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6-19 août 2021 : Analogie entre les histoires de Saint-Nazaire et de La Seyne

Q1.

Bonjour Jean Claude,

J'ai trouvé (ou exactement, c'est lui qui m'a trouvé !!) un passionné comme vous d'histoire locale, en la personne de MCM, dont je vous envoie l'adresse du blog (https://michelcmahe.com), à ceci prêt qu'il traite de l'histoire de Saint-Nazaire, mais beaucoup d'analogies avec la Seyne.

C'est fort intéressant, y compris l'harmonie des chantiers.  Gros travail de sa part en iconographie et archives, comme vous et votre père.

Sincères amitiés en cette époque chargée !!! (j'ai rendu visite à Jean Arèse, cet été, avec plaisir).

PS : j'ai revu aussi avec grand bonheur MB, chez lui en Lozère ex-hautbois solo Orch. de Paris, (il partage sa vie entre Lozère et Six-Fours) après 38 années où nous ne nous sommes point vus !!!

MF

R1.

Cher ami,

Désolé pour cette réponse tardive.

Merci pour m’avoir communiqué le lien avec ce site particulièrement passionnant qui traite de Saint-Nazaire.

C’est vrai qu’il y a une grande analogie avec La Seyne et que le site, dans sa démarche, son contenu, ses rubriques, a une certaine similitude avec ce que mon père et moi, et d’autres aussi, ont développé pour faire connaître la grande histoire, mais aussi la petite avec ses anecdotes, de notre ville de La Seyne.

La section qui traite des Chantiers et ateliers de Penhoët a attiré mon attention et ravivé des souvenirs de famille puisque l’oncle de ma mère, Louis Meunier père, avait quitté La Seyne au début des années 30 pour passer plusieurs années sur ce chantier, car il avait été désigné comme responsable de toute l’installation des tuyauterie de vapeur sur le paquebot Normandie…
 
Je suis heureux que vous ayez revu JA cet été. Je lui ai aussi rendu visite il y a une dizaine de jours. (...) l’inaction forcée qu’ont entraînée les confinement successifs et l’interruption des activités de la philharmonique. Il espère toujours pouvoir monter l’année prochaine l’opérette Quatre jours à Paris, qui aurait déjà dû être jouée en 2020, mais je ne sais pas s’il va pouvoir en assurer les répétitions et la direction plusieurs soirées consécutives.

Avec amitiés.

Jean-Claude Autran





6-11 mai 2020 : Matériel de radiesthésie

Q1.

Bonjour, Monsieur Jean-Claude Autran

En principe, j'espère que vous allez très bien et je m'excuse pour mon français maladroit.

Je vis en Argentine et je vous écris à partir de mon courrier professionnel, donc cela ne ressemble pas à un faux e-mail.
Avant de commenter la raison de mon e-mail, je tiens à vous faire part de mon admiration et de mon respect total pour votre impressionnant travail encyclopédique (quelle énergie vitale !)

Comme vous avez raison de dire que les jeunes ne lisent pas ou ne s'intéressent pas aux choses qui ont plus de 5 ans !
Mais vous savez que l'on évite les erreurs en étudiant le passé et aussi en apprenant de lui. 
Merci pour votre travail !

Je vais maintenant vous dire l'autre raison du mail.

Ma passion est de faire des recherches sur la Radiesthesie historique et aussi, de la pratiquer quand je peux (je travaille en informatique).

J'ai acheté toutes les revues disponibles sur Internet auprès d'auteurs français et belges principalement, car ce sont eux les véritables chercheurs sur le sujet

J'ai également acheté des dizaines de livres originaux, c'est-à-dire écrits par des chercheurs - de 1940, 50 et 60.

Parmi le merveilleux matériel contenu dans la revue La Radiesthesie Pour Tous ( Frères Servranx ) d'octobre et décembre 1963, j'ai trouvé des expériences très intéressantes faites par M. Marcel Munier

Ce chercheur déclare à la page 369 de la revue de décembre que, grâce au soutien de la Société des Sciendes Naturelles de Toulon, ils ont pu faire des recherches librement. Il habite rue St. Honoré à Toulon (Var)
Puis j'ai fait des recherches et je suis tombé sur votre site mémorable et inoubliable.
Sur votre site, j'ai trouvé des détails sur votre immense travail de digitalisation du matériel en format pdf et sur la préparation des CD du SSNATV où -comme vous l'avez très clairement précisé- le matériel disponible pour votre recherche est ordonné, et non empilé comme une pile de papiers

Ma question est de savoir s'il m'est possible d'accéder aux documents des enquêtes de radiesthésie par les moyens que vous indiquez (inscription à la société, paiement de la cotisation ou du don par carte, etc.)
Je vous donne ma parole que ce matériel n'est qu'à titre d'étude et peut-être pour vérifier certaines expériences qui y sont indiquées, notamment celles de M. Munier, dont je possède plusieurs documents.

Souhaitant avoir la possibilité de lire ces informations historiques, je vous salue avec mon plus grand respect.

AAGV

R1.

Cher Monsieur,
 
Merci pour votre message et pour vos commentaires élogieux sur mon site internet. Il n’y a pas de problème pour votre français ; il me paraît très bon.

Je vois que nous sommes d’accord sur l’importance de ne pas négliger le passé. De nombreux auteurs l’ont exprimé à leur manière, tels Victor Hugo « L'Avenir est une porte, le Passé en est la clé », ou encore F. Hundertwasser : « Celui qui n'honore pas le passé perd le futur. Si nous détruisons nos racines nous ne pourrons pas croître », et bien d’autres encore...

Pour en venir à la principale raison de votre message, il est exact que j’ai tenu précisément à sauver de l’oubli les travaux inestimables accomplis par mes anciens maîtres naturalistes de Toulon et du Var en numérisant toutes les Annales et les Bulletins publiés par la Société d’Histoire Naturelle (1910-1945), devenue ensuite la Société des Sciences Naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var (1946 à aujourd’hui). Pour cette dernière, j’avais d’abord travaillé sur la période 1946-1989, puis sur la période 1990-2000. Le travail sur la période récente reste à réaliser.

Concernant la radiesthésie, je n’ai pas de compétence particulière, mais j’avais naturellement lu, lors de mon travail de numérisation, les différents textes traitant du sujet, qui se situent tous dans la période 1946-1989, plus précisément entre 1946 et 1971. (Je n’en ai pas retrouvé dans la période 1910-1944 ni dans la période postérieure à 1971).

J’en ai dénombré 4, sous forme de chapitre des « Annales » (qui paraissaient tous les ans, sauf dans l’après-guerre), dont voici les titres :

AUGARDE P. (Cdt) — Recherches radiesthésiques. Annales N° 1 (1946-1947), p. 139.
                — La science officielle et la radiesthésie. Annales N° 2 (1948-1949), p. 166.
DECONINCK (Mme) — De la radiesthésie. Annales N° 39 (1987), fasc. 2.
MUNIER Marcel — Tour d'horizon sur le magnétisme et les ondes dites nocives. Annales N° 9 (1957), p. 135.

et 7 sous forme de courtes communications, dans les « Bulletins » mensuels, puis seulement bimestriels :

AUGARDE P. (Cdt) — Ce que l'on doit savoir à l'heure présente de la radiesthésie. Bulletin N° 43 (1950).
GATTI Charles (Lt-Cel). Résultats de travaux en radiesthésie. Bulletin N° 48 (1951).
                 — Le pendule peut-il être utile à la Science ? Bulletin N° 92 (1956).
MOURIER Auguste — Exposé sur l’influence des planètes sur métaux et végétaux. Bulletin N° 93 (1956).
MUNIER Marcel — Constatations de radiesthésie physique. Bulletin N° 102 (1957).
                 — La radiesthésie deviendra-t-elle une science ? Bulletin N° 164 (1966).
                 — À propos de l'étude du Dr BOURGAIN sur les pucerons, M. MUNIER nous fait part de son expérience de radiesthésiste. Bulletin N° 192 (1971).

 Il y a donc les communications de M. Marcel MUNIER dont vous parliez, mais aussi celles de quelques autres auteurs locaux.
 
Il n’y a aucun problème à ce que je vous communique le contenu de ces articles. En principe, les CD-ROM contenant la collection complète d’Annales sont réservés aux membres de la Société, mais, pour quelques articles, il n’est pas question de vous demander la moindre contribution. Vous trouverez donc en pièces jointes les fichiers pdf des Annales et Bulletins mentionnés ci-dessus. (...).
 
Je vous en souhaite bonne réception, de grands succès dans la poursuite de vos recherches et reste à votre disposition pour toute question supplémentaire.
 
J’espère que vous traversez sainement et paisiblement le sombre contexte et la période difficile que nous vivons tous actuellement et dont sommes sans doute encore loin de voir la fin.
 
Bien à vous.
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour, Jean-Claude,

On dirait que je suis un flagorneur professionnel, mais ce n'est pas le cas,

Ma profession est l'informatique depuis 1980 et je peux vous assurer que l'immense travail que vous avez fait - et que vous faites encore - n'est possible qu'avec beaucoup de passion, de capacité et d'amour pour la science et la recherche.

Mon intérêt pour cette discipline est dû au fait qu'un bon ami français, m'a aussi aidé au loin à améliorer mon repos à la maison. Fatigué de ne pas résoudre les problèmes par les moyens habituels. Je lui ai envoyé le plan de ma maison et il m'a gentiment - et sans vouloir me faire payer quoi que ce soit - indiqué comment améliorer l'adresse (ma gratitude permanente où que vous soyez (...)).

Mais ce qui m'a le plus impressionné - j'utilise la méthode scientifique dans d'autres domaines - c'est qu'il m'a dit que j'avais des câbles à haute tension à proximité - un pâté de maisons - et que mon voisin au bas de ma maison avait accumulé des tuyaux de fer qui perturbaient les courants telluriques et, ce qui dépasse toute imagination, c'est qu'il m'a dit qu'une rivière souterraine coulait sous ma maison et qu'il m'a donné l'adresse ! ...correct. Tout était vrai !

Tu comprends, cher Jean-Claude, que j'ai dû forcer mes principes universitaires pour faire correspondre ces informations très précises obtenues sur un autre continent.

Eh bien, je l'ai fait, et tout a été un tourbillon à partir de ce moment, la logique et les algorithmes d'une part et les énergies abstraites et l'amélioration de l'habitat d'autre part - il n'y a donc pas de discussions internes.

Je tiens à vous remercier pour tout votre travail, le matériel est beau et utile. Il y a quelque chose de spécial et d'important dans cette belle ville et c'est qu'il y a un groupe de personnes de tous âges qui respectent et apprécient la science et ceux qui s'en occupent.  

Comme le dit une phrase : Bénéficier du nécessaire. Se consacrer à l'Essentiel.

Merci beaucoup pour tout et bonne santé et joie comme vous pouvez le voir sur tant de photos, une famille heureuse.

Le meilleur pour vous et votre famille,

Bien à vous,

AAGV








23 novembre 2019 - 21 janvier 2020 : Le phonographe à rouleau, un ouvrage de Jacques Jaubert

Q1a.

Cher Jean-Claude Autran,

Je vous ai envoyé un petit livre de souvenirs, "Le phonographe à rouleau", où il est largement question de La Seyne. J'espère qu'il vous divertira.

Si vous le jugez utile, vous pourrez peut-être le signaler aux lecteurs de votre site... J'en ai déposé deux ou trois exemplaires à la librairie Charlemagne à La Seyne. Je pi leur en faire parvenir d'autres. Je reste confondu de tout ce ue vous avez réuni sur La Seyne. J'y ai apporté une modeste contribution.

En voici une nouvelle...

Recevez mes plus amicales salutations.

Jacques Jaubert

Q1b.

Cher Jean-Claude Autran,

Avez-vous reçu mon petit livre Le phonographe à rouleau. Je vous l'ai envoyé il y a quelques jours. Je me demande si vous l'avez reçu.

J'y parle de La Seyne - il y a quatre vingts ans - et des Sablettes.

Cela devrait vous intéresser. Je vous ai envoyé des informations là-dessus.

Amicalement.

Jacques Jaubert

R1a.

Cher ami,
 
Je suis impardonnable. Et incorrigible. Je ne cesse d’accumuler des retards dans mes courriers et mes réponses, au risque de paraître parfois discourtois avec mes amis ou relations.
 
Avant tout, je voudrais vous souhaiter, ainsi qu'à tous vos proches, que la santé et la paix soient au rendez-vous de cette année nouvelle afin que vous puissiez poursuivre vos projets en toute sérénité. En y rajoutant plein de petites bonnes choses qui font chaque jour aimer la vie.
 
Bien sûr, j’avais reçu votre petit livre, je crois vers début décembre. Et j’ai laissé passer tout ce temps avant de vous en remercier ! Je l’ai beaucoup apprécié car il est atypique, inattendu, attrayant et d’une lecture très facile. D’autant que, effectivement, La Seyne et Toulon y apparaissent souvent en filigrane, des Maristes à la Maison du Peuple, du Jean-Bart à Tamaris ou au cinéma l’Odéon,... Et sous le titre du phonographe, vous faites finalement revivre la musique et les chansons sous toutes leurs facettes, avec les innombrables termes de styles musicaux d’autrefois, dans des contextes et des époques que ma génération n’a pas tout à fait connus, mais où bien des termes que j’avais oubliés refont surface comme : zazous, Gomina, lampe-pigeon, espincher, Pistachié, etc. Et vous glissez insensiblement à la fin sur le théâtre classique. Et je dois dire que vous n’avez pas perdu la main vu votre style littéraire irréprochable - et que moi aussi, Debussy, paix à son âme, m’a toujours donné envie de dormir...
 
Encore toutes mes excuses pour mon retard. Mais je suis toujours surbooké avec mes activités associatives, historiques, botaniques, ou musicales qui impliquent de donner régulièrement des conférences ou d’organiser des sorties sur le terrain. J’aide aussi, en ce moment, ma candidate préférée aux prochaines Municipales pour les sujets d’histoire locale. J’essaye de me désengager d’un côté, mais je suis rattrapé par ailleurs, avec maintenant mon entrée comme membre associé de l’Académie du Var, ce qui m’amène à préparer des conférences plus sérieuses et d’un niveau sensiblement plus élevé.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

R1b.

Cher ami,

Dans mon message d’hier, j’ai complètement oublié de vous dire que j’étais passé à la librairie Charlemagne il y a quelques jours. Et que les 3 exemplaires de votre livre s’y trouvaient toujours exposés, aucun n’ayant été encore vendu. La chef de rayon ne paraissait malheureusement pas optimiste quant à la possibilité de les voir écoulés auprès du public seynois actuel.

On peut peut-être laisser passer encore quelques semaines et vous me direz alors ce que vous pensez utile de faire auprès de Charlemagne si le livre ne trouve toujours pas de preneur.

Avec amitiés.

Jean-Claude Autran

Q2a.

‌Cher ami,

J'ai eu un "bug"  avec mon internet, ce qui explique mon ratard à répondre à votre aiimable  missive.  J'ai découvert  avec votre site  le fourmillement de vos activités.  Vous êtes l'homme de la Seyne, et, avec vos recherches et conférences, portez  loin le rayonnement de mon pays natal. Mon petit bouquin, qui ne mérite certainement pas vos louanges, prouve que j''y suis  resté attaché. J'ai oublié de vous féliciter pour votre participation à l'Académie du Var. Je crois que mon père y avait été aussi associé. Pour Charlemagne, je m'en veux un peu de vous avoir demandé cette corvée. Il n'y a qu'à laisser courir... Tant pis pour les Seynois d'aujourd'hui. Peut-on encore faire le tour de la Corniche à pied ou à vélo sans être assailli par  le bruit des voirures ? A propos de  mots come "espincher", j'ai trouvé dans les romans de Jean Contrucci sur les Mystères de Marseille  (vers  1920, environ)  une correspondance exacte entre le parler  marseilklais et le parler seynois de mon époque, avec in mélange de tournures  venues  du provençal, voir de piémontais. Vous avez certainement des recherches là-dessus. Mais je m'égare...Je vous adresse  mes souhaits  pour vos activité et vous adresse mes sentiments amicaux.

Jacques Jaubert

R2.

Cher ami,
 
En réponse à votre message :
— Votre père a dû certainement être membre associé de l’Académie du Var, comme moi, mais sans doute pas membre titulaire (sur le site de l’Académie (https://www.academieduvar.fr), on a seulement accès aux archives des anciens membres titulaires – qui ont eu un n° de fauteuil – mais pas aux archives des anciens membres associés).
— Pour Charlemagne, on pourrait laisser passer encore quelques semaines. S’ils les livres sont toujours pas vendus (et comme la chef de rayon ne semblait pas voir l’intention de vous les renvoyer pas la poste), je pourrais les reprendre et, si vous êtes d’accord, les offrir aux quelques très anciens des Maristes que je connais et qui connaissent votre nom, comme P.A. Martin. Mais ces très anciens se font rares, car on en a encore perdu deux l’an dernier (Daniel Hugonnet et Pierre Bolliet) et d’autres habitués des repas mensuels qu’organisait jusqu’ici Pierre Martin paraissent maintenant mal en point. Et ces repas traditionnels risquent de s’arrêter bientôt faute de membres suffisamment valides.
— Concernant la Corniche Varoise, on peut encore la faire à pied ou à vélo, mais de préférence entre le 15 juin et le 30 septembre où (depuis une quinzaine d’années) elle est fermée à la circulation des véhicules à moteur (depuis, on n’a plus eu aucun incendie). Le reste de l’année on est évidemment dérangé par les voitures ou les motos qui y font des pointes de vitesse inimaginables. Et même sur les sentiers pédestres on est maintenant mis en danger par les nombreux VTT qui dévalent les pentes à grande vitesse et de tous côtés sans prévenir. Plusieurs clubs de VTT de la région viennent s’entraîner à Janas et contribuent à la dégradation des sous-bois. Il en a même qui viennent creuser, déplacer des mètres cubes de sol pour créer des buttes ou des tremplins, même dans des zones censées être protégées.
— A propos des termes provençaux ou des « mots d’ici », je possède plusieurs petits lexiques des termes provençaux, ou du langage spécifiquement marseillais, mais je ne connais pas le roman dont vous parlez avec correspondances des parlers marseillais/varois. En revanche, j’ai essayé, dans une section de mon site internet (http://jcautran.free.fr/provencal/lexique_provencal.html) de rassembler tous les termes que mes parents ou grands-parents utilisaient et qui j’ai gardés plus ou moins bien en mémoire, avec quelques explications et exemples d’utilisation. Ce n’est pas exhaustif et assez hétéroclite au niveau de la graphie provençal/classique/provençal francisé,… c’est quelquefois croustillant et les gens aiment bien.
 
Avec amitiés.
 
Jean-Claude Autran

Q3. (21 janvier 2020)

‌Suite à notre conversation... Bien sûr, il n'est pas question que le chef de rayon de Charlemagne me renvoie les exemplaires ! L'idée de les  donner à de vieux Seynois que ces histoires peuvent intéresser est excellente. Je me souviens d'un lointain déjeuner d'ancies à Tamaris avec Martin. Les anciens se raréfiaient déja. Je dois être à cette heure le doyen, avec mes 96 ans. J'avais encore à Janas un vieux condisciple, Joseph Rivère, je n'ai plus de nouvelles. Enfin pour les bouquins, ce que vous ferez sera bien.

Mon père a dû, en effet, être membre associé de l'Académie du Var, comme vous. C'est  tout de même un honneur, une reconnaisance.

La Corniche... cela reste pour moi un beau souvenir ; mais je me désole que les chemins de Janas soient dévastés par les Vetétistes. Ils empruntent  partout  les sentiers piértons et les endommagent. Bientôt on ne pourra plus monter tranquille à N.D. du Mai ! (Je parle pour les autres, parce que moi...).

Je vais regarder sur le  site  que vous m'indiquer les vieux termes seynois que vous avec retenus de la bouche de vos  père et grand'père, cela me réjouira certainement.  

Avec mes amitiés

Jacques Jaubert

R3. (4 mars 2020)

Cher ami,
 
Suite à votre dernier message et à l’accord que vous m’avez donné, j’ai offert les 3 exemplaires de votre petit livre à 3 anciens élèves des Maristes :
L’un à Jean Pelegrin, qui, à 90 ans, tient toujours son magasin de mercerie-chemiserie en haut de la rue Cyrus Hugues : Place du Marché. Fin janvier, il avait reçu des mains du maire, Marc Vuillemot, la médaille d’honneur de la ville de La Seyne, et c’est à cette occasion que je lui ai offert le livre.
J’en ai donné un autre, ce soir-là, au maire – qui est aussi (un plus jeune) ancien élève des Maristes, et qui connaissait bien votre nom, puisqu’il avait acheté, il y a quelques années, sur mes conseils, votre livre Une éducation chez les bons pères.
Le troisième livre, je l’avais offert, début février à Pierre Martin que vous avez connu.
 
Hélas, c’est là que les mauvaises nouvelles commencent : je viens d’apprendre par Pelegrin que Pierre Martin était justement décédé hier à l’hôpital Sainte-Anne à l’âge de 92 ans et demi. Je lui avais téléphoné il y a moins de deux semaines (et il était alors parfaitement en forme intellectuelle) à la suite du décès, le 13 février, d’un autre membre du groupe des Très Anciens Maristes, Claude Content. Vous aviez dû connaître l’entreprise de peintures et vernis fondée par Victor Content au début du XXe siècle et dirigée ensuite par son fils Emile, puis par son petit-fils Claude. L’entreprise a dû fermer vers 2005. Claude l’a maintenue tant qu’il a pu, sans jamais déposer le bilan, mais ce fut tout juste, et elle n’a été reprise par personne et a dû fermer. A son emplacement se trouve maintenant un Résidence Victor Content. Il y a 2 ans, il avait offert à la ville l’ensemble de meules (6 tonnes) à broyer les couleurs et les mastics, vestige qui orne maintenant un rond-point à l’entrée de la ville, côté Brégaillon. Claude Content était une grande personnalité seynoise : premier président de l’association des anciens Maristes, puis président de l’Immobilière des Maristes, deux fois président du Rotary Club, président d’honneur de la philharmonique La Seynoise, etc.
 
Le groupe des Très Anciens Maristes a continué ses déjeuners du premier mardi de chaque mois, sous l’impulsion de Pierre Martin. Bien que n’étant pas moi-même ancien Mariste, Martin m’y avait convié, il y a une bonne dizaine d’années, en tant qu’« historien local » - et aussi parce mes 3 plus jeunes fils sont passés, eux, par les Maristes. Vous aviez donc connu ces déjeuners avec Martin à une époque où, disiez-vous, les anciens se raréfiaient déjà. Malheureusement – suite des mauvaises nouvelles – les disparitions se sont succédé. Joseph Rivère, que vous avez connu nous a quittés en 2014 à 91 ans. André Roux en 2015 à 90 ans. L’épouse de Martin en 2017. Daniel Hugonnet (personnalité seynoise du monde socio-éducatif et politique, érudit des Maristes et de bien d’autres sujet, grand bavard et grand animateur – avec Martin – de nos repas), en février 2019 à 87 ans. Joseph Bolliet (fils d’une ancienne directrice de l’école catholique Sainte-Thérèse) en septembre 2019 à 89 ans. Et pour finir, Content et Martin à 15 jours d’intervalle. Et j’en oublie certainement que j’ai dû croiser 1-2 fois et dont je n’ai pas retenu les noms.
 
Jusqu’à maintenant les repas du 1er mardi du mois se sont maintenus très régulièrement (à Tamaris, Ollioules, Saint-Elme, et depuis 5-6 ans, à Saint-Mandrier), Martin envoyant systématiquement, chaque mois, une carte d’invitation humoristique. Nous avons été souvent 10 à 14. Le maire est quelquefois venu, le directeur des Maristes aussi, avec quelques plus « jeunes » de 60-75 ans. Mais depuis quelques mois, le nombre était tombé à 6-7. Et hier, à Saint-Mandrier, bien que n’ayant pas reçu l’invitation habituelle de Martin, et pour cause, je suis venu mais nous n’étions plus que 2 ! Je crains que ce soit maintenant la fin inévitable de ces sympathiques rencontres.
 
J’arrête là cette litanie de tristes nouvelles, mais je me devais de vous en informer.
 
Malgré tout cela, je vous souhaite une bonne continuation. Avec toutes mes amitiés.
 
Jean-Claude Autran

Q4. (20 mars 2020)

Cher Ami,

Tout ce que vous  avez fait pour mon "Phonographe à rouleau" a été bien fait. J'ai apprécié les nouvelles que vous me donnez de La Seyne. Je me souviens parfaitement des établissement Victor Constant; peintures, etc.  Ils  se trouvaient près de la maison de mes amis Bourlard, au bout de la Seyne (à l'époque), non loin de l'avenue Gambetta.  N'y avait-il pas une fille,  Eliane  Constant?  Content ou Constant, il se peut que ma mémoire  me trompe.

Vous m'avez appris la disparition de Rivère. C'était vraiment un camarade de classe, au collège. J'avais correspondu avec lui  jusqu'en 2012, à peu près, puis notre correspondance s'était un peu relâchée. Et puis voilà !

Je ne me souviens pas bien de Pèlegrin (encore que le nom me soit familier, il y avait le "roulé", la voiture qui reliait  la place Martel-Esprit à la gare, et qu'on appelait le panier à salade).  La rue Cyrus-Hugues, que  de fois je l'ai empruntée !

A propos de collège, je me souviensqu'à la distribution des prix, il y avait toujours deux gagnants : 1° prix :  un Autran  (je ne me  rappelle plus le prénom,)  2° prix  Roger Agnèse. C'était la classe de mon frère Henry Jaubert (décédé il y a longtemps). Quel  était ce Autran, y a t-il un rapport avec vous ?

J'arrête ce bavardage, mais à parler de la Seyne, on ne s'arrête pas.

Bien amicalement

Jacques Jaubert





12-14 novembre 2018 : Femmes dans le syndicalisme en 1918-1919

Q1.

Bonjour M. Autran,

Je fais un article sur les femmes dans le syndicalisme en 1918-1919, dans la suite de leurs embauches dans l'industrie de l'armement notamment.

Auriez-vous des éléments à ce sujet ?

Cordialement

RM

R1.

Bonjour Madame,
 
Je suis vraiment désolé mais cette question est un peu trop pointue pour moi. Je n’ai pas retrouvé dans mes archives d’élément qui permette d’y répondre précisément.
 
Tout ce que je sais sur les femmes en relation avec les industries de l’armement (d’après diverses conférences données par des historiens comme Mme JV, ou M. BP) concerne la participation des femmes à l’Arsenal de Toulon pendant le premier conflit mondial (exemple ci-joint d’un extrait du colloque Histoire et Patrimoine Seynois de novembre 2012) : « Sur les 4 300 femmes travaillant encore à la Pyrotechnie au moment de la signature de l’armistice, 3 500 sont licenciées fin décembre 1918, 400 le mois suivant ». Mais il ne semble pas que soit abordée la question de ce qui a pu se passer ensuite dans le syndicalisme 1918-1919. Je n’en ai malheureusement aucune idée.
 
Peut-être pourriez-vous poser la question aux deux spécialistes cités ci-dessus, Mme JV, professeure agrégée d’histoire (...) ou M. BP, ancien ingénieur en chef de l’armement (...).
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran




6 octobre 2018 : Recherche d'Eugène Tosello, chef des Services Techniques de La Seyne

Q1.

Bonsoir,

Comment connaitre les noms des directeurs des services techniques de La Seyne ? Je recherche Eugène TOSELLO.

A cette époque il avait acheté un tableau du port de La Seyne. J’ai vu ce tableau sans le pont transbordeur. Dès que je pourrais faire une photo, si cela vous fait plaisir, je vous la ferai parvenir pour vos archives.

Cordialement

LJ

R1.

Cher ami,
 
J’ai essayé de répondre à votre question sur les directeurs des services techniques de la ville de La Seyne. Mais je ne sais pas exactement à quelle époque il faut rechercher Eugène TOSELLO. Le tableau du port où il n’y a pas encore le pont date forcément d’avant 1915. Mais ce tableau sans le pont a pu être acheté ou racheté à une date ultérieure.
 
J’ai retrouvé un certain nombre de noms de directeurs des services techniques dans les quelques annuaires du Var qui ont été conservés aux Amis du Vieux Toulon (1896, 1907, 1913, 1920, 1923, 1932, 1937, 1950, 1956, 1960). Mais je n’y ai trouvé nulle part le nom de TOSELLO. Pour mémoire, les services techniques ont été dirigés par Marius LIONS à partir de 1896, puis par Auguste MARTIN (1920), ANGELI (1923), Vincent GAUBERT de 1932 à 1937, Aimé MOLINARI de 1937 à années 60. Puis, plus récemment par Raymond GAY, puis par Marcel-Paul MAGAGNOSC.
 
Je n’ai pas vu passer non plus le nom d’Eugène TOSELLO dans les anciens bulletins municipaux ni dans aucune autre archive en ma possession
 
Ceci ne répond donc pas à votre demande sur Eugène TOSELLO.
 
Par ailleurs, si le patronyme TOSELLO apparaît 12 fois dans le recensement de La Seyne de 1906, il n’y a aucun « Eugène TOSELLO » habitant La Seyne à cette époque.
 
Je suis donc désolé de ne pouvoir vous apporter aucune précision
 
Ceci dit, je reste intéressé par la photo en question et je vous en remercie à l’avance si vous voulez bien me la communiquer à l’occasion.
 
Bien cordialement,
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Je vous remercie pour vos recherches.

Je vais contacter Mme Tosello, sa fille demeure à Paris et a sa résidence secondaire à côté de notre appartement. Je pense qu’elle sera ici pour la noël.

En l’écoutant, son père s’est marié très tard et a été directeur des travaux à La Seyne. Sa mère est décédée dans son appartement après 1996 à Nice et je vais essayer de trouver son acte de décès aux archives.

Tosello est un nom que je trouve souvent dans mon arbre généalogique, sujets italiens ainsi que Beltrando, Garro... Vous pouvez compter sur le doc que je vous expédierai, je pense, en fin d’année.

Bien cordialement

LJ






30 juillet 2017 - 12 janvier 2023 : Exploitations minières dans le Var

Q1.

Monsieur Autran,

Je souhaiterais obtenir votre autorisation  pour reprendre une des illustrations de votre site internet sur l'histoire de Seyne dans un publication qui sortira cet automne ; il s’agit d'une des affiches électorales législatives de 1956, qui concerne un candidat sur lequel j’ai été amené à faire des recherches par ailleurs, M. PT, car sa société s’est occupée d'une mine de fluorite dans l’Estérel à l’époque. Le texte du document prend en effet toute sa saveur lorsque l'on sait qu'il a fini par fuir à l'étranger à la suite d'escroqueries retentissantes... Cette démarche intervient dans le cadre de mes recherches sur l'histoire minière récente du Var notamment, à laquelle j'ai participé il y a maintenant d'assez nombreuses années.

Je me tiens à votre disposition pour de plus amples précisions, à la fois sur mon projet et sur le candidat.

En vous remerciant par avance, veuillez agréer monsieur l'expression  de mes sentiments les meilleurs.

PR

R1.

Cher Monsieur,

Vous avez naturellement mon autorisation de publier les documents électoraux extraits de mon site internet dans lesquels sont mentionnés PT.

Je vous les renvoie d’ailleurs ci-joints, numérisés avec une meilleure résolution que celle du site internet, avec un autre document recto-verso de PT, de la même époque, que je n’avais pas, semble-t-il publié sur mon site.

[voir à la page Elections législatives de 1956 de notre site]

Je ne sais malheureusement rien d’autre sur PT, mis à part le fait qu’il est à l’époque « Industriel – Propriétaire agricole à Sainte-Maxime ». C’est vous qui m’apprenez qu’il avait une société s’étant occupée d’une mine de fluorite dans l’Estérel.

Concernant l’histoire minière du Var, je ne suis pas du tout compétent, mais, en tant que membre de la Société des Sciences Naturelles de Toulon et du Var depuis 1958, je dispose de la totalité des Annales de cette association, que j’ai numérisées dans les années 2000, pour les périodes 1910-1944, 1946-1989 et 1990-2000, avec des index interactifs par auteur et par discipline. Ci-joint une copie de la page Minéralogie – Exploitations minières pour la période 1946-1989. Ces annales ne contiennent peut-être rien que vous ne sachiez déjà, mais, si cela peut vous être d’un quelconque utilité, je peux vous extraire tous les fichiers au format pdf des articles de ces annales ayant traité du sujet.

Recevez, cher Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

Jean-Claude AUTRAN

Q2a.

Bonjour M.Autran,

Je vous remercie de votre agréable réponse ainsi que des documents. Je vais regarder la liste de bibliographie des Annales avec attention, essayant de tendre à l'exhaustivité sur ces questions minières et je reviendrais vers vous rapidement.

Quant à Pierre Travers, je vous enverrais bien sur la publication cet automne, mais sa profession de foi est tellement savoureuse lorsque l'on sait ce qui lui est advenu après…

Voici ci-dessous les passages de l'article (qui concerne la mine des Trois Termes dans l’Estérel) où il en est question :

"LA SOCIETE PRIVEE DE PARTICPATIONS DE PORTEFEUILLE ET DE RECHERCHE PAPOREC 1960 - 1968

Créée en 1946 avec un capital de 1 000 000 F et un siège social à Paris, rue Lord-Byron, cette société a reçu toute une série de dénominations différentes accompagnant ses différentes transformations. D'abord SOCIETE D'EXPLOITATION AIR STOP en janvier 1946, elle devient le 06 octobre 1947 la SOCIETE COLLES ARMSTRONG, puis le 20 avril 1954 la SOCIETE POUR FAVORISER L'EXPORTATION DES PRODUITS FRANCAIS DES VERMOUTHIERS REUNIS DE CHAMBERY, qui devient en août 1954 SOCIETE PRIVEE DE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES ECONOMIQUES ET COMMERCIALES – CHAMBERY – CHAMBERO et enfin prend le nom de PAPOREC, SOCIETE PRIVEE DE PARTICIPATIONS DE PORTEFEUILLE ET DE RECHERCHE en février 1955.
Son directeur général adjoint M. PT, avec comme président, M. G, est aussi gérant de la SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIERE SAINT-JEAN-DE-CANNES, et se trouve ainsi propriétaire des terrains du gisement ; candidat malheureux aux élections législatives en 1956 sur la Liste des Républicains Nationaux présentée par le R.G.R. puis de 1962 dans le canton de Draguignan, il se présentera également aux sénatoriales de 1959 et aux élections cantonales à Bargemon.

PT dont la fortune personnelle semble avoir été importante, possède aussi une société d'exportation de vermouths à Chambéry.

Ces entreprises n'ont ainsi aucune antériorité minière ni de vocation pour les travaux miniers, et la PAPOREC va s'intéresser au gisement, une nouvelle fois, par effet d'opportunité car elle se trouve ainsi propriétaire des terrains du gisement et l’Ingénieur des Mines pourra écrire à cette époque que « L'exploitation du filon des Trois Termes est tout à fait secondaire pour ces deux sociétés, l'opération immobilière de lotissement dans quelques années de ce domaine proche de Cannes est primordiale. »
(…....)

Cependant, son directeur M. PT, qui détient la quasi-totalité des actions de la société, quitte précipitamment la Ft dans la nuit du 10 au 11 octobre 1967 à la suite d'une perquisition au siège de sa société DE LITRA ET CIE. Il apparaît en effet, « à la suite de vérifications entreprises sur certaines de ses activités financières parisiennes paraissant illégales », que M. PT était soupçonné d'avoir exercé illégalement la profession de banquier avec son entreprise d'achat d'or et de métaux précieux qui rémunérait l'épargne de ses clients sans être déclarée. Il laisse « un impressionnant passif » avec 25 à 30 milliards de francs disparus et 5 000 épargnants ruinés, et qui ne se trouve pas compensé par ses 3 villas à Cannes, son yacht de 102 tonneaux, « L'Atlantide » et les 60 millions d'or en lingots retrouvés dans ses bureaux parisiens.

Probablement parti pour l’étranger car, après avoir déclaré à l'un de ses collaborateurs « je pars pour me préparer à répondre aux questions », sa Rolls Royce sera retrouvée abandonnée à Orly ; les fonds saisis sont mis sous séquestre à la Banque de France et le financier, qui fait l'objet d'un mandat d’arrêt Interpol, sera arrêté au Paraguay en novembre, puis libéré en l’absence de traité d'extradition entre Paris et Asuncion. »

Encore merci

Bien cordialement

PR

Q2b.

Bonjour M.Autran,

Pour donner suite à votre aimable proposition, je serais demandeur pour les fichiers des articles dont la liste est en ci-dessous.

J’ai vu par ailleurs que vous aviez été réactif sur votre site !

Je vous ferais parvenir la publication complète à sa parution, sans doute pas avant Novembre.

Merci d'avance

PR

R2.

Cher Monsieur,
 
Suite à votre dernier message, vous trouverez ci-joint au format pdf les différents chapitres extraits des Annales de la Société des Sciences Naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var que vous avez souhaité recevoir. Ceux-ci ne concernent toutefois que la période 1946-1989 dont je vous avais envoyé un extrait d’index de la section Minéralogie – Exploitations minières.
 
Vous trouverez donc également ci-joint les mêmes extraits d’index pour les autres périodes dont j’ai numérisé les Annales : 1989-2000 et, pour mémoire, la période 1910-1944 (pour ces dernières, l’appellation était Société d’Histoire Naturelle de Toulon).
 
Si vous êtes intéressé par quelques-uns des articles cités, je pourrai, de la même façon, vous extraire et vous faire parvenir leurs fichiers pdf.
 
-------------------
 
Dans ce domaine de l’histoire des exploitations minières, je serais pour ma part intéressé de savoir si vous avez le moindre renseignement sur les exploitations, ou les tentatives d’exploitations, qui concernent le massif de Sicié (communes de La Seyne et Six-Fours) auquel je m’intéresse plus particulièrement.
 
1) Je crois savoir qu’il y a eu une exploitation de schistes carbonifères au sommet de la colline des Playes (quartier Pépiole, commune de Six-Fours). J’ignore à quelle époque remontent les premiers travaux. Je crois avoir entendu dire que pendant l’occupation allemande, il y avait une reprise de l’exploitation car il subsiste des vestiges de puits, de rails et de wagonnets, mais le site est aujourd’hui envahi par la végétation.
 
2) Egalement, il existe un ou plusieurs départs de galeries dans le secteur de la plage de la Fosse et du Trou de l’Or (commune de Six-Fours), un secteur géologiquement très bouleversé car on y trouve basalte permien, pyrites, oxydes de fer et quartzites de couleurs jaunes atypiques. Autour d’un puits apparaissent également encore des traces de malachite. J’ignore totalement de quelle époque datent ces tentatives d’exploitations et qu’est-ce qu’on y a recherché exactement. (La dénomination « Trou de l’Or » a donné lieu à de nombreuses légendes, mais il est plus que probable qu’il s’agissait plutôt de cristaux de pyrites). Je ne sais pas si cela a pu être répertorié quelque part car les galeries ne semblent pas mener bien loin et je ne crois pas qu’on ait pu en retirer beaucoup de brouettes de minerai...
 
3) Dans le domaine de Fabrégas (commune de La Seyne), dans des couches de permien situées entre la bâtisse et le sommet du Plan d’Aub, il y a aussi d’importants vestiges (des galeries, un puits profond, des fragments de rails) qui laissent penser qu’il y a eu là aussi des tentatives d’exploitations (peut-être parce que cette colline, d’un point de vue géologique, fait un peu le pendant ce celle de Cap Garonne de l’autre côté de la Grande Rade). Mais là aussi, je n’ai jamais rien lu sur cette exploitation.
 
Bien qu’il ne s’agisse sans doute pas de véritables mines, au sens où vous l’entendez, je serais heureux si, à l’occasion (il n’y aucune urgence) vous retrouviez dans certaines archives des mines du Var quelque information historique concrète qui nous renseigne sur l’origine de ces petites exploitations de Six-Fours et de La Seyne, leur datation et les minerais ayant été éventuellement extraits. Je vous en remercie par avance.
 
Bien cordialement,
 
Jean-Claude AUTRAN

Q3. (21 novembre 2017)

Bonjour M.Autran,

Vous trouverez en pièce jointe la publication concernant la mine des Trois Termes pour laquelle j’ai utilisé votre documentation.

Si vous me donnez votre adresse, je vous enverrais des tirés-à-part et un exemplaire de la revue.

Pour ce qui concerne les travaux miniers dont vous faites état dans la région toulonnaise,  je reviendrais vers vous prochainement quand j’aurais fini d’examiner mes données, qui concernent principalement le fer de Six-Fours, mais tout cela est certainement très intéressant.

Enfin, je suis à la recherche de la même façon sur des documents relatifs à une élection intervenue dans les Alpes Maritimes aux mêmes époques (secteur de Cannes) ; auriez vous quelques idées pour savoir où trouver ce type de documents électoraux ?

Bien cordialement

PR

R3. (16 janvier 2018)

Cher Monsieur,
 
Veuillez, je vous prie, pardonner le retard considérable avec lequel je reprends contact avec vous à la suite de votre dernier message.
 
Avec tous mes vœux pour la nouvelle année, dont je souhaite qu’elle verra la réalisation de tous vos projets, je tenais à vous remercier particulièrement de m’avoir envoyé votre publication sur la mine des Trois Termes, dont le contenu – les aspects techniques particulièrement bien documentés, et aussi juridiques – m’a vivement intéressé.
 
Malheureusement, je ne peux pas répondre à votre question concernant cette élection intervenue aux mêmes époques dans les Alpes Maritimes. Mes archives en matière de documents électoraux se limitent au Var et je n’ai pour les Alpes Maritimes que des chiffres de résultats globaux avec les noms des élus, tels qu’ils avaient été publiés dans la presse nationale. Je ne sais pas trop quoi vous conseiller pour tenter de retrouver des documents électoraux. Peut-être ces documents ont-ils été conservés dans les archives personnelles d’anciens candidats ou de leurs descendants. Mais il faudrait avoir quelques connaissances dans le milieu politique de Cannes pour remonter ce genre de piste. Peut-être les Archives Départementales des Alpes-Maritimes les ont-ils conservés, ou les ont-ils récupérés par des donations d’archives privées faites précisément par des familles de descendants des candidats de l’époque. Je pense qu’il faut aller y voir et poser la question. Je regrette de ne pas pouvoir vous donner davantage de précision.
 
Concernant les autres exploitations minières du secteur de Six-Fours-les-Plages et de Fabrégas, dont je vous avais parlé, elles ne méritent évidemment pas d’étude aussi poussée que ce que celle que vous avez menée sur la mine des Trois Termes, car ce furent des travaux de faible envergure. C’était une simple curiosité de ma part, vu que ces tentatives d’exploitations, situés sans doute à l’époque dans des propriétés privés, ne semblent pas avoir répertoriées quelque part - et que personne ne semble savoir les dater. A tout hasard, je vous envoie ci-joint quelques images de l’entrée de la galerie de la « mine » de La Lèque-du-Brusc, creusée dans des phyllades à proximité de filons de basaltes, mais qui est aujourd’hui effondrée après une dizaine de mètres. Egalement, l’entrée de galerie de « l’exploitation » de Fabrégas, dans le Permien, ainsi que ce qui semble être un puis d’aération profond de 25 mètres environ. Si vous trouviez un jour le moindre renseignement sur ces prospections, je serais intéressé pour satisfaire ma curiosité, ainsi que celles de mes collègues en charge du massif de Sicié (dans le cadre de la nouvelle Métropole Toulon-Provence-Méditerranée) qui travaillent entre autres à l’inventaire du patrimoine géologue et minier du secteur.
 
Bien cordialement,
 
Jean-Claude Autran

Entrée de la galerie de la « mine » de La Lèque-du-Brusc
Entrée de galerie de « l'exploitation » de Fabrégas
Puits de « l'exploitation » de Fabrégas

Q4. (23 février 2019)

Bonjour M.Autran,

Nous avons été contact il y au peu plus d'un an concernant des questions d'exploitation minières dans le Var et je dois depuis longtemps revenir vers vous pour celles des mines de fer du Cap Sicié sur lesquelles j’ai quelques données ; je ne l'ai pas perdu de vue, mais le temps manque toujours cruellement. Cependant, je voudrais vous interroger sur une société basée à Tamaris sur Mer dont je viens de trouver une action ; il s’agit de la » SOCIETE DE RECUPERATION HOUILLERE » fondée en décembre 1921 et dont vous trouverez copie-jointe. Je ne parviens pas à trouver des renseignements sur cette société mais ne pourrait il s'agir la société qui a recherché le charbon en 1920 au Cap Sicié ?

Qu'en pensez vous ?

Vous trouverez également en P.J. une publication toute fraîche sur l’histoire minière récente du Var.

Merci d'avance pour l’attention que vous porterez à ma demande.

Bien cordialement

PR

R4.

Cher Monsieur,

Merci infiniment pour le document extrêmement documenté sur le massif des Maures que vous m’avez adressé. Je connaissais quelques noms d’exploitations comme Pic-Martin ou Vaucron, mais tous les autres m’étaient pratiquement inconnus. (Je connaissais bien sûr, par ailleurs, la mine de Fonsante où un ami de ma famille, l’ingénieur des mines Auguste Thibon, avait effectué pratiquement toute sa carrière).

Concernant cette action « Société de récupération houillère » dont le siège social était à Tamaris en 1921, je suis assez surpris car je n’avais jamais entendu prononcer ce nom. Cela pourrait en effet faire penser à la mine des Playes, quartier de Pépiole, à Six-Fours, qui se situe dans la seule couche de carbonifère connue du secteur Six-Fours - La Seyne. Mais cette mine - sur laquelle j’ai retrouvé quelques renseignements que je vous communique ci-dessous et ci-joint - même si on l’a parfois qualifiée d’« ancienne mine de houille » - a surtout été exploitée, et dès le XVe siècle, pour son minerai de fer. D’après les archéologues locaux, son exploitation a été abandonnée, puis reprise plusieurs fois : 1860, 1914-1918, 1959, 1965, 1972, essentiellement pour le minerai de fer. Je ne suis donc pas certain que cette mine ait un lien avec cette « Société de récupération houillère ».

Il y aurait une autre piste, mais bien mince, c’est celle de la recherche de charbon qui a été tentée plusieurs fois par forages au travers des couches de permien. « L’épaisseur du permien est considérable : au Luc, un sondage de 1.000 mètres n'a pas atteint sa base et à la gare de La Seyne, des recherches de charbon l'ont traversée sur 300 mètres de profondeur » (SSNATV, 1955). Or, ce dernier forage près de la gare de La Seyne a été réalisé par P. Termier en 1920. Apparemment, la recherche du charbon avait dû être infructueuse car on avait dû trouver au-dessous du permien des phyllades en contact anormal. Mais, pour financer les forages, n’aurait-on pas monté à cette époque une « société de récupération houillère » en vue d’exploiter un éventuel gisement de charbon ???

Pour en revenir à la mine des Playes, je vous communique, en pièce jointe, un texte en pdf « Mine de fer de Six-Fours » extrait des Cahiers du Patrimoine Ouest Varois n° 11 - Regards sur un terroir SIX-FOURS-LES-PLAGES, Éditions du Foyer Pierre Singal, Sanary-sur-Mer, pp. 296-297.

Ainsi que 3 fragments de textes qui font allusion à cette même mine :

HOUILLER. - Le terrain houiller représenté dans la région toulonnaise par quelques affleurements de schistes noirs, avec petits lits charbonneux et bancs de minerai de fer, contient des empreintes végétales mal conservées, principalement dans les collines des Playes, à l'est de Sanary (Annales SSNATV n° 15 (1930-1931)).

Sortie SSNATV d’octobre 1954 : « Au cours de l'après-midi, on a fouillé pendant plusieurs heures le tas de déblais extraits de l'ancienne mine de houille, l'an dernier, par une société d'exploitation étrangère qui y recherchait du minerai de manganèse existant dans du minerai de fer. Parmi les schistes ferrugineux du houiller, on n'a trouvé que quelques traces fossiles de plantes qui peuvent être des cordaïtes du Stéphanien ». (Bulletin SSNATV, novembre 1954).

-1459 – 30 janvier : LA MINE DE FER DE PEPIOLE (A SIX-FOURS) AURAIT ETE DECOUVERTE PAR UN TOULONNAIS - A.D Toulon BB 52 : Compte rendu du Conseil Municipal de Toulon en date du 30 janvier 1459 au cours duquel fut enregistrée la plainte du sieur Rodelhat. Robert Hervé, 2007 : La mine de fer de Pépiole (à Six-Fours) aurait été découverte en 1459 par un Toulonnais, Honoré Rodelhat, lequel conclut avec l’Abbé de St-Victor (seigneur de Six-fours au temporel) un contrat lui donnant le monopole de l’exploitation, moyennant une redevance du dixième du revenu futur procuré par la mine. Mais l’abbé de St Victor voulut ensuite confier la mine à un Génois, J. de Vinaudas, demeurant à Marseille, qui proposait d’utiliser des ouvriers Italiens mieux habitués au métier de mineur et plus rentables en productivité. Une procédure juridique s’en suivit entre l’abbaye et la ville de Toulon à qui le sieur Rodelhat avait confié ses intérêts. La ville de Toulon soutint Rodelhat qui obtint gain de cause et poursuivit l’exploitation de sa mine. Durand Bruno, 1929 : « Une mine de fer à Six-Fours en 1459 ». Compte rendu du 2ème congrès de l'I.H.P. (Toulon, avril 1928), Marseille, I.H.P., 1929, p. 223-230. Arch. Comm. de Toulon). Louis Baudoin, 1965 : Tentative d’exploitation d’un gisement de fer à Six-Fours par Honoré Rodelhat, notable toulonnais, qui avait passé un contrat à cet effet avec Pierre du Lac, abbé de Saint-Victor et seigneur de Six-Fours. Ayant établi un martinet et engagé sa fortune dans l’affaire, Rodeilhat eut, plus tard, un procès avec ledit seigneur qui avait accordé la concession à un autre entrepreneur. On ignore quelle fut la suite de ce curieux litige (Louis Baudoin, 1965, p. 97, qui reprend le texte de Bruno Durand). Henri Ribot, 2009 : Le minerai de fer imprégnant les schistes noirs du massif des Playes a fait l'objet d'une exploitation à ciel ouvert entre 1860 et 1959. Une étude de 1959 estime les réserves entre 6 et 12 millions de tonnes de minerai (Henri Ribot : Ephémérides de l’Ouest-varois).

Voilà tout ce que je peux répondre pour l’instant. Peut-être avez-vous trouvé de votre côté davantage de précisions, scientifiquement confirmées, sur cette dernière mine.

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran

Q5. (16 mars 2019)

Bonjour M.Autran,
et tout d’abord merci pour les renseignements et les précisions amenées. C'était effectivement bien ma réflexion en pensant à la société de 1920 qui avait été créée pour la réalisation des forages.

Peut-être une piste avec les administrateurs qui ont signé l'action, MM. Guy Sabatier et ? Chabert ?, et surtout le notaire Maitre LAYET à Toulon, chez qui les statuts ont été déposés.

J'ai cherché l'insertion  au JO sur le site de la BNF, mais le numéro de décembre 1921 manque...

J'ai scanné une parie de ma documentation sur ce site, que vous trouverez en PJ ; il y a dans tout cela matière à produire une petite synthèse des connaissances sur ce gisement, qu'en pensez vous ?

J'imagine que M. T n’est plus parmi nous... Mais savez vous si sa  famille a conservé des document (photos, en-têtes, rapports, etc., peu importe, tout à son intérêt) ?
Cela vaudrait vraiment la peine de regarder de ce coté là, (car j’espère produire un travail sur la mine de Fontsante dans les années qui viennent, étant occupé actuellement par un gros travail sur une autre mine du Var).

Bien cordialement et à bientôt

PR

R5. (10 mai 2019)

Cher Monsieur,
 
Un grand merci pour les différents documents que vous m’avez adressés au sujet de la mine de Six-Fours (quartier Les Playes). Effectivement, il y a maintenant de quoi produire une petite synthèse. Je vais sérieusement y réfléchir, soit dans un bulletin d’association (Amis du Vieux Six-Fours, Amis de La Seyne Ancienne et Moderne), soit peut-être à l’Académie du Var (à laquelle je viens tous récemment d’être élu comme membre associé).
 
J’ai d’ailleurs retrouvé deux autres documents relatifs à cette mine ou à la recherche de charbon, que je vous communique ci-joint :

- Un article de la revue seynoise Etraves : « La recherche de charbon à La Seyne », écrit par un géologue amateur éclairé, Paul REGAIGNON.
- Un article sur « La Mine de Fer de Six-Fours », d’Antoine PERETTI et Henri RIBOT, extrait des Cahiers du Patrimoine Ouest-Varois n° 11 : Regards sur un terroir – Six-Fours les Plages, Editions du Foyer Pierre Singal, Sanary (2007), pp. 296-297.
- Un article de Var-Matin (16 janvier 2009), qui contient peut-être quelques datations douteuses.

J’ai connu autrefois, dans les années 1958-1962, Maître Jean LAYET, dans la section archéologie de la Société des Sciences Naturelles de Toulon et du Var. Il est décédé en 1963, mais je sais que ses descendants ont pris sa succession. L’étude de Maître Frédéric LAYET (qui doit être un petit-fils) se trouve toujours à la même adresse qu'autrefois : 117 boulevard Maréchal Leclerc à Toulon (04 94 93 19 82). Il est probable qu’il possède encore les vieilles archives de l’étude de Jean LAYET. Vous pourriez tenter cette piste.
 
Enfin, en ce qui concerne Fonsante et l’ingénieur T, mes recherches n’ont pas abouti. (...).
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Voie ferrée, vestige de l'ancienne mine de fer de Pépiole (cl. HR, reproduit dans les Cahiers du patrimoine de l'ouest varois, n°11, Six-Fours)


Var-Matin, 16 janvier 2009


Q6. (20 mars 2020)

Bonjour M.Autran,

Nous avons été en contact à plusieurs reprises ces dernières années concernant des questions d’histoire minière varoise et nous le serons certainement encore. Mais c’est autre chose qui m’amène et témoigne que le monde est décidément étonnement petit...

En effet, je travaille professionnellement la plupart du temps en Guyane française sur des questions de mines d'or et me préoccupe également de leur passé. C’est ainsi que j'ai été amené à faire des recherches sur un personnage, le baron HW, qui apparaît sur votre site internet à propos du château de la Rouve (posts d'octobre 2019), dont l'auteur est le descendant. Pourriez vous me mettre en contact ?

J’ai aussi trouvé un monsieur AS qui en serait le petit-fils ; sauriez vous si il s'agit de la même famille ?

Merci d'avance et à bientôt

Bien cordialement

PR

(ci-joint la couverture et la page de garde d'un gros travail, notamment historique, paru cet automne sur la mine de baryte des Arcs), et une publication récente sur une petite mine de fluorite dans le massif de l'Estérel).

R6.

Cher Monsieur,

En octobre 2019, j’avais fait effectivement quelques recherches sur le château de la Rouve, à La Seyne, à la demande (indirecte) d’une Madame OD, demande qui m'avait été transmise par un ami commun, M. MQ, ancien adjoint au maire de La Seyne, délégué à la Culture.

Je ne connais pas personnellement OD. J’ai seulement compris qu’elle recherchait des ancêtres en terre seynoise, notamment un bisaïeul, le Baron HW, qui aurait loué le château de La Rouve à l’époque ou la célèbre famille Caire en était, je crois, encore propriétaire.
 
Voyez avec Madame D (...) si vous obtenez des informations plus précises sur ce Baron HW. Et peut-être pourrez-vous, de votre côté, lui en apporter qui l’intéresseront. Personnellement, je ne sais rien de plus sur ce baron, sinon quelques infos trouvées via Google, en Guyane.
 
Je regrette de ne pas pouvoir vous aider non plus à propos d’un M. AS. Il s’en trouve un à Toulon, ancien du 4e RIMA, mais, même dans divers sites généalogiques, je ne lui ai pas trouvé de lien avec le Baron HW.
 
Par ailleurs merci beaucoup pour toutes les références que vous communiquez sur les exploitations minières du Var. Je suis admiratif du nombre de communications que vous avez faites sur Les Porres, L’Avellan et plus récemment Les Trois Vallons.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude AUTRAN

Q7.

Merci de votre retour et de ces ces informations, je vais prendre contact avec elle et vous tiendrais au courant.

Pour le baron HW et la Guyane, peut-être ce que vous avez trouvé était sous ma plume (document en PJ, p.64 ) ; je dois bien dire que je suis toujours fasciné par le caractère intense de la vie des gens dans l'activité minière, qui ont souvent eu plusieurs vies. J'ai découvert comme cela un ressortissant anglais M. Renwick Cowan, cité dans le travail sur la mine des Trois Vallons, sur lequel je suis encore très pauvre en données, mais dont l’activité tous azimuts notamment dans le Var, a été étonnante. J’ai aussi découvert M.Paul Jeancard, un parfumeur de Cannes, qui a dans le même temps exploité des mines de fluorite dans l'Estérel et du lignite dans les Alpes Maritimes.

Voici le lien dans lequel AS nous dit que HW était son arrière grand père (à l'extrême fin du document)  : http://www.aamtdm.net/fr/14-aamtdm/169-recit-du-commandant-gustave-jean-edmond-herre-wyn

Bien cordialement

PR

Q8. (8 mars 2021)

Bonjour M. Autran,

Je ne sais plus si je vous ai déja envoyé ces nouvelles publications sur l'histoire minière varoise ; dans l'affirmative, excusez moi du doublon !

Bien cordialement

PR

R8.

Cher Monsieur,

Non, je n’avais pas reçu des deux documents-là.

Vous m’aviez envoyé en 2018 et 2019 des documents sur la fluorite varoise (Les Trois Vallons, Les Trois Termes), ainsi que l’activité minière de R.-J. Antonioli dans le massif des Maures (24 pages), mais ce n’est pas du tout un doublon avec ceux que vous venez de m’envoyer.

Je vous en remercie donc bien vivement et suis heureux de rester en contact avec vous.

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran

Q9. (5 août 2022)

Bonjour M.Autran,

comme chaque année, voici la production de l'année relative à l'activité minière varoise.

D’autres choses sont en cours !

Nous avions évoqué la question de la Société de Récupération Houillère avec un siège à La Seyne ; il s'agit en fait d'une société destinée au retraitement de rejets miniers dans le Gard, pas
d’activité dans le Var a priori.

Bien cordialement

PR

R9a.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et pour l’information précieuse sur cette mystérieuse « Société de Récupération Houillère ».

Par contre, vous m’annoncez la production de l’année relative à l’activité minière dans le Var. J’imagine que ce document aurait dû faire l’objet d’une pièce attachée à votre message, pièce que

je n’ai pas reçue. Pourriez-vous, je vous prie le vérifier et m’adresser ce fichier à l’occasion.

Merci par avance.

Cordialement.

Jean-Claude Autran

R9b. (12 août 2022)

Merci beaucoup. C’est parfait.

Jean-Claude Autran

Q10.

Bonjour M.Autran, et tous mes vœux pour l'année qui débute.

Un peu comme chaque année (...) vous trouverez en PJ deux publications toutes fraiches sur la question minière dans nos massifs provençaux (où j'ai utlisé pour une d'entre elles des documents électoraux que vous m'aviez fournis il y a quelques années).

Par ailleurs, j'ai vu sur le site de la commune de Montmeyan que vous aviez collaboré avec M.Marc Nicolas qui a fait une joli synthèse sur les carrièreres de marbre de Montmeyan ; j'envisage dans un avenir pas forcément très proche de produire un travail historique sur ces carrières, et je serais heuruex si vous pouviez me communiquer ses coordonnées, voire nous mettre en contact, afin peut-être d'envisager une collabation sur la question.

Merci d'avance !

Bien cordialement

PR

R10.

Cher Monsieur Rostan,

Merci pour vos bons vœux.  En retour je vous présente mes souhaits de santé, avant tout, pour vous et tous les vôtres, ainsi que de réussite dans la poursuite de vos recherches.

J’ai beaucoup apprécié vos dernières publications, toujours aussi richement documentées.

Le sujet des verreries dans le Var m’a particulièrement intéressé. Mais je me suis posé une question à propos d’un autre lieu « La Verrerie », dans les Maures, entre La Londe et Bormes-les-Mimosas, que vous ne semblez pas mentionner, car je n’ai pas l’impression qu’il y ait de gisement de fluorite dans ce secteur du massif.

Concernant votre question sur le marbre de Montmeyan, je suis quelque peu surpris, car je n’ai jamais collaboré avec ce Monsieur Nicolas. La page Wikipedia sur Montmeyan fait en effet référence à ce chapitre de M. Marc V. J. Nicolas, qui mentionne à son tour, en note de bas de page #7 : « Jean-Claude Autran, Marius Autran et Louise Autran, instituteurs à l’école primaire de Montmeyan, Archives familiales, 2012 ».

Mes parents avaient en effet débuté leur carrière d’instituteurs par 3 années (1932-1935) à Montmeyan et dans ses souvenirs du village (http://jcautran.free.fr/archives_familiales/profession/montmeyan/montmeyan.html), mon père avait écrit la phrase : « Les activités touchaient essentiellement à l'agriculture et à l'élevage des brebis, à l'exception d'une exploitation de carrières de marbre onyx située à proximité du village ». Et c’est tout.

M. Nicolas a inséré cette phrase dans son texte, mais ni mes parents, ni moi-même n’avons travaillé sur ce marbre, ni sur la société « MARBRONYX », ni rencontré M. Nicolas.

Je n’ai jamais eu d’échange avec lui, ni eu ses coordonnées. Mais apparemment, il doit être facile à joindre, car sur le bulletin municipal de Montmeyan :
https://servas.fr/wp-content/uploads/sites/774/2017/12/Bulletin_20164938.pdf, il existe un organigramme de la mairie, avec le téléphones et adresse mail, et où le nom de M. Marc Nicolas, vice-président, élu par le conseil municipal, apparaît. Ce ne peut être que le même, car les mêmes photos de la carrière de marbre utilisées dans sa publication sont reprises dans ce bulletin municipal.

Vous pourrez donc sans doute le contacter directement. Mais personnellement, vous comprendrez que je n’ai ni vocation, ni compétence, à participer à une collaboration sur ce sujet.

Bien à vous.

Jean-Claude Autran




10 janvier 2017 : Prise d'esclaves par les corsaires ou razzias barbaresques et rachat de ces esclaves par les religieux

Q1.

Bonjour Jean-Claude

(...) Je poursuis mes recherches sur la libération des esclaves.

Je te joins un extrait de la liste d’esclaves rachetés par les religieux en 1664.

Amitiés

MH

Catalogue des Esclaves rachetés l’an 1664 dans la ville d’Alger, par les Religieux de Mercy de France, extrait du récit véritable de cette rédemption, qui fut Imprimé à Paris, & puis à Aix, avec la permission de Monsieur le Vicaire général d’Aix .

Extrait de la liste des esclaves parmi les 128 captifs rachetés en 1664 originaires de notre région.

Les esclaves de Six-Fours :

Jacques Audibert
Joseph Boyer
Antoine Dalmas
Pierre Isnard
Jean Julien
Laurens Julien
Michel Julien
Augustin Martinec
François Porquier
Honoré Porquier
Michel Vidal

Les esclaves d’Ollioules :

July Boyer
Pierre  Brassier
Louys Julien
Louys Rogier
Jean Sicard
Jean Taulier
Denis Vidal

Les esclaves de Marseille :

Louis Blanc
Manuel Fabre
Clément Gaillard
François Natte
Pierre Preyre
Claude Seguin


Les esclaves de Toulon :

Esprit Barlier
Melchion de Cugis
Antoine Guyou
Gaspard senez
Jean Truffut


La plupart des esclaves rachetés proviennent des villes côtières, il s’agit probablement de marins de bateaux arraisonnés par les corsaires Barbaresques.

Ceux de Six-Fours sont les plus nombreux provenant d’une seule ville, ce qui laisse penser qu’ils ont été enlevés à  Six-Fours à l’occasion d’une razzia Barbaresque.

Ces informations proviennent de l’ouvrage suivant :

 LE MIROIR DE LA CHARITE CHRETIENNE Ou Relation du voyage que les Religieux de l’Ordre de Notre Dame de la Mercy, du Royaume de France ont fait l’année dernière 1662 en la ville d’Alger, d’où ils ont ramené environ une centaine de Chrétiens esclaves 1663.

Cet ouvrage contient d’autres listes, mais ne mentionne pas d’exclaves de Six-Fours.

Il existe d’autres ouvrages que je vais exploiter réalisés par les Religieux de l’Ordre de Notre Dame de la Mercy.

MH



 
 29 juin - 7 juillet  2013 : Tombeau du roi Saint-Louis (??) à Carthage

Q1.

« Alors, à qui appartenait le corps momifié, apparemment complet (visage osseux, couronne d'or, main repliée sur la poitrine portant une alliance d'or,...) visible dans son cercueil de verre et décrit par Marius Autran vers 1918-1920 ? »
 
Probablement à l’imagination fertile d’un enfant.

Il n’y a jamais eu, ni dans la chapelle ni dans la cathédrale de Carthage, de cercueil de verre pas plus que de bâtiment modeste, en rez-de-chaussée, située à moins de 100 mètres de la petite gare.

Chapelle et cathédrale étant plus loin, au sommet de la colline de Byrsa et au dessus de la porte de la chapelle était écrit : « LOUIS-PHILIPPE PREMIER, ROI DES FRANÇAIS, A ÉRIGÉ CE MONUMENT EN L'AN 1841 SUR LA PLACE OU EXPIRA LE ROI SAINT LOUIS, SON AÏEUL ».

C’est peut-être aussi, un mélange dans les souvenirs parce qu’en 1920, on ne parlait pas encore de Bourguiba qui avait tout juste 17 ans.

 
Mais ces choses ont-elles vraiment beaucoup d’importance dans un récit de souvenirs d’enfant?
 
Cordialement
 
BDC

R1.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et pour vos commentaires pertinents à propos des souvenirs de Tunisie écrits par mon père.

Il est certain que mon père n’a jamais prétendu être véritablement historien, qu’il a beaucoup écrit autour de ses propres souvenirs et qu’il les a parfois romancés en rapprochant, volontairement ou non, des souvenirs d’évènements ayant eu lieu à des époques ou dans des lieux différents. Ceci n’est pas rare dans ses ouvrages, surtout à la fin de sa vie où il a souvent tenté de faire entrer, dans un même récit, des faits divers ou anecdotes qui l’avaient marqué, mais provenant de contextes différents et parfois de dates postérieures à la période où il situe son récit. J’essaie, lorsque je publie de nouvelles éditions réactualisées de ses ouvrages, de rajouter des annotations pour rétablir une certaine vérité historique, sans toutefois changer ses textes d’origine qu’il écrivait avec beaucoup de naturel et d’émotion.

Ses souvenirs de Tunisie, notamment de Carthage et de Tunis, il les a publiés dans son huitième et dernier tome, alors qu’il avait 91 ans. [Voir à : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/migrants_seynois.html#6]

Il est certain que mon père était bien allé à Carthage avec son père (au cours de leurs séjours en Tunisie entre 1914 et 1920), car il avait notamment gardé toute sa vie le souvenir des petites briques rouges de l’aqueduc, et qu’il en faisait état chaque année lorsqu’il enseignait l’histoire de l’Antiquité à ses élèves de classe de 6ème.

La question de ce corps momifié dans un cercueil de verre, avec un anneau d’or à une phalange, reste pour moi une énigme. Car un souvenir comme celui-ci avait beaucoup marqué mon père, enfant, et que je le lui ai souvent entendu raconter, avec beaucoup de précision, au cours de sa vie. Il a certainement vu un tel squelette quelque part. Il avait sans doute cru son propre père qui avait probablement évoqué l’histoire et la mort du roi Saint-Louis. Mais nous sommes tous bien d’accord pour dire que ça ne pouvait être ni le roi Saint-Louis, ni à l’endroit où le souvenir de mon père le situe. Alors, mélange de souvenirs ? (Les mentions de Bourguiba et de l’histoire de France apprise dans le Lavisse sont évidemment des souvenirs postérieurs aux années 1918-1920). Y aurait-il eu un tel corps momifié exposé dans un cercueil de verre en un autre site de Tunisie ? Ou à Marseille ? Car mon père n’avait jamais voyagé hors de son département du Var jusqu’à l’âge de 20 ans, mis à part Marseille et la Tunisie (Tunis, Bizerte, Carthage, Ferryville). Pour moi, le mystère reste entier.

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran





29 janvier -1er février 2013 : Identification d'une carte postale

Q1.

Bonjour. Je me permets de vous solliciter ; si vous êtes en mesure de reconnaitre la ville ou le village dans le Var représentée sur cette CP photo 1910 (maréchal-ferrant, forgeron) (enseigne GUIOL) : à Toulon quartier St Jean du Var, Brunet ?... edt : Guilleminot, Boespfluq & Cie Paris.

Il y a eu dans votre famille : un maréchal-ferrant au Cannet du Luc, un forgeron à Barjols.


Je vous remercie.


Amitié


JG

 

R1.

Bonjour,

Désolé, mais là je sèche complètement. Toutes mes recherches dans les ouvrages d’images anciennes de Toulon ou du Var ne m’ont pas permis de retrouver cette superbe carte postale. Et même échec sur les sites internet susceptibles des images de “maréchal-ferrant”, “serrurerie”, “Guiol”, etc. Je ne peux donc malheureusement pas vous aider.

Peut-être qu’un jour, en cherchant autre chose, j’y tomberai dessus ?

J’ai bien eu des ancêtres forgerons ou maréchaux-ferrants dans le Var, mais c’était entre 1820 et 1870 environ. Ensuite, ces familles sont parties à Marseille, pour revenir en partie à La Seyne et y exercer d’autres métiers. Ça ne peut donc pas nous aider pour cette carte de 1910.

Encore désolé.

Amitiés.

Jean-Claude Autran


 

23-30 juin 2012 : Le "carré"

Q1.

 

Bonjour Jean Claude,
 
Te souviens tu du carré d'étoffe noire que les paysans jetaient sur leur épaule et qui leur servait de sac ?
 
Carré d'étoffe solide qu'ils appellaient simplement "le carré".
 
Je suis à la recherche d'une photo.
 
Bonnes vacances et à plus
 HG

R1.

 

Bonjour Henri,
 Je vois très bien ce que tu veux dire. Ma grand-mère (et celles de sa génération) utilisaient beaucoup ce carré (noir en général). En nouant les angles opposés on repliait le carré sur ce qu’on voulait transporter (ça pouvait être un paquet de linge, comme une récolte de haricots) et ça faisait deux poignées pour tenir le tout.
 Hélas, je n’ai pas retrouvé de photo pour l’instant. Je continue à chercher et je te tiens informé.
 Amitiés.
 Jean-Claude



17-25 Janvier 2011 : Site internet sur l'histoire d'Aix-en-Provence

Q.
Bonjour Monsieur,
 
Je suis un vieil Aixois et je voudrais vous féliciter pour votre site, qui est passionnant. Malheureusement je ne pourrai pas vous apprendre beaucoup sur La Seyne-sur-Mer, mais sais-t-on jamais ? car il y a eu, dans le passé, pas mal d'échanges entre Aix en Provence et La Seyne, ne serait-ce que par les élèves qui venaient y faire des études.
Et puis, votre mère était une "Gautier", ma mère était également une "Gautier" d'Aix !

Ma question est la suivante :
Avec, certainement,  la somme de courrier que vous recevez, auriez-vous connaissance d'un site internet qui pourrait être comparable au votre concernant Aix , je n'ai rien trouvé jusqu'à présent.
 
Je vous remercie par avance

Très amicalement


JCP

R.
Bonjour,

Merci pour votre message. Il est vrai qu’il y a eu souvent des échanges entre Aix-en-Provence et La Seyne. Rien que dans ma famille, je sais qu’un oncle de ma mère, Louis Meunier, avait dirigé dans les années 1930 l’installation du chauffage central dans plusieurs grands hôtels d’Aix, notamment le Sextius, ainsi que chez le Recteur de l’Académie. Sa petite-fille, ma cousine donc, était passée par l’école normale d’institutrices d’Aix. Elle est d’ailleurs revenue plus tard s’installer à Aix avec sa famille, et n’imagine pas un instant revenir habiter à La Seyne.... De même, je me souviens que plusieurs camarades de ma génération qui sont devenus professeurs des écoles avaient préféré à l’époque concourir à l ‘école normale d’Aix-en-Provence qu’à celle de Draguignan.

Mais, concernant un site consacré à l’histoire d’Aix-en-Provence, je n’ai malheureusement aucune information. Je ne sais pas s’il en existe un, mais je n’en ai pas trouvé, à part l’association des généalogistes des Bouches-du-Rhône (AG13) qui a une antenne à Aix-en-Provence. Si je découvre un jour l’existence d’un tel site, je ne manquerai pas de vous en informer.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

5-10 Décembre 2010 : Visites guidées de La Seyne

Q.

Nous avons eu le plaisir ce matin de participer à une visite guidée de Sanary par Henri Ribot.

Sachant votre grande connaissance de La Seyne, digne continuateur de l'œuvre de Marius, nous aimerions savoir si vous orgnisez vous-mêmes ce genre de visites.

En vous remerciant par avance.

AT et RB

R.

Bonjour,

Merci pour votre message. Mais, en réponse, non, désolé,  je ne suis pas organisateur de visites guidées de La Seyne.

Je peux cependant vous communiquer les coordonnées de personnes ou d’associations qui en ont organisé ces dernières années, et auxquelles j’ai quelquefois participé, notamment dans le cadre des Journées du Patrimoine :

- Histoire et Patrimoine Seynois (...)
- Direction du Patrimoine de la ville de La Seyne (...)
- Association Mnemosyne (...) [pour les quartiers de Tamaris et de Sablettes] : voir sur leur site  http://www.ot-la-seyne-sur-mer.fr/fiche-presentation_patrimoine_culturel-106-FR-U-MNEMOSYNE-LS.html

Cordialement,

Jean-Claude Autran

 


 

28 Août - 7 Octobre 2010 : Grotte Cosquer

Q1.

Bonsoir Jean Claude

J'ai fait un rêve fou mais tant pis, je vais te le raconter. Tu as  un ami dont j'ai oublié le nom, qui est ou était un as de la plongèe sous marine alors mon idée.

N'existerait-il pas le long de notre massif de Sicié la même chose qui a été découveret à Cassis ?

Je suis certain qu'il doit y avoir des excavations.

Amitiés

HG

R1.

Bonsoir Henri,

Oui, j'ai bien un ami qui a pratiqué la plongée sous-marine pendant plus de 30 ans entre Porquerolles et Marseille.

Il s'agit de Serge Malcor.

Concernant des excavations le long du massif de Sicié, je ne sais rien moi-même, sauf paraît-il une source d'eau douce aux environs des Deux-Frères. Mais Serge Malcor a certainement des idées plus précises sur ta question. Je lui demande donc son avis dès que je le vois (mais ça risque d'être seulement vers les 5 ou 10 septembre, car il est en ce moment dans les Hautes-Alpes et il n'est pas joignable par internet quand il est là-bas).

Je te tiens au courant de ce qu'il me dira.

Amitiés.

Jean-Claude

Q2. (à SM)

(...) Dernière question. Dans ta longue expérience de plongeur, as-tu déjà vu, ou entendu dire qu’il existe une grotte aux environs du cap Sicié (genre grotte Cosquer), qui aurait été utilisée par l’homme à une époque où le niveau de la mer était plus bas, et dont l’entrée serait aujourd’hui sous le niveau de la mer. Ça me paraît être une légende farfelue, vu que la roche n’a rien à voir avec celle des falaises de Cassis, mais je voulais au moins avoir ton avis.

(...)

JCA

R2.

(...) En ce qui concerne cette soit disant grotte, je suis encore plus sceptique que toi car en plus de la géologie du terrain où les grottes ne sont pas légion, le fond n'est fait pratiquement que de vase ou de sable coquillier et s'il descend très profond, il le fait sans aucun à coup. De plus entre la pointe du cap Sicié et le Gaou, à ma connaissance il n'y a aucun sec jusqu'à environ cinquante mètres de profondeur.

SM


 

24 août - 4 octobre 2010 : Personnes nées en 1944 dans la Chartreuse de Montrieux-le-Jeune à Méounes

Q1.

Bonjour Mr Autran

Je me présente Mr MC, j'habite au Camp du Castellet.

Faisant partie d'un groupe d'amis sur internet, j'organise régulièrement des randos et des sorties découvertes entièrement gratuites dans la région, une de mes plus intéressante est celle que j'ai baptisé "rencontre avec les moines Chartreux de Montrieux".

Lors de mes recherches pour agrémenter mes commentaires assortis j 'ai retrouvé votre nom faisant partie des rares personnes étant nés pendant la guerre dans le monastère et cet à cet éffet j'organise une sortie de 11h à 16h avec piquenique le lundi 27 septembre 2010 devant le monastère avec une dizaine d'invités, je vais demander ce jour là au père Chartreux Dom Bruno de sortir nous faire un discours sur la vie des moines et ce serait super si vous acceptiez de vous joindre à nous pour conter votre naissance dans ce lieu magique.

Mon téléphone : (...).

En espérant une réponse positive ou une autre date suivant vos dispositions je vous remercie de m'avoir lu.

Amicalement

MC

Photo prise avec Dom Maximilien

R1.

Cher Monsieur,

Votre message constitue une heureuse surprise. Je savais naturellement qu'un certain nombre de personnes étaient nées dans le monastère à l'époque des bombardements de la côte varoise, mais je n'imaginais pas qu'il serait possible de se retrouver un jour. Ceci grâce à votre excellente initiative.

Je suis donc heureux de pouvoir vous annoncer ma disponibilité (et mon enthousiasme) pour participer à la sortie du lundi 27 septembre. Je pense que le rendez-vous se situera vers 11 heures au parking situé près du pont sur le Gapeau ?

Je vous signale aussi que je connais une autre personne née dans la monastère à la même époque. Vous l'avez peut-être identifiée d'après l'état-civil de 1944, mais je peux vous donner ses coordonnées actuelles pour que vous la contactiez, si vous ne l'avez déjà fait : Madame MP (...).

Je vous dis donc : à bientôt. Et merci encore pour votre initiative.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Jean Claude

C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert votre réponse positive, je vais pouvoir ainsi me lancer dans le grand bain des retrouvailles entre toutes celles et ceux qui sont nés au monastère en 1944 pendant la délocalisation provisoire de la clinique Malartic.

J'ai plusieurs possibilités pour résoudre cette recherche, d'abord je vais contacter la mairie de Méounes car c'est le lieu de naissance, ensuite Dom Bruno le prieur du monastère et enfin la clinique Malartic dans cet ordre, reste le faît que ce genre de documents risque de m'être refusés car je suis un "étranger" à tout ceci.

Ce sera la quinzième fois que je ferai cette sortie un lundi car c'est le seul jour de la semaine où les Chartreux ont le droit de sortir du monastère entre 13h45 et 17h environ, j'y fais un commentaire très détaillé sur la vie des moines, l'histoire de cette Chartreuse et j'y dévoile également des secrets que j'ai ramené de mon Grenoble natal (j'ai habité juste dessous le monastère de la Grande Chartreuse, la maison mère de cet ordre).

Je vais donc tenter pour la première fois cette réunion spéciale avec Bruno (je n'ai pas encore son accord) et les naissances du monastère avec un groupe d'amis qui n'ont pas encore pu accéder à cette sortie très prisée.

Votre famille sera bien sur la bienvenue à vos cotés pour ce grand jour et le rdv sera exactement où vous avez pensé devant le pont sur le pkg au pied du monastère.

Je vous tiens informé de l'avancement de mes infos et si vous le permettez je vous demanderai une aide si j'ai des difficultés pour retrouver tout le monde, sans compter ceux qui auront quitté la région et que je ne pourrai hélas joindre.

Encore un grand merci pour votre accord de principe pour cette sortie qui devient au fil du temps quelque chose d'immense par sa qualité de recherche.

Amitiés

MC

Q3. (30 septembre 2010)

bjr jean claude et maryse
 
voici un autre lien picasa de cette sortie
 
au plaisir de vous revoir
 
http://picasaweb.google.fr/MGM4013/LesMoines?authkey=Gv1sRgCMDkwcXn-47YnQE

Tours de la façade de la Chartreuse de Montrieux La chapelle de la façade principale
Buste de Saint Bruno Statue de Notre-Dame de Montrieux
Père dom Bruno, à la Chartreuse depuis 1946, Prieur depuis 1997 Maryse Provost-Giacomoni, Père dom Bruno, Jean-Claude Autran

Père dom Bruno, Maryse Provost-Giacomoni Père dom Bruno, Jean-Claude Autran, Maryse Provost-Giacomoni
Quelques images de la sortie hebdomadaire des moines

R3.

Bonsoir Michel,

Un grand merci pour cette superbe série de photos sous Picasa.

Quand j’aurai un moment, je te scannerai et t’enverrai la petite brochure de 1935 que j’ai sur la chartreuse de Montrieux.

On reste en contact. Au plaisir de se retrouver à une prochaine occasion.

Amitiés,

Jean-Claude Autran


R4.

Je viens de redécouvrir aussi qu'un article avait été consacré au monastère de Montrieux-le-Jeune dans l'hebdomadaire Le Point n° 1835 du du 15 novembre 2007, pp. 82-84. En voici la copie ci-dessous. Il y a été recueilli exceptionnellement des interviews du père dom Bruno et du père dom Maximilien qui apparaissent sur nos photos ci-dessus lors de leur sortie du lundi.

Jean-Claude Autran






Et encore un autre article, plus ancien, extrait de la revue Regards, août 1953 : « Les Robinsons de la foi - Pour la première fois, les portes du Monastère de Montrieux (Var) se sont ouvertes devant des journalistes ».




22 Avril - 8 Mai 2010 : Histoires de Pagnolie, de Bruno Lizé

Q1.

Cher ami,

Bonne nouvelle, voici que l'un de nos membres, admirateurs d'Edouard Jauffret et de Raylambert, vient de sortir un livre. Cet ouvrage préfacé par un des membre de la famille de Marcel Pagnol, nous plonge dans l'univers de la Provence du début du vingtième siècle, période où vécu notre cher Edouard. C'est donc sur les pas de Marcel Pagnol que Bruno Lizé fait, à plusieurs reprises, un parallèle avec la vie d'Edouard Jauffret et 'autres auteurs de la région. Pour nous tous en ce début de printemps, c'est vraiment un beau rayon de soleil .

Voici le lien : http://histoiresdepagnolie.com/

Moi, je m'en vais me reposer pendant une semaine à la campagne avec les fleurs et les petits oiseaux, loin du stress de la région parisienne

Amitiés

GF

PS. Bruno Lizé me demande si l'on pouvait lui apporter des idées pour réaliser la promotion de son livre, surtout en Provence. Si vous avez des idées sur le sujet n'hésitez pas.

R1a.

Cher ami,

Merci pour cette bonne nouvelle. J'ai aussitôt commandé un exemplaire à Bruno Lizé.

Tout ce qui touche à PAGNOL m'intéresse. C'est ma culture profonde. Et en plus, l'acteur DELMONT, de son vrai nom Edouard AUTRAN, qui a tourné plus de 20 ans avec PAGNOL, était cousin germain de mon grand-père.

Pour la promotion de ce livre, je peux naturellement le mentionner sur mon site internet à la prochaine mise à jour. J'ai aussi un ami chef de rayons dans la plus grande librairie ("Charlemagne") du coin. Dès que j'aurai reçu le livre j'irai le lui montrer et il est possible - s'il pense avoir suffisamment de clientèle locale - qu'il en fasse rentrer quelques exemplaires. Pour une promotion plus large, en Provence, je ne sais pas. Mais je vais poser la question à mon ami libraire.

J'espère que vos vacances à la campagne se sont bien déroulées. Et que vous n'avez pas connu de perturbations pour rejoindre votre domicile, comme beaucoup d'autres, qui n'ont pas pu encore rentrer !

Amitiés,

Jean-Claude

R1b.

Cher ami,

Merci pour ces dernières informations sur notre cher Gilbert, génial et inclassable !

Veuillez, je vous prie, transmettre mes amitiés à Bruno Lizé si vous le voyez. J'ai bien reçu son (très beau) livre. Il est d'une grande originalité par rapport à tout ce qu'on avait publié sur Pagnol. Et avec une richesse d'images incroyable.

Comme je l'avais promis, j'ai montré l'ouvrage au chef de rayon de la librairie Charlemagne de La Seyne, et il doit normalement contacter Bruno Lizé pour lui proposer de lui envoyer quelques exemplaires qu'il mettre en vente.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Jean-Claude Autran,

J'ai bien reçu votre chèque, et je vous en remercie.

Votre livre est parti ce jour.

En vous souhaitant bonne réception... et, je l'espère, bonne lecture !

Cordialement

BL

R2. (à BL)

Cher Monsieur,

Votre (très beau) livre m'est bien parvenu aujourd'hui. Merci beaucoup pour cet envoi aussi rapide. Je vais me plonger dans sa lecture dès ce soir.

Peut-être pourrai-je vous voir à Aubagne le 16 Mai.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonsoir

Merci pour votre message. J'ai en effet rencontré Bruno Lizé cette semaine dans Paris (en face d'une boutique provençale), et nous avons bien sympathisé. J'ai moi même acheté 2 exemplaires du livre qu'il m'a gentiment dédicacés; il a d'ailleurs dédicacé le deuxième pour notre petit Gilbert que je lui enverrai en fin de mois, je pense que cela lui fera plaisir.

Quand il descendra en Provence, Bruno Lizé ne manquera pas de vous contacter, je vais d'ailleurs lui faire une copie de votre message tout de suite. A ce jour il en a déjà vendu une centaine, ce qui n'est pas si mal. Je pense que le bouche à oreille fera le reste.

Quand il aura plus de temps (en ce moment il est débordé), on a décidé, tous les deux (avec vous bien sûr et notre petit groupe), de se remettre au travail concernant la fameuse maison d'Edouard Jauffret ; on ne s'avouera pas vaincu comme çà (sourire).

Amitiés

GF

R3. (à GF)

Cher ami,

Je vous transmets les amitiés de Bruno Lizé.

Nous sommes allés le saluer hier à la fête de l'olive à Aubagne. Tout allait bien pour lui. Il avait beaucoup de visiteurs. Sur les 75 exemplaires de son livre (un poids énorme) qu'il avait descendus de Paris en TGV, il en avait vendu les 2/3 à 15 heures. Il a effectué une recherche absolument extraordinaire des traces de Pagnol. Nous avons pu parler une dizaine de minutes sur son livre et faire aussi quelques projets pour poursuivre les recherches sur la maison et le ruisseau d'Edouard Jauffret...

Nous en avons profité pour visiter la maison na tale de Marcel Pagnol, et la petite crèche Le Monde de Pagnol, que je n'avais encore jamais vus.

Amitiés,

Jean-Claude

Q4.

Cher Jean-Claude Autran,

Je vous remercie beaucoup d'avoir communiqué mes coordonnées à Monsieur FD des Librairies Charlemagne, qui m'a déjà commandé trois livres pour les proposer à sa clientèle.

Merci également de vos appréciations sur mon ouvrage, que GF m'a transmises.

Très cordialement

BL


 

21 Avril - 21 Juin 2010 : Livre Histoires vraies en Provence - Alpes - Côte d'Azur, de Sylvie Reboul

Q1.

Monsieur

Le livre des Histoires vraies en Région Provence Alpes Côte d'Azur (éditions Papillon rouge) pour lequel vous m'avez autorisée à utiliser les informations issues de votre site Internet (explosion du cuirassé Liberté) va bientôt sortir en librairie.

Je souhaiterais vous en envoyer un exemplaire, en guise de remerciements.

Pourriez vous me communiquer votre adresse postale ?

Bien cordialement

SR

R1.

Bonsoir,

Merci pour cette excellente information.

C'est très aimable à vous de penser à m'adresser un exemplaire de l'ouvrage.

Voici mon adresse postale : (...).

Avec tous mes remerciements, bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Monsieur

Votre site Internet est tellement riche que cela aurait été une faute professionnelle de ne pas le citer !

Je devrais faire une présentation de mon livre à Toulon (librairie Charlemagne) en juin. Je vous tiens au courant pour, peut-être, avoir le plaisir de faire votre connaissance.

Bien cordialement

SR

R2.

Bonjour,

L'exemplaire de votre beau livre « Histoires vraies en Région Provence Alpes Côte d'Azur » m'est bien parvenu. Je vais m'empresser de le lire.

 
Un grand merci à vous et à votre éditeur pour ce geste bien sympathique. Je vous suis également reconnaissant de m'avoir nommé dans la page Remerciements et d'avoir mentionné l'adresse de mon site internet.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour,

Je suis heureux de vous annoncer la parution (avant la fin du mois de juin 2010), de la nouvelle édition réactualisée

du Tome 2 de la série « Images de la vie seynoise d'antan » de Marius AUTRAN.

Un ouvrage de 700 pages.

Au sommaire :

Métiers et travailleurs d'autrefois
George Sand à La Seyne en 1861
Amable Lagane (1838-1910)
Saturnin Fabre (1842-1906), maire de La Seyne
Michel Pacha (1819-1907), sa vie, son œuvre
Vieilles pierres seynoises
Des années dramatiques - Des souvenirs inoubliables
Avec Toussaint Merle (1911-1969), le mandat le plus long.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3.

Bonjour

Je vous remercie de cette information.

Par ailleurs, je serai à la librairie Charlemagne à Toulon le 19 juin de 15 h à 19 h (cf doc ci-joint) pour présenter le livre d'Histoires vraies en Provence Alpes Côte d'Azur.

Peut être aurai-je le plaisir de vous y rencontrer ?

Bien cordialement

SR

Q4.

Bonsoir,

Je suis désolé. J'avais prévu d'aller à la librairie Charlemagne cet après-midi.

Mais un empêchement familial de dernière minute est venu contrarier mes plans. Je n'ai pas pu avoir le plaisir de vous y rencontrer. J'espère qu'une autre occasion se présentera.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R4.

Bonjour

J'aurais été ravie de vous rencontrer, quel dommage !

Je vous fais signe si je reviens dans la région

Cordialement

SR


 

27 Janvier - 23 Mai - Echanges divers avec Serge Malcor (2)

Q1a.

Salut Pif,

J'avais encore trois autres questions, dont j'ai oublié de te parler lundi :

1) J'ai vu dans le livre Pétanque de Toulon, qu'il était question à un moment de la presqu'île de Saint-Mandrier, et à son extrémité, d'un « amiral qui y dormait debout dans son cercueil de pierre ». Sais-tu de quoi ou de qui il s'agit ?

2) Je recherche (pour un journaliste du mensuel Le Seynois, des termes provençaux des métiers de la mer. J'en ai déjà trouvé un certain nombre. Mais, d'après mon "forum", tu m'avais envoyé (9 Avril 2005) un lexique des termes employés dans la construction des pointus et barquettes, que tu avais extrait d'un bouquin qu'on t'avait prêté. On n'en a plus jamais reparlé, mais à l'époque, je n'avais pu ouvrir qu'une partie du fichier et je n'avais pu noter qu'à partir de la lettre G (de Gànchou à Viluro). Est-ce que tu aurais gardé ce lexique pour que j'essaye de récupérer la partie qui me manque (lettres de A à F) ?

3) J'ai retrouvé quelques autres articles concernant l'affaire Joyeux dans Le Méridional des 12 et 13 Octobre 1959, dont je t'adresse les photos ci-joint (tu peux essayer de zoomer pour lire le texte, même s'il est un peu flou dans les coins). Le texte ne t'apprendra ans doute rien, mais il y a des photos [voir à la page Faits divers à La Seyne] que je ne crois pas avoir vues dans les articles du Petit Varois.

Adessias.

Claudet Autran

Q1b.

Salut Chef !

Comment vas-tu avec ce temps ? Jamais mon jardin n'aura pris un tel retard. Pas pu semer toutes les fèves prévues. Pas pu bêcher. Commencé de repiquer mes fraisiers début décembre, et le travail en est resté tel qu'il était début décembre. Si ça continue, on ne pourra pas semer les petits pois et il faudra planter les pommes de terre dans la boue, à la truelle de maçon (c'est déjà arrivé).

Mais, pour autant, je n'arrive pas non plus à rattraper tout mon retard en courriers et e-mails en retard, ni à terminer de mettre à jour mon "forum" internet.

Première question : je retourne cet après-midi aux Amis du Vieux Toulon avec Claude Pratali. As-tu d'autres évènements à rechercher dans les journaux ? A part l'accident d'Ostertag qu'on va essayer de trouver cette fois. Jusqu'ici, on ne l'a pas trouvé en 1957, ni 1958. Mais, dans les cahiers de mon père, j'ai trouvé que Georges Ostertag était en 5e (avec toi) en 1954-55. Il aurait dû être en 4e en 1955-56. Mais il n'apparaît dans aucun palmarès de Juin 1956, ni au BEPC en 1957. Peut-être alors son accident avait-il eu lieu en 1956 ? ou en 1955 ?? Qu'en penses-tu ?

Deuxièmement, dans un de mes derniers messages je t'avais posé deux autres questions auxquelles tu n'a pas répondu (à moins que tu n'ai pas reçu le message). Il s'agissait de :

1) J'ai vu dans le livre Pétanque de Toulon, qu'il était question à un moment de la presqu'île de Saint-Mandrier, et à son extrémité, d'un « amiral qui y dormait debout dans son cercueil de pierre ». Sais-tu de quoi ou de qui il s'agit ?

2) Je recherche (pour un journaliste du mensuel Le Seynois, des termes provençaux des métiers de la mer. J'en ai déjà trouvé un certain nombre. Mais, d'après mon "forum", tu m'avais envoyé (9 Avril 2005) un lexique des termes employés dans la construction des pointus et barquettes, que tu avais extrait d'un bouquin qu'on t'avait prêté. On n'en a plus jamais reparlé, mais à l'époque, je n'avais pu ouvrir qu'une partie du fichier et je n'avais pu noter qu'à partir de la lettre G (de Gànchou à Viluro). Est-ce que tu aurais gardé ce lexique pour que j'essaye de récupérer la partie qui me manque (lettres de A à F) ?

Merci par avance.

A bientôt.

Claudet Autran

R1a.

Bonjour Claudet,

Ne croie pas que je t'ai oublié mais même si je ne suis pas très passionné d'agriculture, pour moi aussi cette pluie quasi permanente arrive à me perturber.

En plus je viens de passer par une période où je n'arrivais pas à "pondre" la moindre ligne au sujet de mon prochain livre. Mais depuis le début de cette semaine il semble que l'envie d'écrire reprend le dessus.

Pour Ostertag, il me semble qu'il avait obliqué vers technique, à moins que ce soit vers un apprentissage aux chantiers ou à l'arsenal. C'est la raison pour laquelle il n'est plus dans les cahiers de ton père. La seule chose que je me souviens c'est que c'est moi qui l'ai emmené, à vélo, sur les sentiers de Sicié et que les journaux (Le petit varois en tout cas) avaient rédigé une quinzaine de lignes disant qu'il avait glissé sur une plaque de lauvisse et qu'il avait fait un chute importante. Je faisais du violon avec lui, rue Picot chez madame Robin-Lesiers et j'étais allé une ou deux fois chez lui, dans la maison de "Lysia" (Là où il y avait cette grande cheminée d'usine, sur la droite de la route avant d'arriver à l'entrée du cimetière de Lagoubran.

En ce qui concerne le termes du livre sur les pointus, j'ai contacté le propriétaire du bouquin et il m'a promis de faire les photocopies de ces pages. Je vais le relancer des qu'il rentre de la neige.

Si vous trouvez des renseignements sur l'avion de Sainte-Marguerite dont je parle dans un précédent courriel, merci de me transmettre les informations.

En ce qui concerne cet amiral qui est enterré debout. Il s'agit certainement de l'amiral de Latouche Tréville qui est "enterré" dans la pyramide de béton qui avait été construite à côté de la Croix des Signaux et qui a été démontée pierre par pierre pour être reconstruite dans le cimetière de l'hôpital militaire de saint Mandrier au début du XXe siècle (1902/1903). Il avait voulut être enterré de la sorte pour pouvoir continuer de surveiller la mer et d'empêcher aux anglais de revenir.

En te souhaitant, ainsi qu'à Claude, de fructueuses recherches.

Adessias !

Pif

R1b.

Salut Fox,

j'ai un peu pensé aux questions que tu pourrais poser aux lecteurs des Amis de la Seyne et je t'offre en vrac le résultat de mes cogitations :

Essayer d'en savoir plus sur le terme "bois sacré".
Les batteries allemandes qui se trouvaient entre l'antenne de télévision et la bonne mère.
Le bâtiment militaire de Montjoie avec sa casemate à trois étages : était il armé d'une mitrailleuse ou d'un projecteur ?
Le fortifications de la pointe du Mal dormi, sur l'arête sommitale ont-elles été construites par les allemands ?
L'utilité de l'ancien refuge de Bramas.

Voilà pour l'instant.

Mon copain qui possède les livres sur les pointus devrait rentrer aujourd'hui ou demain, j'irais le voir en fin de semaine.

Adessias.

Pif

Q2.

Bonsoir Serge,

Merci pour cette liste de questions possibles.

J'ai justement Conseil d'Administration de La Seyne Ancienne et Moderne jeudi après-midi, et je pourrai les leur soumettre.

A bientôt.

Fox

PS. Au fait, toujours rien sur Ostertag dans les journaux de 1956 et 1957 que j'ai pu feuilleter hier. Il n'apparaît pas non plus dans les palmarès des classes techniques de Martini. Mais peut-être était-il de ceux qui n'avaient pas de prix et n'étaient pas cités.

R2.

Salut à toi, ô Fox,

Je me permet de t'écrire car avec les deux pages que je t'ai expédiées, j'ai fait une expérience : Je n'avais encore pas essayé de transmettre directement l'image scannée, comme me le proposait ma nouvelle imprimante. Je constate qu'il est arrivé bien plus tard que l'autre feuille que j'ai scannée après la première et que j'ai ensuite intégré à un mail.

Voilà la raison qui t'a fait penser que je t'avais envoyé la mauvaise page.

Si tu veux profiter de mon départ dans les alpes pour lire le bouquin sur les pointus, fais un saut avant samedi soir, tu auras deux semaines pour le lire car je n'irais le rapporter à son propriétaire que vers la fin du mois.

Et les photos de la soirée au resto ? (...).

Adessias.

Pif

Q3.

Merci beaucoup, Pif. Cette fois, c'est le bon, j'ai maintenant la liste complète.

Bonne fin de dimanche. Je vois que toi aussi tu n'as pas quitté l'ordinateur de l'après-midi.

Fox

Q4. (9 Avril)

Salut Serge,

1) J'avais promis de t'envoyer les coupures de journaux concernant une chute mortelle à Sicié le 29 septembre 1956. Ce n'est pas Ostertag, et ça n'a peut-être que peu d'intérêt pour toi, mais je te les envoie tout de même.

Le Méridional, 30 Septembre 1956
Le Méridional, 1er Octobre 1956
2) Toi qui es un grand éleveur de tortues, aurais tu un livre ou du moins des données scientifiques solides (anciennes, ou historiques) sur la tortue des Maures Testudo Hermanni ? C'est encore pour répondre au journaliste du Seynois (MN) qui a l'intention de faire un article en provençal sur cette tortue. Mais il semble qu'on ne trouve pas facilement de données approfondies sur l'animal. La plupart des sites internet qui en parlent (genre Wikipedia) sont très superficiels et se recopient tous plus ou moins les uns les autres. L'animal aurait été décrit en 1789 Johann Friedrich Gmelin, naturaliste allemand ! Mains on ne sait pas trop qui était ce Hermann ? Mon journaliste se demande pourquoi les Provençaux, qui devaient, les premiers, connaître cette tortue, ne semblent pas avoir beaucoup écrit à son sujet, et ont laissé un Allemand la décrire et la nommer. Bref, si tu as quelque chose à ce sujet, merci par avance.

Amitiés,

Fox

R4a.

Salut Fox,

Merci pour ces renseignements sur ce pêcheur de Sicié. Cette chute dont plusieurs des habitués de l'émissaire m'avaient fait le récit je pense dans les années 58 ou 59 quand je commençais à faire de la chasse sous marine dans cette zone.

Je ne pense pas m'en servir dans mes textes sur Sicié car il me semble que si nous voulons réaliser une rubrique nécrologique de ce massif il y aurait beaucoup trop de zones d'ombre.

Mis à part ce que j'ai trouvé sur internet je n'ai rien sur les tortues d'Hermann. Seulement une cinquantaine d'individus dont les plus âgés dépassent allègrement les 50 ans.

(...).

Pif

R4b.

Salut Claudet,

J'ai un petit service à te demander : Samedi 15 mai je devais assurer la tenue d'un stand dans la forêt de Janas avec l'association "Les amis de Janas et du cap Sicié".

(...) Il me sera donc impossible d'assurer la tenue de cette séance d'approche des insectes auprès des promeneurs de cet après midi.

J'en ai parlé hier à Marie Rose Brody qui a immédiatement pensé à toi pour me remplacer.

Je te remercie d'avance si tu peux dégager quatre heures (de 13 à 17) ce jour là.

J'ai deux petites vitrines contenant une cinquantaine d'insecte parmi les plus courants de la forêt. Ils sont à Marie Rose et je te les transmettrais si tu es d'accord pour me rendre ce service.

De toute manière Marie Rose devrait te téléphoner d'ici un ou deux jours.

Merci encore !

Adessias

Pif

Q5. (16 Avril)

Avé Chef,

Le Monsieur dont je t'ai parlé (PM), Seynois depuis 1927 et bon connaisseur de Sicié, sera heureux de nous rencontrer un de ces jours pour répondre à nos questions.

Une première proposition de sa part serait : mercredi prochain (21 avril) à l'apéro, vers 18 heures chez lui.

Si ça t'est possible, je passe te prendre et je te ramène. (...).

Dis-moi si ça peut t'aller. Sinon, je le rappellerai pour trouver une autre date.

Ci-dessous la copie du dernier courrier qu'il m'a adressé.

Cher Monsieur,
Suite à notre échange de courriel, veuillez trouver ci-joint le petit opuscule que j'ai rédigé à la suite de la journée du 11 mars. C'est plus qu'un plaisir de vous faire cet envoi. C'est un honneur et un hommage à la dynastie d'historiens seynois que vous représentez.
Je ne vous cache pas en effet que, Seynois né en 1927, en face de la Poissonnerie et ayant toujours - ou presque - vécu à La Seyne, j'ai énormément de plaisir à vous lire comme j'ai eu énormément de plaisir à lire votre père.
Ayant fréquenté assidûment les plages et les pistes de Sicié, je connais beaucoup de choses sur l'histoire de ce massif depuis l'installation d'un guet au Moyen Âge à l'emplacement de la chapelle, jusqu'à la présence çà l'emplacement du pylône de Télévision du radar de la marine allemande Zug 51. Mais, faute de connaissance géographique, j'ai beaucoup de peine à donner le nom géographique du lieu ou de l'évènement. Je serais très heureux si nous avions l'occasion d'en parler.
En attendant ce plaisir, je vous présente mes amitiés.
PM

Il m'a dit aussi qu'il avait bien connu ton père.

A bientôt.

Fox-i-gène

PS. J'ai pu rencontrer M.R. Brody ce matin

R5.

Salut Claudet,

Pas de problèmes pour mercredi 21 avril. Je t'attendrai à partir de 17heures 30.

Je t'avais promis mon inventaire illustré sur les poissons que j'ai rencontré entre Cepet et Sicié.

Bon week-end !

Pif

Q6.

Salut Pif,

Je passe te prendre mercredi vers 17 h 40. Le temps de traverser la ville et de se garer...

Merci pour l'inventaire des poissons. Tout m'est bien parvenu.

Ci-joint la photo qui te manquait. Je ne sais plus laquelle. Je t'en renvoie deux.

Ci-joint enfin l'article concernant l'accident de Michel Jaune (4 Août 1960).

Bonne nuit.

Claudet

R6a.

Salut Serge,

Pas de problème pour le 15 mai. Je suis libre et je pourrai participer et essayer de te remplacer. Je ne suis pas un pro sur les insectes, mais j'ai quelques souvenirs sur les principales familles. Et j'ai aussi 2-3 boites d'insectes divers et variés, ainsi que plusieurs livres, que je pourrai amener.

D'ailleurs Marie-Rose m'avait téléphoné juste avant ton message et je lui avais déjà confirmé ma participation à l'après-midi, au pique-nique si je peux.

Pour les vitrines d'insectes que tu as, je passerai donc les récupérer chez toi pour les amener aussi. J'essayerai de passer lundi ou mardi.

Sinon, je suis allé aux Amis du Vieux Toulon cet après-midi. J'ai trouvé 2 autres articles du Méridional sur l'accident de Michel Jaune. L'un daté du 4 août 1960, dans le même numéro du journal que celui qui mentionnait l'accident, avec sa photo, que je t'avais déjà envoyé. L'autre daté du 5 août, qui annonce que le corps a été retrouvé et remonté. Je t'envoie les 2 articles ci-joint. Mais pourras-tu les ouvrir ?

Mais, par contre, je n'ai rien trouvé sur Pierre Labat, ni le 15 août, ni les jours suivants en recherchant jusqu'à fin août.

Je t'adresse aussi 2 cartes postales anciennes du quartier Lagoubran, l'une qui montre une cheminée d'usine (n'est-ce pas là que tu avais vu écrit le nom de LYSIA ?), l'autre, plus classique, après l'explosion de la poudrière.

Dis-moi si tu as pu ouvrir les photos. Sinon, je retenterai dans des messages séparés, ou je te les apporterai sur une clé USB quand je viendrai te voir.

Bonne soirée.

Claudet

R6b. (à PM)

Cher Monsieur,

Je vous confirme que, mon ami Serge Malcor et moi-même, pourront venir vous rencontrer chez vous demain soir à 18 heures, comme vous me l'avez si aimablement proposé.

En attendant ce plaisir, recevez toutes nos amitiés.

Jean-Claude Autran

PS. J'apporte plusieurs cartes d'état-major de la région

R7.

Bonjour Serge,

Ci-joint, ce que j'ai pu tirer des notes que j'ai griffonnées avant-hier soir chez Pierre Martin.

Entre temps, hier soir, PM m'a envoyé un message où il se rétracte à propos du tube lance-torpilles du cap Sicié :

Cher monsieur
Merci d'abord pour l'excellent moment que nous avons passé en semble.
Mais hélas cette nuit en réfléchissant bien, je me suis rendu à l'évidence. je suis un fabulateur car bien sur, il n'y a jamais eu de tube lance torpilles à Sicié. En fait le "poste de veille optique" de Sicié comprend 2 niveaux. Quelques mètres au-dessus du niveau de la mer il y avait un projecteur à champ d'action plus ou moins horizontal et au dessus un deuxième niveau où se tenaient les veilleurs qui, ainsi, n'étaient pas éblouis par le faisceau lumineux.
Par contre l'histoire du "marauder" du 15 août je la tiens de première main du mécanicien de bord de l'avion qui était devenu ingénieur mécanicien sur un câblier. elle est corroborée par un article dans le N° spécial du Figaro à l'occasion du cinquantenaire du débarquement de Provence l

Je complète ce message avec quelques photos prises en mars 2007 lors de ma dernière descente (dans le brouillard) du Sémaphore au Cap. En particulier (photo PICT5587.JPG), le casernement, à côté du sémaphore n'apparaît pas entièrement en béton car on y voit des pierres apparentes.

A plus tard. (...).

Claudet Autran

(Notes approximatives prises au cours de la rencontre avec PM, le 21 Avril 2010)

- 1793 : Siège de Toulon, Bonaparte chasse les Anglais de Toulon.
Mais les Anglais ont des problèmes d'approvisionnement en eau : ils viennent à la source du Jonquet. C'est pourquoi Bonaparte fait construire une batterie juste au-dessus : la batterie du Jonquet, avec poudrière et four à boulets.

- Sur la butte de Fabrégas, il y a une construction militaire.

- Plus loin, cap Sicié, un petit fortin au niveau de la mer, construit entre 1900 et 1914 (vers 1905 ?). Il date de l'époque où l'Amiral Aube considéra qu'avec des torpilleurs et contre-torpilleurs, on n'avait plus besoin de cuirassés. C'est pourquoi on aurait construit au cap Sicié : projecteur, et une tourelle lance-torpilles au niveau de la mer, sur le côté Est du cap (*). Il fallait un projecteur car les navires ennemis intervenaient la nuit. Le projecteur fonctionnait sur batteries, que l'on amenait par le quai et par le grand escalier. (câbles ?). La recharge des batteries se faisait à côté de l'Eguillette, (actuel petit port des douanes). Par la suite, le projecteur a dû être alimenté par groupe électrogène (cf. réservoir de mazout encore visible ?). [Discussion sur le puits, qui ne descend pas jusqu'au niveau de la mer, le monte-charge, etc. - pas bien compris]. Il y avait aussi 2 bâtiments pour la garnison, près du projecteur, côté Ouest du cap.

(*) Rectificatif de PAM dans son mail du 22-4 : « Mais hélas cette nuit en réfléchissant bien, je me suis rendu à l'évidence. Je suis un fabulateur car bien sûr, il n'y a jamais eu de tube lance torpilles à Sicié. En fait le "poste de veille optique" de Sicié comprend 2 niveaux. Quelques mètres au-dessus du niveau de la mer il y avait un projecteur à champ d'action plus ou moins horizontal et au dessus un deuxième niveau où se tenaient les veilleurs qui, ainsi, n'étaient pas éblouis par le faisceau lumineux. »

- La même installation (quai et escalier) existait à Marégau, mais a été détruite à la guerre de 39-45.

- Avant 39-40, la Marine avait installé d'autres groupes de projecteurs, avec groupes électrogènes (dont un près des Moulières)

- Ensuite, travaux de l'émissaire commun à partir de 1938-1939.

- Même époque, premiers essais de radars, sur l'arête, entre Sémaphore et N.-D. du Mai. Avec groupe électrogène, réservoir de mazout dans bâtiment carré en bas de N.-D. du Mai. A côté du transfo actuel (ou c'est ce bâtiment qui est devenu transfo ?). Plus de traces de ces essais de radars. Rien de bâti, uniquement mobiles, et camouflés par des filets.

- Egalement, dans la descente du Sémaphore : un grand trou circulaire, c'était une oreille, une parabole, destinée à amplifier le bruit des avions. Un type était au fond avec des écouteurs. Quand il avait le même signal à gauche et à droite, il prenait l'azimut.

- En 39-40, fortin du cap Sicié (??) occupé par la Marine. Ravitaillement depuis Fabrégas par un âne (tout seul) qui faisait l'aller-retour par le sentier des douaniers.

- 1941 ? Rupture de l'armistice par les Italiens. 1 ou 2 raids sur Toulon et La Seyne.

- Peu de souvenirs sur l'occupation italienne, sauf qu'on pouvait encore monter à la chapelle de N.-D. du Mai.

- 1943 : les Allemands installent 2 radars énormes, 1 près de la chapelle (?) appartenant à la Marine, l'autre (First) à Brégaillon (les Abeilles), appartenant à l'aviation

Les Allemands ont une batterie sur la tour sarrasine de N.-D. du Mai, une autre à l'emplacement du relais TV actuel.

- sur le chemin du cap Sicié : dalle de béton = ancienne cantine : 1) des ouvriers de l'émissaire jusqu'à l'arrêt des travaux, puis : 2) des marins pendant la guerre.

-Bâtiment ou casernement, près du sémaphore aurait été construit un peu avant 1940 ? Pas le même style ? que le fortin du bas, en pierres apparentes, qui date d'avant 1914. [cf. ma photo ci-jointe PICT5587.JPG qui le montre aussi en pierres apparentes].

- Les canons de Cépet : inaugurés vers 1940. Sabordés fin 1942, remis en état par les Allemands, sabotés de nouveau ensuite, etc. Une seule pièce pouvait encore fonctionner à la Libération. Ces canons étaient sous tourelles, pas sur rails. Les rails qu'on trouve étaient uniquement pour les sous-marins.

- On avait alors 8 tubes neufs, 4 seront installés dans ces tourelles, les 4 autres sur voie ferrée. Les canons du Provence seront installés ensuite à Cépet.

- Une tourelle doit en théorie tenir le coup contre un obus de même calibre que celui qu'elle envoie. Les tourelles de Cépet semblaient moins costauds que ça ?

- En général, vu le coût d'un tir réel, on faisait des essais de « tir réduit », en utilisant le petit canon placé sous le gros. Il n'y avait pas de canon pour tir réduit à Cépet. On ne faisait donc que peu d'essais.

- Un poste de commandement (qui n'a jamais été terminé) a été installé au sommet de Montjoie.

- Canons du Peyras : Ceux qui s'y trouvent actuellement ne sont pas ceux qui ont été utilisés pendant la guerre. Ce sont des canons allemands (de 105 Marine) récupérés sur le front de l'Atlantique par les Français après la guerre, uniquement pour l'entraînement.

- Pointe de Mal Dormi. A-t-il existé des fortifications ? ou est-ce un vestige de maison de douanier ?

- 13 Mars 1953 : « DCA » : accident d'un véhicule de la Marine,« emprunté » par 3 hommes de l'Ecole de Saint-Elme, allés se promener sur les pentes du Sémaphore alors qu'ils auraient dû rester consignés à Saint-Elme.

- Avril 1944 (ou 15 août 1944 ?? (*)) : un Maraudeur B26 en panne devant Les Sablettes. Plusieurs hommes sautent et sont faits prisonniers par les Allemands (parmi les hommes, le capitaine Granier-Lacluse, et le père de Philippe Bouvard). L'avion contourne le cap et expose près de la pointe du Cap Vieux (épave en plusieurs morceaux entre 45 et 55 m). Le commandant a pu sauter et est capturé aussi par les Allemands et emmené au Fort Sainte-Catherine (= le QG allemand)

(*) Confirmation dans le mail de Pierre Martin : « par contre l'histoire du "marauder" du 15 août je la tiens de première main du mécanicien de bord de l'avion qui était devenu ingénieur mécanicien sur un câblier. elle est corroborée par un article dans le N° spécial du Figaro à l'occasion du cinquantenaire du débarquement de Provence ».

Q8.

Salut Claudet,

Je te remercie pour les photos mes comme à l'accoutumée elles sont pratiquement toutes grisées sur un partie.

Je te joins l'histoire du maraudeur B 26 que tu voudras bien transmettre à monsieur PM. Effectivement je m'étais trompé sur la date et ce sinistre s'était déroulé le 19/08/44.

Nous parlions bien du même avion.

Merci de lui communiquer mon adresse mail s'il te plaît.

Adessias.

Pif

Les vestiges du B 26
L'empennage, les mitrailleuses et les caisses de balles
Les moteurs, la roue et les bouts d'aile L'emplanture de l'aile et le gros homard
B 17 = B 26 (et réciproquement)
Je vous rassure tout de suite : Il ne s'agit pas de révolutionner l'algèbre ni de tente de prouver jusqu'où peut mener le calcul moderne !

Histoire du maraudeur B 26 (19 Août 1944)

L'histoire se déroule vers la fin des années soixante dix.

Depuis plus de quarante ans flotte sur le port de Saint-Elme le récit de la mauvaise fortune d'une forteresse volante abattue par la FLAK le 19 avril 1944 au dessus de Toulon et qui est venue s'abîmer en mer, derrière le cap Sicié, après avoir frôlé la crête des montagnes....

D'après les témoins de la scène, l'équipage aurait pû sauter en parachute au dessus de la forêt de Janas, à l'exception d'un homme qui aurait péri dans l'accident.

Toujours d'après les pêcheurs de Saint-Elme, cet équipage, exclusivement composé d'américains, aurait été fait prisonnier par les Allemands.

"Mickey", un des patrons pêcheurs de Saint-Elme, raconte même qu'il a amené sur les lieux du naufrage la famille de la victime après la fin des hostilités. Il affirme avoir plongé sur l'épave en compagnie de Marcel Dohm et de quelques pionniers de cette époque héroïque. Il la décrit par environ 36 mètres de fond, dans une eau troublée par les effluents de l'émissaire, avec l'aileron de queue bien dressé.

Notre curiosité naturelle taquinée par de tels propos nous amena illico à aller traîner nos palmes dans cette eau glauque et pestilentielle. Avec une visibilité dépassant rarement cinq ou six mètres nous avons donc écumé la quasi totalité de ce plan d'eau où se déverse les effluents de toute la région toulonnaise.

Malgré la présence sporadique de petit débris métalliques informes arrachés à la vase grisâtre, aucune de nos plongées face à l'émissaire ne nous fournira des élément corroborants les dires de Mickey.....

Ce ne fut que quand nous déplaçames nos recherches en direction du cap Vieux que nous commençâmes à découvrir des gisements métalliques plus consistants. Des fragments de plus en plus nombreux de tôles d'aluminium à moitié ensevelis dans cette vase impalpable qui tapisse et asphyxie le fond de la baie. Par endroits des fragments de boîtiers électriques laissaient encore émerger d'imposantes bobines de bakélite.

Nous évoluions alors sur des fonds d'environ trente mètres, survolant des mattes de posidonies rachitiques qui luttaient contre l'envasement. Les coups de vent d'est qui en hiver s'abattaient sur cette partie du rivage avaient creusé de larges vallées parmi les racines et celles ci servaient de récepteurs aux éléments plus denses que l'émissaire et les hommes abandonnaient négligemment.

Toutefois, au large du cap Vieux, alors que j'évoluais au dessus des mattes à l'affût de tous les indices qu'auraient pu emprisonner les rhizomes, l'éclat métallique d'un banc de sars attira mon attention.

Bien blottis dans un creux du substrat, de grandes feuilles d'aluminium se chevauchaient grossièrement laissant entre elles des vides plus sombres où tout un banc de sars avait apparemment élu domicile. Bien que rien ne pouvait véritablement rappeler un morceau d'avion, les dimensions de cette trouvaille ainsi que les bordures des tôles plus ou moins galbées laissaient penser aux élément d'un empennage rabattu sur lui même, façon château de cartes.

Les caisses de munitions encore pleines de balles de 12,7 mm montées sur des rubans métalliques jonchaient la matte et l'éclat de l'acier inox animait le site de reflets.

A une dizaine de mètres dans le sud de ces débris d'empennage s'arrêtait brusquement la matte. Ca provoquait une sorte de décrochement d'environ un mètre dans le relief. Apparemment les posidonies n'arrivaient pas à conquérir des profondeurs supérieures, certainement par rapport à la turbidité de l'eau liée aux courants qui souvent sont assez sensibles.

Une visite des abords où la vase s'étendait à perte de vue nous permit de rencontrer deux mitrailleuses jumelées encore garnies de fragments de verrière en plexiglas. Grâce à l'implantation de leur fixations il fut très facile de différentier la mitrailleuse de queue et celle située dans la tourelle dorsale. Les munitions, toujours engagées dans l'arme semblaient prêtes à reprendre du service.

Une seconde plongée fut nécessaire pour remonter un mitrailleuse jumelée ainsi qu'une caisse de munitions et ses projectiles.

Alors que la mitrailleuse, après un sérieux brossage nous révéla des numéros de série qui pourraient être utiles pour identifier l'appareil, ce qui nous étonna le plus fut l'état des canons de l'arme qui malgré une quarantaine d'années d'immersion conservaient toute la brillance de l'inox. Celle-ci tranchait avec la pièce ferreuses de la mitrailleuse où l'oxydation avait entamé depuis longtemps son processus.

Quant aux munitions, pour éviter un accident, j'avais pris la précaution de dessertir une à une toutes les balles des cartouches et les granulés de poudre furent extraits précautionneusement. Après séchage à l'air ils ressemblaient à des granulés de Totaliment. Je récoltais la totalité de cette substance explosive la remis en main propres à mon copain Momo, plongeur démineur afin qu'il rapporte l'ensemble auprès des services de la pyrotechnie. L'envie était pourtant trop forte de savoir si cette poudre possédait encore des capacités explosives aussi grâce à une munition retirée directement de la culasse de la mitrailleuse je procédais à ma petite expérience. Après avoir desserti la balle elle même et vidé les granulés sur une surface cimentée, j'attendis le séchage pour approcher une allumette. bien évidemment il ne se produisit aucune explosion car les granulés était à l'air libre mais une flamme un peu rousse embrasa le tas.

Même après quarante années d'immersion, cette poudre conservait tout ou partie de ses pouvoirs.

Au cours des plongées suivantes où nous avons commencé par parcourir le bord de la matte de posidonies sans résultat probant je me suis décidé à entamer une prospection vers le sud là où le fond vaseux semblait descendre régulièrement. Il me fallut atteindre les quarante mètres pour deviner la présence d'autres éléments disséminés sur le fond.

De l'Ouest vers l'Est, vers le quarante quatre mètres,à très peu de distance les uns des autres nous pouvions trouver un élément assez épais ressemblant à l'embase d'une aile, un moteur avec son hélice à quatre pâles qui s'était décoré avec le temps de nombreux filets de pêche. Un second fragment d'aile à la section plus fine, un second moteur avec son hélice hérissée de morceaux de filets, un troisième morceau d'aile qui malgré sa partie envasée profondément faisait penser à une extrémité.

Un peu plus dans l'Est, émergeant de la vase, un imposant cadre métallique contenant des bobinages électriques en porcelaine faisait penser à la radio du bord.

Légèrement plus au Sud, à une profondeur de quarante huit mètres se trouvait une partie du train d'atterrissage avec la roue et son pneu toujours gonflé.

Il fallait ensuite descendre jusqu'à une profondeur de cinquante six mètres pour trouver un gros fragment d'aile présentant de nombreuses similitudes avec l'emplanture d'aile décrite plus haut.(Probablement l'emplanture de l'autre aile ?)

Bien que la carlingue, le poste de pilotage, deux moteurs et le restant du train d'atterrissage manquaient à l'appel, chacun de nous s'est alors imaginé la triste fin de ce monstre volant tout comme il avait supputé sa trajectoire aérienne de l'arsenal de Toulon en passant par Janas et Notre Dame du Mai.

Chacun s'est concocté son petit film personnel et a "vu" la traînée de fumée s'échapper de la forteresse, celle-ci piquer du nez, les parachutes s'épanouir, l'avion ricocher sur l'eau en se pulvérisant sur la mer....

Débuta alors un patient travail de reconstitution du drame au niveau des archives laconiques (dans le langue de Goethe) de la marine.

Notre ami Christian, toujours mieux renseigné que ses camarades, a même réussi le tour de force de se faire communiquer les coordonnées en latitude et longitude de l'épave. Après vérification sur la carte nous sommes tombés en plein sur.....la base aéronavale de Cuers.

En partant des éléments en notre possession, j'ai tenté de faire l'inventaire de ce qu'il nous restait à découvrir au fond par comparaison avec les plans de B.17 fournis par Mimi : Il ne nous manque en gros que deux moteurs et la quasi totalité d'une aile, la carlingue et un dizaine de mitrailleuses ! Presque rien en somme !

Pourtant un détail m'intriguait depuis le début de ces découvertes: Les moteurs trouvés au fond possèdent des hélices à quatre pâles alors que sur toutes les photographies représentant des forteresses B.17 ils sont toujours équipés d'hélices à trois pâles....

Avec une logique toute maritime, j'en étais venu à estimer qu'il devait exister divers types d'hélices adaptées aux besoins et aux performances des appareils en fonction de leur charge.

Le jour où mon ami JPJ me contacta pour son livre sur les épaves des côtes Provençales, je lui fis tout naturellement l'inventaire de nos découvertes parmi lesquelles figurait en bonne place notre "forteresse"

Sa réponse ne se fit pas attendre: A sa connaissance il n'y a jamais eu de B.17 avec des hélices à quatre pâles !

Conclusion, soit notre avion est un prototype ,soit ce n'est pas un B.17 !

Quelques temps plus tard, JPJ qui lui aussi jouait au rat d'archives me fait parvenir un rapport circonstancié sur le naufrage d'un bombardier "devant la presqu'île de Saint-Mandrier" qui remit en question beaucoup d'idées reçues.

Il s'agit du récit de l'extraordinaire aventure d'un B.26 du groupe "Franche Comté".

Le B.26 est un bombardier bimoteur construit par la firme Martin à partir de 1939 sur la demande de l'armée américaine.

Il se caractérise par une grosse charge alaire (La charge alaire étant le rapport entre le poids de l'appareil et la surface de portance des ailes). Cette particularité conférait au B.26 une vitesse plus élevée que la normale mais également des difficultés accrues aux vitesses réduites (atterrissages, décrochages, etc.) pour le manoeuvrer.

Notre histoire se passe le 19 août 1944 :

A 9h 40, trois groupes de B.26 (Gascogne, Bretagne, Franche Comté) décollent par très beau temps de Villacrido, en Sardaigne.... L'objectif est la presqu'île de Saint-Mandrier, déja attaquée la veille, mais sans succès.

Pour défendre Toulon, la Flak (terme désignant l'ensemble des batteries antiaériennes allemandes) a installé un nombre impressionnant de batteries de "88" et de "105" redoutées des aviateurs alliés.

Deux canons de "340" installés dans des casemates bétonnées (Les anciens canons du cuirassé Provence qui avaient échappés au sabordage) que les Allemands avaient récupéré et placé sur des rails ainsi qu'une une rampe bétonnée débouchant sur la plage de Cavalas sont la cible de l'opération en cours.

Les bombardiers arrivent sur les côtes de France aux environs de la presqu'île de Giens, ils volent par 4000 mètres avec des bombes semi-perforantes de 500 kg.

Des "flocons noirs" apparaissent devant les premiers appareils. Le bombardement commence. Le deuxième groupe e bombardiers passe juste au dessus des tirs des artilleurs allemands mais le troisième se retrouve juste à l'altitude des éclatements...

Les appareils maintiennent leur route. Plus rien ne bouge.

La Flak se fait violente et plus précise aux abords de la presqu'île. Tous les appareils reçoivent des éclats. Ceux du groupe Bretagne rentreront aussi avec des traces multiples.

Au retour, un B.26 du Franche Comté se posera d'urgence à Calvi, avec un blessé à bord (le sergent mitrailleur Scollan).

Le éclats pleuvent aussi sur l'avion leader n°77 et font un bruit comparable à celui de la grêle. Une gerbe d'éclats vient le frapper à l'avant, provoquant un saut de l'appareil et de la fumée. L'un des éclats vient finir sa trajectoire sous la semelle du pilote....

"Ce n'est rien ! Ca se passera ! lui lance le copilote !"

Le bombardier largue ses bombes.

Le colonel Bouvard annonce alors au pilote que l'avion brûle. L'incendie s'est déclaré dans la soute à bombes. Un obus a traversé le poste radio et a pénétré dans le système de transfert d'essence. Mais un bombe est restée accrochée et risque d'exploser à tout instant. Il faut abandonner l'avion!

Le pilote amorce un brutal et rapide dégagement à gauche; le train est sorti. Les trois mitrailleurs sautent par les postes de tir latéraux, le bombardier par la trappe de la roulette avant, suivi du colonel Bouvard et du copilote.

Le capitaine Lasnier-Lachaise réduit la vitesse de son appareil, compte les parachutes, coupe les moteurs et saute à son tour.

Le B.26 effectue alors un demi tour à droite en direction de la côte et explose une vingtaine de secondes plus tard. Une aile se détache. Le reste de l'avion en flammes tombe dans la mer en dégageant une épaisse fumée noire. Il est 11 h 45.

Pour chacun des membres de l'équipage commence alors une épreuve de natation. Les gilets de sauvetage se révèlent heureusement à la hauteur de l'attente des aviateurs.

Le bombardier (Capitaine Baudoin) arrive à Saint-Mandrier, à quelques dizaines de mètres des batteries qu'il essayait de détruire. Il est accueilli par une patrouille allemande.

Le mitrailleur arrière (Sergent chef Reviller), qui ne savait pas nager trouve moyen d'atteindre le rivage en barbotant après cinq heures d'efforts...

Le mécanicien (Sergent-chef Piras) essaye de se dissimuler en atteignant la terre ferme mais il est rapidement découvert.

Le capitaine Lasnier-Lachaize, apercevant deux soldats sur une barque (dont l'un mâchait du chewing-gum) à l'endroit où s'est englouti son "maraudeur" les prend pour des Américains et les appelle. Cruelle déception, ce sont des Allemands venus récupérer quelques objets flottants et qui avaient trouvé les fameux chewing-gums dans les boites de ration.

Dans l'ensemble cependant l'accueil n'est pas trop désagréable.

Après avoir gravi en plein soleil la falaise du Cap Sicié avec ses "anges gardiens", le capitaine Lasnier-Lachaize est conduit dans une petite église transformée en P.C. anti-aérien.

Le soir même il rejoint cinq membres de l'équipage déjà réunis et qui se demandaient s'il avait eu le temps de sauter.

"Nous sommes heureux de nous revoir sains et saufs !"

Le premier repas allemand est assez vite consommé : Pain noir, crème de gruyère "Graff", confiture et breuvage ayant un vague goût de thé.

Puis c'est la nuit. Trois officiers dans une baraque, trois sous-officiers dans une autre avant peut être un éventuel départ pour un camp d e prisonniers en Allemagne.

Le lendemain matin (20 août) les attaques aériennes se poursuivent.

De nombreux P.47, par groupes de quatre attaquent Saint-Mandrier en piqué.

L'équipage français se tient pendant ce temps sur un banc d'où il observe un officier allemand donner nerveusement des ordres. Par contre il leur parle très correctement.

Après un repas consistant, servi à midi, les six Français rejoints par un aviateur américain "ramassé" lui aussi en mer sont embarqués dans un camion, sous escorte.

Ils traversent ainsi La Seyne et un partie de Toulon en ruines.

La ville est déserte. Une route en lacets les conduits au fort Saint-Antoine. Des civils en grand nombre se sont réfugiés dans la campagne.

Dès leur arrivée au fort, les aviateurs sont fouillés.

Pendant ce temps, des formations de B.26 américains attaquent le port. La Flak tire presque continuellement. En trois ou quatre minutes, trois B.26 sont descendus. Peu de parachutes sont observés... Des B.25 attaquent aussi.

L'engagement aérien fait rage sur Toulon.

Des prisonniers Américains (Aviateurs et fantassins) sont amenés au fort.

 

L'équipage du B.26 "Maraudeur" n°77 de le 2° escadrille du Franche-Comté était composé de la manière suivante :

Capitaine LASNIER-LACHAIZE. Pilote et commandant de la deuxième escadrille.

Commandant LAGER. Copilote. Commandant en second du "Franche Comté". Désireux de s'entraîner, a remplacé le copilote habituel en mission en Afrique du Nord.

Capitaine BAUDOIN (bombardier).

Sergent-chef DHYSER (Radio).

Sergent-chef REVILLER (Mitrailleur).

Sergent-chef PIRAS ( mécanicien au sol, remplaçant le mécanicien habituel malade).

Lieutenant-Colonel BOUVARD (passager). Commandant de la 4° escadre. Il avait été soigneusement mis à l'écart du reste de l'équipe dès sa sortie de l'eau!... Pour l'anecdote, il s'agit du papa de Philippe Bouvard !!! Comme quoi même le monde est petit !

 

A la suite de ces précieux renseignements nous pûmes tirer quelques conclusions hâtives :

1°) Si les récits des pêcheurs de Saint-Elme est exact, il devrait y avoir au minimum deux avions aux alentours du cap Sicié.

Le B.17 abattu le 19 avril 1944, avec son équipage américain.

Le B.26 abîmé en mer le 19 août 1944.

2°) Le B.26 est équipé de deux moteurs Pratt &Whitney R.2800-43 double wasp à 18 cylindres en étoile, avec des hélices à quatre pales alors que le B.17 possède quatre moteurs Wright R.1820-97 Cyclone à neuf cylindres en étoile et des hélices à seulement trois pales. Il reste donc à compter le nombre de cylindres, chose à laquelle nous n'avions même pas songé, obnubilés par les langoustes, homards et autres violets au demeurant plus attirants.

R8a.

Salut Fox !

Pas de problème pour ton passage en début de semaine prochaine.

En ce qui concerne les différentes photos, effectivement certaines me parviennent partiellement.

Apporte les sur une clé USB.

La cheminée de Lysia est bien celle mitoyenne de la maison d'Ostertag, d'ailleurs il n'y avait qu'une seule cheminée de ce type dans ce coin.

On reconnaît bien la partie de l'ancien quartier de Lagoubran qui se nommait l'octroi car il y avait là un des postes de "douane" avant l'entrée des marchandises dans Toulon.(Là où ensuite il y eut un dépôt des trams puis des cars Étoile).

Vu l'état des ruines, ça a du "péter fort" !

Merci encore pour te renseignements ainsi que pour les amis de Janas.

Adessias.

Pif

R8b.

Salut Fox,

J'ai obtenu quelques informations sur l'accident de Pierre Labat !

Il aurait eu lieu le 16 août 1955.

Pierre Labat était un scout de Tarbes qui aurait eu un accident de plongée (avec bouteilles donc probablement pas en chasse sous marine quoiqu'à cette époque là...) sur l'Arroyo.

Voilà un info qui pourra certainement t'aider pour retrouver les articles de presse.

Amitiés.

Pif

R5c.

Chers tous,

Merci de ne pas m'envoyer de mails jusqu'à dimanche 30 mai.

Du plâtre, de la peinture et du carrelage vont remplacer les blagounettes durant cette semaine.

Heureusement il devrait rester quelques morilles au moins identiques à celles de la semaine passée (voir photo).

À bientôt !

Serge, l'ours des plages


 

23 Mai - 7 Juin 2010 : Poésies d'Henri Gardanne

Q.

Bonjour.

J'ai lu le 1er tome sur l'histoire de La Seyne avec beaucoup de plaisir.

Mes arrières grands-parents, mes grands-parents habitaient au quartier des moulières et une partie de ma famille y vit toujours.

Le Cap Sicié, la fête en forêt de janas, le pèlerinage à Notre Dame du Mai, c'était la jeunesse de mon père et son frère qui connaissaient cette forêt comme le fond de leurs poches.

C'est donc avec plaisir que je lirai le tome 2

Un grand-oncle, apiculteur à sa retraite, disait que les sarrasins avaient été repoussés à Sicié, grâce aux abeilles, en plaçant des ruches sur la côte. Fait historique ou légende ?

Pourriez-vous me dire si lors des recherches effectuées par votre père ou lors de vos propres mises à jour, vous auriez entendu parler de M. GARDANNE Henri ?

Ma grand-mère avait gardé un petit recueil de poésies, écrit par cette personne.

Dans l'un des poèmes il parle d'une partie de pétanque sur la place des Esplageolles.

Merci pour votre implication.

Bonne journée.

GZ

R.

Bonjour,

Merci pour votre message. Pardon pour le retard de ma réponse.

Je suis heureux que vous ayez apprécié le Tome I des "Images de la vie seynoise d'antan". Le Tome II devrait être disponible en librairie vers le 25 juin.

Concernant les Sarrasins, il s'est dit bien des choses sur la manière dont ils auraient été repoussés, mais, d'après les historiens modernes, beaucoup de récits seraient du domaine de la légende. A mon avis, l'histoire des abeilles doit faire partie de ces légendes. Voir la note que j'ai rajoutée au paragraphe sur les pirates sarrasins et la bataille de "Malogineste, du Tome I :

Ce « fait de guerre » mentionné par Jean Denans, notaire et viguier de Six-Fours en 1713, puis repris par d'autres auteurs avec beaucoup d'approximations, d'incohérences ou d'ajouts successifs plus ou moins invraisemblables, a toujours été considéré par les historiens comme une légende. Au mieux, l'histoire aurait été adaptée à la région toulonnaise à partir de faits se rapportant à la cité ou au diocèse d'Arles.

Concernant le recueil de poésies de M. GARDANNE Henri, je n'en avais jamais entendu parler et je n'ai rien trouvé concernant cet auteur dans les archives de mon père. Ce recueil n'a dû faire l'objet que d'un tirage limité car je ne le trouve mentionné nulle part sur internet. C'est certainement un recueil très précieux à conserver puisqu'il parle des Esplageolles, mais je ne sais pas qui était ce M. GARDANNE ni à quelle époque il a vécu.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran



1er - 5 septembre 2009 : Recherche d'un livre

Q1.

Monsieur,

Je suis un jeune algérien. J'ai fait ma maternelle chez des soeurs dans une école à Oran en Algérie où je garde beaucoup de beaux souvenirs.

Je viens de trouver votre site, et je serais bien reconnaissant si vous m'aidiez à avoir quelques pages que j'ai perdues de mon livre préféré "Au Pays Bleu" d'Edouard Jauffret. J'aime beaucoup ce livre, et je cherche à récupérer ces pages que je viens de perdre par inattention.

Il s'agit des pages suivantes :

* Le petit ruisseau p.29, 30, 31

* Pensées d'avenir p. 245, 246

Si vous m'aidez à trouver quelqu'un qui possède ce beau livre, et qu'il me scanne ces pages et les envoie par e-mail.

Cordialement,

FD (Oran, Algérie)

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour vous intéresser à "Au Pays Bleu" d'Edouard Jauffret, duquel beaucoup d'anciens élèves comme vous en conservent encore un souvenir ému.

Je possède personnellement un exemplaire d'occasion de ce livre et vous trouverez ci-joint les pages que vous recherchiez, que je vous ai scannées. Je vous en souhaite bonne réception.

A noter qu'un de mes correspondants a créé une page dans son site internet, consacrée à "Au Pays Bleu" : http://www.mes-annees-50.com/au_pays_bleu.htm. A l'origine il avait mis en ligne toutes les pages du livre, mais je crois qu'il les a retirées pour la plupart pur des question de droit d'auteur (le fils d'Edouard Jauffret, Gilbert (voir le livre "Le Petit Gilbert") est toujours vivant et habite Draguignan dans le Var).

A noter également que ce livre a été récemment réédité (ainsi que deux autres écrits par Edouard Jauffret) par les Editions Belin, pour 9,90 EUR. On peut se le procurer sur le site suivant :

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-au-pays-bleu-11960.php?lst_ref=1

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Je suis infiniment très reconnaissant pour les pages scannées que vous m'avez envoyées, et qui m'ont fait tant de plaisir.

Merci aussi pour les informations que vous m'avez données sur ce bel ouvrage. Je vous remercie encore une fois, merci à vous!

Cordialement,

FD



 

8-14 Août 2008 : Photo du pêcheur méditerranéen

Q1.

Bonjour,

Je suis écrivain de contes, et je me permet de vous solliciter pour avoir le droit d'utiliser cette photo comme couverture d'un conte qui parle d'un pêcheur.

Amicalement

PM

R1.

Bonsoir,

Pourriez-vous me préciser de quelle photo vous parlez. Une photo qui se trouve apparemment sur mon site, mais à quelle page ?

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonsoir.

Voici le lien de la photo : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/photos_tome2/chapitre_1/2.1.4.jpg

amicalement

PM

R2.

Bonjour,

Je ne vois aucun inconvénient à ce que vous utilisiez pour votre livre la photo du pêcheur méditerranéen qui se trouve dans l'un des ouvrages que mon père avait écrit autrefois (Marius Autran, Images de la vie seynoise d'antan, Tome 2, 1988).

Je ne peux cependant pas vous renseigner sur l'origine exacte de cette photo. Je ne sais pas où mon père (décédé en 2007) l'avait trouvée ou de qui il l'avait obtenue. C'est peut-être une ancienne carte postale dont il n'avait, je crois, qu'une copie.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

18-21 Avril 2008 : Modes d'émergence et d'expression d'un conflit

Q1.

Bonjour

Sans doute un précédent courriel contenant le document suivant n'a pu vous parvenir. Le voici de nouveau intégré directement au message.

Je vous en souhaite bonne réception.

DEBORDEMENTS INDUSTRIELS DANS LA CITE.

ÉTUDES de CONTROVERSES et INTERVENTIONS PUBLIQUES

aux 19e et 20e SIECLES

Le Centre d'Histoire des Techniques et de l'Environnement (CDHTE), laboratoire du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) à Paris, lance à partir de septembre 2008 un programme de recherche sur le thème de l'histoire locale de la conflictualité née des activités industrielles et de leurs débordements parmi les populations environnantes au cours des 19e et 20e siècle (avant les années 1970).

Il est plus précisément question de restituer au travers de ces histoires singulières :

- les modes d'émergence et d'expression d'un conflit entre une industrie, une entreprise, voire une activité artisanale, et les autres acteurs impliqués dans la vie locale : autorités, pouvoirs publics, populations concernées, salariés, presse, etc.

- la façon dont le conflit s'est étendu et a été géré par chacune des parties prenantes jusqu'à son éventuelle clôture, résolution ou assimilation

Il s'agit dès lors de repérer dans la série des conflits locaux inscrits dans la mémoire collective ou de celle de quelques-un(e)s, ceux qui peuvent faire l'objet d'une étude approfondie, c'est-à-dire tous ceux pour lesquels des sources existent et sont accessibles (archives locales publiques ou privées, témoignages, production livresque, presse locale, etc.)

Acteur de la vie locale, historien, porteur de mémoire ou érudit, vous avez connaissance d'un conflit qui dans le passé vous semble devoir être considéré par notre programme, vous souhaitez vous impliquer directement dans cette recherche ou vous pouvez nous mettre en contact avec des partenaires susceptibles d'y contribuer ou de nous aider ? N'hésitez pas alors à nous contacter, soit par courriel (…) ou au (…) en vous adressant à ML, responsable de ce programme.

En vous remerciant par avance.

ML (CNAP, Paris)

Q.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je ne me souviens pas d'en avoir reçu précédemment de votre part.

Je pense avoir bien compris l'objet de votre programme de recherche, mais je ne suis pas historien et n'ai pas été témoin des conflits qui ont été évoqués dans mon site internet.

Mon site a été créé à la mémoire de mon père, Marius Autran, homme politique et écrivain local, et pour héberger son œuvre et ses témoignages. Je n'ai servi que d'"éditeur électronique" de son œuvre et de ses témoignages, et mon père est décédé (janvier 2007) à l'âge de 96 ans. Bien que j'aie en ma possession quelques autres de ses archives qui ne sont pas complètement exploitées, je ne crois pas, en matière de conflits, détenir d'autres récits que ceux qui ont déjà été mis en ligne sur ce site.

Vous avez donc ma permission d'utiliser, si vous le jugez utile, tout ce qui y est raconté en matière de conflits locaux, industriels ou politiques, plus particulièrement dans les chapitres suivants des ouvrages de mon père :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_1.html
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_2.html
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_3.html
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_4.html
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome6/chapitre_1.html#6
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome4/dutasta_et_la_croix.html
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/resistances_seynoises.html
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/toupines.html#10
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/moulieres.html#7
http://jcautran.free.fr/oeuvres/seynoise/chapitre_3.html#1

Mais je n'ai pas d'autre témoignage, et je n'ai ni vocation ni compétence pour m'impliquer directement dans d'autres recherches sur les domaines que vous mentionnez.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

R1.

Bonjour et merci pour tous vos commentaire et suggestions

ML


 

18 Mars - 28 Mai 2008 : Château du Puits-Michel - les prés qui bougent

Q1.

Bonjour.

Je suis étudiante à l'université de Provence, je fais des recherches sur les croyances paysannes liées à l'eau dans le Royaume d'Arles d'après le Livre des Merveilles de Gervais de Tilbury, écrit entre 1170 et 1214 environ, dans le cadre d'un mémoire de maîtrise.

Gervais de Tilbury mentionne un lieu qui se situe peut être non loin de la Seyne-sur-Mer, mais pour qui je ne trouve aucune précision. Il s'agit du château du Puits-Michel.

Les prés qui bougent quand on y pose le pied.

Bien que la terre ait un fondement solide, il arrive cependant souvent qu'elle soit portée par les eaux, ce qui lui donne une certaine mobilité.

Au royaume d'Arles, en la province d'Aix, il y a le château du Puits Michel, au voisinage duquel se trouve un pré qui, à peine y pose-t-on le pied, se meut tout entier depuis ses extrémités et commence à branler. Aussi les indigènes usent-ils de la précaution suivante : chaque fois qu'ils s'attendent à l'attaque des pillards, ils mettent tout leur bétail dans ce pré ; quand les ennemis arrivent et se disposent au pillage, ils sont terrifiés par le mouvement de la terre et s'enfuient aussitôt.

J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait de l'actuel quartier du Puits-Michel au Lavandou, mais je ne parviens pas à trouver de preuves concrètes.

Je pense qu'il s'agit de la côte méditerranéenne de par les mentions "province d'Aix... attaque de pillards... pillage", qui peuvent évoquer les raids musulmans.

Auriez-vous des informations à ce sujet, concernant les raids musulmans sur le littoral, mais aussi concernant cette "merveille" ?

Je vous remercie par avance.

Bien à vous.

CV

R.

Bonjour,

J'ai bien reçu votre message mais, je suis vraiment désolé, je n'ai aucune idée de l'emplacement de ce pré. Bien que cette histoire fasse en effet penser aux incursions de Sarrasins, qui ont été fréquentes entre l'an 700 et l'an 1000 dans la région de Six-Fours, je n'ai trouvé aucun document qui la mentionne.

Vous pourriez essayer d'en contact avec un spécialiste de l'histoire ancienne du Var. Il est possible que quelqu'un comme Monsieur Henri Ribot, membre de l'Académie du Var, qui connaît très bien l'Antiquité et le Moyen-Âge de notre région, ait quelques idées sur la question de ce Puits-Michel. Je vous recommande de le contacter à l'adresse : (...). C'est un Monsieur qui est très sollicité, mais je pense qu'il essayera de vous aider.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour.

Je vous remercie pour votre réponse.

J'ai pu trouver de quel pré il s'agissait après avoir eu recours à un manuscrit latin du XIIIème siècle. En fait, le pré se situe près de Puimichel dans les Alpes-de-Haute-Provence. La traductrice a commis une erreur de traduction et a traduit "puits" au lieu de "puy"... Près de Puimichel, il y a un pré plus humide que d'autres dans le ravin de Saint-Firmin, il semblerait qu'il s'agisse d'une tourbière. Les incursions seraient celles des seigneurs et combattants à cheval, la région est en pleine tourmente entre les Forcalquiers et les Provence, mais j'ai pu trouver également traces d'incursions paysannes sur les champs des villages voisins !

Bien à vous.

CV



26 Août - 20 Septembre 2007 : Dictionnaire pour mots croisés

Q1.

Cher Monsieur Autran,

Encore une journée de passée sur votre site agréable et intéressant. J'ai beaucoup apprécié votre dictionnaire pour mots croisés vu que je suis occupé à travailler au mien depuis quatre ans (il est très complet jusqu'à la lettre E seulement, mais je continue - il y a déjà 1400 pages). J'ai aussi concocté un petit bouquin avec des définitions amusantes de la même veine que celles que vous présentez dans le genre :

ABATS : Comme les gréco-latinistes, ils comprennent les langues mortes.
ABLETTE : Poisson dont les pêcheurs sont minces : ils doivent garder la ligne.
ABRACADABRA : Mot de passe-passe.
ABRICOTIER : Arbre qui pousse au bord de l'eau.
ADAM : Inventeur de la brosse qui porte son nom.

Si cela vous intéresse, je peux vous en envoyer d'autres. Comme vous voyez, nous avons les mêmes hobbies.

(...) Cordialement.

JC

R1.

Bonjour,

Encore merci pour votre message et vos commentaires sur mon site. Il est vrai que nous avons plusieurs hobbies en commun.

C'est très bien que vous continuiez à travailler à votre dictionnaire de mots croisés. Mais la tâche devient rapidement immense et il faut beaucoup de temps, que nous n'avons pas toujours. Personnellement, j'ai plusieurs projets. Celui des termes humoristiques est à peu près mis en ligne et je le complète de temps à autre avec quelques termes que je vois passer et que je note. J'ai aussi mis en ligne un certain nombre de mots courts pour mots croisés (2 à 5 lettres), mais c'est très incomplet et c'est une fusion de plusieurs fichiers différents dont je n'ai jamais terminé l'harmonisation. J'ai aussi un gros fichier (12 000 termes) de tous les mots difficiles, ou peu usités, ou dont le sens (pour moi) ne saute pas aux yeux, ou à l'origine de confusions, etc. Ce sont des mots que j'ai collectés depuis mon adolescence au cours de toutes sortes de lectures et que j'avais au début mis sur un calepin, puis plus tard en fichier informatique File Maker Pro. J'ai en projet de le mettre en ligne (nom, définitions, rubrique, exemples d'utilisation ou citations, mots apparentés, étymologie, etc.). La lettre A seulement avait été mise quelque temps en ligne, mais je l'ai retirée pour la retravailler et en faire une présentation plus homogène. Et je n'ai toujours pas eu le temps de m'y remettre...

(...) Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Monsieur Autran,

Si les autres internautes vous laissent sans nouvelles, je serai peut-être le seul à vous faire perdre votre temps à lire du courrier, ce dont vous voudrez bien m'excuser, mais j'avais tellement envie de reprendre contact avec vous.

J'ai aussi réalisé un dictionnaire complet pour mots croisés (2 à 4 lettres) mais je ne sais pas comment vous faire parvenir une copie de cet ouvrage (si cela vous intéresse) qui comprend des centaines de pages écrites à la main et qui sert de départ pour trouver les autres mots.

(...) D'autre part, on peut aussi trouver la définition des mots peu courants (pas les noms propres) dans le dictionnaire du scrabble.

(...) Merci par avance de votre réponse.

Bien cordialement.

JC

R2.

Merci pour votre message et merci de reprendre contact. (...).

J'ai noté par ailleurs que vous aviez réalisé un riche dictionnaire pour mots croisés. Cette réalisation m'intéresserait sans doute, ainsi que beaucoup de monde. Mais, pour l'instant, je n'ai pas idée de la manière selon laquelle on pourrait exploiter ces centaines de pages écrites à la main. Il faudrait que tout soit sous forme de texte ou de fiches numérisées, mais quel travail !

Actuellement, je suis trop pris (notamment par une conférence en images que je prépare en vue d'une manifestation que je dois faire, le mois prochain, consacrée à la vie et à l'œuvre de mon père, décédé en janvier dernier) pour m'occuper de cette question du dictionnaire. Et je ne sais pas trop de quelle manière je vais pouvoir continuer à administrer mon site, car j'ai de plus en plus de mal à répondre aux nombreux messages que je reçois, tous azimuts. Alors qu'il me faudrait par ailleurs pouvoir dégager beaucoup de temps pour intégrer au site les très nombreuses archives historiques dont j'ai hérité de mon père, sans parler de la maintenance normale des fichiers et des liens, et de l'évolution du site en mettant à profit des technologies informatiques plus modernes. J'y réfléchis.

Cordialement,

Jean-Claude Autran



 

25 Juillet - 3 Août 2007 : Relations de Clemenceau avec le Var

Q1a.

Cher Monsieur,

Je travaille actuellement à l'édition de la correspondance de Georges Clemenceau.

Je connais les relations de Clemenceau avec le Var .

Dans une lettre ( i-jointe) , il mentionne un certain Autran en 1924.

Je suis allée sur votre site familial, mais je ne vois pas qui a pu se présenter .

Pourriez vous me dire s'il s'agit d'un des vôtres ?

Avec tous mes remerciements.

SB (Université de Cergy-Pontoise)

Albert Clemenceau*

Paris, le 19 avril 1924

Mon cher Albert

Je regarde l'image des jardins suspendus de Sémiramis et j'y trouve des charmes. On ne voit pas Sémiramis, mais on la devine. C'est comme Dieu sur la terre. Je partirai Dimanche prochain pour revenir du 10 au 15 mai. Mes travaux ne sont pas terminés[1]. Je crois qu'ils ne le seront jamais.

Tardieu*[2]est venu m'annoncer son exploit quand tout était accompli. Je ne l'ai pas félicité. Il a prononcé sur lui-même. De belles qualités, mais pas de tempérament. On ne le changera pas. Michel part pour le Maroc, avec sa femme. Ils y resteront un mois. J'ai vu Pierre[3] qui m'a fait une bonne impression. J'ai cru deviner qu'il avait vu son père. Il y avait eu quelque chose comme un vague rendez-vous. Michel y a manqué. Thérèse est en villégiature à Versailles. Elle en avait besoin. Madeleine ne se retape pas. Moi, j'ai réussi à convaincre mon médecin que ses rayons avaient un effet général sur l'organisme. Il a fini par me donner raison. Il me semble que tu dois rentrer avant mon départ. Je me prépare à voter pour Autran. Il sera la tête et la queue de ma liste[4]. Il paraît que si neuf électeurs votaient, comme moi, pour lui seul, cela lui enlèverait une voix.

Je t'embrasse de tout mon cœur.

C. C

[1] A Bélébat.
[2] Tardieu va se présenter aux législatives sur la même liste que Maurice Colrat et Charles Reibel, deux amis de Poincaré. Maurice Colrat ( 1871-1954) fut ministre de la Justice jusqu'au 29 mars. Charles Reibel ( 1882-1956) fut ministre des Régions libérées dans le second gouvernement de Poincaré.
[3] Petit-fils de Clemenceau.
[4] Aux élections législatives de 1924 qui voit le victoire du Bloc des Gauches.

Q1b.

Cher Monsieur,

Veuillez ne pas tenir compte de mon message, le AUTRAN s'écrit avec un D.

Bien à vous,

SB

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. Qu'il s'agisse d'un candidat nommé Autran ou Autrand, je n'ai malheureusement pas beaucoup d'élément de réponse à votre question. Je n'en ai jamais entendu parler et il n'y a eu aucun membre de ma famille qui ait été candidat à des élections à cette époque.

J'ai cependant montré le courrier à Albert Clemenceau que vous m'avez adressé, à mon ami Jacques Girault, professeur d'histoire à Paris XIII et spécialiste de l'histoire du Var des années 1920-1940. Il n'a, lui non plus, aucune idée de qui pouvait être cet Autrand. Connaissant bien les détails de l'élection de 1924 dans le Var, il pense d'ailleurs que, compte tenu des noms de candidats cités (Colrat, Reibel, Autrand), ce courrier pourrait ne pas concerner les élections du Var mais celles d'un autre département (?).

C'est tout ce que je puis vous dire.

Cordialement,

Jean-Claude Autran



17-20 Mai 2007 : Questions diverses : Immigration italienne, immeuble de l'isthme des Sablettes

Q.

Belle somme des oeuvres de votre père sur une ville assez mal connue finalement comme beaucoup de villes qui ont vécu avec l'industrie, comme Toulon d'ailleurs, peu de gens commaissent vraiment Toulon, sauf s ils y ont des parents ou des amis, et encore ! Avec le tunnel, ce sera encore pire.

Deux points à signaler et qui n ont peut être rien à voir avec votre père:

- une sorte de silence sur la forte arrivée des italiens au 19ème siècle à La Seyne et que la lecture de l'annuaire telephonique ou la rubrique nécrologique (je distingue les noms corses des noms italiens, même si les noms corses sont... italiens).

- Cet immeuble sans style, sans époque,ni fait, ni à faire que l on a permis de construire au beau milieu du tombolo des Sablettes: le conseiller municipal qui a autorisé cela ne devait pas aimer les paysages de sa ville et encore moins le bord de mer! mais entre Hyères et Menton, on voit pire!

FC

R.

Bonjour,

Merci pour votre message à propos des œuvres de mon père.

Concernant les différentes vagues d'immigration italiennes à La Seyne, mon père en a parlé en détail dans deux de ses chapitres :

1) Dans son Tome III : "La Seyne, cité cosmopolite" : voir à l'adresse

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cite_cosmopolite.html#6

2) Dans son Tome VIII : "La Seyne, terre d'accueil - Mutations - Migrations - Italiens et Corses". Voir à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/terre_d_accueil.html

Au sujet de l'isthme des Sablettes et du fameux projets de "Marinas", heureusement arrêté à ses débuts, vous trouverez un certain nombre de détails dans le Tome VI à l'adresse suivante :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome6/chapitre_4.html#3

L'immeuble sans style dont vous parlez, (le "Bali"), fut le premier et le seul construit de l'ensemble du projet. Je crois qu'à l'origine il ne comprenait que des studios et était destiné à loger l'ensemble des travailleurs chargés des travaux qui allaient suivre sur 20 hectares et prévus, disait-on, pour une dizaine d'années.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


11-20 Mai 2007 : Amicale de La Rouve

Q.

Bonjour

SVP, et merci d'avance !

Seriez-vous au courant de l'adresse internet du président de l'amicale de la Rouve C...i ou de l'amicale de la rouve afin que nous lui envoyons notre dernier article sur leur affaire de résistance aux promoteurs-bétonneurs !

Voir article sur la gazette seynoise : http://www.gazette.lesud83.fr/spip.php?article22

Voir son adresse postale s'il n'a pas internet a lui comme à l'amicale !

Cordialement

CB

R.

Bonjour,

Pardon pour le retard à vous répondre.

Mais je n'ai aucun élément pour vous renseigner. Je n'ai jamais eu de contact avec M. C...i ni avec l'amicale de La Rouve. Je n'ai pas d'adresse électronique et apparemment ce nom n'est pas non plus dans l'annuaire.

Vraiment désolé.

Jean-Claude Autran


23-24 Février 2007 : Le Sieur Suou, écrivain provençal

Q.

Cher Monsieur,

votre site est trés interessant, et un veritable plaisir, car il y a tant d'information, qu'on peut y rester une soirée entière.

je suis étudiant à Montpellier, mais je suis Marseillais. Dans le cadre de mes études, je recherche toute sortes d'écrits, manuscris, articles dans des journaux, des lettres personnelles ou autres ... d'un certain HENRY DESIRE MARGUERITE EPHREM pour ses quatres prénoms, et SUOU comme patronyme. Cet homme serait née dans la région de Draguignan Villecroze vers 1785 et mort dans le même lieu en 1871. Il semble qu'il ait écrit en provençal, mais rien ne le prouve... Si vous avez des informations concernant ce Sieur SUOU, il me ferait plaisir de les lire. Si vous connaissez des personnes suceptibles de connaitre les auteurs varois vous pourriez si vous en avez le temps, me communiquer leur coordonnés ...

(...)

je vous remercie par avance, mais si vous n'avez pas loisir de me répondre, je ne vexerai en aucune façon .

je vous présente, Monsieur Autran, mes plus sincères salutations .

PT

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et vos commentaires sur mon site internet.

Je ne connaissais pas le Sieur SUOU, mais une rapide recherche par Google m'a permis de le retrouver mentionné dans le site de René Merle (http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com), docteur ès-lettres et grand spécialiste de la langue provençale, en particulier dans les articles suivants :

http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-presse-varoise-et-provencal-1870-1872-textes-112355730.html 
http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-presse-varoise-et-provencal-1859---1910---un-regard-sur-la-premiere-moitie-du-siecle-111701591.html
http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-presse-varoise-et-provencal-1870-fin-1872-112319277.html 

« Suou, L'Echo doou Var, 1834-1851, de H.D.M.G.Suou, Bachelier en Drech, A Villecrozo, ms. »

« Ainsi à Draguignan le conservateur Echo du Var (qui doit publier les appels du nouveau préfet, Paul Cotte, "martyr du 2 décembre" !) donne des vers de "D. Suou, bachelier en droit, 85 ans", de Villecroze [2]. Suou écrit en provençal depuis les années 1840, sans trop (pouvoir ou vouloir) publier. Les thèmes sont ceux des articles français : contre l'indifférence, l'apathie, la division. Ce provençal mobilise-t-il plus ? »

Je n'en sais pas plus, mais il est probable que René Merle, qui a analysé au moins un ouvrage de Suou, en sache bien davantage. Le mieux serait donc de s'adresser directement au Professeur René Merle.

Je sais qu'il est très sollicité, mais il vous répondra certainement.

Bonne chance pour la suite de vos recherches.

Jean-Claude Autran


22-23 Février 2007 : Grotte des Espagnols, à Cassis

Q.

Salut Claudet,

(...) As-tu une idée sur l'appellation "la grotte des Espagnols" située au-dessus de Cassis, à proximité de la route des crêtes ? J'ai écrit au syndicat d'initiative de Cassis mais voilà trois mois que j'attend une réponse.

Adessias.

Pif

R.

(...) Concernant la grotte des Espagnols, je n'en connaissais pas l'origine. Mais une rapide recherche de "grotte des espagnols" sur internet par google m'a conduit au site suivant :
http://www.museeciotaden.org/Pages%20L%E9gendes/grottespa.htm

Qui en donne une explication possible, avec aussi des photos :

Cela se passait il y a longtemps, certains disent sous le règne Louis XIII… Une bande de faux monnayeurs Catalans s'était installée sur les Crêtes de Cassis et, tout particulièrement dans la sombre caverne d'aspect inquiétant du « Baoume de Canaille ».
Peu connue, si ça n'est des gens de la colline, bergers, chasseurs et bûcherons, cette grotte était de plus protégée par la forêt et la terreur superstitieuse que suscitaient les cavernes à cette époque, ce qui en faisait un repaire idéal.
Mais que venaient chercher ici ces faussaires ? Depuis combien de temps étaient-ils là ? A quel sombre trafic s'employaient-ils ? Nul ne le sait...
Tout ce que dit la légende, c'est que le calme des lieus fit petit à petit relâcher la surveillance des occupants et qu'un jour les soldats du Roi cernèrent la grotte !
Certains d'entre eux se risquent déjà à pénétrer, faisant une cible idéale pour les brigands, aussitôt les armes détonnent sous le grand porche de la caverne. L'échange de coups de feux dure un bon moment et les soldats sont numériquement les plus forts. Les Espagnols sentent leurs munitions s'épuiser et qu'ils seront bientôt prêts pour le gibet !
L'idée d'un piège germe alors dans leur esprit, ils connaissent une galerie naturelle qui conduit au pied de la falaise et tandis que certains continuent à tirer, les autres préparent une mine qui écroulera la voûte derrière eux, en couvrant leur fuite.
Une dernière volée de balles vers les soldats et la mèche est allumée, ils détalent alors au plus vite dans le passage secret.
A l'entrée de la caverne, le silence qui a fait place aux détonations étonne les soldats. Ils s'avancent prudemment, pensant que les assaillis sont à court de munitions.. Cent cinquante mètres plus bas, les faussaires bondissent dans les buissons en se ruant vers la mer.
Là haut, les soldats enhardis par l'absence de riposte, investissent la grotte. Tout à coup, un vacarme épouvantable et le souffle d'une explosion viennent les balayer.
Dans la lueur rouge de l'explosion et l'épaisse fumée, les militaires restés au dehors voient d'énormes blocs de roches basculer et, dans un terrible éboulement, se fermer à jamais le passage secret…
Les rares survivants, purent alors voir du haut de la falaise, se profiler, déjà loin sur la mer, une barque, toutes voiles dehors, qui fendait les flots vers les côtes ibériques…

Cela te semble-t-il plausible ?

A bientôt.

Fox



20-21 Décembre 2006 : Autorisation de lien avec un autre site

Q1.

Bonjour monsieur,

Je suis tombée tout à fait par hasard sur votre site. Il est remarquable.

J'en ai un aussi, moins bien fait que le vôtre. Mais avec beaucoup de relevés. http://claudie.dussert.free.fr. M'autorisez-vous à mettre un lien de votre site sur le mien. Ils sont à "mes sites préférés".

Amicalement

CD

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et vos commentaires sur mon site.

Je me suis un peu promené dans le vôtre et il a aussi une très grande richesse d'informations et de relevés.

Pas de problème pour que vous mettiez un lien vers mon site dans votre page "mes sites préférés". C'est très aimable à vous. Merci.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Jean-Claude,

Je ne me permet pas de mettre le lien d'un site sur le mien, sans l'accord du propriétaire.Donc, çà va être fait demain ou après-demain.

Je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël.

Amicalement

CD


17 Décembre 2006 : Lien avec le site de l'Agence de l'Avenue

Q1.

Bonjour

notre site viens d'être compltément modifié, pouvez vous svp changer le lien vers notre site par ce nouveau lien :

http://agenceavenue.com/contenus/les-liens-priviligies-de-lagence-de-lavenue-19.html

merci d'avance.

salutations

EC (agenceavenue.com)

R.

Bonjour,

J'ai bien pris note de votre message. Un nouveau lien a été établi avec votre site. Mais j'ai pensé, compte tenu de la spécialité "histoire" de mon site, que le lien devait plutôt être établi directement avec la page "histoire de l'agence" de votre site, c'est-à-dire :

http://agenceavenue.com/contenus/lhistoire-de-lagence-de-lavenue-21.html

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour

bien sur aucun probléme et c'est normal juste mettre les 3 www apres le http://

salutations

EC


16-25 Octobre 2006 : Vin de viande

Q1.

Je suis à la recherche d'informations sur le "vin de viande".

Google m'a conduit sur votre site avec l'information "docteur Aubert".

Je cherche en effet des informations sur une bouteille datant probablement du début du XXe si¶cle qui est gravée "vin de viande, beef-lavoix, quina, phosphate".

Si vous pouvez m'aider, merci d'avance

YJ

R.

Bonjour Monsieur,

J'ai questionné mon père (Marius Autran, 96 ans !) à propos de votre message. Il se souvient bien en effet avoir mentionné parmi ses souvenirs d'enfance les publicités pour le « vin de viande du Docteur Aubert ». Ces publicités se trouvaient notamment dans les tramways dans les années 1920.

Quant à la nature exacte du produit dénommé à l'époque « vin de viande », nous n'avons pas d'information précise. Mais il s'agit probablement d'un produit précurseur du Viandox, c'est à dire un "jus de viande" (un hydrolysat acide, en fait, constitué surtout d'acides aminés et de sucres).

On trouve en effet régulièrement en vente sur eBay ou autres sites, des bouteilles ou des étiquettes de bouteilles de produits de ce type :

« Acheter Bouteille bistrot beef Lavoix vin viande quina Viandox dans la catégorie Collections, Objets publicitaires, Bouteilles. Achat et vente sur eBay.fr »

dans lesquels on trouve bien associés les mots beef-lavoix et Viandox

Une étiquette avec une datation probable de 1890 est également montrée sur le site :

http://aesop.creighton.edu/jcupub/IndividualStockCards.htm

Vous trouverez également diverses réponses en recherchant sur google :

"beef-lavoix" + viandox ou "vin viande" + viandox

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci pour vos informations

YJ


3-12 Octobre 2006 : Clinique à La Seyne

Q1.

Bonjour,

Je me permet de vous écrire encore mais n' auriez vous pas des souvenir de cette clinique ou connaissance de quelqu'un qui est travaillé dans cette clinique. Je ne sais pas ou me renseigné au sujet de cette établissement.

Cordialement;

JM

R1.

Bonjour,

Je voudrais bien essayer de vous répondre, mais je n'ai pas compris de quelle clinique vous parlez.

S'agit-il de l'ancienne « Clinique des Chantiers » qui a été détruite il y a quelques mois ? Ou d'une autre clinique ou établissement hospitalier de La Seyne ?

Merci de préciser votre question.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Pour mieux m'exprimer, c'était la clinique de thalasso-thérapie la "goubran".

En espérant que cela vous rappelle des souvenirs.

Cordialement.

JM

R2.

Bonjour,

Non, je suis désolé, je n'ai aucune idée de ce qu'a pu être cet établissement de Thalassothérapie. Dans mon entourage, on ne s'en souvient pas. On ne connaît donc personne qui ai pu y travailler. Il n'était peut-être pas à La Seyne car le quartier Lagoubran se situe en grande partie sur les communes de Toulon et d'Ollioules. A l'occasion, je poserai la question à des personnes qui ont fait des études sur les quartiers nord de La Seyne, et je vous tiendrai au courant si j'obtiens le moindre renseignement.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


19-28 Septembre 2006 : Recherche sur le SOL et la Milice à La Seyne

Q.

Bonjour monsieur,

travaillant sur le SOL et la milice dans le var j'ai vu le site autran.

Pouvez vous me dire ce que vous avez dans vos archives sue le SOL et la Milice à la Seyne?

dans l'attente de vous lire

cordialement votre

FLGDT

R.

Bonjour Monsieur,

J'ai bien reçu votre message et j'ai interrogé mon père (Marius Autran, 96 ans !) pour savoir s'il avait des souvenirs sur le SOL et la Milice à La Seyne. Malheureusement, il n'a plus tellement de souvenirs sur cette époque, il n'avait pas de connaissance parmi les personnes de la Milice (il était plutôt dans les rangs de la Résistance) et n'a rien pu me dire de précis.

J'ai également recherché dans ses archives, mais, pour l'instant, je n'ai rien trouvé concernant le SOL et la Milice à La Seyne.

J'ai cependant bien enregistré votre question. Si je retrouve par la suite quelques informations sur ces sujets, je ne manquerai pas de vous les communiquer.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


28 Juillet 2006 : Vin de Jaquez

Q.

Ave Foxie,

Voilà plusieurs jours que j'essaye de trouver au fond de cette boîte électronique des renseignements sur le vin de Jacquet et sur le cépage qui était alors employé à cette fin.

Je veux bien admettre qu'il avait un degré alcoolique élevé mais ça n'a tout de même pas provoqué sa disparition de la terre...

Ignorant le nom latin qui définit cette variété de vigne j'ai cherché à Vitis vinifera et j'ai trouvé tout ce que je ne cherchais pas !

Aurais-tu plus de chance que moi ou connaîtrais-tu le nom latin de cette espèce ?

Ce n'est pas une question existentielle mais ça m'énerve quand je n'arrive pas à trouver un renseignement.

J'espère que ton séjour à La Désiré s'est bien passé et que toute ta famille aura trouvé dans ces vieilles pierres un peu de calme et de repos en plus de la fraîcheur. Ici ce n'est pas tout à fait la même limonade, tu vas vite t'en rendre compte...

Adessias.

Pif

R.

Ave Pif,

(...) A propos du vin de jaquet, si tu n'as pas trouvé cela doit s'expliquer probablement par l'orthographe "officielle" du cépage, qui, en principe, est JAQUEZ. Essaye de reprendre tes recherches sur le net avec JAQUEZ et tu devrais trouver des explications sur son interdiction, par exemple sur le site :

http://www.parc-monts-ardeche.fr/v1/IMG/Pre-etudeJacquez.pdf

Mais on en reparlera quand je passerai chez toi.

A très bientôt. (...)

Claudet


22 Avril - 12 Mai 2006 : Livres de Gaston Beltrame

Q.

Bonjour,

Ayant entendu quelques passages de textes de cet auteur dans une série sur Toulon, je souhaiterais savoir où je peux me procurer certains de ces livres. Je participe à l'Atelier d'Ecriture de la Médiathèque de Pont du Las à Toulon.

Merci d'avance.

Cordialement,

Michèle Preuss

R.

Bonjour,

Pardon pour le retard mis à vous répondre.

Je ne sais malheureusement pas où vous pourriez trouver des œuvres de G. Beltrame (je pense que vous parlez de Gaston Beltrame, dont une fiche biographique se trouve sur mon site à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/fiches_mouvement_ouvrier/B/beltrame_gaston.html

Peut-être, en vous adressant à une grande librairie comme Charlemagne, avec les titres d'ouvrages que vous recherchez, pourraient-ils interroger leur ordinateur et vous en obtenir sur commande spéciale ?

Sinon, vous pourriez essayer de poser la question au Professeur Jacques Girault (qui a rédigé la fiche biographique de Gaston Beltrame) et qui connaît bien les libraires de la région. Son e-mail est le suivant : (...)

Ou encore, voyez le site internet du professeur René Merle (http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com).

Cordialement,

Jean-Claude Autran


1er - 4 Avril 2006 : Art religieux dans les cimetières

Q1.

Je vais publier ce livre sur mon arrière grand-père, sculpteur en art sacré ( 1846-1911) sa vie, son oeuvre consacrée surtout à l'art religieux dans les cimetières et dans les églises.

Je recherche des documentations pour interpréter certaines couronnes mortuaires gravées sur des croix de cimetière. Elles sont comme faites d' olives ou avec des graines d'églantiers et se trouvent surtout sur des tombes de prêtres.

Merci, si vous pouvez mz donner des info.

CG

R.

Bonjour,

Je suis vraiment désolé, mais je n'ai pas d'idée ni d'information précise sur l'art religieux dans les cimetières ou l'interprétation des couronnes mortuaires gravées sur des croix.

Je ne sais pas que vous conseiller, sauf d'essayer quelques recherches sur internet en croisant différents mots-clés comme : "art religieux", "croix", "couronnes mortuaires", "interprétation", etc. Peut-être y trouverez-vous une piste.

Désolé.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci de votre réponse rapide.Je n'ai cherché que dans" mortuaire" et "couronne mortuaire". Vos conseils me seront utiles

Votre site est tres bien fait.

J'aimerais être de votre niveau en informatique pour fiare connaitre mon ouvrage et...peut- être le vendre. Pour le moment, je n'en suis qu'à la relecture de l'éditeur.

J'ai fait aussi une brochure, recontant un dout de ma " rencontre avec Bernard Dimey ", l'auteur de " syracuse" chanté par henry Salvador et Montant et de bien d'autres chanson française pour Aznavour, Béart, Piaf, Barbara, mouloudji. Orroginaire de mon département, il est mort à 51 ans complétement inconnu. Je l'ai connu ado alors qu'il était mon ' Poin" où collége de ma petite ville, Jioville (Haute- marne) Tiré à 1000 exemplaires, j'en ai déjà vendu 600, mais dans la" mafia ", j'ai du mal à vendre le reste...

Je voudrais ouvrir mon propre site.

CG


24-30 Mars 2006 : Récit d'un bagnard

Q.

Ancien du chantier, maintenant dans les hautes Pyrénées, je recherche le titre et l éditeur d'un livre écrit par un ex bagnard (qui habitai a Balaguier) avec l aide d un journaliste de république me semble t il (courriel a ce journal sans réponse a ce jour) ce livre a été publié âpres le succès du livre "Papillon" de Henri Charrière 1970.si vous avais une réponse, je vous en remercie par avance .Mon arrière grand père ainsi que mon grand père (Gendarmes) ont fait les bagnes (Ré;Toulon;Guyane;nle Calédonie)

NC

R.

Bonjour,

Je regrette de ne pas connaître le titre et l'éditeur de ce récit d'un bagnard. J'ai cependant pris quelques renseignements auprès de mes amis et l'un d'entre eux croit en effet se souvenir d'avoir vu passer ce récit, sous formes d'épisodes dans l'ancien journal République, mais il ne l'a pas connu sous la forme d'un livre.

S'agissant d'un récit de bagnard ayant habité Balaguier, il n'est pas impossible qu'on en trouve un exemplaire au petit "musée du bagne de Toulon" qui se trouve précisément dans le musée du Fort de Balaguier à La Seyne.

Pour vous en assurer, je vous recommanderais donc de téléphoner ou d'écrire au Conservateur du Musée du Fort Balaguier et des Archives Municipales, qui est :

M. Julien Gomez-Estienne (...)

J'espère qu'il pourra vous renseigner grâce aux archives de son musée.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


6-17 Mars 2006 : Immigration italienne

Q.

Cher Monsieur,

Un de mes ancêtres MALANO Joseph Benoît (époux Jiacomino Magdeleine), tailleur de pierres, originaire de Porte (Sardaigne) est arrivé en France avant 1860 date a laquelle naît son fils le 16/07 à Toulon.

Ce dernier François Charles se fera appeler Jean François MALAN est travaillera à Gap aux chemins de fer de Provence puis ensuite comme journaliste au Petit Provençal.

Pensez- vous qu'il est possible que cet ancêtre ait fait partie de la vague d'immigration dont il est fait référence sur votre site, et si oui comment le vérifier.

Avec mes remerciements

GG

R.

Bonjour Monsieur,

Oui, comme cela est rappelé dans les chapitres d'histoire de La Seyne-sur-Mer : "Cité Cosmopolite" et "Terre d'accueil" écrits par mon père (Marius Autran), il y a bien eu dans le Sud-Est de la France, trois vagues successives d'immigration italienne : 1) le milieu du XIXe siècle (surtout entre 1852 et 1862 ; 2) la fin du XIXe siècle, surtout en 1875-1876 ; 3) l'après-guerre de 1914-1918, jusqu'en 1936.

Vu que l'immigration était insignifiante avant 1852, et que le fils de votre ancêtre soit né à Toulon en 1860, il est donc très probable que votre ancêtre ait fait partie de la première vague d'immigration.

Comment le vérifier, 150 ans après ? Je ne sais pas trop où vous pourriez trouver cette information. On peut parfois retrouver dans les actes notariés ou dans les archives municipales de l'époque des listes de propriétaires ou de patrons des différentes corporations de la commune. S'agissant d'un travailleur récemment arrivé en France, il me paraît peu probable (mais sait-on jamais) qu'il ait eu très vite la notoriété suffisante pour apparaître dans de telles listes officielles. Peut-être peut-on cependant en retrouver la trace à Toulon dans les listes de recensement de la population (où les noms, prénoms, âge, composition de la famille, profession sont indiqués), listes qui ont été établies en France, je crois depuis 1801, et qui peuvent en principe être consultées dans les archives municipales. Mais les recensements sont habituellement transcrits dans les livres, quartier par quartier et rue par rue. Donc, ce peut-être long et compliqué de dépouiller tout le recensement d'une grande ville comme Toulon si vous ne connaissez pas d'avance une adresse.

Le mieux est peut-être de commencer par accumuler le maximum d'actes (naissance des enfants, mariages, décès), sur les des divers membres de la famille, ce qui permettrait de reconstituer au moins une partie de l'itinéraire (adresses successives, professions) de votre ancêtre. Si vous avez une première date de naissance d'un enfant (16/07/1860 à Toulon), vous pourriez essayer d'en retrouver d'autres dans la même décennie, et ainsi de suite. Cela pourra vous aider pour aller feuilleter les lisets de recensements. Mais pour dépouiller un maximum de tables rapidement, il faut pour cela se rendre aux archives municipales de Toulon car cela paraît très difficile par correspondance.

Je ne vois pas comment vous aider davantage. Bonne chance.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


3-8 Mars 2006 : Demande d'autorisation de lien

Q.

Bonjour,

Sur notre site internet, nous avons mis un lien vers votre site web (le lexique provençal plus précisément).

Notre site reprend un peu l'histoire de Sainte Musse et a pour but de défendre la ripisylve de Sainte Musse, avec une pétition en ligne :

http://saintemusse.free.fr

http://saintemusse.free.fr/petition.htm

Cela vous dérange-t'il ? Si oui, nous l'enlevons.

Très cordialement

PB

R.

Bonsoir,

Bravo pour votre site. Merci pour votre message et merci d'avoir établi un lien avec le mien (lexique provençal). Je n'y vois aucun inconvénient.

Autre question, connaissez-vous la Société des Sciences Naturelles de Toulon et du Var, ses travaux et ses publication ? (J'en suis membre depuis 1958). Je pense que votre démarche et votre site intéresseraient cette Société.

Vous pourriez peut-être faire communiquer l'adresse de votre site à son Président (...) et à l'administrateur de leur site internet (...).

Merci par avance,

Cordialement,

Jean-Claude Autran


16-22 Février 2006 : Consultation du site internet

Q.

(...)

Je me pose toujours la question : par combien de personnes votre site est consulté, par semaine par exemple?

A part les questions farfelues dont vous m'aviez parlé, y en a t'il de vraiment sérieuses ?

(...) A bientôt

GF

R6.

Bonjour,

(...) Concernant les statistiques de fréquentation de mon site, j'ai quelques éléments de réponse grâce au marqueur d'audience "estat" que j'ai installé sur toutes les pages. Les résultats que je mets à jour chaque mois apparaissent tout à fait en bas de la page d'accueil http://jcautran.free.fr/

Depuis quelques mois, la consultation dépasse régulièrement les 40 000 pages visitées par mois :

- Entre le 4 avril 2001 et le 31 décembre 2005, il y a eu 332 671 visiteurs, avec 714 671 pages vues
- Dernier maxima atteints :
- pour le nombre de pages vues : journée du 5 octobre 2005 avec 2 310 pages vues
- pour le nombre de visiteurs : journée du 23 mai 2005 avec 857 visiteurs différents

En général, les pages les plus consultées sont (de loin) celles qui concernent le lexique provençal ou les textes de chansons anciennes, plus que celles concernant l'histoire elle même.

Le chapitre sur le cuirassé Liberté est consulté par environ 5 à 10 personnes par jour.

Quant aux questions qui sont posées, elles sont extrêmement diverses, de l'histoire à la généalogie, de la musique aux noms des rues de La Seyne, des anciens camarades de classe à la construction navale, etc. etc.. Si vous entrez dans le Forum du site :

http://jcautran.free.fr/forum/forum.html

vous verrez qu'il y a bien quelques questions farfelues, mais que la plupart sont intéressantes et demandent souvent pas mal de réflexion pour y répondre. C'est un gros travail, mais je pense faire œuvre utile en essayant de satisfaire l'intérêt ou la curiosité de plusieurs dizaines de personnes chaque mois.

(...) A bientôt.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


16-22 Février 2006 : Pourquoi le terme Hôtel de ville ?

Q.

Bonsoir : je ne connais pas la raison pourquoi on dénomme ces lieux administratifs « hôtels » de Ville. Pouvez-vous me donner une explication ?

Merci d'avance !

R.

Bonjour,

Je ne suis pas vraiment un spécialiste de la langue française, mais il me semble que la réponse à votre question peut se trouver sur des sites internet traitant d'études littéraires et d'ancien français, tels que : http://www.etudes-litteraires.com/ostel-hostel.php

Ancien français : ostel, hostel

OSTEL, HOSTEL

Étymologie

Ce substantif est issu de l'adjectif latin hospitale, "relatif aux hôtes" (lui-même issu du substantif hospes désignant "celui qui donne l'hospitalité ou qui la reçoit"). L'adjectif a été substantivé en gallo-roman avec l'acception d'« hébergement ». Ce nom a pour doublet savant ospital.

Ancienne langue

• Conformément à son étymologie, l'ostel désigne au sens concret un "lieu d'hébergement". Celui-ci peut être gratuit et temporaire (en particulier s'il est destiné aux chevaliers ou aux pèlerins) ; l'hébergement ne deviendra l'objet d'un commerce qu'à la fin du Moyen Âge. Au cas où le lieu d'hébergement est permanent, l'(h)ostel pouvait aussi désigner "une demeure, une maison". Au XVème siècle, ce sens se précise, et le mot renvoie exclusivement à la "demeure de grands seigneurs ou de riches bourgeois". Il peut également, à partir de cette notion de "bâtisse de quelque importance" désigner un "édifice administratif".

• Acception plus abstraite, il désigne également le "fait d'héberger ou d'être hébergé". Ainsi l'expression prendre ostel signifie "se loger".

• L'expression ostel Dieu (littéralement "la maison de Dieu") désigne l'« endroit où l'on recueillait les indigents dans certaines grandes villes ».

Évolution jusqu'au français moderne

• Le mot désigne toujours un "logement temporaire payant utilisé par des voyageurs". C'est à cette acception que se rattache la locution maître d'hôtel ("chef du service de table dans un établissement important, hôtel ou restaurant").

• L'expression hôtel particulier désigne de nos jours un "immeuble cossu occupé par un seul particulier et sa famille".

• Le terme reste employé pour désigner certains édifices administratifs importants : hôtel de ville, hôtel de police, etc.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


9 Décembre 2005 - 14 Décembre 2007 : Peintre Edouard Planchais

Q1.

Bonjour Monsieur,

je découvre votre site et je lis une page de notre histoire.

je viens vers vous pour savoir si vous connaissez un peintre E. PLANCHAIS qui a peint, entre autres, "Le sabordage du Port de Toulon" ?

Respectueusement

LT

R1.

Bonsoir,

Désolé mais je ne suis pas connaisseur en matière de peinture. J'ai fait quelques recherches sur internet et j'ai trouvé la mention du peintre Edouard Planchais sur plusieurs sites :

http://perso.wanadoo.fr/marie.bashkirtseff/PRIX%20M%20B.htm
http://www.etudestsiganes.asso.fr/tablesrevue/index6064/articles35_83.html

J'ai trouvé que Edouard Planchais était connu pour ses peintures de tsiganes, qu'il avait aussi peint des portraits dans un ouvrage de W. Churchill sur la seconde guerre mondiale :

http://www.galaxidion.com/home/catalogues.php?LIB=lutrin&CAT=1271&sortOrder=alpha

Mais je n'ai rien trouvé concernant une peinture sur le sabordage du port de Toulon ou du sabordage de la Flotte.

Je regrette de ne pas pouvoir vous aider.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2a.

Monsieur,

je vous remercie pour tous ces renseignements et surtout pour votre gentillesse afin d'orienter mes recherches

respectueusement

LT

Q2b.

J'ai connu ce peintre et voici quelques renseignements .

Il fut peintre de la marine mais il fut exclu, je crois, par le fait qu'il peignit des gitanes et des carrioles .

Il avait une maison à Cap d'Ail .

Il vécut à Mantes la jolie et exposa à la bibliothèque municipale Georges Duhamel.

D'origine, je pense qu'il était dessinateur. C'est ce qui explique l'entourage de ses sujets par un trait.

Il a peint des villages de la région de Mantes et je connais une très belle vue de Rolleboise.

Il a perdu sa fille dans un restaurant de Nice au cours d'un règlement de compte auquel elle était étrangère .

Je possède six toiles.

Bien respectueusement .

GR

R2a.

Bonjour,

Merci beaucoup pour tous ces renseignements.

Je vais les communiquer à mon correspondant, M. LT, qui, en décembre 2005, souhaitait avoir des informations sur ce peintre Edouard Planchais.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2b.

Bonjour Monsieur,

Il y a quelques mois, vous m'aviez demandé des informations sur le peintre Edouard Planchais.

Je n'avais alors que peu d'informations à vous communiquer.

Mais, très récemment, un des correspondants de mon site internet m'a adressé le message ci-dessous, avec quelques renseignements qui pourront certainement vous intéresser :

J'ai connu ce peintre et voici quelques renseignements .
Il fut peintre de la marine mais il fut exclus, je crois, par le fait qu'il peignit des gitanes et des carrioles .
Il avait une maison à Cap d'Ail.
Il vécut à Mantes la jolie et exposa à la bibliothèque municipale Georges Duhamel.
D'origine , je pense qu'il était dessinateur. C'est ce qui explique l'entourage de ses sujets par un trait .
Il a peint des villages de la région de Mantes et je connais une très belle vue de Rolleboise .
Il a perdu sa fille dans un restaurant de Nice au cours d'un règlement de compte auquel elle était étrangère .
Je possède six toiles .
Bien respectueusement .
GR

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3.

Bonjour Monsieur,

effectivement je vous avais interrogé sur Edouard PLANCHAIS car l'on m'avait à l'époque proposé une série de toiles de celui-ci dont des "gitans", des "roulottes" et des paysage.

il y avait aussi dans le lot une scène militaire sur le port de toulon je crois.

cette dernière toile a été vendue en vente publique me semble-t-il.

toutefois, je tiens à vous remercier pour ces informations que vous avez eu la gentillesse de me communiquer.

très sincèrement

LT

Q4a. (5 Décembre 2007)

Je possède un tableau peint par E. Planchais ,il s'agit d'une peinture peinte sur bois

elle représente "la Porte au Prêtre" qui se situe en bordure de seine à Mantes la Jolie.

je voudrais savoir s'il en avait peint d'autres, la signature se situe à droite du tableau.

MHD

Q4b.

Dans votre forum il n'a pas été signalé qu'Edouard PLANCHAIS avait également peint un tableau sur bois représentant "la Porte au Prêtre" à Mantes la Jolie située en bordure de Seine. Ma mère l'avait acheté en 1934, la signature E Planchais est située à droite du tableau

dimension du tableau hors cadre 35cmX26cm

MHD

R4.

Bonjour,

Le forum de mon site comporte en effet, en "questions diverses", quelques échanges à propos du peintre Edouard Planchais :

http://jcautran.free.fr/forum/questions_diverses.html#29

Mais je regrette de n'être pas connaisseur en matière de peintures. Mon site est spécialisé dans l'histoire de La Seyne sur Mer (Var) et le nom d'Edouard Planchais n' été prononcé qu'à propos de la recherche d'un tableau qui aurait représenté le sabordage de la Flotte à Toulon.

Je n'ai donc aucune idée (et je n'ai aucun document dans mes archives) sur les autres toiles qui auraient été peintes par Edouard Planchais.

J'ai cependant trouvé sur "google" qu'Edouard Planchais avait vécu à Mantes, qu'il avait peint la cathédrale de Mantes : voir à :

http://www.svv-encheres.com/ventes/archive-16476/enchere-9673/Planchais-Edouard-La-collegiale-de-Mantes-.aspx

Il a aussi illustré l'ouvrage suivant : « MOSCET (Paul) - De la cité médiévale vers l'agglomération moderne Mantes. Mantes-la-Jolie, 1961. In-4 cartonné sous jaquette illustrée par Edouard PLANCHAIS (jaquette légèrement piquée), 145 pp. Illustrations en noir ».

Mais je n'ai trouvé sur internet aucun autre tableau de mentionné.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


28 Novembre - 6 Décembre 2005 : Rose des vents de Toulon

Q.

bonjour,

je suis à la recherche d'un dessin , de la figure "rose des vents " de toulon. Celle du pays niçois est facilement visible (site sur la pêche), en corse même facilité, mais nous proche de toulon, peuchèr, c'est dur

merci et bonne réception

CS

R.

Bonjour,

Je ne connais malheureusement pas de figure "rose des vents" qui soit spécifique à Toulon.

Celles que je connais, et qui sont utilisées par ici, sont des roses des vents de Provence.

1) Il y en a une sur le site : http://pagesperso.aol.fr/siteammc/rosevt.html

2) Les Vents en Provence sont également détaillés sur le site : http://www.mistral-vent.com/www/mistral/folklore.htm

« Les Provençaux, qui ont la réputation de parler beaucoup, ont inventé un nom pour la moindre brise.

« Parfois, on trouve des noms différents pour des vents qui soufflent pourtant de la même direction; seules leurs forces (ou leurs températures) permettant de les distinguer. A Marseille, on "connaît" plus de 30 vents différents (!)

« Voici les principaux, avec leurs noms en Provençal :

* La Trémountano, qui souffle franchement du Nord;
* La Biso, qui souffle du NNW;
* Le Mistrau, célèbre vent de NW;
* Le Vent-terrau, du NW;
* Le Majo Fango, qui souffle de l'WNW;
* Le Traverso, vent d'W;
* Le Vent di Damo, léger et agréable vent de SW,
* Le Labé, de SW;
* Le Marin, du Sud, qui "amène la pluie";
* Le Marin blanc, de SE;
* Le Levant, qui vient de l'Est;
* Le Grégau, vent d'ENE;
* L'Aguielon, de NE;
* Le Montagnero, du NNE;
* La Cisampo, du Nord.

3) Une autre belle image, que je vous adresse en fichier ci-joint a été extraite d'un vieux numéro de la revue Vivre en Provence. Je vous en donne aussi ci-après la légende qui nomme "les 32 vents de Provence" :

« Le mistral n'est pas le seul vent à souffler en Provence. Il en vient de tous les horizons, à tout moment de l'année. Dessinée par le capitaine Négrel, de Ceyreste pour "l'Armana prouvençau", "La Roso de touti li vènts que boufon en Prouvènço" n'en dénombre pas moins de 32.

« Effeuillons cette Rose des vents, dont la répartition saisonnière n'est que schématique, en classant :

- au quart sud-ouest, lis aureto (les brises ou zéphirs) soufflant au printemps ;
- au quart sud-est, li marinado (les vents marins), soufflant pendant l'été ;
- au quart nord-est, li rispo (les vents froids), soufflant en automne ;
- au quart nord-ouest, lis aurasso (les vents violents), soufflant en hiver.

Soit : 32 vents, à repérer en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre et en commençant parle nord.

1 L'auro, le vent du nord, ou la tramontane.
2 Lou tèms-dre, le vent du nord ou bise.
3 La mountagnero, le vent de la montagne, ou la tramontane grecque (du Levant).
4 La Ventoureso, le vent du Ventoux.
5 Lou Gré, le Grec, ou l'Aguieloun, l'Aquilon.
6 La Cisampo, la Cîsampe.
7 La Loumbardo, la Lombarde, ou Lou Levant-gregau, le Levant grec.
8 L'auro bruno, le vent brun, la bise brune.
9 Lou Levant, le Levant, ou Lou Levantas, le gros Levant.
10 L'Auro rousso, le vent roux.
11 Lou vènt blanc , le vent blanc, ou Lou Levant- eissero, le gros Levant.
12 Lou Marin-blanc, le marin blanc.
13 L'eissero, le sirocco, ou l'Autan.
14 L'auro-caudo, le vent chaud.
15 Lou miejour-eissero, le sirocco du Midi, ou Lou vènt-dou-soulèu, le vent du soleil.
16 L'embat, la brise du Sud.
17 Lou miejour, le vent du Sud, ou lou marin, le marin.
18 Lou vènt-de-bas, le vent d'en-bas, ou vènt-bas.
19 Lou miejour-labé, le labech du Sud, ou Lou fouis, le vent de Foix.
20 Lou vènt-larg (du large) ou la largade.
21 Lou labé, le labech : le vent de Libye, (le libeccio) ou Lou garbin (de l'arabe garb = couchant).
22 Lou vènt-des-damo, le vent des dames, le zéphir (parce qu'il est doux ou parce qu'il vient des Saintes-Maries-de-la-Mer ?).
23 Lou pounentau, le vent du ponant, ou Lou pounentau-labé, le ponant labech.
24 Lou roussau, le vent du Rhône.
25 Lou pounènt, le ponant, ou l'Arbounès, lou Narbounès, le vent de Narbonne.
26 La travèsso, la traversière.
27 Lou pounènt-mistrau, le mistral du ponant, ou lou manjo-fango, le mange-boue.
28 Lou cers, le cers.
29 Lou mistrau, le mistral, ou lou vent-terrau, le vent terrien.
30 Lou vènt-d'aut, le vent d'en-haut (du nord).
31 La biso, la bise ou la tramontane-mistral.
32 L'auro-drecho, la bise droite, ou l'auro-d'aut, la bise d'en-haut (du nord).

Peut-être ceci vous intéressera-t-il, mais, désolé, je n'ai rien qui soit propre à Toulon.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


27 Novembre - 2 Décembre 2005 : Traitement des eaux usées

Q.

Bonjour Monsieur

nous sommes deux élèves du lycée Beaussier et nous faisons cette année un T.P.E (travaux personnels encadrés) sur le sujet suivant : "le traitement des eaux usées" à la Seyne sur Mer et nous avions besoin de quelques informations concernant les solutions antérieures pour traiter les eaux usées. Pour cela, nous souhaiterions vous rencontrer afin de répondre a nos questions.

Veuillez agréer Monsieur nos sentiments les plus distinguées.

Merci de bien vouloir nous répondre a cette e-mail : (...)

OBBG

R.

Bonjour,

C'était très gentil à vous de penser à venir questionner mon père, Marius Autran, pour vous aider dans votre sujet sur le traitement des eaux usées.

Malheureusement, mon père vient d'avoir 95 ans. Il est maintenant souvent très fatigué, il entend de plus en plus difficilement et ne souhaite plus recevoir de visiteurs ou d'étudiants comme il l'a fait pendant de longues années.

Veuillez l'en excuser.

D'autre part, tout ce que mon père savait sur cette question, il l'a écrit dans un chapitre de son Tome I, que vous pouvez trouver sur Internet à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/toupines.html

Je vous adresse également en fichier attaché le texte d'une conférence donnée en 1966 par M. Alex Peiré (le géomètre qui dirigea les travaux de percement de l'émissaire commun de La Seyne - Sicié). [Merci toutefois de n'utiliser ce texte que pour vos recherches personnelles et de ne pas le diffuser car il est la propriété intellectuelle des héritiers de M. Alex Peiré ainsi que de l'Académie du Var].

Cordialement,

Jean-Claude Autran


24 Novembre 2005 : Conférence d'Alex Peiré sur l'émissaire commun

Q1a.

Bonjour, je m'appelle PM, je travaille comme technicien dans un bureau d'étude spécialisé dans les reseaux hydrauliques.

Cet entreprise s'appelle "CM" et est basée à la seyne sur mer.

Je suis chargé par le S.I.R.T.T.E.M.E.U. de la rénovation de l'émissaire d'eaux usées sur la commune de la seyne sur mer.

Pour cela je collecte le maximum d'informations possible sur cet ouvrage.

Votre site internet m'a déjà appris de nombreuses choses sur sa construction.

Je recherche actuellement la brochure résumant donnée le 4 mai 1966 à l'académie du var.

Ce livre pourrai m'apportter de précieuses informations.

Merci pour votre aide.

Cordialement.

PM

Q1b.

bonjour, je m'appelle PM, je suis technicien hydraulique au CM à le Seyne sur mer.

Je suis chargé de la réabilitation d'une partie de l'emissaire de toulon-ouest.

J'ai trouvé sur votre site une réference à un ouvrage de "Alex Peiré", ingenieur géométre.

Je recherche cet ouvrage afin de m'aider dans mes travaux. Cette brochure de 25 pages est le rapport d'un discour qu'il a prononcé à l'académie des arts en 1966.

Il peut m'apporter des informations précieuses pour mon étude.

Merci pour votre aide.

Cordialement

PM

R1.

Bonjour,

Je peux satisfaire votre demande sans difficulté car mon père (Marius Autran) possède un exemplaire de la brochure d'Alex Peiré, que j'avais scanné il y a déjà quelques années.

Vous trouverez donc ci-joint le fichier au format .pdf du texte et des illustrations de cette conférence d'Alex Peiré du 4 Mai 1966.

Je pense toutefois que ce texte est la propriété intellectuelle des descendants d'Alex Peiré et qu'il ne conviendrait pas de le diffuser sans leur autorisation et sans celle de l'Académie du Var.

Restant à votre disposition, je souhaite le succès de vos travaux de rénovation de cet émissaire.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

PJ. Fichier emissaire_commun.pdf


20-21 Novembre 2005 : Recherche albums Vaillant

Q.

Cher Monsieur Autran, c'est encore Suzanne (Sand) : vous devriez aller sur EBAY (aucune formalité pour consulter les annonces) : il y a des Vaillant, quelques-uns, crois-je, parmi ceux que vous recherchez.

MM

R.

Bonsoir,

Merci pour votre message. Mais je connais très bien ebay, j'ai déjà acquis pas mal d'albums Vaillant, Pif et autres par les enchères ebay. Je reçois systématiquement les annonces de tous ces albums dès qu'ils sont mis en vente. Reste cependant à remporter les enchères, qui montent parfois très très haut sur certains numéros.

Merci.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


10-19 Novembre 2005 : Recherche de norias à La Seyne

Q1.

Bonjour,

Je n'ai pas l'honneur de vous connaître mais après la lecture de votre oeuvre sur le Web je pense que vous pouvez peut être m'aider:

Dans le cadre de la connaissance et de la protection de notre patrimoine provençal je recherche les norias et les pouzaraques qui serait encore reconnaissables ( avec le mécanisme). J'ai prospecté Ollioules et participé à Festisources avec une conférence: du puits à la noria et je souhaite savoir si de tels instruments vitaux pour l'arrosage existe encore sur La Seyne.

Merci de votre concours.

Pour mieux me connaître voir : www.pierreseche.net/var puis ASPPSV

Respectueuses salutations

AG

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu votre message à propos des norias. En fait, je suis le fils de Marius Autran, qui a parlé des norias dans ses ouvrages sur La Seyne sur Mer. Mais mon père a actuellement 95 ans, et ses souvenirs sont très très anciens.

Il m'a confirmé avoir vu fonctionner des norias dans son enfance (années 1920-1930) dans plusieurs propriétés agricoles de La Seyne, notamment dans les familles Aubert, Augias, Audibert (à Mar Vivo), et dans les grandes propriétés de La Chaulane et de Cachou. Mais toutes ces fermes ont disparu aujourd'hui, remplacées par des lotissements ou des grands ensembles immobiliers. Mon père me dit que la toute dernière qu'il ait vue se trouvait au quartier Mauvéou (ferme Lubonis), dans les années 60 ou 70 (?). La ferme existe encore, mais il ne sait pas s'il reste le moindre vestige de cette noria. Je crois qu'on accède à cette ferme par le n° 2106 du chemin de La Seyne à Bastian, et que les derniers descendants (fils et neveux) de la famille Lubonis habitent encore ce quartier, dans des rues voisines. J'ai trouvé dans les pages jaunes les noms suivants :

Lubonis André 200 chem Carrière 83500 LA SEYNE SUR MER (...)
Lubonis Marcel 114 chem Oïde 83500 LA SEYNE SUR MER (...)

(...) peut-être pouvez-vous essayer de les appeler da la part de Marius Autran, qu'ils ont bien connu autrefois, pour savoir ce qu'est devenue la noria de leur père ou oncle ?

Je ne peux malheureusement pas vous en dire davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Merci de votre concours, mais un appel téléphonique auprès de Lubonis André a suffi pour confirmer qu'il n'y a aucun vestige de noria.

Je vous remercie très vivement d'avoir eu la gentillesse de bien vouloir me renseigner.

Cordialement

AG


3-9 Septembre 2005 : Référencement du site dans l'annuaire Annuvar

Q1.

Bonjour ;

Je viens de créer un annuaire sur le Var .

Vous pouvez , si vous le désirez , référencer votre site gratuitement sur ce nouvel annuaire : ANNUVAR ( Rubrique Ajouter )

http://annuvar.myblox.fr/

Merci de contribuer à l'élaboration de cet annuaire ;

Cordialement ;

Michel

Site principal : http://perso.wanadoo.fr/var.decouverte/

Q2.

Bonjour ; Merci d'avoir proposé votre site sur AnnuVar , il a été ajouté en liste d'attente et sera bientôt visité. Vous recevrez un E-Mail de confirmation si votre site est accepté dans notre annuaire :

TITRE:Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var)

DESCRIPTION:Ce site donne accès à l'histoire locale de La Seyne sur Mer (Var) au travers des 10 ouvrages (récits, portraits, souvenirs) de Marius Autran

URL : http://jcautran.free.fr

Michel : http://annuvar.myblox.fr Visitez un autre site sur le département du Var : http://perso.wanadoo.fr/var.decouverte/

Q3.

Bonjour ;

Votre site http://jcautran.free.fr a été ajouté dans l'annuaire AnnuVar ( L'annuaire du Var )!

Un lien en retour n'est pas obligatoire mais c'est toujours sympa ... Il permet de faire connaître l'annuaire et donc votre site .

Voici le code à insérer sur une de vos pages :

<a href ="http://annuvar.myblox.fr"><IMG SRC="http://perso.wanadoo.fr/var.decouverte/services/annuvar88312.gif" alt="AnnuVar" BORDER="0" WIDTH="88" HEIGHT="31"></A>

Merci

Michel ;

http://annuvar.myblox.fr

Visitez un autre site sur le département du Var : http://perso.wanadoo.fr/var.decouverte/


24 Août 2005 - 27 Mars 2007 : Renseignements sur un préventorium à Chamonix

Q1.

Bonsoir,

Native de la Seyne sur mer, je suis vainement à la recherche (via Internet) de renseignement sur "le couttet" à chamonix.

En 1967, Madame Pinkas, assistante sociale de La Seyne sur mer, à pris la décision de m'envoyer en préventorium à Chamonix pour des raisons de santé.

Je recherche des photos et autres documents concernant ce préventorium, car je souhaiterai avoir une photo de Mademoiselle Morin, infirmière de ce centre que j'affectionne particulièrement..

J' ai vraiment du mal... pas facile au bout de temps d' années..

J'en profite pour vous féliciter pour la création de ce site, il m'a permis de faire un grand bond en arrière, puisque nous avons été ma soeur, mon frère et moi-même des "grands accros" de toutes ces colonies de vacances... à en pleurer quand il fallait rentrer !!! sourire.

Merci de me répondre et d'essayer de m' aider...

Merci d'avance.

Respectueusement.

ADG

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu votre message. Je m'appelle Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran.

Mon père a maintenant 95 ans et, s'il a bien connu Madame Pinkas il y a plus de 30 ans, il ne possède malheureusement plus aucune information susceptible de vous aider, ni aucune photo, sur le préventorium Le Couttet, ni sur Mademoiselle Morin.

Nous en sommes désolés.

Cordialement,

JCA

Q2. (10 Août 2006)

Bonsoir,

J'ai consulté le forum de votre site et je voudrais répondre à une question formulée sur un préventorium à chamonix.

Comment faire pour répondre à ce forum car il n'y a aucune indication?

Merci pour la qualité du site.

Cordialement,

JRB

R2. (à JRB)

Bonjour,

L'internaute "ADG" qui cherchait (en Août 2005) à se renseigner sur le préventorium Le Couttet de Chamonix s'appelle (...). Vous pouvez lui envoyer vos informations à l'adresse suivante : (...) (en espérant qu'elle n'a pas changé d'adresse depuis).

(Dans mon forum, j'ai l'habitude de ne faire figurer que les initiales des personnes qui m'écrivent, les gens préférant généralement que leur adresse, adresse e-mail ou téléphone ne soit pas divulgués sur le net).

Merci par avance si vous pouvez renseigner (...), et de m'envoyer au passage une copie de votre réponse.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3. (26 Mars 2007)

Bonsoir, Vous trouverez ci-dessous mon message datant de 2005, que je viens de retrouver.. et je viens de m'apercevoir que quelqu'un souhaitait répondre à mes réponses.. Malgré le temps passé, auriez vous encore ses coordonnées car je n'ai jamais eu de réponse..

Cordialement,

ADG

R3.

Oui, dans mes archives, je trouve bien la trace de ce message dans lequel j'avais communiqué vos coordonnées à la personne (...) qui prétendait pouvoir donner des informations sur le préventorium de Chamonix. Je suis désolé qu'il n'ait jamais répondu. Je n'ai jamais eu non plus de nouvelle de mon côté.

Mais voici ses coordonnées. Vous pourriez essayer de le contacter directement (en espérant que son adresse e-mail n'a pas changé entre temps) : (...)

Bonne chance.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Merci infiniment de votre réponse, je viens d' envoyer un mail à la personne que vous me citez. J'espère qu'il pourra m'aider.

Je vous informe dès que possible de la tournure de ma requête.

Cordialement.

ADG



6 Août - 4 Septembre 2005 : Recette de la cade

Q1.

Bonjour Monsieur,

Tout d'abord je tiens à vous féliciter pour votre site qui est très clair, bien documenté et très intéressant.

Je vous écris aujourd'hui pour vous demander si vous pouvez me communiquer la recette de la Cade.

En effet, je suis une grande gourmande et comme je suis me suis éloignée de notre belle région cela me rappellera d'excellents souvenirs.

Je vous remercie par avance de votre réponse quelle qu'elle soit !

Très cordialement,

CL

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message et vos félicitations.

Je n'ai pas sous la main de recette de la cade. Mais il semble que plusieurs personnes la recherchent sur internet et qu'il y a une première réponse sur le forum du site :

http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/forum/fr?f=recettes&id=1107447025-945-373

« Cade : Préparation : 25 mn, Cuisson : 10 mn

500g de farine de pois chiches - 1 verre d'huile d'olive - 100g de sucre en poudre - 50g de sucre glace - sel.

Dans 2 litres d'eau froide, légèrement salée, délayez la farine de pois chiches à la cuiller en bois. Ajoutez 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive et faites cuire, à feu doux, jusqu'à épaississement. Ajoutez le sucre. A l'aide d'un pinceau, badigeonnez d'huile d'olive une plaque à pâtisserie et versez-y la préparation. Mettez au four chaud et laissez cuire 10 minutes. Saupoudrez de sucre glace et laissez refroidir ».

Et on trouve de la farine de pois chiche dans toutes les épiceries orientales.

Je crois aussi qu'une recette de la cade est donnée dans le livre de Y. Meschi : « Toulon, et nul soleil ailleurs ». Mais j'ai prêté ce livre à un ami et je n'ai pas pu la retrouver. Dès que j'ai récupéré le livre, je vous contacte à nouveau.

A bientôt, cordialement,

JCA

Q2.

Bonsoir,

Merci pour votre si diligente réponse.

Je testerai très prochainement votre recette et vous tiendrai informé du résultat.

Très cordialement,

CL

R2.

Bonjour,

Je ne sais pas si la recette de la cade que je vous ai envoyée le mois dernier à pu vous satisfaire.

En voici une autre, que je n'ai pas testée, mais qui, aux dires d'un de mes amis, assez doué pour la cuisine méditerranéenne, fonctionne très bien.

La cade

Cette galette de farine de pois chiche n'est pas à proprement parler une recette typique de notre région. C'est une préparation d'origine italienne qui depuis deux siècles a su se faire adopter par les gens d'ici. Marco Polo est parti bien plus loin pour ramener le plat traditionnel de toute la péninsule alors que nous, on n'a même pas eu besoin d'aller jouer aux espions. Pour réaliser une bonne cade, il est préférable de posséder un four à bois mais le four traditionnel peut se tirer de ce mauvais pas sans encombre.

Au préalable il est nécessaire de mélanger au fouet :

350 grammes de farine de pois chiche, un bon verre d'huile d'olive et deux cuillerées à café bien pleines de sel.
Diluer cet appareil avec un litre un tiers d'eau et laisser reposer un minimum de une heure.
Faire légèrement chauffer la plaque dans le four avant d'y verser environ un centimètre du mélange.
Cuisson de 20 minutes à four chaud (7 à 8).

Bonne chance. Cordialement,

JCA

Q3.

Bonjour,

Merci infiniment de votre attention à mon égard.

Je n'avais pas encore eu le temps de tester votre première recette. C'est pour cette raison que je ne vous avais pas écrit.

Cette nouvelle recette que vous m'adressez aujourd'hui me paraît intéressante.

Je vous tiendrai informé.

Très cordialement,

CL



12-14 Mai 2005 : Fonctionnement d'une noria

Q.

mon cher monsieur, votre site est formidable. je travaille dans un musée concernant les vieux métiers: "Les forges de Pyrène" dans l'Ariège où nous avons plus de 150 métiers représentés. A l'occasion d'une exposition je recherche des informations sur les machines appelées "noria"qui permettent de récupérer l'eau d'un puits. serait il possible de bénéficier de votre savoir concernant cette question ?

je suis à votre disposition pour ttes informations.

Nicole, agent du patrimoine dans l'Ariège.

OG

R.

Bonjour,

Merci pour votre sympathique message. (Je m'appelle Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran, et c'est moi qui assure la correspondance du site internet de mon père, ce dernier étant maintenant très âgé : 94 ans).

Concernant les norias, mon père en parle dans plusieurs de ses chapitres car il a bien connu ces machines dans son enfance, dans les années 1920, dans des fermes voisines de chez ses parents. Mais les définitions qu'il en donne sont très succinctes et ne permettent pas toujours de se représenter la machine :

« Noria : Procédé servant à tirer de l'eau et qui est composé d'un chapelet de godets, d'une roue, souvent mue par la force animale, actionnée de façon à ce que les godets puisent l'eau et la montent jusqu'à un déversoir. Vient de l'arabe nâ oûra, par l'espagnol noria. En Provençal on trouve souvent la forme anoria. »

« L'ère de la noria.... Le mulet ne tournerait plus autour du puits pendant des heures pour actionner les engrenages et la lourde chaîne des godets en zinc qui laborieusement alimentait des rigoles. Que de fois ne fallait-il pas harceler la bête pour maintenir son rythme de travail ! »

Aussi ai-je fait une recherche plus approfondie sur internet, où j'ai trouvé la définition suivante (sur le site : fonctionnement_de_la_noria)

« Le fonctionnement de la noria : Les norias étaient situées sur une petite élévation qu'on appelle mota ou cintell, plateforme sur laquelle était le caminal, qui est l'endroit qui entoure la noria où circulait l'animal.

La noria est soutenue par deux murs en pierre qui entourent le puits. Ces murs sont plus bas sur la partie de devant. Sur la partie postérieure de la noria, appelée merlet, capmerlet, se soutient la tisora, une poutre horizontale traversée par l'arbre.

L'arbre est un axe vertical qui transmet le mouvement giratoire provoqué par la mule et qui arrive à travers la perche, à une roue dentée en bois placée en position horizontale, appelée rodet. Le rodet s'engrène avec la roue qui est la pièce principale de la noria, située à la verticale sur le puits et soutenue par un axe appelé trugeta. Pour prendre l'eau, on utilise les cadufs, 'godets', des cruches en terre ou des seaux en bois accrochés à une corde ou à une chaîne, appelée rest. Cette corde entoure la roue de la noria et arrive jusqu'à l'eau du puits. De cette façon, quand la roue tourne, les gobelets vont à l'intérieur du puits, ils se remplissent d'eau et sortent dans un mouvement continu. Quand ils remontent, ils versent l'eau dans l'auge, une caisse en bois de laquelle sort un canal extérieur ou souterrain qui va au bassin ou au champ pour irriguer. »

Je vous adresse aussi en fichier image ci-joint, une copie de l'article sur la noria qui est donné sur le Larousse du XXe siècle. Le texte vous explique aussi le fonctionnement de la noria, et l'image vous permet de voir à quoi cela ressemble (dans le Midi de la France, il s'agissait surtout de la noria à godets).

Je reste à votre disposition pour tout autre renseignement.

Cordialement,

JCA



9-11 Mars 2005 : Evolution du tourisme à La Seyne

Q.

Je travaille sur l'évolution du tourisme à la seyne , d'un tourimse élitiste à un tourisme de masse

aurez vous des infos à me donner?

PC

R.

Bonjour,

Nous ne disposons pas dans nos archives de document ou de statistique sur l'évolution du tourisme à La Seyne, du tourisme élitiste au tourisme de masse.

Tout ce que nous possédons sur le tourisme, ce sont les récits et anecdotes que mon père a rappelés dans son livre sur l'isthme des Sablettes, Tome 6 des Images de la Vie Seynoise d'antan (1997), que vous trouverez sur internet aux adresses suivantes :

Création du syndicat d'initiative
Rétrospective sur les plages d'autrefois
Le tourisme entre 1950 et 1975
Le yacht-club des Sablettes
Les « marinas »
Autres réalisations positives

Les débuts du tourisme à La Seyne (Tamaris) sont également développés dans le chapitre consacré au Mécène Michel Pacha.

Pour davantage de détails et de comparaisons, je pense qu'il faut essayer de vous adresser aux offices du tourisme de la région :

Office du Tourisme
De La Seyne sur Mer
Corniche Georges Pompidou
BP 289
83511 La Seyne sur Mer cedex
 
Office du Tourisme
De Six-Fours Les Plages
Promenade Charles de Gaulle
Plage de Bonnegrâce - BP 308
83140 Six-Fours-les-Plages
 
Office du Tourisme
D'Ollioules en Provence
116 avenue Philippe de Hautecloque
83190 Ollioules en Provence

Peut-être trouverez-vous certaines informations ou certains contacts à partie de leur site internet :

http://www.ot-la-seyne-sur-mer.fr/cadre-fr.htm?http://www.ot-la-seyne-sur-mer.fr/bibliotheque.htm

Cordialement,

JCA



1er septembre 2004 - 12 juin 2007 : Souvenirs de Tunisie, notamment de Bizerte

Q1.

Monsieur,

Bonjour et Bravo.

C'est avec émotion que je viens de parcourir le récit de votre enfance dans ce pays qui m'a vue naître et dans cette contrée que j'ai connue bien après notre rapatriement en France et où je retourne aussi souvent que possible.

J'écris en ce moment un livre qui relate l'histoire d'amour de mes parents qui commença à Tunis et ne s'est toujours pas arrêtée malgré le décès de ma mère, voici deux ans.

Vous m'avez remis en mémoire quelques images de mon enfance et j'ai tout-à-fait retrouvé l'ambiance de mon pays natal.

Encore merci

AN

Q2. (25 septembre - 3 octobre 2006 : Mairie de Bizerte)

Bonjour,

Je suis à la recherche des coordonnées de la Mairie de Bizerte, pour des renseignements concernant mes grands parents.

Les auriez vous par hasard.

D'avance Merci.

CL

R2.

Bonjour,

A partir d'une petite recherche sur internet*, je trouve, pour la mairie de Bizerte, les coordonnées suivantes :

Mairie de Bizerte
Place du 7 Novembre 1987
7000 BIZERTE (Tunisie)
Téléphone : 216.72.423.897/431.001/431.011
Télécopie : 216.72.443.230
Courriel : abassi@planet.tn

* Sites : http://www.fsb.rnu.tn/contact.htm ou http://www.aimf.asso.fr/article2.asp?ville=Bizerte&num_menu=12000

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonsoir,

Merci de votre prompte réponse.

Je vais tenter maintenant d'obtenir les renseignements concernant mes grands parents.

Cordialement.

LC

Q4. (11-12 juin 2007 : Renseignements sur Bizerte et Ferryville)

Bonjour,

En faisant des recherches sur la Tunisie plus particulièrement Bizerte - Ferryville j'ai trouvé votre site qui est très bien fait. (félicitations)

Voilà je voudrais vous poser une question si toutefois vous pouvez y répondre.

Etant à la recherche d'informations sur mon grand père paternel qui est allé travailler à ferryville (je pense entre 1909 - 1918) savez-vous quels grands travaux ont été réalisés à cette période à BIZERTE (mon grand père corrézien était maçon - tailleur de pierres et avait participé à la construction de barrages en creuse - correze et ensuite donc la tunisie, et si ce travail était fait par une entreprise française?

Je vous remercie d'avance.

CLC

R4.

Bonsoir,

Je ne peux malheureusement pas répondre à votre question. Mon père a vécu plusieurs années à Ferryville entre 1914 et 1921. Je ne possède pas d'autre information que les souvenirs d'enfance qu'il a rappelés dans le Tome VIII des sa série "Images de la vie seynoise d'antan" :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/migrants_seynois.html

Mon père est en effet décédé en janvier dernier à l'âge de 96 ans, et je n'ai donc plus de source familiale d'information sur Ferryville et la Tunisie et je regrette donc de ne pas pouvoir vous aider. Je ne pense pas, cependant, qu'il aurait pu, d'après ses simples souvenirs d'enfance, vous renseigner sur les grands travaux réalisés à cette époque à Bizerte.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q5.

Bonsoir,

Je vous remercie malgré tout de m'avoir répondu.

Cordialement.

CLC




28-30 Décembre 2003 : Réponses à des questions diverses de Serge Malcor

R1.

(...) Suite à notre conversation d'hier soir :

1) Le château d'Ollioules dont je cherchais le nom est évidemment le château de Montauban dont L. Baudoin parle pp. 343-344 de son Histoire de La Seyne à propos de la batterie de Montauban, qui a précédé celle de la Petite Garenne. Le château de Montauban avait appartenu à des co-seigneurs d'Ollioules et notamment à un Beaussier.

2) La propriété située à droite avant Fabrégas (allée de palmiers) n'a pas appartenu à un ancien maire de La Seyne, mais à un ancien sous-préfet de Toulon des années 1920-1930 nommé Louis Gozzi. Gozzi avait été deux fois candidat de doite (« Républicain socialiste anticartelliste ») à la députation dans la deuxième circonscription de Toulon, sans jamais être élu. En 1928, il avait été battu de peu par Pierre Renaudel, dans une quadrangulaire où on trouvait Gozzi, Renaudel, Gabriel Péri et Simon (d'où le jeu de mots d'un électeur socialiste de l'époque « Si mon Renaudel périt, Gozzi est élu ». Et en 1936, il avait encore été battu, mais par Jean Bartolini.

3) J'ai retrouvé une référence au gland de chêne rare de Janas (dont je pensais que c'était Quercus cerris) dans un vieux bulletin de la société des Sciences Naturelles de Toulon (N° 215, 1976). Voici ce qui en était dit :

Un gland inhabituel.

M. Raymond NARDI transmet à la Société, de la part de M. Guy COLAS, l'observation faite, dans la forêt de Janas, de quelques exemplaires d'un chêne chevelu que l'on pourrait, à première vue, considérer comme Quercus cerris L. Un gland de ce chêne, présenté en séance, est remarquable par l'originalité de sa cupule, de 6 à 7 cm de diamètre sur 5 à 6 de haut, couverte d'écailles longues, linéaires et tortillées, et qui pèse, sèche, 35 à 40 grammes.

Il s'agit plutôt, cependant, de Q. Aegilops Mill. - Q. Velani Oliv., dont il n'existe que de rares pieds en Provence (signalé à Évenos et à Grasse).

4) En fichier attaché, la photo de classe d'Ernest Renan, avec Madame Merle (1948-1949) parue dans le Var Matin de mercredi dernier. Si tu trouves des vieux amis qui ont vu passer (et découpé) les autres anciennes photos de classe (il y en a une tous les mercredis) (peut-être Annot ?), merci de leur dire de les conserver. Je serais heureux de les voir et de les scanner éventuellement.

A bientôt, s'il me revient quelques autres idées.

Salut,

JCA

C1.

(...) J'ai bien reçu tes renseignements sur le château d'Ollioules et sur la bâtisse de Fabrégas, je t'en remercie vivement. Les textes sont lisibles mais farcis de signes cabalistiques.... Il faudra que je voie avec mon fils Olivier s'il n'y a pas moyen de décoder mieux ces messages "MIME" !

Je sors tout juste de ton lexique des mots provençaux et j'y ai trouvé une boulette au mot "anchoïade" où tu marques anchois, ail et huile d'olive à laisser fondre doucement. Pour un vrai Provençal, ça pourrait se comprendre mais pour les "ceus" du dessus d'Avignon, il serait préférable de marquer que ce sont les anchois et l'ail qui doivent se fondre dans l'huile. Avec ces jobastres tu risque de te retrouver avec un procès parce qu'ils ont essayés de faire fondre l'huile....!

Amicalement.

SM

P.S. Un texte que tu n'avais pas eu, en fichier joint.

R2.

(...) 1) Je te confirme que c'est bien Laure que nous avions eu comme prof de Sciences naturelles et de Mathématiques en classe de 5e, l'année 1955-1956, où nous étions ensemble (voir la photocopie ci-jointe laure.jpg). Par contre, je ne sais pas si c'est lui que tu avais eu pendant ta première année de 5° (1954-1955). Mais qui d'autre que Dary et Laure pouvaient enseigner les maths en 5e à l'époque ? (Ce n'était pas mon père qui n'enseignait qu'en 6e, sauf pour le travail manuel en 5e).

2) La question du pinsot n'est pas très simple. Frédéric Mistral indique donne pour pin sylvestre : pin gavot, pin coumun, pin souvage, pichot pin, mais dit aussi : voir pignastre, pignet, pinsot. Pour pin maritime, il donne : pin bastard, pin marin. Mais, en face de pinsot, il donne à la fois pin sylvestre et pin maritime.

Personnellement, je n'arrive pas à penser qu'il puisse s'agir du pin sylvestre sur ce versant sud de Sicié. Il ne me semble pas qu'il y ait de pin sylvestre dans le coin. Dans les flores, il est dit que ce pin est commun en montagne, entre 800 et 2100 mètres. On le trouve à la Sainte-Baume, mais je ne le vois pas sur la côte. Dans notre région, je tendrais donc plutôt à assimiler pinsot à pin maritime.

3) Quelques commentaires sur ton lexique (dans lequel j'ai d'ailleurs appris beaucoup de choses, notamment sur les noms de poissons et autres animaux marins) :

- Il me semble qu'il manque l'explication du terme agachon, que j'ai lu dans certains de tes chapitres.

- Le quartier Quicon dont tu parles, à Six-Fours, correspond-il à Guigon (sur les plans de Six-Fours, il y a un "chemin de Guigon" à gauche en allant vers le Brusc), est-ce une autre orthographe du même quartier ?

- Les santibelli se définissent comme de petits personnages en plâtre, qui représentent les personnages importants : le Père, la Vierge, les Saints, le Pape. Il ne faut pas les confondre avec les santons, qui sont toujours en argile crue et peints, et qui représentent les personnages de la pastorale : la Sainte famille et les habitants du village.

- Tiragasso désigne bien, en Provence, la salsepareille, mais mon père et ses ancêtres seynois utilisaient plutôt le terme aglariat, ou esglariat, ou rasin vierge.

Bon courage pour finaliser ton ouvrage. Salut et à bientôt.

JCA


6 - 11 Février 2003 : Origine des 5 pains des armoiries de La Seyne

Q.

Monsieur,

je voudrais savoir l'origine des 5 pains figurant sur les couleurs de la Seyne.

je me suis laissé dire que la représentation d'un objet quelconque répétée 5 fois était réservé aux seule préfecture.

dans l'attente, recevez mes sincères salutations.

MP.

R.

Bonjour,

(...) Merci pour votre message relatif aux armoiries de la ville La Seyne, avec une question sur les 5 pains.

L'Armorial Général de la Généralité d'Aix donne, à la date du 16 juillet 1700, cette définition des armoiries de La Seyne :

" D'azur à deux poissons d'argent l'un sur l'autre, le second retourné et un chef cousu de gueules, chargé de cinq pains d'or, posés trois et deux ".

Comme cela est mentionné dans l'Histoire de La Seyne (1965) de Louis Baudoin (voir la page correspondante en fichier attaché armoiries.doc) :

LES ARMOIRIES DE LA SEYNE (d'après Louis Baudoin : Histoire Générale de La Seyne-sur-Mer, p. 40 (1965)).

Les armoiries de notre ville : « De sinople à 5 pains d'or, en pointe, et une mer d'azur à 2 poissons d'argent », ont été homologuées par une ordonnance en date du 16 juillet 1700, rendue par MM. les Commissaires généraux du Conseil royal après avoir été reçues et enregistrées à l'Armorial Général de France (registre n° 1 de la Généralité d'Aix).

Elles furent établies en tenant compte des deux principales considérations suivantes :

l° A l'époque dont il s'agit, fin du XVIIe, début du XVIIIe siècle, la majorité de la population est attachée à ses croyances religieuses ;

2° Elle est, en grande partie, composée de gens ayant des professions maritimes (marins, pêcheurs, calfats, charpentiers de marine, cordiers, etc.) ; elle comporte aussi, en moins grand nombre cependant, des agriculteurs.

Après avoir tenu délibération à ce sujet, le Conseil de la Communauté décide de s'inspirer d'un épisode cité par les évangiles : celui du miracle de la multiplication des pains et des poissons sur les bords du lac de Tibériade.

Dans l'écusson, on mit alors cinq pains en forme de brioche, au chef, et, au-dessous, deux poissons.

Ledit écusson fut entouré par « la Siagne », plante aquatique de la famille des Typhacées qui, jadis, croissait en abondance dans les marécages occupant l'emplacement actuel de la basse ville et du port ainsi que les abords du rivage depuis Mouissèque jusqu'à Brégaillon.

En outre, l'écusson était coiffé de la couronne comtale de l'abbé de Saint-Victor, seigneur spirituel et temporel de La Seyne et de Six-Fours ; au-dessous se trouvait suspendue la croix épiscopale du même abbé*.

Le tout accompagné d'une banderole portant, en latin, l'inscription suivante : « Ave Maris stella, Dei mater alma » (Salut étoile de la mer, auguste mère de Dieu).

Depuis la Révolution, la couronne comtale est remplacée par des tours, la croix pastorale a été supprimée, et « la Siagne » a fait place - on ne sait pourquoi - à des feuilles de chêne et de laurier.

*. D'après M. F. Benoît, (l'Abbaye de Saint-Victor et l'église de la Major à Marseille, Paris, H. Laurens, 1936, page 49), les chanoines de Saint-Victor avaient reçu, en 1774, le titre de comtes comme ceux de Saint-Jean à Lyon.

Ils portaient une croix à huit pointes, attachée à un cordon rouge en camail, sur laquelle était figuré, sur une face, saint Victor à cheval et, sur l'autre face, le portail de l'église de Saint-Victor-lez-Marseille.

et comme cela a été repris dans certains passages des ouvrages de mon père :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/martini/preliminaires_martini.html#1bis

« L'immense majorité de la population de La Seyne de l'époque [fin du XVIIe siècle] était profondément attachée à la foi chrétienne et elle était surtout composée de cultivateurs, de marins et de pêcheurs. On pensa donc qu'un écusson faisant allusion au miracle de la Multiplication des pains et des poissons [... Un autre apôtre, André, le frère de Simon-Pierre, dit : " Il y a bien ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons. Mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ? "... (Évangile selon Saint Jean, VI, 1-15)] donnerait satisfaction à la grande majorité des Seynois ».

« C'est pourquoi le blason de la ville se décompose en deux parties :

Sur la partie supérieure figurent cinq pains en forme de brioche ;

Sur la partie inférieure, deux poissons sont placés tête-bêche ».

« Ces deux couleurs, d'azur (bleu) et de gueules (rouge) sont celles qui ornaient le chaperon des consuls.

Les magistrats locaux de l'Ancien régime, ou cònsous - consuls - portaient, comme emblème de leurs fonctions, non une écharpe, comme cela se fit après la Révolution, mais un couvre-chef, le chaperon, qui était orné aux couleurs de la ville. À Six-Fours, il était rouge et noir, à La Seyne, il était rouge et bleu. Ce sont ces couleurs qu'arborent d'ailleurs aujourd'hui les équipes sportives seynoises.

Le blason originel est entouré par des brins de roseau (siagno) et coiffé de la couronne comtale surmontée d'une croix épiscopale car les seigneurs de La Seyne sont alors le comte de Provence et l'Abbé de Saint-Victor-lez-Marseille. À la naissance de la République, des créneaux remplaceront la couronne et la croix, tandis que des feuilles de chêne et de laurier seront substituées aux brins de siagno ».

Voilà ce que je sais de l'origine des armoiries de la ville de La Seyne. Je ne suis pas spécialiste d'héraldique. J'ignorais que la représentation d'un objet 5 fois pouvait être réservée aux seules préfectures. Les armoiries de La Seyne avec leurs 5 pains ont pourtant bien été validées en 1700. L'ancienne province de Poitou portait aussi un motif (tour de château-fort) répété 5 fois. Je ne sais pas vous en dire davantage sur ce sujet. J'espère cependant que ma réponse vous aura suffisamment informé. Je reste à votre disposition pour toute autre question que vous auriez sur l'histoire de La Seyne.

Cordialement,

JCA


16 - 25 Novembre 2002 : Reconstruction de La Seyne

Q1.

bonjour mr autran

dans le cadre scolaire d'un sujet de TPE portan sur la seyne sur mer, votre site nous sera utile et nous vous en remercions.Est-ce-que cela serait-il possible d'avoir des renseignements portant sur la reconstruction de la seyne plus excactement?

NOtre projet est de montrer l'évolution de la seyne / mer en partant des chantiers seynois , de sa fermeture , les conséquences de la fermeture , aujourd'hui ce qu'il en est de la seyne et si possible dans des projets futurs.

Si il vou est possible de répondre ne serait ce qu'a une question vous pouvez répondre a l'adresse e-mail suivante : (...)

en vous remercians d'avance

A et S

R1.

Bonjour,

Je m'appelle Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran, sur le site duquel vous avez adressé un message sur la reconstruction de La Seyne. (C'est moi qui, en fait, assure la correspondance de ce site, mon père étant maintenant très âgé : 92 ans).

Je ne suis pas très bien placé pour répondre à vos questions car l'oeuvre historique de mon père concerne davantage le passé de La Seyne que les évolutions futures.

Ainsi, son tome 5 est consacré à l'histoire de la construction navale, mais l'histoire s'arrête à la fermeture des chantiers (http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5).

Vous trouverez cependant des informations sur la fermeture des chantiers dans les paragraphes suivants :

- La dégradation progressive - La crise commence (1976-1980)
- Incertitudes - inquiétudes - promesses - mensonges (1980-1986)
- Des inquiétudes bien justifiées
- Dernières années funestes (1986-1988)

Dans son tome 7, il y a aussi un chapitre intitulé : "Naissance et évolution de la vie maritime seynoise". Peut-être, dans le dernier paragraphe ("évolutions-diversifications").

Mais l'essentiel des projets futurs ne vont pas se trouver dans les écrits de Marius Autran, car ils appartiennent plus à l'actualité qu'à l'histoire. Des informations sur ces projets ont été régulièrement diffusées dans les bulletins municipaux depuis le début des années 90, ainsi qu'aux périodes électorales où chaque candidat a présenté ses vues sur la question de la reconstruction de la ville dans période après-chantiers.

Si vous me communiquez votre adresse postale, je peux vous photocopier quelques uns de ces "projets" ou "plans de développement" visant à redresser la situation de la commune à la suite de la fermeture des chantiers. Malheureusement, 13 ans se sont écoulés depuis cette fermeture, et bien peu de réalisations ont vu le jour sur le site des anciens chantiers.

Autre possibilité : vous pouvez essayer d'interviewer mon père à La Seyne et lui poser toutes vos questions. Malgré son grand âge, il a toute sa tête et toute sa capacité de dialogue. Il faut pour cela prendre rendez-vous par téléphone (dîtes-lui que c'est de ma part, et que nous avons déjà eu un échange e-mail) :

Marius Autran
279, chemin du Vieux Reynier (quartier Châteaubanne)
83500 La Seyne
Tél. : 04 94 94 81 37

Personnellement, je ne peux pas vous rencontrer car je réside actuellement loin de La Seyne et j'assure cette correspondance du site, à distance, seulement par e-mail.

Cordialement, bonne chance pour votre étude.

JCA

Q2.

bonjour Mr jean-claude Autran,

tout d'adord nous tenons à vous remerciez pour votre réponse.Ainsi nous allons pouvoir réduire les recherches.

aussi je vous communique mon adresse postale afin que vous puissiez m'envoyer les documents dont vous m'avez parler (...)

Nous allons également tellephoner a votre père et tenter d'avoir un rendez-vous.

Nous vous remercions encore pour votre aide et votre gentillesse

A ET S


10 Octobre 2002 : Important

Q.

Pourriez vous m'aider par rapport au livre que j'écris.

RF

R.

Oui, si je peux.

Dites-moi d'abord sur quel sujet vous écrivez votre livre !

JCA

??


5 Octobre 2002 - 7 Juillet 2003 : Nouveau livre de Florence Vénus (action à Marseille et Aubagne - question sur les bagnes flottants)

Q1.

Monsieur,

Je me présente: mon nom est FN, écrivain, résidant dans le sud de l'Espagne depuis l'enfance et actuellement sur le point de terminer mon dernier livre, un roman d'aventures dans un contexte historique: Guèrre d'Algérie, legion Etrangère etc. L'action se situe à Marseille, notamment à Aubagne, au XIXème siècle. Je vous serais très reconnaissante si vous m'éclairiez un peu... A quoi ressemblait Aubagne en 1830-1835? Pourriez-vous me faciliter une courte description?

Votre léxique provençal a été pour ce travail un allié essentiel. Ce dernier livre sera bientôt traduit en français, je ne manquerai pas de vous le faire parvenir.

Dans l'attente de vous lire, je l'éspère, je vous adresse mes sincères félicitations.

FN (http://www.arco-baleno-ediciones.com)

Q2.

Dans votre chronologie de la Seine-sur-Mer vous ne mentionnez pas les premiers bagnes flottants de Marseille et Toulon, proprements dits "Arsenaux". Pourriez-vous m'éclairer à ce sujet. Merci.

FN

R1.

Bonjour,

Merci pour votre aimable message.

Nous ne pouvons malheureusement guère vous aider à propos d'Aubagne ou de Marseille, car notre travail sur l'histoire locale de La Seyne est restreint à cette ville, et ne touche pratiquement pas les communes environnantes comme Toulon et Six-Fours, et donc encore moins Marseille ou Aubagne. Certes les problèmes de la vie courante (absence de confort, transports, patois provençal, artisanat, etc.) devaient être comparables, mais nous n'avons de document d'histoire locale ou de photos concernant Marseille ou Aubagne pour vous apporter des précisions spécifiques à ces villes.

Sans doute faudrait-il essayer de trouver des auteurs d'histoire locale de Marseille ou d'Aubagne et peut-être commencer à rechercher sur internet s'il y a des sites qui y sont consacrés.

Je vais faire une petite recherche de tels sites ou d'historiens locaux, et je vous tiendrai informée.

De même, je vair rechercher dans les archives de mon père si je trouve quelque chose pouvant vous intéresser (ainsi que pour répondre à votre second message sur les premiers bagnes flottants de Marseille et Toulon, proprement dits "Arsenaux").

A bientôt certainement.

Cordialement,

JCA (Fils de Marius Autran)

R2.

Bonjour,

Il est exact que les ouvrages de mon père (qui se limitent à l'histoire de La Seyne-sur-Mer) ne mentionnent pas les premiers bagnes flottants de Marseille et Toulon.

D'ailleurs ces bagnes ont été décrits par divers auteurs qui se sont consacrés à l'histoire de Toulon proprement dit. Par exemple, dans « Toulon et Nul Soleil Ailleurs » (1994), Yvan Meschi a consacré 10 pages (pp. 196-206) à l'histoire du bagne de Toulon (je peux vous en envoyer une copie si cela vous intéresse). Le Musée de Balaguier à La Seyne présente aussi une exposition détaillée sur ce bagne. Les archives de la Marine de Toulon ont également conservé tous les registres de dépôt d'écrou, notamment tout ce qui concerne le célèbre forçat Vidocq.

A noter aussi qu'au temps des galères et du bagne de Toulon, les forçats (ceux qui n'étaient pas condamnés à vie), lorsqu'ils étaient libérés, devaient faire un séjour probatoire à La Seyne. La Seyne était, et le fut encore pendant longtemps, une ville d'interdits de séjour. Comme beaucoup de garde-chiourmes étaient des volontaires Turcs musulmans (qui, dit-on, assuraient cette fonction quelque temps pour rassembler les moyens de faire leur pèlerinage à La Mecque), par analogie, La Seyne, représentait pour les galériens, l'espoir suprême : ce n'était pas la liberté définitive, mais c'était déjà le Paradis. Et ce serait pour cette raison que La Seyne a eu longtemps pour surnom « La Mecque » [Encore que cette hypothèse ne soit pas la seule possible...].

Cordialement,

JCA

Q3.

Les renseignements que vous m'avez fourni m'aideront sans aucun doute. J'écris en espagnol et aimerai savoir si vous dominez cette langue afin de vous faire parvenir le livre quand je l'aurai achevé. Internet me surprend de plus en plus chaque jour, il est réconfortant de savoir que des personnes aussi généreuses que vous existent encore. Merci encore.

FN


30 Mars - 8 Avril 2002 : Questions diverses : Who's who seynois, histoire des chantiers navals

Q1.

Chers Messieurs Autran,

1/ D'abord je voudrais vous féliciter et vous remercier pour la réalisation du site "Autran". Vous avez devancé mes souhaits. En effet j'avais commencé à regrouper les informations apportées par les ouvrages de M. M. Autran par thème, et voilà que c'est fait. C'est un outil bien intéressant et facile d'usage.

Ne souhaitez vous pas réaliser un who's who seynois des personnalités du passé ? Cela aussi, je l'ai entrepris par jeu. A moins qu'un index n'existe déjà?

Pour M. Marius Autran :

2/ J'ai créé récemment un site à plusieurs objectifs dont celui d'enrichir la connaissance de l'histoire de notre ville. Mais je travaille seule désormais (...).

Une personne, M. Georges Barrel m'a écrit ceci : Pourriez vous m'aider à lui répondre?

« Dans tout ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant sur l'histoire de la Seyne et de son chantier naval, nulle part il est fait mention d'une affaire de malversations qui s'est déroulée dans les F.C.M.dans les années 1920 à 1925 et dans laquelle mon grand-père BARREL Joseph (on m'a dit qu'à ce moment là il était le principal actionnaire des chantiers) a été condamné à l'issue d'un procès retentissant.

D'après Monsieur Jacques GIRAULT (historien seynois) qui a étudié l'histoire il y a dejà quelque temps, il s'agirait d'une affaire politique,dont mon grand'père aurait fait les frais.

Ne pourriez-vous pas faire des recherches pour savoir ce qui s'est réellement passé ? ».

Si cette affaire réveille quelques indices dans votre riche mémoire, merci de m'en faire part ainsi qu'à M. Barrel.

3/ Je souhaite réaliser un travail sur l'histoire de la mort des chantiers navals, qui n'a pas encore été approfondie complètement. Pour cette année j'ai réalisé d'autres travaux (...). Mon travail a donc pris un sérieux retard, mais comme vous me l'avez dit un jour gaiement, vous avez commencé à écrire à 70 ans. Alors je ne me presse pas et je souhaite réaliser un travail intéressant.

En particulier, je suis à la recherche de documents sur la politique industrielle de la CEE des années 70 à 86. Je souhaiterais aussi approfondir la politique des actionnaires des Chantiers de l'époque. Je ne me fais guère d'illusion sur la transparence que l'on peut en attendre. J'ai cherché en vain à obtenir l'étude réalisée par M. Pons, auprès de sa famille. Il y a eu peu d'exemplaires de cette étude. La connaissez-vous? J'ai encore l'espoir que la CGT l'ait dans ses archives, mais où ?

Quels documents pourriez vous me confier pour m'aider à approfondir ce sujet? Je ne dispose pas encore du fameux livre blanc de la construction navale.

Pour vous, cette étude sur la fin des chantiers navals ne vous apprendra sans doute pas grand chose. Mais j'entends parmi les jeunes tant de préjugés que je veux affirmer en détail que le destin des chantiers en dépit des luttes et des résistances, a été scellé loin d'ici.

Pour enrichir ce travail, j'ai l'intention également de créer quelques archives orales en interrogeant un certain nombre de personnes. Vous serez sans doute une des premières personnes que je solliciterai pour 1 ou 2 entretiens enregistrés. Je suis aussi en relation avec les Anciens de l'Amians.

J'espère que vous êtes en bonne santé et que mes demandes ne vous importuneront pas.

Si vous préférez me répondre par la poste, je vous rappelle mes coordonnées (...).

CG

R1.

Bonjour,

Mon nom est Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran.

J'ai bien reçu votre récent message et j'en ai aussitôt informé mon père. Ce dernier, en raison de son âge (91 ans 1/2) et de la difficulté de plus en plus grande qu'il a à se déplacer, me prie de vous dire qu'il ne compte plus maintenant se lancer dans de nouvelles recherches ou de nouvelles rédactions à caractère historique, ou même faire des réponses écrites à des questions qu'on pourrait lui poser.

Par contre, comme il a toute sa tête et sa mémoire sur l'histoire locale, c'est avec plaisir qu'il peut vous recevoir (merci de lui téléphoner à l'avance au 04 94 94 81 37) à son domicile, 279 chemin du Vieux Reynier.

Je crois qu'il a quelques idées sur la question concernant Joseph Barrel aux chantiers de La Seyne. Le mieux est donc de le rencontrer personnellement.

Vous pourrez aussi réaliser des entretiens enregistrés sur les questions que vous évoquez (chantiers navals, politique industrielle de la CEE, etc.). Il en a l'habitude. Mais sachez qu'il se limitera aux informations qu'il a en mémoire ou aux documents qu'il détient personnellement - car je ne le vois plus sortir pour aller rechercher de nouvelles informations historiques à l'extérieur.

Personnellement, je ne peux pas vous être actuellement d'un grand secours puisque je réside à Montpellier (bien que j'envisage de revenir habiter La Seyne, après 40 ans d'éclipse) à ma retraite en 2004.

Je ne suis d'ailleurs pas historien et mon seul travail a été de faire de "l'édition électronique" du contenu des ouvrages de mon père. Le fait d'avoir en informatique tous ses textes et illustrations me permet maintenant de retrouver très facilement l'information et de répondre aux questions des lecteurs du site internet (près de 100 visiteurs par jour en moyenne actuellement) lorsque la réponse se trouve dans les textes qu'il a écrit. Mais je ne suis pas historien et je ne fait que faire connaître, vulgariser, présenter sous différentes formes de fichiers informatiques, avec lesquels je "jongle" assez bien, le travail de mon père, et je ne me sens pas la capacité ni le goût pour poursuivre la moindre rédaction d'ouvrage (ou pour faire des conférences) sur la vie seynoise d'antan.

Ainsi, j'ai récemment mis en ligne un lexique des 500 termes provençaux ou de "mots d'ici" que j'ai extraits de ses ouvrages. Actuellement, je travaille à un lexique exhaustif de tous les noms de rues de La Seyne et de l'explication de ces noms.

Mais je n'ai pas de projet de who's who seynois. Si c'est un travail que vous avez entrepris, je vous recommande de le poursuivre (quitte à aller interviewer mon père). Personnellement, ayant été absent trop longtemps de La Seyne, je ne pense pas être utile dans ce type de projet.

Bien cordialement,

JCA



1er février - 26 avril 2002 : Le lion d'Ifrane

Q1.

Je suis, depuis des années, à la recherche d'une documentation qui pourrait m'indiquer qui a sculpté le fameux lion de l'Atlas dans la ville d'Ifrane, fondée à l'époque coloniale enseptembre 1929 par Erick LABONNE. Cette ville se trouve dans la Région de Meknès. La dernière information qui m'a été communiquée est :" J'ai en tendu dire que ce Lion de l'Atlas fut taillé par les légionnaires français, sur une roche vive naturelle qui se trouvait sur place, et qui avait des allures rappelant vaguement un lion" [sic].

Je ne vous serai que reconnaisant si vous m'aidiez à satisfaire ma curiosité. Et merci.

MEA

 R1.

Bonjour,

Nous avons bien reçu votre message relatif au lion de l'Atlas de la ville d'Ifrane.

Malheureusement, nous n'avons pas de connaissance particulière sur le Maroc (c'est en Tunisie que mon père avait passé une partie de son enfance).

J'ai cependant cherché à répondre à votre question à partir d'une recherche sur internet et j'ai trouvé une information à l'adresse internet suivante : http://perso.club-internet.fr/jc.ledoux/labugeaud/html/marafes.htm.

" Notre route nous emmène vers KENIFRA, puis AZROU et IFRANE, cette petite ville de style européen, construite en 1930 par la Légion, avec son Université d'élite, ses coquettes maisons à toits de tuiles rouges et son lion de pierre très photogénique, sculpté par un légionnaire ".

Cela confirme bien ce que vous pensiez, mais je n'ai rien trouvé de plus précis.

J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un compte-rendu de voyage de promotion de militaires français dans des villes impériales du Maroc, compte-rendu auquel on accède par :

http://perso.club-internet.fr/jc.ledoux/labugeaud/html/maroc.htm

et en cliquant sur : Marrakech>>>Fès

Si vous voulez en savoir davantage sur ce lion d'Ifrane, peut-être pourriez-vous vous adresser à celui qui a écrit ce compte-rendu de voyage au Maroc à l'adresse e-mail suivante : jc.ledoux@fairesuivre.com.

J'espère que vous y trouverez une confirmation plus précise.

Bien cordialement,

JCA

Q2a.

Je viens par la présente vous remercier pour l'intérêt que vous aviez bien voulu reserver à mon interrogation sur le sujet cité en objet. Et je vous prie, par la même occassion, de transmettre à votre père ma sincère considération pour son aide.

MEA

Q2b.

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint un article traitant du sujet cité en objet.

« Histoire d'une recherche : La sculpture du lion d'Ifrane ». Publié dans "AL BAYANE" N° 8464 et 8465 respectivement des 23 et 24 avril 2002 par MEA.

R2.

Bonjour,

Merci infiniment pour le texte de votre publication, et aussi pour m'avoir cité à la fin parmi ceux qui (bien modestement, en ce qui me concerne) vous ont apporté leur aide.

Vous avez réalisé un remarquable travail, aussi bien documenté que celui d'un chercheur historien professionnel, et je suis heureux que vous ayez finalement une explication à peu près définitive de l'énigme qui vous passionnait depuis si longtemps.

Cordialement,

JCA



24 Janvier 2002 : Le Directoire

Q.

Bonjour,
 
Je vis au Québec et je suis en train de faire un rallye recherche. Je voudrais savoir si le directoire est l'assemblée législative institué par la constitution de l'an III
 
Merci de votre collaboration !
 
ASC

R.

Bonjour,
 
Suite à votre demande d'information sur le Directoire, je vous envoie ci-dessous la définition du Directoire, telel qu'elle apparaît dans le Larousse du XXe siècle.
 
Cordialement
 
DIRECTOIRE (le) ou DIRECTOIRE EXÉCUTIF, corps composé de cinq membres, auquel la Constitution de l'an III avait confié, en France, le pouvoir exécutif. C'est un gouvernement de transition entre la Révolution et l'Empire, qui liquide tout l'acquis populaire des mouvements révolutionnaires et se termine par le coup d'état du 18 Brumaire an VIII (10 novembre 1799) permettant à Napoléon Bonaparte de devenir Premier Consul.
Le Directoire est le gouvernement qui succéda à celui de la Convention nationale et régit la France du 5 brumaire an IV (27 oct. 1795) au 18 brumaire an VIII (9 nov. 1799). Il avait été organisé par la Constitution de l'an III (août 1795), qui confiait le pouvoir législatif à deux assemblées (Conseil des anciens et Conseil des Cinq-cents) et le pouvoir exécutif à cinq directeurs élus par elles. Les premiers directeurs furent La Réveillère-Lépeaux, Rewbell, Letourneur, Barras et Carnot. Ils poursuivirent la politique de la Convention thermidorienne, luttant à la fois contre les royalistes qui avaient ranimé la lutte en Vendée, et contre les jacobins extrémistes. En février-mars 1796, Stofflet puis Charette furent exécutés. Le club jacobin du Panthéon fut fermé; il était dominé par des communistes dont le chef Babeuf, voulant tenter un soulèvement de Paris, fut pris et executé un an plus tard (16 avril 1796-26 mai 1797). Dans le même temps le Directoire poursuivait avec une nouvelle fortune la lutte contre l'Autriche ; dans l'été de 1796, il avait signé des traités d'alliance avec l'Espagne, avec la Sardaigne, avec le prince, de Parme, des traités de neutralité avec la Bavière, le Wurtemberg. Bonaparte était nommé général en chef de l'armée d'Italie (28 mai 1796), et en moins d'un an remportait une suite ininterrompue de succès. Le 10 avril 1797 il signait les préliminaires de Leoben, et le 17 octobre les traités de Campo-Formio qui accordaient à la France les Pays-Bas autrichiens et préparaient la cession de la rive gauche du Rhin. A l'intérieur, les élections de 1797 avaient amené une majorité modérée et presque royaliste. Trois des directeurs décidèrent de casser les élections avec l'aide de la force armée; Augereau fut appelé à Paris : ce fut le 18 fructidor an V ; Carnot et Barthélemy, directeurs, furent destitués, de nombreux membres des Assemblées furent déportés aux Antilles. L'année suivante, les élections furent de nouveau jugées mauvaises par le gouvernement. Deux tiers des conseils ayant été renouvelés, il chargea le tiers restant de modifier lui-même les résultats, et ce fut le 22 floréal an VI. Enfin, l'année suivante, les conseils toujours plus modérés que le Directoire obligèrent le 30 prairial an VII, deux des directeurs, La Réveillère et Merlin, à se retirer. Ces coups de force montraient l'insuffisance de la Constitution. La situation financière empirant rapidement, le Directoire, après un essai malheureux de « mandats territoriaux », dut décider la « banqueroute des deux tiers ». L'expédition d'Egypte, décidée pour éloigner Bonaparte et pour menacer l'Angleterre en Orient ayant privé le Directoire de son meilleur général et de nombreuses troupes, une nouvelle coalition se forma contre la France; elle comprenait l'Autriche, Naples, la Russie, la Turquie et l'Angleterre. Les armées du Directoire, après avoir voulu occuper toute l'Italie, chasser les Bourbons de Naples et créer la république parthénopéenne, durent, après plusieurs défaites, évacuer toute la péninsule. Bonaparte revint d'Egypte et renversa le Directoire les 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799) au moment où Masséna, par la victoire de Zurich, et Brune, par la victoire de Bergen en Hollande, avaient rétabli la situation et assuré la défense du territoire.
 
JCA


14 octobre 2001 - 20 juin 2007 : Souvenirs de Tunisie, notamment Tinja et Ferryville

Q1.

Bonjour Mr AUTRAN

Après l'envoi de mon premier mail, je suis retournée sur votre site. Je viens de me rendre compte que comme vous je suis allée à Ferryville pendant notre passage à La seyne, nous sommes allez 6 mois à Ferryville où le bateau de mon père était en carénage.

Nous avons visité Tunis et le musée et le tombeau de St Louis. Je me rappele les beignets au miel, et un jour de Paques avec les rameaux de palmiers sur le passage du défilé religieux

Cordialement

MB

R1.

Bonjour Madame,

Mon père m'a demandé de vous remercier de lui avoir adressé vos deux messages après avoir visité son site Internet www.Site-Marius-Autran.com.

L'un de vos messages parle de Ferrryville où vous avez séjourné six mois.

Effectivement, mon père a passé plusieurs années à Ferryville dans les années 1914-1920, époque où son père travaillait à l'Arsenal de Sidi Abdallah. C'est toute cette histoire que mon père a décrite dans son chapitre "Migrants Seynois" du Tome VIII de sa série "Images de la vie seynoise d'antan", ouvrage qui est paru en août dernier et qu'on peut se procurer en s'adressant à lui (---). Il y est notamment question de nombreuses scènes que vous mentionnez, depuis les beignets au miel, jusqu'au tombeau de Saint-Louis à Tunis. Le texte intégral de ce tome VIII n'est pas encore sur internet (il y sera mis dans quelques mois, quand l'édition papier du tome VIII sera en grand partie vendue).

Votre second message fait état de La Seyne (1952-1955) et de Hyères et vous évoquez quelques souvenirs de l'église, des Maristes, de la pâtisserie Tisot, etc. Tout cela a évidemment beaucoup changé. L'établissement St Vincent de Paul a été racheté par la ville qui y a installé l'école de musique, une école maternelle, etc. La pâtisserie Tisot n'existe plus depuis que les parents d'Henri Tisot ont quitté La Seyne pour s'installer à Paris auprès de leur fils vers 1975. Le père d'Henri Tisot est devenu célèbre à Paris, non plus comme pâtissier mais comme peintre. Malheureusement il est mort peu après, en 1979. J'ai rencontré Henri Tisot, qui a maintenant 64 ans, en août dernier à Sanary, où il vient chaque année en vacances aves sa mère. Henri Tisot a maintenant pris sa retraite de comédien et se consacre à l'écriture de livres sur la Bible, les religions juive et chrétienne ; on le voit quelquefois à la télévision dans des débats religieux.

La Seyne a beaucoup changé en raison d'un accroissement considérable de sa population (plus de 60 000 habitants aujourd'hui), ce qui n'est pas sans poser d'énormes problèmes, surtout avec les quartiers "chauds" de la Z.U.P.

Si vous revenez, vous aurez de la peine à reconnaître quelque chose, sauf la vieille ville, le marché et le port, qui ont gardé la même configuration.

Comme vous souhaitiez des informations sur les noms des rues, je vous adresse (par courrier) une copie du plan du centre ville de La Seyne. J'imagine que bon nombre de noms de rues vous évoqueront des souvenirs.

Restant à votre disposition pour vous fournir toute autre information sur La Seyne et son histoire, recevez, Madame, l'expression de nos meilleurs sentiments.

JCA

Q2.

Je suis très touchée que vous ayez pris la peine de me répondre longuement et vous remercie, vous et votre père, du soin que vous avez mis à me répondre!

Veuillez l'assurer de toute ma sympathie. J'admire son travail de collecte, qui permet de transmettre à nos enfants notre histoire.

Mon passage sur son site m'a donné envie de lire ses livres !!

Je vais me les procurer, je crois qu'il y a les références sur le site, sinon, je me permettrais de vous recontacter.

C'est dans cette même démarche de mémoire que je suis en train d'établir l'arbre généalogique de ma famille. j'ai déjà (en bretagne) retrouvé des ancêtres jusqu'en 1617.

Nous avons le gros avantage d'être d'une famille de paysans, restée des siècles enracinée dans la même commune.. des archives départementales et un centre généalogique à la pointe avec une base informatisée de 2 000 000 de personnes sur le département 22. Après il faut bien sûr aller à la source sur les microfilms, mais la tâche en est allégée.

Tout cela en partie pour mon futur 1er petit-enfant qui doit naître d'ici deux semaines.. à Aubagne, près de chez vous, mon fils et ma belle-fille résidant depuis peu à La Ciotat.

J'aurais donc des occasions de repasser par La Seyne et Hyères.

Très Cordialement et encore MERCI..

MB

Q3. (10 juin 2003 : La Tunisie, Tinja et Ferryville)

Monsieur,

Je viens vous dire tout l'intérêt que je porte à votre site.

Je suis enseignant à l'université de Tunis et critique littéraire (dernière publication : "Le Poète que je cherche à lire" aux éditions Maisonneuve et Larose) et je suis originaire de Tinja (Menzel Bourguiba)

Bien à vous

JEG

R3.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et pour tout l'intérêt que vous portez à notre site.

Mon père a toujours gardé un souvenir ému de sa jeune enfance passée en partie en Tunisie, lorsque son père travaillait (de 1914 à 1921) à l'Arsenal de Sidi-Abdallah de l'ancienne Ferryville.

Voilà pourquoi, mon père avait tenu, dans un chapitre du Tome VIII de sa série "Images de la Vie Seynoise d'antan", à rappeler cette période de son enfance en Tunisie.

J'imagine que c'est ce chapitre que vous avez dû retrouver sur internet à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/migrants_seynois.html

J'ai fait part de votre message à mon père et il vous en remercie chaleureusement.

Bien cordialement,

JCA

Q4.

Bonjour,

Merci de votre qualité d'écoute. Pouvez-vous me dire s'il y a une association des anciens de Ferry ville ?

Si ce n'est pas éprouvant pour Mr votre père, pouvez vous lui demander qui il connaissait à Tinja ?

Bien à vous.

JEG

R4.

Bonjour,

Comme convenu, je vous communique les quelques informations que j'ai pu obtenir auprès de mon père au sujet de ses souvenirs de Ferryville.

1) Mon père, avec ses parents, avait habité Tinja dès leur arrivée en Tunisie en août 1914, mais il n'y était resté que 2 semaines, avant de trouver un appartement à Ferryville, jusqu'en 1920. Comme il n'avait que 4 ans à l'époque, il ne se souvient pas des voisins ou amis que ses parents ont pu avoir à Tinja. Des souvenirs, il ne lui en reste que de Ferryville, Bizerte, Tunis, comme il l'a raconté dans son dernier Tome VIII, dans un chapitre que vous avez pu trouver sur internet.

A Ferryville, sa famille avait côtoyé de nombreuses familles dont le père avait été appelé à travailler à l'Arsenal, notamment les familles Martin, Chailan, Rouvière, Curet, Tisot, Urbain Roux, Pierre Revest, Soubic, Bellon, Gay, Bouquet, Paul Descombes, Daumas, Morvan, Pihuit, Derouet, Couadou, Vial, Blache, Flotte, Maestracci, etc. La plupart de ces familles sont ensuite rentrées en France dans les années 30 ou 40.

2) Mon père a pu enrichir son chapitre sur Ferryville, notamment pour les illustrations, grâce à une famille d'amis Tunisiens, nés à Ferryville, qui habitent aujourd'hui La Seyne : la famille Farrugia.

3) Il n'a pas connaissance de véritable association des anciens de Ferryville. Ceux qui, comme mon grand-père, avaient été détachés à l'Arsenal de Ferryville vers 1910-1920, étaient des gens nés vers 1875-1890. Il n'y a donc plus de témoin survivant de cette génération, et même parmi leurs enfants, il ne doit plus guère en rester.

Par contre, les Tunisiens venus habiter La Seyne, se connaissent bien entre eux. Ils ont, par exemple, en 2001, organisé une exposition de photos à la mairie (Les Anciens de Tunsisie). En particulier grâce aux Farrugia et à la secrétaire de l'Ecole de Musique de La Seyne, Eliane Féral, qui était aussi née à Ferryville.

Voilà tout ce que j'ai pu glaner comme information. Si d'autres souvenirs reviennent un jour à mon père, ou si je trouve d'autres informations sur les anciens de Ferryville, je ne manquerai pas de vous les faire parvenir.

Cordialement,

JCA

Q5.

Bonjour, cher Monsieur

Juste un mot pour vous communiquer ce lien où vous pouvez lire une présentation de mon livre (...).

Cordialement

JEG

Q6. (24 novembre 2005 : Instituteur de Ferryville)

je desire savoir si vous avez eu un instituteur monsieur bacci andre a ferryville je suis son petit fils je recherche sur internet des renseignements merci

sinceres salutations les meilleurs

JFB

R6.

Bonjour,

Merci pour votre message, que j'ai communiqué à mon père, Marius Autran, qui vécut quelques années à Ferryville, entre 1914 et 1920 environ.

Malheureusement, mon père ne se souvient pas d'un instituteur portant le nom d'André Bacci. Il n'a gardé le souvenir que de deux enseignants : Mme Martinot et M. Faurel. Mais c'est de l'histoire tellement ancienne : mon père est âgé aujourd'hui de 95 ans ! Peut-être aussi, votre grand-père était-il à Ferryville à une autre époque que mon père.

Je regrette donc de ne pas pouvoir vous renseigner davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q7.

Merci beaucoup à vous et votre père. Sincères salutations.

JFB

Q8. (24 mai 2006 : Message d'un ancien de Ferryville)

Chers amis,

Permettez-moi de vous offrir une petite nouvelle, touchant à la communauté maltaise ayant vécu en Tunisie.

Cette histoire appartient à un recueil intitulé « Histoires de là-bas. Histoires de chez moi. »

Arabes, Juifs, Italiens, Maltais : ils vivaient tous en Tunisie

Au temps de la fraternité.

Pour vous rassurer, afin que vous ouvriez le document joint sans crainte de tomber sur l'un de ces virus qui contaminent nos ordinateurs, vous trouverez mes coordonnées ci-dessous.

CR, Romancier

Le rêve de Camerlo Farrugia

Camerlo Farrugia n'était pas plus bête qu'un autre. Il avait même hérité de son père de cette forme d'intelligence pratique, bien plus adaptée aux problèmes de l'existence que tout ce que l'on peut apprendre à l'école.

Camerlo Farrugia savait à peine lire et écrire. Mais quelle importance. Personne n'a jamais demandé à un cocher maltais de Bab el-Khadra de réciter les fables de La Fontaine. Par contre, et c'était là l'essentiel, il connaissait Tunis comme la poche de son bleu de travail, la Médina autant les quartiers européens, et pouvait sans hésiter vous conduire dans n'importe quelle ruelle des souks des Tanneurs ou de celui des Parfums.

La veille, Camerlo Farrugia avait mis longtemps à s'endormir. Il y réfléchissait encore en assistant à la première messe du matin, appelée ici « Messe des cochers »

En sortant de l'église du Sacré Cœur, sans doute inspiré par le bon Saint Paul, sa décision était prise.

Le soir même il rendit visite à son cousin Coco Zammit ; un Zammit de la rue Malta Srira, dont le frère « faisait boucherie chevaline » au marché central, à ne pas confondre avec son autre cousin, un Coco Zammit lui aussi, celui qui s'était marié avec la plus jeune des filles Caruana de la rue de Monastir, et qui lui, tenait un éventaire de salaisons au marché de Bab el-Khadra.

Les deux cousins s'étaient assis devant un verre d'anisette accompagné de sa kémia.

- Je suis venu te voir, dit Camerlo Farrugia, parce que tu connais les automobiles aussi bien que moi je connais les chevaux.

- C'est vrai, je n'ai plus rien à apprendre en mécanique. Mais je suis surtout un spécialiste pour les Renault, mais aussi pour les Citroën, et je me débrouille pas mal dans les autres marques, répondit Coco Zammit d'un ton modeste.

Il but une goutte d'anisette avant de demander :

- Pourquoi ta question, tu veux t'acheter une automobile à présent ?

- Iva ! Mais pas pour me promener jusqu'à La Goulette le dimanche, mais pour faire le taxi-bébé.

Coco n'en revenait pas.

- Toi, taxi ?

- Oui, pourquoi ; c'est un miracle à t'entendre ?

- C'est pas un miracle, mais cocher, c'était quand même le métier de ton père, répondit Coco Zammit.

L'argument porta. Camerlo Farrugia se rendait bien compte que sa décision représentait un sacrilège. Une réticence qu'il s'était employé à vaincre depuis que cette idée lui était venue à l'esprit.

- C'est quand même pas de la faute de mon pauvre père si de nos jours les taxis nous mangent la laine sur le dos. Bientôt, à Tunis, il n'y aura plus que les vieux, ceux qui ont peur des automobiles, qui prendront nos karrozzins, dit-il, un ton plus haut.

- Ne t'énerve pas. Je te disais ça sans malice. Alors tu es décidé à faire le taxi, et tu veux que je t'aide si j'ai bien compris ?

Camerlo Farrugia approuva d'un geste de la main.

- Tu sais que je n'ai rien à te refuser. Bon, comment tu vois ton affaire ? demanda Coco Zammit.

- Tu es mécanicien, tu peux peut-être m'apprendre à conduire, et m'expliquer un peu de mécanique en même temps. Pour la licence, je m'en occupe par une connaissance qui est bien placée à la Résidence. Après, tu me trouveras une quatre chevaux, une bonne occasion, et surtout pas trop chère.

- C'est comme si c'était fait, lui dit son cousin en lui servant un autre verre. Et tu verras, tu apprendras vite. Nous, les Maltais, nous avons la voiture dans le sang.

- Une quatre chevaux, c'est après tout qu'un gros attelage, en conclut Camerlo.

Ils prirent ainsi rendez-vous pour le dimanche suivant avant de trinquer à nouveau. La nouvelle méritait bien une troisième tournée.

Camerlo Farrugia avait franchi un premier obstacle. Ne lui restait plus qu'à décider son épouse, fille de cocher, qui elle aussi était née au-dessus de l'une de ces écuries maltaises qui bordaient l'avenue Garros. Pour y parvenir, il eut l'habilité de lui parler de sous, de gros sous. Gracieuse ferma alors les yeux. Elle se vit habillée comme une métropolitaine, couverte de bijoux comme Mme Bismuth, allant le dimanche en famille déguster un poisson complet à La Goulette. Elle accepta sans trop de réticences.

Ainsi, Camerlo Farrugia vendit sa calèche et son cheval et devint propriétaire d'un taxi-bébé.

Jamais, avant cette fameuse nuit, il ne regretta sa décision. L'abondance régnait chez les Farrugia de Bab el-Khadra. Les cochers du quartier éprouvaient de plus en plus de mal à nourrir leur famille et leurs chevaux. Gracieuse Farrugia se pavanait à la messe du dimanche dans des robes qu'elle achetait désormais dans les magasins de la rue de France.

Puis il y eut ce rêve. Et Carmelo, à l'image de bien des habitants du quartier, croyait aux messages contenus dans les rêves.

Son père lui apparut dans son sommeil. Celui-ci, dans sa tenue de cocher, son fouet à la main, portait sur son visage toute la misère du monde.

- Mon fils, qu'as-tu fait ? lui dit-il d'une voix où se lisait sa détresse. Tu as vendu la karrozzin qui appartenait à mon père, qui déjà la tenait du sien. Ton geste aura des conséquences graves, mon fils. Des conséquences dont tu porteras seul la responsabilité.

Ceci étant dit, le père s'éloigna en courbant l'échine. Et Gracieuse, éveillée en sursaut, découvrit son époux à genoux sur le tapis, bras ouverts, suppliant la Madone, les saints du paradis et tous ses morts de lui pardonner son crime.

Ce rêve bouleversa l'existence de Camerlo Farrugia qui, de ce jour, ne vivait plus que dans l'attente de la punition annoncée par son père.

Puis l'événement politique s'emballa. Ce fut ainsi, qu'un beau matin, Camerlo Farrugia et bien d'autres Maltais, accompagnés de Siciliens et de Juifs de Tunis, certains pleurant dans leur mouchoir, d'autres serrant les poings, virent disparaître au loin le port de La Goulette. Ils quittaient le pays où étaient nés leurs ancêtres, laissant derrière eux leur église, leur synagogue et leur cimetière.

En vous promenant à Marseille, quartier de Sainte Marguerite, peut-être pourrez-vous rencontrer Camerlo Farrugia. Si vous lui demandez de vous raconter la fin de son histoire, voici ce qu'il vous dira :

Le nationalisme tunisien, Bourguiba, l'arrivée au pouvoir de Pierre Mendés France, l'indépendance de la Tunisie et le départ des Européens, ne représentèrent que les péripéties de la punition que son père lui avait infligée.

Romans de CR :
Au temps du jasmin
Le Maltais de Bab el-Khadra
Je croyais que tout était fini.

Les 3 ouvrages parus aux éditions Michel LAFON

CR

R8.

Cher Monsieur,

Merci de nous avoir offert cette petite nouvelle.

Je l'ai imprimée et transmise à mon père, Marius Autran, ancien de Ferryville (des années 1914-1920), qui l'a lue, bien appréciée, et vous en remercie vivement.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q9a.

Cher Monsieur Autran,

Merci pour votre message.

Vous passerez de ma part le bonjour à votre papa, dont le nom ne m'est pas inconnu. Il est vrai qu'à Ferryville tout le monde se connaissait.

Je conserve votre adresse et ne manquerai pas de vous envoyer d'autres histoires.

Et dites à votre papa, si l'occasion lui en était donnée, de lire "Le Maltais de Bab el-Khadra" (Paru chez Michel Lafon). Un roman qui m'a valu trois prix littéraires, dont une partie se passe à Ferryville.

Avec toute ma sympathie.

CR

Q9b.

Chers Amis,

Permettez-moi de vous offrir une petite nouvelle, « Ferryville de mes amours », inspirée par mes souvenirs de jeunesse.

Cette histoire appartient à un ouvrage intitulé « Tunisie de notre enfance. » disponible chez l'éditeur, que vous pourrez commander si vous désirez découvrir d'autres anecdotes.

Pour vous rassurer, afin que vous ouvriez le document joint sans crainte de tomber sur l'un de ces virus qui contaminent nos ordinateurs, vous trouverez mes coordonnées ci-dessous.

CR, Romancier

Q10. (16 août 2007 : Famille Originaire de Ferryville)

Bonjour Mr JC Autran ,

Toutes mes reconnaissances du travail et réalisation du site internet depuis 2001 par votre papa. Paie à son âme.

Je constate une oeuvre très remarquable et exemplaire vraiment.

Par ailleurs, j'ai ma grand mère Née Marie ARBUFFO Marcel Eugene à Ferryville en Tunisie le 11/05/1924.

Son papa était un ancien Cheminot et il est décédé suite à un accident du travail. Par la suite sa maman .

Son oncle Gaspard CASSARA la élevé avec son épouse Mathilde CASTERA originaires de TOULON.

Aujourd'hui ma mamie est de 83 ans souhaite accueillir des informations sur son Papa et sa maman c'est son souhait avant de quitter la vie.

Je ne sais pas ce que je peux faire pour elle.

Merci d'avance pour votre aide.

MLA

R10.

Bonsoir,

Merci pour votre messages et vos commentaires sur l'œuvre de mon père.

Mon père a bien habité quelques années à Ferryville au début du XXe siècle, mais il avait entre 4 et 10 ans à l'époque. Il n'a pas pu connaître votre grand-mère née en 1924. Et il est maintenant décédé.

Je n'ai personnellement jamais connu de famille Arbufo, Cassara ou Castera. Si vous ne connaissez pas davantage vos propres ancêtres (livrets de famille, dates et lieux de naissance, dates et lieux de mariage, professions, dates et lieux de décès), comment puis-je, moi, qui n'ai rien à voir avec votre famille, vous donner des informations sur eux ?

Je suis désolé de n'avoir aucun élément pour vous aider.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q11.

Bonjour Mr Jean-Claude Autran,

Je suis MLA, née de ARBUFFO Marcel Victor et de CASTERA MATHILDE, 11/05/1923 Baptisée à la ROSAIRE à TUNIS.

Mon père ARBUFFO MARCEL Né 11/08/1893 à Guelma. Il est marié à Tunis avec CASTERA MATHILDE .

Mon papa est ancien cheminot CFT , il est mort en 1925 suite à un accident de travail entre ferryville et tunis comme conducteur du train .

Ma mère est décédée juste après.

J'ai été élevé par mon oncle CASTERA charles au kef.

Voila en conclusion ma situation .

J'ai peur de mourir avec le chagrin et de ne pas voir une photo de mon père ou un papier.

Voir ci-joint les pièces que j'ai pu trouver sur les fichiers .

Bien cordialement à vous

MLA

Q12. (25 Février 2008)

Bonjour M. Autran,

C'est avec beaucoup d'attention et de plaisir que j'ai pris connaissance de votre forum de questions sur le Maghreb (rubrique &endash; recherche d'un Français ayant vécu en Tunisie)

J'ai été interpellée par le message du 16-25 août 2007 de MLA.

Cette personne cherche des renseignements pour sa grand-mère, je pense avoir quelques informations complémentaires.

En effet, je suis la petite fille de Gaspard CASSARA et de Louise CASTERA (Mathilde était la sœur de Louise, donc la mère de Marie ARBUFFO).

Ma mère Cassara Vincente leur fille aînée (née le 3 /3/1926) a vécu avec Marie ARBUFFO.

C'est mon grand père Gaspard CASSARA et ma grand-mère Louise CASTERA qui l'ont accueillie à la mort de ses parents. Marie a vécu avec eux jusqu'à la mort de ma grand-mère Louise CASTERA (en 1933 environ).

A cette période, mon grand-père a placé ses enfants en pension, et ma mère ne sait pas ce qu'est devenue sa cousine Marie.

Ma mère est encore en vie, elle a aujourd'hui 81 ans. Cela serait pour elle une grande joie de pouvoir retrouver sa cousine après tant d'années.

Serait-il possible de rentrer en contact avec MLA ?

En espérant une réponse et en vous remerciant par avance de l'aide que vous pourrez nous apporter.

Cordialement.

CS (fille de VC)

R12.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Si vous pensez pouvoir apporter des informations complémentaires à cette personne, (...) (initiales MLA) qui recherche des renseignements sur sa grand-mère, c'est avec plaisir que je vous donne l'adresse électronique à partir de laquelle elle m'avait contacté : Il s'agit de (...).

Vous pouvez prendre contact avec elle. Elle en sera certainement très heureuse.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q13.

Bonjour,

Je vous envoie ce petit message pour vous remercier de nous avoir mis en contact avec Madame MLA. Effectivement, elle est de notre famille. Nous avons déjà pu établir des contacts par mail.

En vous remerciant encore une fois de votre aide.

Cordialement

CS (fille de VC)

Q14a.

Bonjour Mr AUTRAN,

Je suis MLA, née le 11/05/1923 à Ferryville chez mon oncle CASSARA Gaspard & CASTERA Louise à Ferryville.

Fille de MA, né à Guelma le 19/10/1893.

Décédés en Novembre 1926 à Sousse Tunisie, j'avais 3ans.

Après j'ai été au KEF chez mon oncle CASTERA Augustin Charles, juge greffier, et mon papi CASTERA Auguste, fonctionnaire de police.

Je n'ais jamais eu l'occasion de voir mon papa.

Par le seul espoir je viens vous demander de l'aide à fin de trouver une photo de mon papa MA, il été engagé dans le 4ème Régiment des Zouaves sous le N° de recrutement 452 GUELEMA-CONSTANTINE. le 04/09/1915

J'ai la fiche militaire.

Je n'ai pas pu déchiffrer le contenu du document.

Mille fois merci à vous Mr AUTRAN,

MLAC

Q14b.

Bonjour Mr AUTRAN,

Au sujet de mon Papa

ARBUFFO Marcel Eugène
N° matricule au recrutement 452
Né le 19 Octobre 1893 à GUELMA. Département CONSTANTINE
Profession : Boulanger à Guelma.
Fils de Josef Antoine ARBUFFO et de FAUCHER Marie
Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Guelma le 18 Septembre 1914 au titre du 4ème Régiment de Zouaves
Nommé 1ère classe le 16.05.1915.
Dirigé sur le dépôt de Rosny le 18.01.1915.
Blessures - Citations - Décorations.
Blessé le 20 Février 1916 à Nieuport.
Plaie pénétrante par E.O. de la fesse gauche au dessous et un peu en avant de l'épine iliaque de la fesse gauche à 1 centimètre au dessus du pli fessier.
Plaies contuses superficielles cuisse gauche.
Les infirmités, maladies n'étant pas incurables en tous les éléments, la commission médicale estime que l'intéressé a droit à une pension définitive de 65% dont 65% par preuve
Mis en congés de démobilisation le 13 Août 1919-8 échelon n° 5 par la 25ème ou 24ème Section de COA
Marié le 16/10/1920 à la CATHEDRALE DE TUNIS
Décédé le 25 Novembre 1926 à Sousse (Tunisie) CONDUCTEUR DE TRAIN.

Pouvez vous m'aider à trouver une photo de mon papa dans vos archives et document à votre disposition .

Bien cordialement à vous Mr AUTRAN,

MLA

Née le 11/05/1923 de MEA à FERRYVILLE-TUNISIE

Par ailleurs, Grace à vous et à votre site AUTRAN j'ai pu retrouver mes cousines sur TOULON.

Mille fois merci pour vous Mr AUTRAN

Q15. (18 juin 2007 : Recherche de Français ayant vécu en Tunisie)

J'ai aperçu ce que vous avez cité à propos de la vie de votre père en Tunisie à Ferryville et ailleurs et c'était très intéressant pour moi personnellement car je cherche des français qui ont vécus en Tunisie. J'ai pu trouvé quelques un ( monsieur Bertrand, monsieur Henry.H..) et qui m'ont aider à trouver beaucoup de photos de ma région THALA et d'autres renseignements. Je suis très reconnaissant. J'espère que vous aussi ou d'autres amis à vous qui ont eux aussi vécu en Tunisie pourront me renseigner de ce passé et de ses personnages

Merci d'avance

RFT

R15.

Bonsoir,

Mon père a vécu plusieurs années en Tunisie (Ferryville) entre 1914 et 1921. Mais je ne possède pas d'autre information que les souvenirs d'enfance qu'il a rappelés dans le Tome VIII des sa série "Images de la vie seynoise d'antan" :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/migrants_seynois.html

Il dit notamment : « Les familles, dont j'ai gardé le meilleur souvenir s'appelaient : Martin, Chailan, Rouvière, Curet, Tisot, Roux, Revest, Soubic, Bellon, Gay, etc... Des noms que l'on trouve toujours dans la vieille Seyne. Beaucoup de toulonnais : les Bouquet, Descombes, Daumas, Morvan, Pihuit, Derouet, Couadou. »

Mon père est décédé en janvier dernier à l'âge de 96 ans, et je n'ai donc plus de source familiale d'information sur la Tunisie. Je n'ai pas d'amis ayant vécu en Tunisie et je n'y suis encore jamais allé moi-même. Je regrette donc de ne pas pouvoir vous aider davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

 


5 Juin 2001 : Métiers d'autrefois

R1.

Bonjour,

Pour votre information, je vous signale le site internet : http://jcautran.free.fr

Qui permet d'accéder aux 9 ouvrages de Marius Autran, relatifs à l'histoire de La Seyne sur Mer (Var), et dont l'un des chapitres du tome 2 traite précisément des "métiers et travailleurs d'autrefois".

En pièce attachée, le texte de ce chapitre au format .pdf

Cordialement,

JCA

R2.

Bonsoir !

désolé de cette réponse tardive. Je vous remercie de m'avoir transmis cette information. Ce site est très intéressant, notamment le chapître traitant des vieux métiers. je ne manquerais pas de faire un lien vers ces pages lors d'une prochaine mise à jour.

Cordialement

JLM

------------------------------------------------------------------------------------------
Métiers d'autrefois illustrés sur le net : http://metiers.free.fr
------------------------------------------------------------------------------------------
Pour les bavards : jlmorel@nordnet.fr
Pour les curieux : http://home.nordnet.fr/~jlmorel/
Généalogie - Vieux métiers - Les villages de nos ancêtres
------------------------------------------------------------------------------------------
CousinsGenWeb46 : http://home.nordnet.fr/~jlmorel/lot/fc46somr.html
CousinsGenWeb47 : http://home.nordnet.fr/~jlmorel/lotg/fc47somr.html
CousinsGenWeb82 : http://home.nordnet.fr/~jlmorel/tarng/fc82somr.html
LotGenWeb : http://home.nordnet.fr/~jlmorel/lot/lotgw.html



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