marseillaise, 26 janvier 1976

1978
Revue d'informations municipales, spécial budget 1978 : « 344.675 Frs sont prévus pour la construction de la base nautique de Saint-Elme ».


1996
La Seyne Communication, janvier 1996 : « Quoi de neuf dans les quartiers ? – J. Arnal : « Le succès rencontré lors des tournois (...) La demande des jeunes est très forte et notre volonté est d'y répondre ! 1996 verra par ailleurs une meilleure utilisation de la base nautique de Saint-Elme, une structure qui doit être utilisée à fond ! » ».
Var-Matin, 4 août 1996 : « Derrière le portail, des explications » - « Le port n'en a pas terminé avec la polémique concernant son environnement. Tandis que les riverains ronchonnent, la mairie coordonne - A St-Elme, la pose d'un portail a fait bondir un certain nombre de riverains (Voir Var Matin du 2.1 juillet dernier) qui réclamaient une amélioration de leur environnementet non sa dégradation » (MLM).
La Seyne Communication, mai 1996 : « Problèmes de pollution des eaux de la rade pour les mytiliculteurs. (...) Bruxelles les met en demeure de s'équiper d'une nouvelle station de purification (...). La future station pourrait voir le jour à Saint-Elme, derrière la base nautique, sur un terrain du domaine maritime concédé temporairement. Les plans existent. Le mode d' utilisation a été défini. Reste le financement. Le Conseil Général et la ville ont promis leur soutien mais la part des mytiliculteurs n'est toujours pas réunie ».



1997
Var-Matin, 14 juin 1997 : « Petit port de charme - Ouvert sur le large, convivial et chargé d'histoire, le port de Saint-Elme attire les plaisanciers, séduits par son caractère familial - Un port qui a su rester authentique, et qui bénéficie d'un accès direct vers le large - Pas d'électricité, ni d'eau courante sur les quais : les points d'accès sont situés autour de l'aire de grutage, qui permet par ailleurs de sortir les bateaux pour le grand nettoyage de printemps : une opération qui doit avoir lieu une fois par an pour assurer un entretien convenable, et qui est surtout réalisée entre février et juin, la haute-saison pour le carénage. Petit port sans prétention, Saint-Elme reste cependant, avec St-Louis au Mourillon, le plus cher de la rade. C'est le prix du charme » (FF).


1998
Var-Matin, 27 octobre 1998 : « ... supprimer certaines prestations dont la nécessité technique ou architecturale ou immédiate n'est pas démontrée. Ainsi, la jetée de Saint-Elme ne serait plus démolie pour être reconstruite comme initialement prévu (...). Nathalie Bicais s'interroge : « Soit il est indispensable de démolir la digue de St-Elme, soit non, mais dans ce cas vous ne réglez pas les problèmes de courantologie ».


2000
Le Journal de La Seyne, n° 18, mai-juin 2000 : « Les habitants de Saint-Elme ont voté – Ils ont choisi parmi trois projets proposés par la municipalité projets d'aménagement avant la fin de cetrt année de la place Gaudemard. Pour ce quartier, se concrétise une revendication qui fait l'unanimité des habitants er une promesse de la municipalité. Après un large débat et le détail des trois propositions, la majorité s'est prononcée sur le projet qui intègre la philosophie du parc paysager des Sablettes avec aire de jeux pour les enfants, espaces verts et bancs. L'éclairage public et le pluvial seront complètement repris, les trottoirs élargis. Au fil de l'avancement des travaux, les Saint-Elmois seront appelés à donner leur avis pour régler les derniers détails de l'aménagement » (CA). 
Le Journal de La Seyne, n° 21, spécial été 2000 : « Sauveur, pêcheur professionnel : « Saint-Elme, c'est le paradis » – « Avec mes collègues nous proposons tous les matins, de 8 h à 10 h, les produits de notre pêche. Sur le port, l'accueil est fort convivial et puis Saint-Elme, c'est le paradis ! ».
Le Journal de La Seyne, n° 25, octobre 2000 : « Animation à Saint-Elme – Objectif d'une bande d'amis : dynamisation du quartier – L'environnement, la défense du patrimoine et l'animation du quartier sont les principaux objectifs de l'association « Mieux vivre à Saint-Elme » (MVASE). A l'origine de cette structure créée en avril 2000, Manon, Jérôme et Grégory, trois amoureux de ce « village ». Redynamiser Saint-Elme en faisant participer les riverains, c'est bel et bien le souhait des membres de MVASE ».


2001
Fenêtre-sur-Seyne, n° 5, décembre 2001, page 4 : « La base nautique de Saint-Elme présente une nouvelle image grâce à la rénovation globale de l'intérieur de ses locaux (...). « Le souhait de la municipalité est de redonner un peu de lustre à des locaux anciens. Bien sûr cela ne résoudra pas tous les problèmes, mais le cadre sera déjà plus agréable. Des études sur l'aménagement des préfabriqués de la base nautique sont possibles. A terme il sera important d'organiser une réelle cohésion entre les différentes structures » a déclaré le député-maire Arthur Paecht lors de l'inauguration. En conclusion il a également évoqué l'avenir du port de Saint-Elme : « ce lieu privilégié mérite qu'on le traite mieux. On souhaiterait que le port de Saint-Elme appartienne au Conseil Général afin d'en faire un port de pêche. Les formalités sont en cours ».



2002
Var-Matin, 8 avril 2002 : « Saint-Elme : au milieu des algues, l'espoir » - « Les plaisanciers se sont réunis hier matin en assemblée générale annuelle. Au menu des discussions : les multiples dragages jugés inutiles et l'espoir d'une solution globale pour l'avivement - Draguer ne sert à rien - Les pêcheurs contre l'élevage des thons » (SP).
Var-Matin, 8 avril 2002
Fenêtre-sur-Seyne, n° 12, juillet-août 2002, page 7 : « L'avenir de Saint-Elme – Le dragage du port vient de commencer à l'orée de la saison estivale, interdisant toute activité nautique jusqu'au 15 juillet. Riverains, pêcheurs et plaisanciers sont déçus et on les comprend bien. Même la fête de la Saint-Pierre n'a pu se dérouler comme tous les ans. Comment en est-on arrivé à cette situation? Et comment se fait-il que des travaux classiques, prévus de longue date et demandés par les utilisateurs puissent entraîner autant de désagréments ? – Les usagers du Port de Saint-Elme ont du mal à admettre que la Chambre de commerce aie pu choisir cette période de l'année pour draguer leur port, mais ils font contre mauvaise fortune bon cœur : ils savent bien que le plan d'eau ne peut être utilisé sans cette opération indispensable. Depuis plus de 25 ans, c'est toujours la même rengaine : le port de Saint-Elme s'envase, le fond remonte, seules les plates peuvent aller jusqu'au quai et le parfum local n'a rien à voir avec l'iode et le large : vase et algues pourries sont le lot quotidien des Saint-Elmois. Les usagers espéraient que le dragage se déroulerait bien plus tôt dans la saison. La Chambre de commerce avait annoncé les travaux pour avril, puis pour mai. En fait, il semblerait que les délais imposés par les procédures des marchés publics aient retardé la mise en œuvre de l'opération – Pascal Venel : « Maintenir un chenal pour que l'eau circule » ».
Var-Matin, 28 juillet 2002 : « Réunion d'été au CIL des Sablettes » - « De nombreux estivants se sont joints aux membres du Comité d'intérêt local des Sablettes, réunis, hier matin, pour discuter des points positifs et négatifs du quartier - En tête des sujets de mécontentement, « le scandale du dragage du port de Saint-Elme », d'après l'expression de Roger Ghibaudo-Brouchier, accueillie avec approbation par les riverains du petit port. Des travaux certes nécessaires, mais qui ont été effectués pendant l'été en entraînant des odeurs pestilentielles » (SH).


2005
Fenêtre-sur-Seyne, n° 48, novembre 2005, page 7 : « Une cinquantaine d'élèves des classes de 6ème et 4ème Segpa du collège L'Herminier s'investissent dans la protection des posidonies – A la mi-octobre, ils ont immergé par 60 centimètres de profondeur dans les eaux du port de Saint-Elme 25 (...) plaques de béton percées de 272 pores. Dans chaque trou y avait été placé une bouture de rhizome de posidonie. 6 800 plants qui vont grandir sous l'oeil attentif de nos jeunes jardiniers de la mer. « Il s'agit d'un engagement pris en 2002 par la municipalité », rappelle Michèle Durand, adjointe au maire déléguée au développement durable et à l'urbanisme qui conclut « cette mission s'inscrit dans le temps. Sensibilisation et implication des jeunes notamment représentent deux actes indispensables à la réussite de ce projet ».



2006
Var-Matin, 15 avril 2006 : « « Mieux vivre à Saint-Elme » dessine un nouveau port — L'association a présenté son propre projet au représentant du conseil général — Le port de Saint-Elme sera réaménagé. Son concessionnaire, le conseil général, a lancé les études indispensables et dessiné quatre premiers projets, destinés à alimenter la réflexion de tous ceux qu'il a invités à participer aux discussions préalables : habitants de Saint-Elme, plaisanciers, pêcheurs, clubs sportifs... L'association Mieux vivre à Saint-Elme (MVASE) a répondu et s'est mise au travail, depuis plusieurs mois. À l'occasion de la récente assemblée générale du Comité de sauvegarde du littoral dont elle est membre, elle a présenté son projet, en présence du directeur des ports au conseil général, Gilles Ardouin — L'association préconise une deuxième ouverture, ainsi qu'une hausse - modérée - du nombre de places — « Ce que vous avez fait, c'est très bien, mais attendez-vous à ce que tout ne soit pas retenu », a répondu Gilles Ardouin, directeur des ports au conseil général, aux adhérents de MVASE. « L'idée, c'est de trouver le meilleur compromis, pour satisfaire tout le monde. Il y a de bonnes idées et de moins bonnes. Il faudra les étudier avec une grille de critères que nous mettrons en place ensemble ». Il a rappelé les objectifs du dossier : réaménager le port en respectant l'environnement et l'interface ville/mer, en apportant satisfaction à tous ses usagers (amateurs de loisirs nautiques, pêcheurs, plaisanciers... ) et de façon à permettre une gestion équilibrée. « L'objectif final, c'est un port qui fonctionne sans problèmes budgétaires », a-t-il souligné à plusieurs reprises — Les quelque 120 membres de la Société nautique de Saint-Elme, qui réunit plaisanciers et amis, ont eux aussi évoqué le dossier incontournable du réaménagement du port à l'occasion de leur assemblée générale annuelle, qui s'est tenue le 9 avril. « Nous sommes favorables au système d'auto-nettoyage du port, qui devrait permettre d'éviter les dragages onéreux et donc alléger les frais d'exploitation », rapporte le président Pascal Venel » (CM).

Var-Matin, 15 avril 2006

Var-Matin, 28 mai 2006 : « Le port envahi par le sable, les algues et les odeurs » – « Les largades de l'hiver ont entrainé la formation d'une véritable dune sous-marine, qui rend problématique l'entrée et la sortie des bateaux – Le problème n'est pourtant pas nouveau, mais son ampleur varie selon les années et surtout selon la météo hivernale. « En 2002, ça avait été terrible, se souvient un habitué. Cette année, ce sont les largades de septembre et surtout de mars qui ont ensablé le port ». Résultat, plus aucun courant ne circule et les algues, qui se sont entassées, commencent à fermenter... et empester. Si l'odeur n'a rien d'agréable, cet ensablement entraîne aussi des conséquences fâcheuses pour les usagers du port, pêcheurs et plaisanciers – Un vaste de projet de réaménagement du port, qui vise entre autres à éviter son ensablement, est actuellement à l'étude dans les services du conseil général, qui gère le port depuis le 1er janvier 2005. En attendant, les usagers attendent avec impatience une intervention urgente, qu'on leur aurait annoncée pour demain... » (AT).

Var-Matin, 28 mai 2006

Var-Matin, 6 novembre 2006 : « Port de Saint-Elme : concertation, pas communion » – « Au terme de la concertation publique, un projet se  détache mais ne fait pas l'unanimité – Des quatre projets proposés par les techniciens du conseil général pour la réhabilitation du port de Saint-Elme, le numéro 4 tient la corde. Il est noté 14,4/20 devançant les trois autres (respectivement 13/20, 12,8/20 et 12,6/20). Il propose entre autres une capacité d'accueil du port d'environ 200 bateaux, le prolongement digue ouest vers le nord fermant le bassin, la suppression de la digue nord remplacée par un ponton, un accès au port par une passe au sud, une aire de carénage, l'implantation d'un port à sec et d'une mise à l'eau au sud – Le projet des riverains écarté. Le fameux numéro 5 élaboré par l'association « Mieux vivre à Saint-Elme » a été écarté de la concertation car « le plan fait à la main levée ne correspondait pas aux attentes en la matière », expliquent Manon Ranc, Georges Hermon, Lucile Gaudin et Régine Bruel. Ce projet, qu'ils souhaiteraient remettre en selle, « conserve au port son aspect authentique de port de pêche. Il offre une solution facile pour résoudre le problème des algues qui s'amassent dans le port en le rouvrant, avec mise en place d'une passerelle et terre-plein sur pilotis pour les activités nautiques. Il est respectueux de l'environnement, évitant les gros travaux à proximité des herbiers de posidonies et la dégradation d'une partie de plage de sable naturel. Il prend en compte la continuité avec le porc Braudel, en créant par exemple une promenade piétonnière jusqu'au port mais aussi des contraintes de circulation et de stationnement dans le quartier. Il mise sur un développement mesuré, permettant à tous, riverains, visiteurs et touristes, de profiter des activités proposées par les clubs et associations dans un site qui doit être conservé et non défiguré par un port à sec, un parking, des installations sur la plage ou des bâtiments bouchant la vue des Deux Frères » – C'est un avis largement partagé, la réhabilitation du port de Saint-Elme ne doit pas lui faire perdre son âme » (CP).

Var-Matin, 6 novembre 2006



2008
Le Magazine de La Seyne, juin-juillet-août 2008, page 8 : «  Association Mieux vivre à Saint-Elme : « Il faut mettre Saint-Elme à l'abri de la pression immobilière » –  Le projet alternatif de Mieux vivre à Saint-Elme a recueilli l'unanimité des voix lors d'une réunion publique en octobre 2005. Plus de 80 résidants se sont mobilisés. « Le projet n'a même pas été présenté dans l'enquête publique du projet d'aménagement du Conseil général. Le type de développement du port découlera du projet qui sera décidé par le Département ». A l'heure où le tourisme de masse semble avoir atteint ses limites, les membres de Mieux vivre  à Saint-Elme espèrent que leur village ne sera pas l'un des derniers sites de la Côte d'Azur à être sacrifié et bétonné au profit d'une industrie touristique de plus en plus gourmande ».
Var-Matin, 4 septembre 2008 : « Saint-Elme, un nouveau port à l'horizon 2014 » – Le futur visage du port, qui conserverait son caractère provençal prévoit 200 anneaux et une sécurité du plan d'eau en cas de « largades » – Va-t-on, enfin, voir le bout ... du futur port de Saint-Elme ? Tout le monde le souhaite d'autant que le projet s'éternise un peu trop au goût de certains. Mais il semblerait que, depuis quelques semaines, le principe élaboré en concertation avec une partie de la population de Saint-Elme s'accélère et devienne, bientôt une réalité. D'autant que ce projet, si l'on en croit certains, ne défigure pas le village et conserve ce caractère de port provençal. Après plusieurs atermoiements, des uns et des autres, quelques tiraillements faisant état du « moi je ferais ceci, c'est beaucoup mieux », l'ensemble des parties prenantes a finalement réussi à prendre en compte un seul projet – Un gain de quarante places – Outre les anneaux, le futur port aura un profil bien différent l'actuel site avec notamment deux buses pour favoriser la courantologie. Le projet prévoit également de séparer les activités plaisancières et professionnelles des activités de la base nautique « ce qui est un gage de sécurité », précise Pascal Venel, président de la société nautique de Saint-Elme – Mais pour autant, le projet n'est pas arrêté définitivement. Pour l'heure, il est entre les mains de la mairie qui étudie le « dossier » et pourrait y apporter quelques modifications comme nous l'a indiqué la première adjointe, Raphaële Leguen. « On travaille sur ce projet. On va essayer d'être le plus cohérent possible tout en y apportant des modifications ». Quant aux travaux de mise en œuvre, rien n'est encore bien précis. Mais il semblerait, selon nos informations, que le dossier avance selon le calendrier établi. L'appel d'offres devrait être lancé l'an prochain, et les travaux lancés en... 2012. Le futur port pourrait être livré en 2014 » (MP).

Var-Matin, 4 septembre 2008




2009
Le Seynois, n° 1, janvier 2009, page 36 : Photo insolite [voir ci-dessous la réaction à cette photo]
Le Seynois, n° 1, janvier 2009, page 36
Var-Matin, 22 janvier 2009 : « Port de Saint-Elme : les posidonies mortes pourraient disparaitre si...» – « Les buses d'avivement devraient s'ouvrir dès la fin du mois. Ce qui permettrait d'évacuer ces plantes aquatiques mortes et de chasser l'odeur nauséabonde – Le port de Saint-Elme a, jusque-là, fait couler beaucoup d'encre. Et c'est loin d'être terminé. Mais il semblerait qu'une (petite) lueur d'espoir voie, rapidement le jour. Depuis quelques semaines, la rumeur faisait état d'un éventuel changement en ce qui concerne ce site. « Ça bouge », entendait-on en approchant de ce lieu que plaisanciers et pêcheurs côtoient un peu moins tous les jours. Et pour cause, le contenu du port devient dur comme du ciment - Gilles Vincent monte au créneau – C'est le début d'une demi-solution – Aujourd'hui peut-être, ou alors... – « Il a été décidé avec la première adjointe de la ville, présente en conseil du syndicat mixte des ports du levant, que les travaux de réhabilitation du courant d'eau au niveau de la base nautique seront réalisés rapidement avec les moyens propres de la commune », a précisé Gilles Vincent. Ces travaux pourraient être réalisés d'ici la fin du mois... si Claude Astore, l'adjoint aux travaux, a le feu vert. Ce qui, il y a quelques jours, n'était pas le cas... Comprenne qui pourra » (MP).

Var-Matin, 22 janvier 2009

Var-Matin, 16 mars 2009 : « Le port de Saint-Elme bientôt débarrassé de ses herbes mortes » – « Le conseil général a pris les choses en main : dès la fin du mois, les posidonies devraient disparaître. Quant au projet de réhabilitation, l'espoir renait – On avance. Doucement, mais sûrement. Personne n'ignore que le port de Saint-Elme est confronté à deux problèmes majeurs. Le premier concerne les plantes aquatiques mortes (ou posidonies) qui envahissent le site depuis les largades de la fin de l'année 2008. « Il y a eu deux largades en novembre. Cela a suffi à provoquer un désastre », se souvient ce pêcheur. Le second ne date pas d'hier : c'est le projet de réhabilitation du port, qui dure depuis des décennies. Un vrai serpent de mer qui semble échapper aux différentes municipalités qui se succèdent depuis des lustres – Un plan de circulation serait à l'étude – Pascal Venet, réélu au conseil portuaire avec 28 voix, montre l'état des lieux actuel du port de Saint-Elme » (MP).

Var-Matin, 16 mars 2009


Le Seynois, n° 4, avril 2009, page 22 : « Posidonies : « les largades ont bon dos » – Suite à la photo insolite de notre édition de janvier dernier [voir ci-dessus], où l'on pouvait voir p.36 le port de Saint-Elme envahi de posidonies, Didier Ranc, patron pêcheur des lieux, souligne : « Ce qui me paraît insolite, ce n'est pas la photo mais la somme d'études, d'instruction et d'intelligence cumulée depuis bientôt 40 ans par une foule de décideurs (ingénieurs, fonctionnaires, élus) pour en arriver à cette situation déplorable. Les largades ont bon dos », tempête-t-il. Gageons que les études évoquées aboutissent enfin à normaliser la situation... ».

Var-Matin, 7 avril 2019 : « Rénovations portuaires : les plaisanciers perdent patience » - « Pascal Venel, le président de la société nautique de Saint­ Elme (SNSE), regrette le statu quo autour du projet du nouveau  port, alors même que le  projet numéro 4, approuvé  à  plus  de  71 %  par  les  Saint-Elmois,  estaujourd'hui remis en question inexplicablement - Municipalité : « de l'amateurime » - Gare aux posidonies » (JD).
Var-Matin, 7 avril 2019

Var-Matin, 12 avril 2009 : « Les plaisanciers de Saint-Elme ont obtenu un dragage d'urgence » – « En attendant les gros travaux de réhabilitation, le port sera débarrassé prochainement des posidonies dans lesquelles les bateaux sont englués – Un port en voie d'assèchement - Depuis plusieurs mois, la date du dragage était repoussée. Hier matin, les plaisanciers et les professionnels ont obtenu la confirmation que le nettoyage du port serait engagé « sous huit jours » – « Les travaux sont pris en charge par le budget principal du syndicat mixte » – Satisfaction et incrédulité. « Est-ce que ce sera vraiment un dragage du port ? Car seule une suceuse permet d'évacuer complètement les algues ? ». Ou bien simplement une grue, qui ne permet pas de nettoyer le milieu du port, mais juste à dix mètres du bord ? » – L'avenir du site – Des professionnels inquiets - Rendez-vous mardi avec le maire » (SB).

Var-Matin, 12 avril 2009

Var-Matin, 21 avril 2009 : « Le port de Saint-Elme continue de mobiliser » – Après la manifestation des plaisanciers qui réclament le dragage, l'association « Mieux vivre à Saint-Elme » propose un projet alternatif pour tout le quartier – Les résidents du quartier de Saint-Elme attendent le dragage du site avec impatience. Mais leur projet alternatif est soucieux du développement durable – « Les habitants n'ont pas eu leur mot à dire ». L'association MVASE : « Nous nous réjouissons que la nouvelle municipalité ait pris le temps de la réflexion et ainsi d'aménager le principe 4, qui en l'état ne convient à personne, sinon à ceux qui ne jurent que par l'augmentation du nombre de places de bateaux et de parking dans le cadre d'une marina. Rappelons que les Saint-Elmois, réunis lors de l'assemblée générale de l'association du 14 octobre 2005, n'ont pas voté pour le projet n° 4, mais pour un projet alternatif soucieux du site et du développement durable. Dire qu'ils ont voté le projet 4 à une grande majorité est un mensonge cynique, en effet le projet préparé par l'association a été rejeté au motif qu'il ne répondait pas aux contraintes courantologiques, alors qu'il suffisait de redessiner légèrement le tracé des digues pour le rendre viable » – (...) « Colère des usagers plaisanciers qui paient leurs redevances ; colère des propriétaires riverains qui voient leurs biens dépréciés par la proximité d'un tel pourrissoir ; étonnement des visiteurs qui ne restent que le temps de nous demander pourquoi on ne fait rien... Il est de la responsabilité du maire de débloquer la situation ». Car, poursuit notre lectrice, si rien n'est entrepris, « c'est un peu une forme de lâcheté et désaveu de sacrifier ce quartier » (SC).

Var-Matin, 21 avril 2009

Var-Matin, 8 mai 2009 : « Saint-Elme: un quai s'affaisse lors du dragage du port » – Alors que le dossier de rénovation du site est repoussé, le syndicat mixte des ports du Levant a mandaté une opération de nettoyage – Lors de l'opération de dragage, le quai s'est affaissé au niveau des buses. Selon un expert, cette partie du port est irréparable – On se souvient encore des odeurs nauséabondes qui envahissaient le quartier. Elles y sont encore. La cause ? Les tonnes de posidonies mortes se sont échouées dans le port et sur la plage depuis des mois. D'où l'importance de trouver rapidement une solution. Il y a quelques jours, une opération de dragage a été mandatée par le syndicat mixte des ports du Levant. Elle n'a pas satisfait les habitués du site. « On a enlevé 1000 m3 de résidus, alors qu'il aurait fallu en enlever 5000 », a expliqué Pascal Venel, président de la société nautique de Saint-Elme – Quant à l'avenir de ce site, il semble s'assombrir un peu plus – Du côté du Conseil général, on minimise la portée de l'affaissement d'une partie du quai. « Les travaux qui ont été effectués dernièrement n'ont pas été faits à la légère. Le quai qui s'est affaissé n'était pas dans un très bon état » – « On va tout refaire » (MP).

Var-Matin, 8 mai 2009

Le Seynois, n° 5, mai 2009, page 21 : « Pêche, algues, plaisance » – «Il y a 160 ans, Saint-Elme c'était le bout du monde, et sa seule activité se résumait à la pêche. Aujourd'hui, c'est aussi un port de plaisance – Lointains souvenirs, surtout depuis que les algues s'en mêlent ! ». Un vrai cauchemar ! Il y a 31 ans, ce port subit une transformation incohérente : l'entrée est rétrécie ! Le flux des marées naturelles est freiné et les eaux du port deviennent stagnantes, retenant les algues. « Il en coûte aux plaisanciers 150 000 euros tous les quatre ans » selon Pascal Venel, président de l'association nautique de Saint-Elme. Sans parler, du sable qui s'accumule. Un problème récurrent traité par une kyrielle de gestionnaires successifs. L'image de ce petit port est écornée. Adieu patrimoine ! » (JLP).
Le Seynois, n° 9, août 2009, page 23 : « Saint-Elme : Un projet plus humain » – « La municipalité a présenté aux Saint-Elmois son projet d’aménagement du port. Principal souci : préserver l’âme du quartier – Saint-Elme est un port de pêche. A ce titre, il n'est pas géré par le Syndicat mixte des ports du Levant mais par le Conseil général (CG). Ce dernier a présenté un projet de rénovation qui était loin de faire l'unanimité chez les Saint-Elmois. Aussi, Raphaële Leguen, première adjointe au maire, a présenté le 18 septembre dernier un projet alternatif, fruit d'un long travail de concertation avec tous les acteurs de la vie du quartier. En effet, la ville a pris en compte l'avis, large, de tous les résidents et usagers du port de Saint-Elme. « Ce projet est la synthèse de vos attentes. Nous avons essayé de respecter vos volontés » assurait la première adjointe. Le point fort de cette synthèse est qu'il va définitivement régler le problème des amas de posidonies et leurs effluves malodorants. « On préconise deux courants d'eau à l'entrée du port et un canal qui permettra la circulation permanente des eaux ». Le projet du CG prévoyait deux parkings (à la place de la plagette et au milieu du port), ainsi que la construction d'un bâtiment de deux étages. « A la place, nous avons prévu des locaux respectant la typologie des lieux. Un bâtiment de plain-pied avec un local pour les pêcheurs, un autre pour les plongeurs et deux pergolas » (SP).
Le Seynois, n° 10, octobre 2009, page 10 : « Un bon plan pour Saint-Elme » – « Nouvelle étape pour le réaménagement du port de Saint-Elme : la concertation publique en cours sur deux projets – e projet proposé par la Ville est un consensus entre celui du Conseil général (projet n°4) et la volonté de respecter un magnifique site. La municipalité a tenu à ce que les vœux de tous les acteurs concernés par le port de Saint-Elme soient pris en compte (Saint-Elmois, riverains, associations, pêcheurs et bien entendu les Seynois) en insistant sur une particularité : que le port garde son intimité et un visage humain. Outre sa vocation tournée vers la pêche et la plaisance, Saint-Elme doit être aussi un lieu de “rencontre et de balade” pour Raphaële Leguen, adjointe au maire chargée de la mer, de l'écologie urbaine et littorale. Pas question de défigurer le paysage de ce joyau seynois ! C'est pour cette raison que le projet du Conseil général de créer un parking à proximité de la base nautique n'a pas été retenu. Il aurait empiété sur la mer ! De fait, la conservation de l'espace maritime existant a été privilégiée. Le port garde ses spécificités physiques et naturelles, confortant son rôle : rester un lieu destiné aux pêcheurs, aux plaisanciers et aux associations. Exit donc le tout parking ! De 50 places disponibles actuellement, le projet de la Ville porte le stationnement à 80 places. La Capitainerie est déplacée au niveau de la digue Sud. Sur l'îlot central, l'immeuble avec ses 3 étages passe à la trappe. Impossible de l'intégrer au concept “cabanes de pêcheurs”. Le même sort est réservé au “garage à bateaux” qui, dans le projet du Conseil général, s'ancrait à la digue Sud. La priorité est de donner enfin corps au réaménagement du port après des années d'atermoiements et de non solution à un problème récurrent : celui de l'ensablement et de l'envahissement par les posidonies. Raison pour laquelle la fluidité de la circulation de l'eau de mer dans le port demeure un point essentiel. Ainsi, l'entrée actuelle du port sera fermée et remplacée par une buse dont l'axe et le dimensionnement seront ajustés par les études. Cette buse facilitera l'évacuation des posidonies lors du reflux. Une seconde buse placée au niveau de la digue Sud, va accentuer le mouvement circulatoire le long du chenal d'avivement. Un chemin piétonnier sera construit sur la digue principale. Côté terre, elle se termine par une zone de mise à l'eau des bateaux de la Base nautique. Celle-ci bénéficie, par ailleurs, d'un aménagement dédié situé entre la zone de mise à l'eau et un nouveau ponton à l'Ouest. Devant les restaurants, un authentique espace de baignade est conservé. Et le port de garder ainsi des compétences multiples à taille humaine ! » (JLP).

Le Seynois, n° 10, octobre 2009, page 10
Var-Matin, 24 novembre 2009 : « La possible mue de Saint-Elme » – Le réaménagement du port fait l'objet d'un nouveau projet défendu par la municipalité. La concertation avec les habitants s'ouvre pendant trois semaines – Revoir les points polémiques – Actuellement, le port de Saint-Elme offre 70 places pour les bateaux à l'année, plus 70 autres pour des bateaux de passage. Dans le projet municipal, dit n° 4 bis, au moins 200 bateaux pourraient être amarrés, soit un gain minimum de 60 anneaux au port, ce qui était également le cas dans le projet précédent. Pour les places de parking, il en existe 50 aujourd'hui autour du port et des quais. Le projet n° 4 bis en prévoit « 30 de plus » selon la mairie. Mais, « nous attendons de localiser ces places », tempère le syndicat mixte varois des ports du Levant, qui avait prévu « de 100 à 150 places de parking » dans son projet n° 4 « Les deux projets [n°4 et 4 bis] sont remis en concertation préalable » explique-t-on au syndicat mixte varois des ports du Levant qui est propriétaire et gestionnaire du port actuel. « Le nouveau projet de la mairie est très intéressant, mais nous n'avons pas voulu faire un choix, l'avis du public tranchera. Nous prendrons les éléments positifs des deux projets ». L'enveloppe financière de départ était estimée à 6 millions d'euros, « mais le projet n° 4 bis coûtera moins cher », assure l'adjointe. Si la procédure ne prend pas de retard, une enquête publique sera organisée en 2011, pour des travaux de 2013 à 2015. La mue du port prendra encore au minimum cinq ans » (SB).

Var-Matin, 24 novembre 2009

Var-Matin, 17 décembre 2009 : « Port de Saint-Elme : deux projets d'aménagement en concurrence – L'enquête publique s'est achevée hier et a mobilisé près de 70 personnes. Retour sur les deux visions du futur port qui s'affrontent encore – Trois ans se sont écoulés depuis la dernière concertation publique organisée autour du futur port de Saint-Elme. A l'époque, le Conseil général, concessionnaire du port – le Syndicat mixte varois des ports du Levant en a repris la gestion en janvier 2009 -, avait mis sur la table quatre projets. L'un d'eux, appelé « principe n° 4 », se détachait des autres et avait la préférence de l'ancien maire, Arthur Paecht. Mais pas forcément l'adhésion de la population. Beaucoup craignaient que l'aspect pittoresque du petit port de pêche ne disparaisse. C'est d'ailleurs sur la base de cet argument que la municipalité Vuillemot avait souhaité remettre à plat le dossier. Et présenter son propre projet, intitulé « principe n° 4 bis ». Ce sont ces deux projets qui ont été présentés lors d'une enquête publique. Celle-ci a duré trois semaines et s'est achevée hier. Environ 70 personnes ont donné leur avis - Points communs - Divergences - Calendrier : La concertation publique étant achevée, le Syndicat mixte va dresser un bilan début 2010 puis élaborer le marché de maîtrise d'œuvre. Les projets seront ensuite soumis aux codes de l'environnement et des ports. En 2011, les dossiers seront élaborés et soumis à des enquêtes publiques conjointes. La maîtrise d'œuvre entrera dans sa phase de conception en 2012, puis un arrêté préfectoral sera pris pour autoriser les travaux. Ceux-ci pourraient débuter en 2013 et s'achever en 2015 » (MV).

Var-Matin, 17 décembre 2009



2010
Var-Matin, 7 janvier 2010 : « Les grands oubliés » du futur port de Saint-Elme » – « Le Club nautique de La Méduse et le Yacht-club des Sablettes estiment qu'aucun des deux projets proposés ne prend en compte leurs activités – « On a tenu compte de l'avis des riverains, des plaisanciers, mais nous, qui sommes sur la base nautique depuis 30 ans, rien », regrette Marie-France Dubruel, présidente du Yacht-club des Sablettes. L'association espérait beaucoup de la dernière concertation qui s'est déroulée du 25 novembre au 16 décembre dernier. De même que le club nautique de La Méduse. « Lors de l'enquête publique de 2006, nous avions déjà fait remarquer, dans les projets présentés, l'absence de protection contre les largades du côté de la base nautique. Aujourd'hui, c'est le même problème avec le projet de la mairie. On en a parlé à Mme Leguen (la première adjointe, Ndlr) qui dit qu'on pourra faire des petites modifications par la suite. Mais là, il s'agit de construire une digue pour protéger le plan d'eau de la base nautique. Ce n'est pas une broutille », explique Jean Fioretti, président de La Méduse. Si les deux associations insistent sur ce point, c'est qu'elles pensent qu'il en va de la survie de leurs activités. « Sans cette digue supplémentaire, la mer et les posidonies vont continuer à ronger la base nautique », souligne Jean Fioretti. « On ne peut pas mettre nos bateaux à l'eau dans ces conditions. Quant à la cale de mise à l'eau, prévue dans le projet 4 bis (porté par la municipalité, ndlr), elle va se trouver à un endroit où l'eau est déjà bien profonde. Pour les enfants avec qui nous travaillons, c'est dangereux », juge encore Marie-France Dubruel. Autre point d'achoppement : la surface de la future base nautique. Les deux associations estiment qu'elles sont perdantes quel que soit le projet retenu – « Nous sommes des petites entreprises » – Pour Marie-France Dubruel, ni le Syndicat mixte ni la Ville n'auraient tenu compte de l'importance des deux clubs. « Ce qu'ils oublient, c'est que nous sommes de petites entreprises..., affirme-t-elle. Le Yacht-Club compte 206 adhérents annuels, 180 pour La Méduse. Mais l'été, chacune des associations enregistre 500 adhésions supplémentaires » (MV).

Var-Matin, 7 janvier 2010

Var-Matin, 7 janvier 2010 (suite) : « Port de Saint-Elme : « On a perdu 18 mois ! » – « Pascal Venel, président de la Société nautique de Saint-Elme lance un appel pour sauver le port : « Il y a urgence ! » – « Regardez ! le port est encore plein de posidonies mortes. Les bateaux sont immobilisés, les peintures et les hélices vont pourrir. Et ça va nous coûter un dragage à 150 000 euros », maugrée Pascal Venel, président de la Société nautique de Saint-Elme, qui représente 150 plaisanciers. Pour lui, il y a urgence à engager des travaux dans le port. « On se moque de nous. En 2006, l'enquête publique a permis de faire émerger un projet, le principe 4 (porté par le conseil général, Ndlr) : 162 personnes se sont manifestées et 74 % des gens ont adopté le projet 4. Deux ans après, la municipalité change et on nous présente un autre projet qui ressemble étrangement au premier. On a perdu 18 mois », explique Pascal Venel. Ce dernier estime que les différences entre le projet 4, aujourd'hui soutenu par le Syndicat mixte et le 4 bis, défendu par la Ville, sont insignifiantes. Quoi qu'il en soit, « Il s'agit maintenant de faire aboutir le projet de réhabilitation de notre port. Qu'importe pour nous qu'il soit de droite ou de gauche (...). Il est important d'aboutir avant 2014, car cette année-là il y aura des élections municipales et qui sait, tout peut encore être remis en question », conclut le président de la Société nautique dans une lettre adressée à ses adhérents (MV).

Var-Matin, 7 janvier 2010 (suite)

Var-Matin, 18 janvier 2010 : Port de Saint-Elme : « On n’a pas perdu un an ! »




Var-Matin, 13 avril 2010 : « Les usagers de la mer contre « un port cloaque » – « Lors de son assemblée générale, la société nautique a listé les problèmes récurrents – Près de 70 adhérents ont assisté à l'assemblée générale de la société nautique de Saint-Elme, dimanche dernier à la base nautique. Une réunion où les plaisanciers ont exprimé leur mécontentement face à l'état du port, victime à la fois de l'ensablement et de l'accumulation des algues. Pour donner le ton, le président, Pascal Venel, avait d'ailleurs déployé une banderole dans la salle : « Les pêcheurs et plaisanciers en colère ne veulent pas d'un port cloaque ». Beaucoup se sont plaints de ne plus pouvoir sortir leur bateau, bloqué par ces amoncellements – Le projet de réhabilitation du port a également été évoqué. Pascal Venel a souligné que beaucoup de temps avait été perdu depuis la précédente concertation avec le conseil général. Selon lui, elle a suscité peu d'intérêt de la part des plaisanciers, mais le projet de la municipalité est celui qui a recueilli le plus d'avis favorables. « Il reste maintenant à établir un échéancier et à mettre en place un plan de financement », a précisé le président.

Var-Matin, 13 avril 2010

Var-Matin, 18 avril 2010 : Dossier du port-abri de Saint-Elme : « trop cher »




Var-Matin, 20 avril 2010 : « Le port de Saint-Elme s’enlise dans les posidonies » – « Le scénario est immuable chaque fois qu'arrive la saison estivale : le port de Saint-Elme est de nouveau confronté à l'invasion des algues et du sable – Mieux vaut avoir le nez bouché quand on se promène sur le port de Saint-Elme. Les algues mortes sont réapparues, comme tous les ans. Et comme tous les ans, le port est paralysé. « Des couches se sont formées entre les posidonies et le sable. Comme l'eau est basse en ce moment, les bateaux touchent le fond », explique Pascal Venel, président de la Société nautique de Saint-Elme. Pascal Venel a invité les plaisanciers dont les bateaux sont immobilisés à demander au Syndicat mixte varois des ports du Levant, gestionnaire du port de Saint-Elme, une remise sur le prix de la place. « Il faut qu'on vous rembourse au prorata du temps où vous n'avez pas pu vous servir de votre bateau », a-t-il lancé lors de l'assemblée. De son côté, le Syndicat mixte a programmé un dragage du port, la dernière semaine d'avril ou la première semaine de mai, en fonction de la météo. Cependant, cela se fera à l'aide d'une pelle mécanique. Une solution qui ne satisfait pas les plaisanciers, lesquels préféreraient l'action d'une « suceuse » permettant d'aspirer aussi le sable. Ils estiment surtout qu'un énième dragage ne résoudra pas le problème initial : l'absence de circulation d'eau – Le président de la Société nautique de Saint-Elme dénonce les travaux de réfection du quai sud, où se trouve le parking, près de l'ancienne base nautique. Le quai s'est affaissé, l'an dernier, suite à l'intervention d'une pelle mécanique lors d'un dragage. Le Syndicat mixte a prévu de le reprendre en même temps que le dragage. Pascal Venel juge que ces travaux, estimés à 20 000 euros HT, sont « inutiles ». « Ils vont réinjecter du béton pour conforter le quai et, ensuite, il faudra tout casser, car cette partie est appelée à disparaître dans le projet de futur port », déclare-t-il. En revanche, il devient urgent, selon lui, d'« ouvrir un chenal » sous le terre-plein et de « créer un courant artificiel » à l'aide d'une turbine. Le Syndicat mixte a, pour l'instant, prévu d'installer un ventilateur sur une petite barge qui restera en permanence pour repousser le sable » (MV).

Var-Matin, 20 avril 2010

Var-Matin, 2 juin 2010 : « Futur port de Saint-Elme : « le projet prend l’eau » » – « Sept mois après la concertation, le dossier est bloqué faute de financements. Les plaisanciers et pêcheurs élus au conseil portuaire ont démissionné – Le projet du futur port sortira-t-il indemne de la bataille navale entre Ports-Toulon-Provence et la Ville de La Seyne ? Sept mois après la concertation publique, qui a mis en exergue le projet revu et corrigé par la municipalité (4 bis), le dossier a du plomb dans l'aile. « Le syndicat mixte est réticent à valider le projet 4 bis malgré le plébiscite qui ressort de la concertation. Je suis déçue », grince la première adjointe, Raphaële Leguen. A Ports-Toulon-Provence, le président Robert Cavana affiche son pragmatisme : « Je prends acte du bilan de la concertation. Ceci étant, l'opération se monte à un nombre respectable à près de 8 millions. Où prendre l'argent ? le budget du port de Saint-Elme s'élève à 128 000 euros ! Il est impossible de faire supporter ce coût aux plaisanciers. Et toutes les collectivités tirent la langue... » – Raphaële Leguen balaie ces arguments économiques : « Le projet 4 bis est moins cher que celui qu'avait présenté le conseil général en 2006 (Le projet 4, Ndlr). Arrêtons de dire que les plaisanciers devront supporter des hausses de tarifs de 300 à 400 %. On peut obtenir des subventions d'au moins 50 %. En plus, on double la capacité du port, ce qui atténuera les coûts pour les utilisateurs ». Selon l'élue, « Le port de Saint-Elme est une paille à côté des 290 millions d'euros engloutis par le Grand projet de rade ».
Alors, y a-t-il blocage politique ? Officiellement, la première adjointe ne l'admet pas, parlant plus volontiers de « l'inexpérience » du syndicat mixte, mais taclant au passage « certains élus qui utilisent ce projet à des fins politiques ». Une allusion aux prises de position du conseiller général Gilles Vincent (UMP) pendant la campagne des régionales où il avait déclaré que le projet du futur port était beaucoup trop cher. De son côté, Robert Cavana réfute tout lien entre la couleur de la municipalité et l'absence de financement pour le projet de Saint-Elme. « Nos premiers travaux se sont concentrés sur La Seyne. On a investi plusieurs centaines de milliers d'euros sur la baie du Lazaret. Mais nous gérons 18 ports en tout avec un budget de 5 millions d'euros », souligne le président de Ports-Toulon-Provence.
Malgré ce désaccord, le syndicat mixte et la mairie ont réussi à s'entendre sur un point : la création, à court terme, d'un chenal pour améliorer la circulation de l'eau dans le port. Il s'agit d'une  revendication ancienne des plaisanciers qui, lassés d'alerter les autorités à ce sujet, ont démissionné du conseil portuaire de Saint-Elme, le 6 mai dernier. Sur le principe, ces travaux sont acquis, le syndicat mixte les qualifiant de « nécessaires ». L'opération se chiffre à 1,5 million d'euros » (MV).

Var-Matin, 2 juin 2010

Var-Matin, 4 juin 2010 : « Les plaisanciers de Saint-Elme ont fait un gros pressing » – « Le conseil portuaire n’a pas pu se tenir, mais les débats ont été vifs sur les projets de restructuration et le dragage –  Autour de la table, des représentants des plaisanciers et pêcheurs, de Ports-Toulon-Provence, gestionnaire du port, et des élus locaux. « On a crevé l'abcès », se réjouissait Pascal Venel, plaisancier élu et démissionnaire, comme tous les autres plaisanciers et pêcheurs. « On a des assurances, continuait-il, mais j'attends la confirmation par écrit ». Deux sujets sont à l'ordre du jour : Le quotidien d'un port, dont le plan d'eau est inutilisable à cause d'une couche de plus d'un mètre de posidonies. Et l'avenir d'un port, pour lequel il faudra bien bourse délier, si on veut le remettre aux normes.
Dans la discussion, les plaisanciers ont entendu des choses positives. Robert Cavanna, le président de Ports-Toulon-Provence, les résume en quatre points : « Un : chiffrer le projet de nouveau port 4bis (projet soutenu par la municipalité). Deux : chercher un montage financier, avec une clé de répartition (c'est-à-dire qui paiera et combien). Trois : chiffrer les travaux du chenal d'avivement (permettant de recréer un courant naturel, évitant les amas de posidonies). Quatre : envisager le curage du port ». Ces propositions sont déjà une avancée. Pascal Venel a demandé qu'elles soient couchées par écrit.
Sur les grands travaux de rénovations du petit port de Saint-Elme, les plaisanciers ne cessent de s'interroger. « Où est la volonté politique ? Je ne la sens pas », lance un Pascal Venel tenace. Réponse du tac au tac de Robert Cavanna. « Je ne m'engagerai pas à remettre un port en l'état, si je n'ai pas les sommes nécessaires ». Gilles Vincent, conseiller général, va plus loin. « Je reste dubitatif sur la possibilité de réaliser un projet qui coûtera à terme 12 millions d'euros ». Moins définitif, ou plus diplomate, Robert Cavanna rajoute « laissez-nous du temps pour étudier la marge de manœuvre financière ».
N'y tenant plus, certains plaisanciers venus assister à la réunion donnent de la voix. « le port, c'est « une cagassière » : ça fait 30 ans que ça dure, c'est inadmissible », s'enflamme le propriétaire d'un bateau. Un autre argumente, « nous avons atteint un tel point de saturation, que le port est inutilisable. Il y a 40 cm d'eau au milieu du plan d'eau. Le matériel subit une corrosion incroyable, tout est pourri ». Pour tenter d'apaiser les esprits, M. Cavanna répète, « on avait pris la décision de faire un chenal avant de venir. Laissez-moi le temps de trouver les sous pour faire les travaux » (SB).

Var-Matin, 4 juin 2010

Le Seynois, n° 17, juillet-août 2010, page 29 : « 50 ans de nautisme - Toutes voiles dehors ! » – « (...) Une ambiance que connaît bien Dominique Ferrigno, 90 ans, fondateur et premier président du club. C'était il y a cinquante ans. A l'époque où seul, un plateau rocheux, au Sud du port de Saint-Elme, communiquait avec le port par un passage situé au Sud Est. Une passerelle dressée au dessus de ce passage, permettait d'accéder à la digue et au quai. Quand il y avait des “coups de mer”, l'eau venait s'échouer sur ce plateau rocheux et entrait dans le port, créant un courant qui bloquait l'entrée des algues. Plus tard, des buses ont remplacé l'accès direct de l'eau, supprimant la passerelle, et les algues n'ont plus été chassées. Car les anciens vous le diront, il ne faut pas contrarier la nature » (CC).
Var-Matin, 4 octobre 2010 : « Le projet de la mairie torpillé » – « Alors que la municipalité pousse pour que la rénovation se concrétise, le conseiller général Gilles Vincent sort du chapeau une nouvelle proposition – Le port de Saint-Elme n'est pas au bout de ses peines. Alors que le projet 4 bis présenté par la mairie a été avalisé, le conseiller général UMP du canton sud, Gilles Vincent, a émis un avis défavorable sur le bilan de la concertation, lors du dernier conseil portuaire. Ce qui a eu le don de contrarier la première adjointe, Raphaële Leguen. Depuis, Gilles Vincent descend en flèche le projet porté par la mairie. « Mme Leguen pense que je veux casser son projet ? Elle a raison ! », lâche le maire de Saint-Mandrier. « Il n'y a pas d'argent. Moi je veux bien qu'on fasse une promenade, une Maison des associations... mais il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens », poursuit-il.
Plan minimaliste. Le projet de la mairie est en train d'être chiffré par le Syndicat mixte Port-Toulon-Provence. Mais Gilles Vincent croit savoir qu'il avoisine les 14 millions d'euros. Son idée est faite : le projet de la mairie est « irréaliste ». « Est-ce qu'on a besoin de faire une salle pour les associations ? Est-ce qu'il faut refaire la capitainerie ? Et une promenade ? Si la ville veut tout ça, qu'elle le paie ! Sinon, ça retombera sur les plaisanciers », tonne encore Gilles Vincent. Le conseiller général prône, lui, un plan minimaliste : une rénovation du port (sécurisation des pannes et des quais) avec une petite augmentation de la capacité de 50 places, la création d'un chenal en urgence et un dragage du port. « Juste un projet qui soit en adéquation avec les besoins des usagers. J'ai demandé aux services de chiffrer cela, je pense qu'on tournera autour de 4 millions d'euros », avance Gilles Vincent.
A l'hôtel de ville, la position du conseiller général commence sérieusement à agacer. « Je ne comprends pas comment réfléchit Gilles Vincent. Le conseil général avait travaillé sur un projet 4 qui a servi de base pour les discussions sur le projet 4 bis, lesquelles ont duré plus d'un an et ont été validées par les usagers et les associations. Là, c'est comme si on repartait de zéro », lâche Marc Vuillemot, un brin nerveux. Sur le coût du projet, principale critique de Gilles Vincent, le maire répond : « En 2007, le projet 4 avait été chiffré à 6,4 millions d'euros hors taxe. Le projet 4 bis est plus modeste. Alors, même en comptant les taxes et l'évolution du coût de la vie, on ne peut pas arriver à 14 millions ! ». Sur la participation de la ville, Marc Vuillemot est clair : « Le syndicat mixte Port-Toulon-Provence a la compétence des ports, c'est à lui de payer les infrastructures portuaires ». Raphaële Leguen s'interroge aussi : « M. Vincent remue la vase pour retarder l'avancement des travaux. Le projet 4 avait été chiffré. On a fait des modifications à la marge. Pourquoi devrait-on tout remettre en cause ? », En outre, un premier pas en avant avait été fait avec l'accord du syndicat mixte pour la création, en priorité, d'un chenal d'avivement et d'un curage du port. Si Gilles Vincent tente de soumettre son projet à la concertation publique, le maire sortira les griffes. « Je prendrai mon bâton de pèlerin et je dirai aux gens que le temps perdu n'est pas de mon fait »,  prévient Marc Vuillemot.

Var-Matin, 4 octobre 2010

Var-Matin, 13 octobre 2010 : « Port de Saint-Elme : long débat et gros sous » – « Cette fois, ce sont les communistes seynois qui s'expriment sur le dossier du port de Saint-Elme. Christian Barlo, conseiller municipal PC, fustige « les polémiques politiciennes » et insiste sur « le projet 4 bis », à réaliser « sans délai », ce projet de « la gauche unie », défendu par l'équipe municipale. Le PC s'insurge de la polémique née du chiffrage des travaux nécessaires. Et maintient l'estimation de la mairie d'un projet à « 6 millions d'euros », quand le conseiller général du canton l'évalue à « 12 millions ». Selon les communistes, « il y a eu trop de temps perdu, d'atermoiements et de faux-semblants ! ».
Var-Matin, 14 décembre 2010 : « Base nautique : un nouveau chenal de bataille » – « Une étude pour permettre l'avivement du port a été lancée. Un débat houleux a éclaté hier autour des projets de réaménagement – Un avis de tempête était lancé, en prévision de ce conseil portuaire. La météo ne s'était pas trompée. Le ton est très vite monté, hier matin, à la base nautique de Saint-Elme, entre Ports Toulon Provence, la mairie et le conseil général, lors de la présentation du budget primitif 2011. Les représentants des usagers ont assisté, presque impuissants, à une énième passe d'armes entre des « partenaires » dont les désaccords sont criants. Le syndicat mixte Ports Toulon Provence a prévu la création d'un chenal d'avivement pour un montant estimé à 1,32 million d'euros hors taxes.
Pas de réponse de la mairie. « On était d'accord sur l'urgence des travaux d'avivement. Il a été décidé de chiffrer le chenal. Il est normal  que le syndicat mixte présente un budget en accord avec le conseil portuaire », a renchéri le conseiller général Gilles Vincent, par ailleurs très agacé de se retrouver assis en retrait de la table des discussions, côté « invités ». Et de faire remarquer que « seuls TPM et le conseil général financent pour l'instant le chenal, on attend toujours la réponse de la mairie de La Seyne et de la Région ! ». La présidente ne se démonte pas : « Moi, en tant que représentante de la commune de La Seyne, je reçois (le 10 décembre, Ndlr) une demande de subvention pour un projet de 4,5 millions d'euros à Saint-Elme. On demande à la Ville de financer quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qui était inscrit ». « 4,5 millions, c'est le dragage, plus le chenal !, rétorque Rémy Cassan-Barnel. Si vous pensez qu'il faut présenter un budget global on repousse encore les décisions à plusieurs années... ». Finalement, Raphaële Leguen propose un point d'étape sur l'étude du chenal autour du 15 février. La bataille se poursuit autour du chiffrage des projets » (MV).


Var-Matin, 14 décembre 2010
Var-Matin, 30 décembre 2010 : « Saint-Elme - Le port continue de faire couler de « l'ancre » » – «  Suite à notre article sur le conseil portuaire de Saint-Elme (« Var-Matin » du 14/12), le conseiller général Gilles Vincent tient à préciser qu'il a assisté à cette réunion en tant qu' « invité permanent représentant le Conseil général sans droit de vote ». S'il n'a pas pris part au vote sur le budget, Gilles Vincent se « réjouit » qu'il « ait été voté à l'unanimité et qu'il comprenne des recettes qui permettront de réaliser l'avivement que tout le monde réclame ». L'élu relève en outre que «  les recettes de ce budget proviennent à leur grande majorité du conseil général et de TPM car le budget du port, uniquement alimenté par les redevances des plaisanciers, ne suffit même pas pour enlever les algues chaque année ». Quant au chiffrage des différents projets (14,7 millions pour le projet 4, 13,8 millions pour le projet 4 bis et 5,4 millions d'euros pour le projet « a minima » proposé par Gilles Vincent), l'élu note que « ce conseil portuaire a eu au moins pour avantage de confirmer le montant exorbitant [des projets 4 et 4 bis] mais aussi le silence de la Région et de la ville sur leur participation ». Pascal Venel, président de la société nautique de Saint-Elme, représentant les plaisanciers au conseil portuaire, se montre quant à lui très critique vis-à-vis du dernier projet présenté par Gilles Vincent. Dans une note à ses adhérents, Pascal Venel souligne que le projet du conseiller général « ne propose pas de mouillages » alors qu'il existe 94 postes actuellement pour un total de 164 places. Pour lui, « le compte n'y est pas ». Il note aussi « l'imprécision sur la situation du chenal d'avivement ». Et de conclure amèrement. « Tout ça pour 5,4 millions d'euros. Il vaut mieux s'acheter pour 5,4 millions de pots de moutarde ». Projet piège, sinon bidon. A rejeter » (MV).

Var-Matin, 30 décembre 2010


2011

Var-Matin, 14 février 2011 : « L'avenir du port de Saint-Elme discuté aujourd'hui » – « Le conseil portuaire de Saint-Elme se réunira cet après-midi à 14 h 30 à la base nautique de Saint-Elme – Un seul point est inscrit à l'ordre du jour : la création d'un chenal pour recréer une circulation d'eau dans le port. Différents scénarios seront présentés, il s'agit d'étudier la faisabilité du chenal et surtout, son orientation. Lors du dernier conseil portuaire, en décembre, le syndicat Ports-Toulon-Provence avait annoncé qu'une étude était en cours pour déterminer la position du chenal, nécessaire pour recréer ce courant d'eau et lutter contre l'accumulation des posidonies, qui mènent Saint-Elme à la paralysie. Au terme de cette précédente réunion, houleuse, la présidente du conseil portuaire et première adjointe au maire de La Seyne avait réclamé un point d'étape pour présenter les premiers résultats de l'étude. D'où la tenue de la séance extraordinaire prévue aujourd'hui. Sur le fond, il s'agit aussi de vérifier la compatibilité d'un tel ouvrage avec les projets de réaménagement du port dit n° 4 (soutenu par Ports Toulon Provence) et 4 bis (soutenu par la mairie). La décision est déterminante : selon le positionnement du chenal, l'un ou l'autre projet pourrait être définitivement écarté » (MV).
Var-Matin, 15 février 2011 : « Saint-Elme : une solution pour évacuer les posidonies » – « Le conseil portuaire a étudié un projet capable de créer un courant d'eau et d'évacuer les dépôts qui étouffent les bateaux. Un consensus rare. Quatre scénarios ont été passés au crible d'un cabinet d'ingénieurs conseils. Plusieurs options étaient sur la table pour créer ce chenal d'avivement, c'est-à-dire une sorte de canal, qui relie le fond du port de Saint-Elme à la baie des Sablettes. Le scénario C, qui a la préférence du conseil portuaire, préconise un chenal traversant la base nautique en ligne droite. Le canal relie le fond du port jusqu'à la digue sud, vers le large. Assez efficace pour permettre aux courants d'eau de circuler et de chasser « 70 % des dépôts » de posidonies, selon la modélisation des ingénieurs. Ce projet est aussi l'un des moins onéreux : « Il pèse 1,1 million d'euros d'investissement », a souligné Raphaële Leguen, présidente du conseil portuaire. « Il a l'avantage de permettre à tous les équipements actuels du port de fonctionner, pêcheurs et base nautique ». Et surtout, selon l'adjointe au maire de La Seyne, « il laisse la porte ouverte à de futures évolutions du port. Cela permet d'avancer ».
A la recherche de financements. Reste à parler gros sous, et c'est le conseiller général Gilles Vincent qui s'est employé à porter le fer là où ça fait mal. « TPM et le conseil général. que je représente, mettent 600 000 euros dans la corbeille de la mariée ». Il se tourne vers Raphaële Leguen, « Est-ce que la mairie va donner un complément ? ». Raphaële Leguen botte en touche. Il insiste. « Vous n'aurez jamais les moyens. Il faut avoir conscience qu'on n'a pas les financements ». Il pointe la facture totale, qui comprend un dragage complet du port : « au total, le projet C coûte 2,8 millions ». Les plaisanciers, par la voix de Pascal Venel, voient venir l'obstacle. « Les plaisanciers ne veulent pas la double peine : subir les effets d'une erreur de conception et payer pour la réparer ». Raphaële Leguen repousse le problème. « La seule vraie question aujourd'hui est de se mettre d'accord sur un scénario. On en reste là ». Elle aura le mot final. Provisoirement » (SB).

Var-Matin, 15 février 2011

Var-Matin, 25 février 2011 : « Élimination des posidonies à Saint-Elme : essai infructueux » – « La méthode est à l'essai depuis le début de l'année. Une barge, équipée d'une sorte de ventilateur à moitié immergé, « tente de dégager quelques chenaux dans le port de Saint-Elme ». Histoire de permettre aux bateaux d'entrer et sortir. Le syndicat Ports Toulon Provence précise : « C'est une phase de test. On est en tain d'apprendre à s'en servir ». Celui qui a la charge de manœuvrer la barge est le maître de port, Jean-Luc Boucher. Et il est bien conscient des difficultés. « Même la barge s'est retrouvée bloquée dans les posidonies. Impossible de bouger ». De l'avis général, cette barge n'est pas la panacée, « surtout en ce moment, car la mer est basse ».
Pêcheurs bloqués. Un pêcheur témoigne avec véhémence : « Tous les jours, je reste planté dans la passe, c'est la catastrophe ». « Je sais ce que vivent les pêcheurs », répond Jean-Luc Boucher. Évoquée lors du conseil portuaire, l'adjointe au maire Rapahëlle Leguen s'est interrogée sur « les conditions de sécurité de la barge » qui fonctionne à l'électricité. Le matériel est parfaitement aux normes a fait savoir Ports Toulon Provence.
Dragage en mai. La barge et son agitateur ne sont qu'un pis aller en attendant le dragage du port. Celui-ci est programmé pour le mois de mai, par une grue, après les dernières largades de printemps et avant la saison estivale. Et surtout avant de trouver une solution pérenne pour délivrer le port de Saint-Elme des posidonies. Comme ce projet de chenal, dont le principe a été accepté à la quasi-unanimité, au conseil portuaire de lundi dernier (14 février) » (SB).

Var-Matin, 25 février 2011

Var-Matin, 11 avril 2011 : « Les usagers du port de Saint-Elme veulent (enfin) du concret » – « Les membres de la société nautique attendent de pied ferme la réalisation de travaux, afin de libérer le port de l'emprise des posidonies – Lassitude ou nostalgie ? Les deux mon capitaine ! Hier matin, lors l'assemblée générale annuelle de la société nautique de Saint-Elme, son président Pascal Venel s'est laissé aller à l'évocation d'un passé radieux... et lointain. « Il y a quarante ans, avant la création de la société, nous étions des pescadous. Et puis, le mode de gestion du port a changé et nous sommes devenus des plaisanciers. C'était la fin de la douceur de vivre ». Un constat manifestement partagé dans l'assistance.
A quand le bout du chenal ? « Avant, nous étions peut-être des nantis, mais maintenant nous sommes des vaches à lait », a encore lancé, avec énergie, le président Venel qui a calculé qu'en quarante ans, le tarif pour amarrer son bateau a été multiplié par 50, contre 6,3 pour le coût de la construction (source lnsee). Comparaison ne vaut pas toujours raison... mais tout de même – « On s'oriente vers la création d'un chenal qui permettrait l'évacuation des algues. Le coût est estimé à 1,1 million d'euros ». Reste à voir qui va mettre la main à la poche. Le 14 février, Gilles Vincent, conseiller général, avait indiqué que TPM (Toulon-Provence-Méditerranée) et le conseil général contribueraient à hauteur de 50 % environ. « Pour le reste, c'est le flou, a poursuivi Pascal Venel. la Ville dit qu'elle n'a pas éligibles à des subventions régionales, nationales ou européennes. Il faut chercher l'argent là où il se trouve », a encore martelé le président, décidément très en verve.
Une réunion est prévue mi-mai au cours de laquelle un échéancier et la liste des financeurs devrait être dévoilée. Dans la salle, le scepticisme a laissé la place à la grogne. « C'est bien d'avoir des dégrèvements, des compensations, mais nous, ce qu'on veut, c'est pêcher ! », a lancé un usager, tandis que, de l'autre côté de la salle, on a préconisé des méthodes plus musclées. « Il faut faire un blocage ! Il n'y a que ça pour faire bouger les choses ». Pascal Venel a tenté d'apaiser les choses. « Attendons le mois de mai, nous verrons bien ». Un appel au calme qui a de plus en plus de mal à passer » (CG).

Var-Matin, 11 avril 2011

Var-Matin, 24 avril 2011 : Une association au chevet du littoral. L'association insiste sur la nécessite de créer un chenal pour évacuer les posidonies.




Var-Matin, 20 mai 2011 : « Changement de cap pour le port de Saint-Elme » – « Un compromis a été trouvé avec la création d'un chenal. La ville participera au financement, « de manière symbolique » – Le grand projet de réhabilitation du port de Saint-Elme, à 14 M€, est-il retourné dans les cartons ? Après une concertation publique, aboutie fin 2009, et des mois de querelle entre la ville de La Seyne, le conseil général et Toulon-Port-Provence, le projet semble remis aux calendes grecques. Les difficultés de financement des collectivités locales n'y sont pas pour rien. Les parties en présence ont trouvé un compromis, qui a été approuvé par tous, y compris les représentants des plaisanciers et des professionnels, lors du dernier conseil portuaire, mardi après-midi, à la base nautique de Saint-Elme.
Personne ne pense avoir plié. Chaque participant affiche sa satisfaction. Gilles Vincent, conseiller général dont l'avis est consultatif, est satisfait que « la ville accepte le projet a minima », projet sorti du chapeau, après coup. Raphaële Leguen, présidente du comité portuaire et première adjointe, maintient son cap, à savoir : « la Seyne n'a pas d'argent, elle ne pourra pas financer ». Elle le justifie : « La Ville n'a pas la compétence portuaire sur Saint-Elme, mais elle défendra le projet ». Gilles Vincent la tutoie et la titille. « Même si la Ville n'est pas riche, elle pourrait au moins participer, n'est-ce pas Raphaële ? ». « La Ville renonce à la base nautique et veut que le projet a minima se fasse. Nous participerons de manière symbolique, c'est évident » – Le ton a changé. Fin de la polémique qui opposait les deux élus ces derniers mois... alors même que le financement n'est toujours pas acquis. Raphaële Leguen refuse de dire que le projet d'aménagement global est abandonné. Techniquement, il est toujours possible. Mais clairement, il est repoussé à la veille des élections municipales. Autant dire au temps des promesses. Pendant la tenue du conseil portuaire, les opérations de dragage avaient commencé à quelques centaines de mètres de là, libérant des bouffées d'odeurs peu flatteuses. « Il y aura sept, huit jours de travaux, pour un budget de 100 000 € financé par le budget du siège de Toulon-Port-Provence », expliquait André Thomas, directeur d'exploitation. Au total, 2 250 m3 de posidonies seront sorties de l'eau par une grue, selon le marché conclu avec l'entreprise. « Avec ça, on a de quoi libérer le plan d'eau, de façon à passer une saison normale », espérait-il. « Sauf à avoir une tempête en juin, qui ramène des algues ». Les vagues politiques sont passées. Mais une authentique « largade » n'est pas exclue » (SB).

Var-Matin, 20 mai 2011
Var-Matin, 31 mai 2011 : « Port de Saint-Elme : payer pour s'inscrire ? » – « Pour tenter de purger les listes d'attente, les autorités veulent faire payer les plaisanciers qui demandent un anneau. La solution tend à se généraliser – Au port de Saint-Elme, la décision n'est pas encore prise. Mais dans les environs, d'autres on fait le pas : demander aux plaisanciers de payer leur inscription sur liste d'attente, avant d'espérer obtenir une place au port. Et les listes sont infiniment longues. À Saint-Elme, qui compte 82 places à quai annuelles, il y a trois fois plus de plaisanciers qui convoitent un anneau : 291 au dernier pointage, en avril. Face à l'afflux de demandes, les autorités portuaires aimeraient séparer les « cumulards », des autres prétendants. Sont visés les plaisanciers qui multiplient les candidatures dans plusieurs ports... faute de places, justement.
10 € par an. La somme avancée est « de dix euros pour chaque renouvellement », donc chaque année. Déjà en vigueur au Brusc et à La Coudoulière à Six-Fours, ce système aurait permis de « diminuer de moitié la liste d'attente ». Idem pour Hyères, a témoigné un participant. Sur le champ, Pascal Venel, le représentant des plaisanciers, s'est déclaré « pas d'accord ». Puis le capitaine de port de Saint-Elme faisait remarquer que certaines familles « font cinq demandes différentes ». Sous-entendu, ils cherchent à occuper le terrain. La présidente du conseil portuaire et première adjointe à La Seyne, Raphaële Leguen nuance. « Cela est normal qu'un enfant de plaisancier ait envie d'un bateau. C'est même comme ça généralement qu'on devient plaisancier. En famille ». Même avis du côté du conseiller général Gilles Vincent, qui était présent » (SB).

Var-Matin, 31 mai 2011

Var-Matin, 15 octobre 2011 : « Chenal de Saint-Elme : les études avancent, le financement piétine » – « Des travaux doivent libérer le port, régulièrement obstrué par des posidonies. Un scénario est retenu, la question du financement n'est pas réglée. Les usagers perdent patience – « Vous n'avez pas les moyens de votre politique, Mme Leguen ! Vous nous baladez depuis des années ! ». Jeudi, le ton est monté de plusieurs crans, à la fin de la réunion du CLUPIPP [Comité local des usagers permanents des installations portuaires de plaisance] de Saint-Elme, cette instance qui réunit autour d'une table, usagers, élus et responsables de l'autorité portuaire. Le responsable de ce coup de sang: Jacques Simon, représentant des plaisanciers, qui interpelle la première adjointe au maire de La Seyne, en charge des affaires maritimes. À l'origine - comme souvent -, l'épineuse question du chenal d'avivement, cet ouvrage censé libérer le petit port des posidonies, qui le rendent inutilisable une partie de l'année. Si des études préliminaires sont actuellement menées sur place, pour estimer au plus juste le coût des aménagements et celui d'un dragage - préalable indispensable -, la question du financement n'est toujours pas réglée. « Le projet de financement que nous avons élaboré prévoit une participation de la ville à hauteur de 1,25 million d'euros », a rappelé Émilie Vergnes-Blanquer, responsable des grandes opérations à Ports Toulon Provence (PTP). Une somme que la ville ne semble pas disposée à fournir. « Vous connaissez tous la situation précaire des finances de la ville », s'est défendue Raphaële Leguen. Mais au-delà du budget communal, la première adjointe estime que laVille n'a pas à participer à ces travaux.
Sans La Seyne, le projet « entravé ». « Dans ces conditions, quelles sont les chances que ces travaux aboutissent ? », demandent encore les usagers. « Les possibilités de réalisation ne sont pas nulles, mais le projet se trouverait fortement entravé », explique, avec mesure, André Thomas, responsable d'exploitation à PTP. « Quelles sont alors les solutions ? Pourquoi continuez-vous les études ? », demande incrédule un plaisancier. « Les études permettent de fixer précisément le coût de l'opération», lui répond-on. Mais pour son financement, mystère. Demander une rallonge à TPM ou au conseil général, qui doivent déjà mettre au pot ? L'hypothèse d'un financement européen, dans le cadre du fonds pour la pêche semble compliquée, même si Raphaële Leguen se veut optimiste. La première adjointe indique rechercher des financements du côté de la région » (CG).

Var-Matin, 15 octobre 2011




2012

Var-Matin, 9 octobre 2012 : « Saint-Elme : pas d'embellie en vue » – « L'autorité portuaire Port-Toulon-Provence, peine à boucler le plan de financement du futur chenal d'avivement qui doit permettre de libérer le port des posidonies – « Cela fait sept ans ! Sept ans que le port de Saint-Elme doit être dragué et curé régulièrement ». Des années également que la question de l'accumulation des posidonies rythme les réunions du CLUPIPP de Saint-Elme. Celle d'hier après-midi n'a pas fait exception à la règle. Après des mois de discussions, de projets en contre-projets, une solution « minimaliste », semble faire l'unanimité : la réalisation d'un chenal d'avivement. Reste à financer sa réalisation, tout de même estimée à 2,5 millions d'euros. « Les discussions ont été difficiles cette année en raison des élections », a indiqué en préambule Rémy Cassan-Barnel, directeur général des services à Port-Toulon-Provence, l'autorité portuaire. « Avec TPM et le conseil général, on arrive à 600 000 €. La Ville met 150 000 €. La Région pourrait consentir à injecter 500 000 € dans le cadre du contrat de développement ». « Cela fait 1,25 million, soit la moitié du coût total », calcule Jacques Simon, représentant des plaisanciers. « Où allez-vous trouver le reste de la somme ? ». Raphaële Leguen, première adjointe au maire de La Seyne et les représentants de PTP se regardent, perplexes. « L'Etat pourrait mettre de l'argent à condition que la Région participe. On leur a demandé 30 %. Mais la commune pourrait mettre plus de 150 000 € », reprend Rémy Cassan-Barnel. « Ce n'est pas une compétence de la Ville », rétorque sèchement la première adjointe. « Est-ce que c'est une compétence de la Région, peut-être ? », rebondit le représentant de PTP. Les usagers présents comprennent que les travaux ne démarreront pas de sitôt...
Des recettes limitées. « Sans de gros investissements pour remettre à niveau le port de Saint-Elme, la situation semble inextricable », conclut Rémy Cassan-Barnel, au nom du président de PTP Robert Cavanna. En effet, le système budgétaire impose à chaque port géré par PTP d'arriver à un équilibre financier. Problème, Saint-Elme est un port de taille modeste, avec moins d'escales de bateaux de passage, ce qui entraîne des recettes limitées (de l'ordre de 75 000 € ), ce qui rend impossible le financement des travaux à fonds propres. « Que faire alors ? Continuer à enlever les posidonies chaque année pour un coût de 100 000 € ? », interroge Raphaële Leguen. « Ce n'est même pas sûr, l'interrompt André Thomas, directeur d'exploitation de PTP. La Dréal [Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement] est réticente à l'enlèvement des posidonies, même mortes. Peut-être un jour on n'aura même plus le droit de les enlever... ». Les plaisanciers sont incrédules... » (CG).
Var-Matin, 9 octobre 2012

Le Seynois, n° 37, novembre 2012, page 23 : « Visite à Saint-Elme – Un projet pour le port » – Dans l’agenda des visites de quartier du maire, celle de Saint-Elme a permis de rétablir quelques vérités sur le financement des travaux nécessaires à l’assainissement du port – Les Saint-Elmois le savent depuis des années maintenant. Il faut construire un chenal pour permettre la circulation et l’évacuation des posidonies. Mais il faut aussi draguer le port ensablé depuis des décennies. Coût total du projet : 2,5 millions d’euros. Une belle somme. Et c’est hélas le minimum syndical pour rendre au petit port de pêche seynois son charme d’antan. La rencontre du premier magistrat avec les Saint-Elmois, organisée le 10 octobre dernier dans son calendrier des visites de quartier tombait à brûle-pourpoint, deux jours après que l’autorité portuaire Ports-Toulon-Provence (PTP), en charge de la gestion, de l’entretien et de l’exploitation du port, n’annonce dans la presse qu’elle aurait du mal à boucler le financement du futur chenal. En ajoutant les subventions de chacun (TPM, Conseil général et la Ville), l’autorité portuaire parvient à une enveloppe de 1,25 millions d’euros, soit la moitié. Devant l’inquiétude légitime des Saint-Elmois, venus en nombre rencontrer le maire, ce dernier a tenu à rappeler que « la Ville est prête à financer le projet à hauteur de 20 %, » même si la gestion et l’exploitation du port n’est pas de sa compétence. « Par ailleurs, je tiens à vous signaler que la Cour des comptes a épinglé PTP pour non-paiement de la facture d’électricité de l’éclairage public du port. C’est la Ville qui l’honorait jusqu’ici. Un surcoût que l’autorité portuaire compte répercuter sur les plaisanciers en augmentant les tarifs portuaires de 2 % l’année prochaine ». Pour les propriétaires de bateaux amarrés à Saint-Elme, c’est la douche froide : puisque la hausse totale prévue par PTP est de 8 %. Une facture salée, un port ensablé, des posidonies par milliers : les Saint-Elmois ne sont pas au bout du chenal… A suivre ! » (SP).
Var-Matin, 5 décembre 2012 : « Travaux au port de Saint-Elme : on avance (un peu) » – « Cet été, on n'a pu travailler qu'au mois d'août, ce qui se traduit par une baisse du chiffre d'affaires de 48 % pour le port ». Les années se suivent et se ressemblent du côté de Saint-Elme. De fait, Je bilan présenté lundi, au cours du conseil portuaire, n'était pas brillant. Une fois encore, la présence massive de posidonies à l'entrée du port, a empêché la circulation des embarcations. « L'enlèvement s'est fait très tard cette année, parce qu'on a beaucoup de mal à trouver des décharges qui les acceptent », a expliqué André Thomas, directeur d'exploitation à Ports-Toulon-Provence, le syndicat mixte chargé de la gestion du port. Le retraitement des posidonies prend des allures de casse-tête pour PTP et il n'existe rien localement pour valoriser ces végétaux.
Le budget des travaux bouclé début 2013 ? Pourtant, une solution technique pour éviter l'amoncellement des posidonies existe, avec la construction d'un « chenal d'avivement », par lequel les végétaux seraient évacués vers le large. Reste à financer l'ouvrage. Et c'est là que le bât blesse. Sur un budget évalué à 2,5 millions d'euros, seul le syndicat mixte a pour l'heure bloqué sa part (600 000 euros). Celle de la Ville (300 000 euros) « doit être intégrée au budget 2013 » a précisé lundi Raphaële Leguen, première adjointe au maire. « Pour les 1,6 million restant, aucun engagement formel n'a encore été pris. A priori, la Région devrait prendre en charge environ 500 000 € et l'Etat 750 000 €. Mais il faudra encore plusieurs mois avant d'avoir confirmation de ces participations.
Pendant ce temps, les plaisanciers et autres usagers du port, voient les tarifs portuaires augmenter de 7 % pour 2013. PTP a beau expliquer qu'une partie de cette hausse est due à une réforme de la fiscalité au niveau national, la pilule a du mal à passer. « Pourquoi ne lancez-vous pas les travaux du chenal plus rapidement ? Si le port fonctionnait normalement, il n'y aurait plus à payer le dragage et il y aurait plus de recettes », argumente Pascal Venel, représentant des usagers. Il devra encore attendre... » (CG).

Var-Matin, 5 décembre 2012


2013

Var-Matin, 5 mars 2013 : La Seyne : pas de travaux à l'horizon au port de Saint-Elme (la Région n'a pas réservé d'enveloppe au petit port seynois)




Var-Matin, 7 mars 2013 : Port de Saint-Elme : la Région ne ferme pas la porte au financement




Var-Matin, 9 mars 2013 : Sandra Torres : « Ce qu'il est ressorti du CIL des Sablettes ce matin c'est que le port de Saint-Elme (et la réfection de la corniche de Tamaris) sont toujours à l'étude »




Var-Matin, 10 mars 2013 : « Le bouclage du projet de chenal d'avivement, qui relève de Port-Toulon-Provence, n'est toujours pas terminé. La ville est prête à mettre 20 % du financement pour aider, même si ce n'est pas de sa compétence. Le conseil général aussi participera. Reste à trouver le mode d'emploi, et c'est toujours très compliqué », a rappelé le maire. Claude Astore : « il n'est pas normal que la Ville soit mise en cause et mise à contribution pour financer des projets qui ne sont pas de sa compétence. Car, à Saint-Elme, la Ville n'est ni propriétaire, ni gestionnaire ».




Le Seynois, n° 42, avril 2013, page 23 : « CIL Les Sablettes – Au menu des discussions, l’ensablement du port de Saint-Elme, encore et toujours. La Ville rappelle qu’elle est prête à mettre la main à la poche, même si elle n’est ni propriétaire, ni gestionnaire de l’équipement. Sa fermeture aux véhicules non autorisés et non résidents a également été évoquée » (SP).
Var-Matin, 22 octobre 2013 : « Le port de Saint-Elme toujours contraint à la rigueur » – « Cette année, l'autorité portuaire a financé la réfection des mouillages – Les années passent et la situation du petit port de Saint-Elme n'évolue guère. Les quelque 70 bateaux qu'il accueille génèrent de trop faibles revenus (de l'ordre de 80 000 € ) par rapport aux sommes qu'il serait nécessaire d'investir pour lui donner un second souffle. Pire, l'ensablement et l'invasion récurrente de posidonies bloquent toujours l'accès au port une partie de l'année, réduisant d'autant la redevance payée par les plaisanciers, et donc la capacité à investir. Devant ce cercle vicieux, l'autorité portuaire Ports-Toulon-Provence (PTP) se dit contrainte de « couper » dans les frais de fonctionnement. « Au 1er janvier prochain il n'y aura plus qu'un employé - le maître de port - soit une baisse d'un demi-poste », a annoncé hier André Thomas, directeur d'exploitation, au cours d'une réunion avec les plaisanciers. « Mais cette année, on avait déjà perdu un demi-poste. Comment se fait-il que les économies induites ne permettent pas d'investir ? », a interrogé Raphaële Leguen, première adjointe au maire. André Thomas évoque les hausses de charges, et la nécessité d'amortir divers investissements effectués ces dernières années (réfection des mouillages) » (CG).

Var-Matin, 22 octobre 2013

2014

Var-Matin, 9 avril 2014 : « Le port de Saint-Elme débarrassé des posidonies ? » – « A partir de vendredi, le syndicat mixte Ports Toulon Provence teste un procédé expérimental pour aviver le port et repousser les posidonies au large. Et si ça fonctionnait ? – Créer un courant artificiel pour relancer les posidonies mortes vers le large : c'est le système qui est en cours d'installation dans le port de Saint-Elme. Et qui devrait être mis en service en fin de semaine. « Devant l'ampleur du phénomène cet hiver, et compte tenu du budget que nous pouvons consacrer au traitement du problème - 100 000 euros par an - il fallait trouver un procédé qui nous permette d'agir rapidement... Et d'y revenir dès que le besoin se ferait sentir », explique André Thomas, directeur d'exploitation et de gestion patrimoniale des ports pour le syndicat mixte Ports Toulon Provence. « Cette année, le phénomène est beaucoup trop important : les posidonies sont arrivées très tôt, et les largades peuvent durer jusqu'en juin... Jusqu'à l'an dernier, nous sortions les posidonies du port, et nous avions même réussi à les valoriser sous forme d'engrais », ajoute André Thomas. Mais la réglementation a évolué, « les posidonies mortes sont protégées au même titre que les vivantes. Le plus simple est donc de les restituer à leur milieu naturel » et de laisser, justement, la nature faire son œuvre ... L'idée est de créer un courant d'avivement artificiel, pour ramener les posidonies vers l'avant-plage, dans leur milieu naturel. Là, la houle les ramènera au large... En cas de vent d'est puis de mistral, le courant artificiel devrait empêcher les posidonies d'entrer à nouveau dans le port de Saint-Elme. Le dispositif en cours d'installation sera donc composé de deux pompes immergées, à fort débit : 1 000 m3 par heure par pompe, pour un courant de sortie estimé entre 1 à 3 m/seconde. Disposées sur une barge dans la partie sud du bassin portuaire, les pompes permettront de générer le courant orienté vers l'entrée du port. L'eau de mer pompée à l'extérieur de la digue sera injectée sous pression dans les posidonies mortes, pour les « décompacter ». Le système, ensuite, induit un courant pour pousser les posidonies vers la passe d'entrée du port. Le syndicat mixte fonde beaucoup d'espoir sur cette expérimentation car ce procédé pourrait être utilisé, non seulement de manière curative, mais aussi à titre préventif : « en cas de largade par exemple, il nous suffirait de faire fonctionner le système pour recréer le courant artificiel et ainsi, éviter l'afflux des posidonies dans le port ». L'entreprise marseillaise ECTM, en charge de l'opération, a déjà réalisé un même exercice dans « des ports des Bouches-du-Rhône, ajoute André Thomas. Les résultats ont été concluants ». Coût de l'opération : 85 000 euros. « Mais si l'expérimentation dure moins longtemps que prévu (une quinzaine de jours ndlr), cela coûtera moins cher... » conclut André Thomas » (KM).

Var-Matin, 9 avril 2014

Var-Matin, 21 avril 2014 : « A Saint-Elme, les posidonies résistent aux pompes » - « L'expérimentation a été suspendue faute de résultats probants. Un nettoyage classique est engagé - Le courant généré par les pompesn'ayant pas réussi à décoller la masse des posidonies accumulée au fond du bassin, l'autorité portuaire revient au traditionnelnettoyage à la pelleteuse - Un phénomène exceptionnel » (MG).

Var-Matin, 21 avril 2014

Var-Matin, 10 octobre 2014 : « Le port de Saint-Elme peine à sortir la tête de l'eau » – « Les membres du CLUPIP de Saint-Elme et les représentants du syndicat mixte Ports Toulon Provence se sont réunis mardi. Il semble plus que jamais nécessaire de réaliser des travaux – L'horizon du port de Saint-Elme s'éclaircirait-il cette année ? C'est une possibilité qu'ont laissé entrevoir les représentants du syndicat mixte Ports Toulon Provence, lors de l'assemblée du CLUPIP (comité local des usagers permanents des infrastructures portuaires de plaisance) de Saint-Elme. Les différents projets d'amélioration du fonctionnement, trop coûteux jusqu'ici, n'ont jamais abouti. En 2014, Port Toulon Provence a injecté plus de 600 000 € pour l'enlèvement des posidonies.
« Arrêter la spirale infernale ». « Il n'y a plus d'argent. La situation financière est critique. Les recettes du port sont de 80 000 € par an, et les besoins se chiffrent entre 190 000 € et 200 000 € par an. Le port est sous perfusion. On ne peut plus continuer comme ça. Il faut aller plus loin en créant un autre bassin, pour arrêter cette spirale infernale », a insisté André Thomas, de PTP. Mardi, le président du conseil portuaire, Gilles Vincent, a exposé la possibilité d'un projet moins coûteux que celui prévu originellement par Arthur Paecht et qui s'élevait à 14 M€. Une solution à 6 M € a été étudiée, à laquelle la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer) aurait donné un avis favorable. Selon Gilles Vincent, la préfecture peut accorder l'autorisation d'emprunter 3,5 M€, à condition de présenter un véritable projet d'amélioration des conditions d'accueil des usagers. du port. « J'espère qu'au prochain conseil portuaire (ndlr, le 9 décembre), on pourra vous présenter un chiffrage et un plan », a précisé le président » (CH).

Var-Matin, 10 octobre 2014

Var-Matin, 2 décembre 2014 : « Les pêcheurs de Saint-Elme cloués au port à cause du vent d'est » – « L'inhabituelle persistance du vent d'est n'a pas pour seule incidence de submerger la chaussée devant le port du centre-ville. Les pêcheurs de Saint-Elme en subissent aussi les conséquences... Depuis plus d'une semaine, l'activité est au point mort. Le phénomène les contraint en effet à laisser les bateaux au port. « A Saint-Elme, le port est à l'abri du mistral, mais quand le vent vient de l'est, c'est dangereux de sortir », explique Jérôme Bargas, pêcheur professionnel – Dur de Joindre les deux bouts – Comme les autres pêcheurs du petit port de Saint-Elme, Jérôme Bargas espère une accalmie, histoire de sauver une année très mal embarquée » (JP).

2015

Var-Matin, 9 février 2015 : « Où en est le projet d'aménagement du port de Saint-Elme ? » - « Sans raviver les polémiques du passé, Gilles Vincent a rappelé que les précédents projets visant à créer notamment un chenal d'avivement dans le port de Saint-Elme étaient tous « trop chers ». Seule solution d'après lui : « Il faut créer des places de port pour alimenter les recettes. Car qui dit plus de recettes, dit aussi possibilités de financer une réhabilitation » - « Laquelle réhabilitation existerait déjà sous la forme d'un avant-projet, qui sera soumis aux pêcheurs, plaisanciers et autres habitants du quartier » - « Il faudra déplacer la base nautique pour recréer un pertuis. Mais on verra tout ça après les élections... ».

Var-Matin, 9 février 2015


Var-Matin, 18 février 2015 : « La Défense libère le fort de Saint-Elme » – « Alors que la Marine décide de se séparer du site, la question de son devenir se pose déjà. Le Conservatoire du littoral pourrait manifester son intérêt afin de le garder dans le domaine public – Marc Vuillemot : « Un joli projet à bâtir » – Le maire rappelle d'ailleurs que, « du temps de l'activité du centre de loisirs des armées, sur la partie basse du site, il existait une dimension conviviale dont profitaient les gens du quartier qui avaient noué des relations avec les marins sur place. On peut imaginer de retrouver cela, de donner aux gens de Saint-Elme, aux ados qui fréquentent l'EAJ [Espace Accueil Jeunes] des Sablettes, aux élèves de primaire des classes de mer, la possibilité de profiter du site qui a été, pendant longtemps, un élément patrimonial perdu pour les Seynois » (MG).

Var-Matin, 18 février 2015

Var-Matin, 5 mars 2015 : « Saint-Elme : les patrons pêcheurs tiennent le cap » – « Jérôme Bargas, premier prud'homme de La Seyne-sur-Mer, à la barre du Le Long, évoque un quotidien « très difficile » mais ne baisse pas les bras et cherche à diversifier son activité.
Trois cents jours de pêche par an. « À Saint-Elme, nous sommes six pêcheurs dont trois retraités, encore titulaires d'une licence de pêche », commence Jérôme Bargas, 38 ans, qui possède son livret maritime depuis 1996, à son compte depuis 2001. Un métier tributaire des saisons, qui imposent le rythme. En hiver, les périodes de pêche s'étendent de 6 h 30 jusqu'à la fin de la matinée, avec une reprise en milieu d'après-midi, de 15 h à 17 h. Au printemps et en été, les pêcheurs sortent entre 3 h et 9 h 30 du matin ; entre 16 h et 19 h, l'après-midi. « Attention ! Rien n'est figé ! Tout dépend des conditions météorologiques », tempère le pêcheur qui sort en moyenne 300 jours par an. Son terrain de chasse se limite à la baie des Sablettes, jusqu'à 5 milles nautiques (un peu moins de 10 km) de la côte. Mais il y a de quoi faire... À chaque saison également sa technique de pêche. L'hiver, alors qu'il n'y a quasiment personne sur l'eau, les filets tendus en surface piègent les daurades, bonites et autres pélamides. À partir de fin mars, les filets « trémaille », à mailles rétrécies emprisonnent en profondeur les seiches, les lotes, et poissons à bouillabaisse. En toutes saisons, les lignes de palangres remontent des loups, sars, dentis et pagres. Tandis que les casiers déposés d'avril à octobre - « quand il y a le moins de largades » - au fond de la mer attirent congres, murènes et langoustes. De fait, les quantités pêchées dépendent de la qualité des poissons et de leur grosseur donc : de 80 à 100 kg par jour en hiver ; de 0 à 30 kg en été. C'est important la pesée. Car ce n'est pas tout de pêcher le poisson. Il faut aussi le vendre. Un exercice hivernal difficile vu la localisation excentrée du port de Saint-Elme... » – « L'avenir passe par le pescatourisme ».
Payer son poisson six fois moins cher... Comment diviser par six sa note du poisson acheté à la criée ou celle du poissonnier ? Jérôme Bargas a sa solution. Elle a le mérite de la simplicité. « Aujourd'hui, la mode est au poisson dit "noble" comme le loup de mer, la dorade ou le rouget qui se vendent autour de 28 € le kg. Or, il y a de nombreuses autres espèces, moins connues qui se négocient à des prix nettement plus abordables, mais se vendent moins bien comme le mulet par exemple (entre 4 € et 6 € le kg), moins cher que l'aquaculture, le maquereau, la saupe ou l'oblade. Toutes gagnent à être connues ». Et en plus, acheter ces espèces, c'est faire œuvre de développement durable. « Cela permettrait de rééquilibrer l'exploitation de la ressource qui s'épuise pour les espèces nobles », note le patron pêcheur ». (JMV).

Var-Matin, 5 mars 2015

Var-Matin, 21 avril 2015 : « À Saint-Elme, les posidonies résistent aux pompes » - « L'expérimentation, lancée sur le petit port seynois afin de repousser vers le large les posidonies mortes, a dû être suspendue faute de résultats probants » - « Ports Toulon Provence, l'autorité portuaire, fondait beaucoup d'espoirs dans la réussite de l'opération. La nature en a décidé autrement. Après seulement trois jours d'expérimentation, le syndicat mixte a décidé de suspendre l'opération consistant à repousser les posidonies mortes au large du port de Saint-Elme, à l'aide de deux pompes immergées à fort débit. Du coup, décision a été prise de recourir à la méthode traditionnelle - plus longue et plus coûteuse - pour nettoyer le port » - « Un nettoyage classique est engagé » - « Le courant généré par les pompes n'ayant pas réussi à décoller la masse des posidonies accumulée au fond du bassin, l'autorité portuaire revient au traditionnel nettoyage à la pelleteuse » - « Un phénomène exceptionnel ».

Var-Matin, 21 avril 2015

Var-Matin, 15 juin 2015 : « Le réaménagement du port de Saint-Elme divise les parties » – « Pour régler le problème des posidonies qui s'accumulent dans le bassin, l'autorité portuaire a présenté un projet à 4 millions d'euros. Mais la Ville et les usagers du port ont demandé d'y surseoir – Sans remettre en cause le bien-fondé technique du projet, la partie seynoise des représentants de la Ville et des utilisateurs du port-clubs de plongée, pêcheurs, plaisanciers) ont demandé de surseoir à la décision. Car ils estiment, résume Raphaële Leguen, première adjointe au maire en charge des questions maritimes, « que le projet présenté ne répond pas aux besoins du village de Saint-Elme (gestion des flux, circulation, stationnement, espace de rencontres, etc.). Surtout, il nous semble nécessaire d'intégrer, dans la réflexion globale, le devenir du fort de Saint-Elme qui pourrait être racheté par le Conservatoire du littoral et confié en gestion à la Ville. Du coup, la Ville estime que « ce n'est pas le moment de présenter un projet pour le port qui n'englobe pas cette perspective ». Motif : « Avec le fort, il y aurait une opportunité de dégager de l'espace au niveau portuaire, qu'il s'agisse d'activités nautiques ou de lieux de stockage de matériel. La prise en compte du fort aurait aussi des incidences sur les flux humains, qui se concentrent aujourd'hui autour du port ». La Ville juge donc que « si dans la réflexion, on isole l'aspect portuaire du contexte du quartier, on risque de modifier totalement le caractère du village auquel tous les Seynois sont très attachés ». Raphaële Leguen assure d'ailleurs que « la quasi totalité des utilisateurs et riverains sont prêts à prendre le temps, car ils considèrent qu'on ne peut pas laisser passer cette opportunité du fort, qui serait une solution dans laquelle chacun retrouverait son espace ».
La ville reprendrait la gestion du port ? Si elle concède comprendre que PTP « raisonne en gestionnaire » (en créant plus d'anneaux pour financer les travaux), elle dit regretter que son projet « ampute en grande partie la base nautique actuelle ». Surtout, elle déplore la réaction de l'autorité portuaire face à la demande de report présentée vendredi. « Gilles Vincent a menacé de tout laisser tomber, disant qu'il allait nous laisser nous débrouiller avec nos difficultés. Face à cette menace, la Ville répond que, s'il fallait en arriver là, elle conduirait une réflexion de manière plus globale en vue de reprendre la compétence sur cet espace portuaire, mais aussi sur celui de la Petite Mer et du Manteau. La Ville peut en effet monter une entité portuaire pour gérer ces trois ports qui, ensemble, s'équilibreraient financièrement ». On n'en est pas là, d'autant que la faisabilité de ces transferts de compétences reste à démontrer. Mais pour l'heure, le fossé semble se creuser entre les parties. Et la solution au problème des posidonies reste toujours en suspens... » (MG).

Var-Matin, 15 juin 2015

Var-Matin, 25 juin 2015 : « A Saint-Elme, le fort à la rescousse du port ? ».

Var-Matin, 25 juin 2015

2016
Var-Matin, 29 mai 2016: « A Saint-Elme, les posidonies se ramassent à la tractopelle - Les conditions météorologiques défavorables donnent, cette année, beaucoupde travail à l'engin de chantier ! - Finies les mauvaises odeurs » (PF).

Var-Matin, 29 mai 2016

2017

Var-Matin, 29 janvier 2017 : « De bonnes nouvelles pour les riverains des Sablettes (...). 3. Le port de Saint-Elme change de mains. Le fort, pas encore - Auparavant géré par Ports Toulon Provence, syndicat mixte dissous au 1er janvier dernier, le port de Saint-Elme est dorénavant dans les mains de TPM. Jusque-là, rien qui ne semble pouvoir l'empêcher d'être régulièrement envahi par les posidonies, dont l'enlèvement coûte 100 000 euros à la collectivité chaque année. Le transfert à l'agglomération y changera-t-il quoi que ce soit en vue de nécessaires travaux d'avivement ? « C'est une bonne chose que cela soit entre les mains de TPM », a confinné Sandra Torres, conseillère régionale, sans préciser sa pensée. Rappelons que les derniers projets d'aménagements présentés par PTP n'avaient pas été suivis. Par ailleurs, des travaux vont avoir lieu prochainement pour mettre en place un caniveau relié à un décanteur autour de la zone de carénage. Un local de stockage sera également érigé au niveau de la capitainerie. Le fort de Saint-Elme, quant à lui, serait toujours en passe d'être transféré de la Défense au Conservatoire du littoral, qui déléguerait sa gestion à la municipalité. Problème, l'État aimerait tout de même récupérer une contrepartie financière. « Un bras de fer est aujourd'hui engagé », a soupiré Nathalie Bicais » (MAD).
Var-Matin, 21 juin 2017 : « Réensablement de Mar Vivo [à partir de sable prélevé dans le port de Saint-Elme] » - Questions à Raphaële Leguen, première adjointe : « (...) L'autre motif de satisfaction, c'est le fait que nous puissions coupler le curage du port de Saint-Elme, où il y a un problème récurrent d'ensablement, avec le fait de réengraisser la plage de Mar-Vivo. Ca fait dix ans que nous cherchions à obtenir l'autorisation de le faire de la part de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Depuis l'année dernière, c'est bon. C'est une vraie opportunité pour Mar-Vivo. Pourquoi cela vous satisfait-il autant ? Il faut bien comprendre que le sable de Saint-Elme est exactement le même que celui de Mar Vivo à l'origine. Il a la même granulométrie. En somme, vous-nous dites que vous remettez le sable de Mar Vivo à Mar Vivo ? Pourtant, les habitués disent qu'il n'a pas la même couleur... C'est le même ! En fait, si celui de Mar Vivo paraît plus sombre, c'est en raison des particules fines d'argile qui sont encore en suspension quand nous étalonsle sable ».
Var-Matin, 28 juin 2017 : « Les posidonies évacuées du port de Saint-Elme » - « Comme chaque année, le port de Saint-Elme doit être dragué du sable et des posidonies qui l'encombrent. Cette fois, c'est TPM - désormais en charge de la gestion du port - qui conduit l'opération. Celle-ci a débuté il y a deux semaines pour le sable, et lundi pour les posidonies. Autre nouveauté : les posidonies ne seront pas mises en déchetterie, mais vont être chargées sur une barge avant leur immersion au large à titre expérimental.  L'opération autotal va coûter 250 000 euros » (PF).
Var-Matin, 28 juin 2017
Var-Matin, 6 juillet 2017 : « La barge pour nettoyer le port de Saint-Elme est arrivée » - « La barge devant récupérer les posidonies mortes du port de St-Elme pour les immerger au large est arrivée mercredi. A la plus grande satisfaction des riverains et des restaurateurs qui commençaient à être irrités par l'imposant et odorant tasde plantes marines qui encombre la plage » (PF).
Var-Matin, 6 juillet 2017

2018

Var-Matin, 22 janvier 2018 : [Réunion du CIL des Sablettes et Environs] : « Les élus n'avaient pas que des mauvaises nouvelles à annoncer au bureau du CIL et au public présent à cette réunion riche en annonces. La conseillère régionale Sandra Torrès a annoncé que le passage en métropole va permettre à la Région de subventionner des travaux, comme la réfection du port de Saint-Elme. La Région assumera 30 % du coût, soit 900 000 euros » (PF). 
Le Seynois, N° 78, janvier-février 2018 : « Port de Sain-Elme - Le dénouement » - « Un projet ambitieux de réhabilitation du port de Saint-Elme est porté par la métropole TPM et la ville. Le dénouement d'un dossier vieux de plusieurs décennies ».

Le Seynois, N° 78, janvier-février 2018

Le Seynois, 15 octobre 2018 : « Lutte contre l'érosion : des études de courantologie de Saint-Elme à Mar-Vivo - D'un côté l'ensablement de Saint-Elme, de l'autre l'érosion de la plage de Mar-Vivo. Les services de TPM et de la Ville mènent de front des études de courantologie pour décider ou non de la réfection d'une digue immergée aux Sablettes » (GA).

Le Seynois, 15 octobre 2018


2019

Var-Matin, 6 juillet 2019 : « Dragage du port de Saint-Elme : les critiques refont surface » - « Alors que s'achève la première semaine de juillet, l'opération de nettoyage n'est, elle, toujours pas bouclée. Résultat : la présence d'un énorme tas de sable et d'engins fait râler - « Les clients sont dérangés » - Les pêcheurs gênés ? - Le sable, de Mar Vivo à Saint-Elme - Divergences avec les usagers de la plage » (MG).
Var-Matin, 6 juillet 2019

2020
 
Var-Matin, 7 janvier 2020 : « Le bout du tunnel en vue pour le port de Saint-Elme » - « Perpétuellement gênés par les posidonies qui envahissent le site, les usagers du petit port de pêche attendent une solution depuis des années. Elle est enfin trouvée ! - Une étude à 18 variantes ! - Un projet à 6,5 millions - Quel financement ? Deux ans de travaux - Surprenant spectacle depuis fin décembre : après les coups de mer à répétition, le port de Saint-Elme est déjà envahi par les posidonies. Le maire de Saint-Mandrier vient d'ailleurs de proposer aux pêcheurs de venir travailler dans le port de sa commune si cela les arrange ! » (MG).

Var-Matin, 7 janvier 2020

Var-Matin, 21 juillet 2020 : « Saint-Elme bientôt débarrassé des posidonies » - « Le petit port situé à l'extrémité est de la baie des Sablettes est une nouvelle fois envahi par ces herbes sources de nuisances en tout genre. Une opération de déblaiement a débuté - En raison des largades de l'hiver et du printemps le volume des posidonies est deux fois supérieur aux années précédentes - Après avoir été sorties de l'eau par la grue, les herbes seront transportées du côté des anciens Ateliers mécaniques où elles seront entreposées jusqu'à la fin de l'été » (CG et PF).
Var-Matin, 21 juillet 2020
Var-Matin, 28 juillet 2020 : « Les Ateliers mécaniques accueillent. les posidonies » - « C'est dans la friche industrielle des Mouissèques que la municipalité, via TPM, a décidé de stocker les quelque 3 600 m3 d'herbes marines qui encombraient le petit port de Saint-Elme - Les posidonies mortes sont posées sur une grande bâche blanche pour les protéger de la pollution du sol - Retour en mer prévu à l'automne » (MAD).
Var-Matin, 28 juillet 2020

Var-Matin, 1er septembre 2020 : « Port de Saint-Elme: une réunion publique envisagée pour fin septembre » - « Dans notre édition de dimanche, les dirigeants du collectif Mar Vivo, association de défense du-littoral seynois, regrettaient de ne pas être tenus informés de l'avancement du projet de reconfiguration du port de Saint-Elme. Nous avons posé la question à Gilles Vincent, en charge du dossier. Comprenez-vous que les riverains de Mar Vivo regrettent l'absence de communication sur le projet ? « Je suis étonné d'apprendre que ces riverains se disent mal informés car j'ai déjà rencontré les gens du collectif, et je ne cesse de répondre, sur les réseaux sociaux, aux questions des uns et des autres, même quand elles sont malveillantes. Je rappelle aussi que je ne suis pas le président des ports, comme certains le croient encore, mais je suis président du conseil portuaire, qui est l'instance de concertation du port » (...) (MG).

Var-Matin, 18 septembre 2020 : « Port de Saint-Elme : des travaux dès le mois de novembre » - « Face à l'envahissement du port par les posidonies, une solution temporaire va être mise en œuvre dans quelques semaines, confirme Gilles Vincent qui, lui, passe la main sur ce dossier - L'envahissement du port de St-Elme par les posidonies : un spectacle auquel on ne devrait plus assister l'an prochain grâce aux travaux annoncés - L'ouverture du terre-plein sur lequel est installée la base nautique va permettre de recréer un courant qui chassera tout ou partie des posidonies qui s'entassent dans le port - Gilles Vincent : « J'ai mené à bien ma mission sur le projet du port » (MG).

Var-Matin, 18 septembre 2020

Var-Matin, 28 septembre 2020 : « Ouvrir le port de St-Elme pour l'été prochain » - « Nouveau président du conseil portuaire de Saint-Elme, en remplacement de Gilles Vincent, Jo Minniti confirme l'urgence d'engager les travaux permettant de réduire le blocage du port - Jo Minniti souhaite la mise en œuvre, au plus vite, de la solution consistant à ouvrir le port de Saint-Elme, du côté de la base nautique, afin de recréer un courant permettant de chasser les posidonies et le sable qui encombrent chaque année le site. Il discutera des modalités de l'opération le 3 novembre prochain, lors de la réunion du conseil portuaire, qu'il présidera - « Réaliser l'opération et se donner au moins une saison pour juger des résultats » - Quid des posidonies stockées ? - Solutions pour Mar-Vivo » (MG).

Var-Matin, 28 septembre 2020
Délibération municipale du 15 décembre 2020 : «
Var-Matin, 21 décembre 2020 : « La renaturation du port de St-Elme enfin sur les rails » - « Le projet d'ouverture du port et de création d'un chenal d'avivement, afin d'éviter l'envahissement par les posidonies, a été validé en conseil métropolitain. Il faudra tout de même patienter un an - 
Var-Matin, 21 décembre 2020


2021

Var-Matin, 2 février 2021 : « Retour en milieu naturel pour 3 000 m3 de posidonies » - « Les feuilles mortes de posidonies stockées depuis l'été dernier dans l'Atelier mécanique, ont été immergées au large du cap Cépet. Parallèlement, d'autres reviennent envahir le port de St-Elme... - Chargées à bord de cette embarcation, les posidonies ont été immergées sur unhaut-fond situé à 5 km au large du port - « Elles ont coulé et ne reviendront pas » - « On va en avoir à revendre ! » (MG).

Var-Matin, 2 février 2021


2022

Var-Matin, 7 janvier 2022 : « Port de Saint-Elme : coup d'envoi pour le chenal d'avivement » - « L'opération consistant à recréer un courant nord-sud dans le port, afin de chasser les posidonies qui s'y entassent chaque année, vient d'être lancée. Quatre mois de travaux sont annoncés - Une ouverture de 60 mètres sur 4 - Trois passerelles seront installées - La première étape d'un vaste programme » (MG).
Var-Matin, 7 janvier 2022

Var-Matin, 5 février 2022 : « Des moyens lourds déployés pour creuser le chenal de Saint-Elme » - « Un mois après le lancement du chantier dans le petit port de pêche, l'heure est à la pose des premiers éléments en béton qui vont structurer le futur chenal d'avivement sur toute sa longueur » (MG).

Var-Matin, 5 février 2022

Var-Matin, 19 avril 2022 : « Le courant passe au port de Saint-Elme » - « Trois passerelles à installer - Vue du côté nord : le bassin du port communique désormais avec la mer » (MG).

Var-Matin, 19 avril 2022

Var-Matin, 23 mai 2022 : « Dernière ligne droite pour les travaux du port de Saint-Elme » - « Un aléa technique est venu perturber la fin du chantier d'aménagement du canal d'avivement du port, mais les opérations devraient se terminer dans les tout prochains jours - Un bout du quai s'est effondré - « Vivement que ça se termine » - « Pendant tous ces travaux (débutés en janvier, Ndlr), on a été vraiment gênés pour décharger le poisson puisqu'il fallait contourner le chantier pour débarquer. Vivement que ça se termine », lâche Didier Ranc, figure bien connue de la pêche saint-elmoise - « C'est une histoire de jours », rappelle Jo Minniti, un peu fataliste face aux critiques : « Depuis trente ans, tout le monde râle parce que le port est impraticable durant l'hiver, tous les élus ont botté en tou­che jusque-là ; il était donc temps de prendre une décision et d'engager ces travaux, même si ça doit provoquer une gêne momentanée » » (MG). 

Var-Matin, 23 mai 2022

Var-Matin, 22 juin 2022 : « Le bout du tunnel pour le chenal du port de Saint-Elme » - « Après des années de réflexion et d'études, et plus de cinq mois de travaux, le canal d 'avivement est opérationnel. Il doit permettre d'éviter le blocage récurrent du port par les posidonies et le sable - La maire de La Seyne a inauguré l'ouvrage hier avec des représentants des services de la ville et de TPM. Ci-dessus à droite : le port envahi par les posidonies : une image qui, espèrent les autorités, appartient désormais au passé - Une longue gestation  : Si le phénomène d'encombrement du port par le sable et les posidonies est ancien (il apparaît sur des archives du début du XXe siècle), chacun s'accorde à dire qu'il s'est amplifié avec le comblement d'une partie du bassin en 1968 pour aménager le parking des pêcheurs, puis sa fermeture totale en 1978 avec la construction du terre-plein de la base nautique. Depuis, des voix se font entendre pour demander le retour à la situation antérieure, afin que le port soit de nouveau ouvert à la pleine mer. C'est le principe de la solution qui a été retenue, permettant de recréer un courant, en creusant une partie du terre-plein. Un projet sur lequel ont planché durant des années Gilles Vincent, maire de St-Mandrier et alors conseiller général du canton, et Raphaële Leguen, première adjointe de Marc Vuillemot. Ainsi en 2012, étaient définies les grandes lignes du programme, mais celui-ci butait sur des points techniques, sur les accords des autorités maritimes, et sur les financements. Il aura fallu attendre dix ans pour que le projet soit réalisé » (MG). 

Var-Matin, 22 juin 2022

Var-Matin, 19 juillet 2022 : « Rappel de la création du port de Saint-Elme, le 20 juillet 1889, sous la mandature de Saturnin Fabre ».

Facebook, 6 juin 2023 : « Dernière opération dragage du port de Saint-Elme avant la pleine activité estivale » - « Le percement du canal d'avivement a pleinement rempli son office. Depuis la fin des travaux il y a un an, aucune arrivée nouvelle de posidonies mortes dans le port n'a été constatée.
Il s'agit donc aujourd'hui de redonner au port la profondeur nécessaire pour que les bateaux puissent évoluer sans aucun problème de tirant d'eau.
La Métropole TPM a donc affrété une barge spécialisée, propriété de la CCIV, pour repousser vers le large le sable accumulé à l'entrée du port.
Pour la première fois depuis bien des années, les plaisanciers et les pêcheurs pourront donc accoster ou appareiller sans se soucier de la bathymétrie sous leurs embarcations » (JM).

Facebook, 6 juin 2023

Var-Matin, 8 juin 2022 : « Examen de passage réussi pour le chenal de Saint-Elme » - « Ouvert depuis un an, le canal d'avivement destiné à évacuer les posidonies qui encombrent chaque hiver le petit port, a montré son efficacité. Reste à confirmer dans la durée - Le canal d'avivement, visible en arrière-plan, a permis d'évacuer les posidonies mortes apportées dans le port durant la largade survenue cet hiver - Dragage en cours - Optimiser l'efficacité du chenal - Ce qu'en pensent les utilisateurs du port».

Var-Matin, 8 juin 2022


2023

Var-Matin, 18 décembre 2023 : « L'ensablement du port de Saint-Elme gêne les pêcheurs » - « Les posidonies amassées à l'embouchure du bassin par les deux dernières grosses largades ont été grattées, mais il reste un agglomérat de sable qui freine l'activité des professionnels de la pêche - « On ne peut plus travailler correctement », dénoncent les pêcheurs de Saint-Elme et leur premier prud'homme, Jérôme Bargas - « Nous abîmons nos bateaux » - Courants contraires - « Le sable va être chassé hors de la passe » » (JMV).

Var-Matin, 18 décembre 2023

Var-Matin, 12 mars 2024 : « Le port de Saint-Elme encore bouché par les posidonies » - « Un agglomérat d'herbes marines s'est déposé à l'embouchure du bassin déjà encombré par un bouchon de sable depuis décembre - Comme en décembre 2023, le nouveau canal d'avive­ment inauguré il y a deux ans, avec pour fonction de générer  un courant  nord sud  dans le port afin de chasser les herbes mortes et le sable apportés par les largades a semble-t-il rem­ pli à moitié son  office. Po­sidonie et sable ont bien été repoussés jusqu'à la sortie du port. Mais ils sont entrés en opposition fron­tale avec un courant en­trant plus fort et se sont, une fois de plus, agglomérés dans la passe» (JMV).

Var-Matin, 12 mars 2024

Var-Matin, 14 mars 2024 : « Des avancées pour désengorger St-Elme » - « L'agglomérat de sable et posidonies qui bouche le port va être gratté. Bientôt, une barge-ventilateur assurera l'entretien courant - Problème insoluble - L'agglomérat de sable et posidonies qui bouche l'entrée du port de Saint-Elme va être gratté à partir de vendredi. La mise en service d'une barge-ventilateur après chaque gros coup de mer, devrait faciliter les désengorgements futurs » (JMV)

Var-Matin, 14 mars 2024



 



Retour à l'accueil de la rubrique « La Seyne dans la presse locale »

Retour à la page d'accueil du site



Marius AUTRAN et
Jean-Claude AUTRAN
jcautran.free.fr



Accès aux œuvres complètes
de Marius AUTRAN
Biographie
de Marius AUTRAN
Biographies familiales
et autobiographie de Marius AUTRAN
Pages généalogiques
Forum du site
Encyclopédie des
rues de La Seyne
Lexique des termes
provençaux
Dictionnaire du
Mouvement ouvrier et social seynois
Documents divers sur l'histoire
de La Seyne
Les élections à La Seyne depuis 1945
Chronologie de
l'histoire de La Seyne
La Seyne de A à Z
Archives, souvenirs et écrits divers
de Marius AUTRAN
Archives, souvenirs et écrits divers
de Jean-Claude AUTRAN
Avis de recherches
Informations
légales sur le site

Jean-Claude Autran 2024