La Seyne-sur-Mer (Var)   La Seyne-sur-Mer (Var)
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Questions relatives aux rues de La Seyne



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Souvenirs de la rue Nicolas Chapuy et de la place de la Lune
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22-23 mai 2022 :
Rue (de la) République

Q1.
Appel téléphonique de ST

R1.

Bonjour,

Suite à votre appel téléphonique, je n’ai malheureusement pas progressé au sujet de l’origine de la dénomination Rue (de la) République. Je n’ai pas non plus retrouvé de document officiel expliquant pourquoi mon père, dans sa chronologie (que j’ai reprise dans mon lexique des rues), avait pu écrire que la dénomination ne datait « que de 1885 environ ».

Dans une étude que m’avait faite en 2002 Adeline Luminet, j’ai retrouvé que les plus anciennes délibérations concernant des dénominations de rues sont celles des :
- 15 février 1883 (page 191, registre 1D17) : place Ledru-Rollin, place Martel Esprit, cours Louis Blanc, avenue Gambetta
- 22 mars 1896 (page 395 registre 1D20) : rue Cyrus Hugues
- 9 novembre 1902 (pages 153-154, registre 1D23) : boulevard Hugues Cléry
- 26 septembre 1905 (pages 95-100, registre 1D25) : 15 nouveaux noms + des dizaines de changements dont beaucoup ne seront jamais appliqués.
- etc.

Donc rien de trouvé concernant la rue République.
 
Au cours des décennies, la rue semble avoir porté indifféremment les noms de « rue République » ou « rue de la République ». Les répertoires officiels des rues de la commune de La Seyne en ma possession, celui de 1984 et celui de 2014, indiquent « rue République », l’unique plaque de la rue, celle de l’extrémité nord, indique au contraire « rue de la République » (photo ci-jointe).


M. Baudoin, également, utilise la dénomination « rue de la République », « qui ne date guère que de quelques dizaines d’années… ». Les différents plans de l’office du Tourisme indiquent majoritairement « rue de la République », etc.

Ne nous voilà guère avancés !

Je n’ai pas d’autre idée où chercher pour le moment.


Bon courage.


Amicalement.


Jean-Claude Autran

 
Q2.

Bonjour Monsieur Autran

Merci infiniment pour vos recherches, mais d'après les registres de recensement population de 1881 et 1886 des Archives départementales du Var : 1881 : rue du Marché (page 43) et 1886: rue République (page 247), la délibération aurait dû se trouver entre cette période, mais en vain, mystère !!!

Effectivement, dans le 1D17 (1881-1887), on trouve énormément de changement de rues, de places et d'avenues mais pas cette rue.

Merci encore.

Fin des recherches...

ST






12 mars - 6 avril 2022 : Souvenirs de la rue Nicolas Chapuy et de la place de la Lune

Q1.

Bonjour Jean-Claude,

Ma maman, seynoise depuis toujours, a décidé de me raconter son histoire ; je vous en livre le début tel qu'elle me l'a dicté (les remarques en italique sont ajoutées par moi). Cependant, plus de quatre-vingts ans après les évènements, certains sont devenus flous et méritent quelques éclaircissements. Je ferai donc appel à vos lumières et à celles des lecteurs du forum pour les éclaircir.


"Je suis née un jeudi, le 23 février 1933, au no 1 de la rue Nicolas Chapuy, à la Seyne-sur-Mer. C’était un jour où il faisait très froid. À cette époque-là, beaucoup de quartiers n’étaient pas raccordés au réseau d’eau courante ; il fallait aller chercher l’eau à la fontaine qui était à l’angle de la Place de la Lune. Ma mère était sans doute assistée par mémé Carle, qui habitait tout près, impasse Verlaque. Je crois que je suis née le soir, vers 7 h du soir. Ma mère ne travaillait plus ; elle avait été vendeuse dans un magasin de chaussures, mais s’est arrêtée de travailler à son mariage, à 17 ans. Mon père travaillait à Toulon, déjà sur le boulevard de Strasbourg, dans la pharmacie de M. Arnoux. Le docteur Loro est venu plusieurs fois dans la journée : « alors, il n’est pas encore là ? » — parce qu’on ne savait pas que ce serait une fille — je crois qu’il venait à vélo.
Cet immeuble, rue Nicolas Chapuy, appartenait à mes grands-parents maternels (famille Carle). Nous, nous étions au deuxième, je crois ; il y en avait 3. À chaque étage, il y avait deux locataires, alors que nous, on avait tout l'étage. Au rez-de-chaussée, il y avait un coiffeur pour hommes, ça devait être un Grec puisqu’il s’appelait Papa Georges. Il avait tout le rez-de-chaussée, mais c'était moins grand parce qu'il y avait l’escalier qui prenait la moitié de l'immeuble. Au premier étage, il y avait une cousine germaine de ma mère, Éléonore Bracco, fille de Rose, sœur de mémé Carle ; elle était mariée avec Jacques, qui avait une place importante aux chantiers. Au troisième, il y avait une famille ; je crois qu’ils s’appelaient Marcaillou. Les autres, je ne me souviens pas. Il y avait une chambre qui était louée à des célibataires qui travaillaient au chantier, qui mangeaient au restaurant de mémé Carle, en face de l’immeuble, de l'autre côté de la rue (je pense qu'il s'agit du restaurant « Les Trois Nations » au no 4). Là, on est resté jusqu'au début de la guerre, jusqu'à 42.

Je ne suis pas allée à l'école maternelle parce que mes parents avaient peur des maladies infantiles que l’on pouvait y attraper. Mon cousin Maurice, le fils de Catherine et Amédée (Carle) était mort en novembre 1934 de la diphtérie. Mon père a assisté à ses derniers moments ; c’est lui qui, en enfonçant son doigt dans la gorge de Maurice, essayait de retirer les fibres qui s’y étaient formées pour lui permettre de respirer (en France, la vaccination pour tous les enfants de moins de 18 mois ne sera rendue obligatoire qu’en juin 1938).

Tous les commerçants du coin me connaissaient, j’étais "Lulu". C’est moi qui allais acheter le pain — la boulangère me donnait souvent un pain au chocolat. Je jouais beaucoup à la corde avec d'autres petites du quartier au milieu de la place de la Lune, sur un espace qui était cimenté, et les ouvriers qui sortaient de chantier nous contournaient en passant sur les côtés. Ce que je faisais aussi... à l’angle de la rue Nicolas Chapuy et de la place, de l'autre côté de la fontaine, il y avait un restaurant, assez important, celui des Consani — ma grand-mère avait vendu le sien. Il était fréquenté par beaucoup d'ouvriers, une grosse clientèle, car les ouvriers n’avaient pas de voiture et mangeaient sur place, et moi je passais souvent des moments avec les trois femmes de la famille Consani, assises sur le bord du trottoir pour trier leurs légumes ; moi, j’écossais les petits pois avec elles et j’écoutais les potins de la Seyne. Pendant ce temps, ma mère restait à la maison ; elle me laissait descendre jouer, je ne craignais rien là. Il n’y avait presque pas de voitures, il y avait beaucoup de cyclistes aux chantiers, et la plupart des hommes partaient à pied, en bleu de chauffe, ou en poussant leur bicyclette. En face du no 1, il y avait une petite épicerie où la marchandise était en vrac, dans des sacs — je me souviens bien des pois chiches, des lentilles — c’était madame Tric. Ils avaient un petit garçon, Jean. Ma mère m’envoyait chercher des commissions, j’avais juste à traverser.

Je suis entrée à l’école François Durand en octobre 1940. J’y allais toute seule, à pied ; on montait la rue Nicolas Chapuy, on tournait à gauche et l’école était là. Ma mère se mettait à la fenêtre et elle me voyait remonter la rue. À cette époque, l’école était organisée en trois niveaux : cours élémentaire (7-9 ans), cours moyen (9-11 ans) et cours supérieur (11-13 ans). J’avais donc un peu plus de 7 ans et demi. Je ne sais plus si c’était la première année, j'avais une maîtresse qui s'appelait Madame Bauchière, et tous les matins, avant de commencer la classe, on restait debout et on chantait « Maréchal, nous voilà ! », et on avait le portrait du maréchal Pétain dans la classe. J'étais émotive, je n’étais pas une lumière, mais j’étais appliquée, je faisais les choses bien, proprement, mais il ne fallait pas que l’on me gronde.

(...) Un beau jour, on nous a dit que mon école, qu’on appelait école Pissin, était fermée parce que les Allemands y installaient leur état-major, je crois. Toujours est-il que notre école de filles a été fermée et qu’on nous a toutes envoyées à l'école Curie, qui était en haut du marché. Je n’y suis pratiquement pas allé, car l’école était surchargée ; on était trois ou quatre par banc. Un jour, au petit matin, il y a eu des explosions importantes : le sabordage de la flotte. Ma mère m’a sortie du lit sans ménagement. « Allez, habille-toi, fais vite ! » Nous habitions tout près des chantiers et mes parents craignaient un bombardement.

C’est là qu’on est parti à pied se réfugier chez une cousine germaine de ma mère, Marie Magot ; son mari avait un prénom italien, Arnaldo peut-être, et ils avaient deux enfants, Josette et Georges. Ils habitaient au-dessus de la Seyne, entre la Donicarde et Barban, dans la colline. Quand on est arrivé à mi-chemin, on surplombait la rade, et de là j'ai vu, et mes parents aussi, la fumée sur les bateaux. Naturellement, la route était déserte. Le sabordage avait eu lieu entre 6 h 45 et 7 h, et il devait être encore tôt dans la matinée. Sur la route qui montait chez ces cousins, nous avons croisé un homme avec un imperméable, un ciré noir, et j’ai pris un trouble parce que le sabordage, les Allemands… dans ma tête d’enfant, je me suis dit que c’était un "ennemi". J’ai plus peur de lui ce jour-là que la fois où j’ai rencontré pour la première fois un soldat allemand."


Mes questions maintenant ...

-J'ai eu beau faire des recherches sur l'histoire des écoles de la Seyne durant la 2de guerre mondiale (pourtant bien documentée), je n'ai rien trouvé sur la fermeture de l'école François Durand et le déplacement des élèves vers l'école Curie. Quelqu'un aurait-il des renseignements à ce sujet (date, documents, raisons réelles) ? Si vous connaissez le nom des enseignant(e)s de cette école pour les années 40-43, je suis aussi preneur.

-Quelqu'un aurait-il des renseignements ou des photos sur les commerces de la rue Nicolas Chapuy et des environs dans les années 30-40 ? Le coiffeur Georges Papageorgis (trouvé dans le recensement de 1931), l'épicerie de Mme Tric, le restaurant de Mme Carle au no 4 de la rue, celui de la famille Consanti au no 3 de la place Noël Verlaque (place de la Lune ou Benoît Frachon)...

Je vous joins quelques photographies en ma possession (leur descrition est dans le nom des fichiers) qui pourront enrichir votre site si complet. Merci pour votre travail.

FA

1942. Place de la Lune, au niveau de l'actuel no 39 de la rue Camille Pelletan, au moment des restrictions. On y voit l'épicerie, devenue Bon Lait, et le bar Le Provençal, deux commerces qu'ont tenus mes grands-parents ALERINI. La 7e sabots fourrés mains dans la poche est Amalia CARLE. La dernière de la queue, habillée tout de noir,main sur la hanche, est mon arrière-grand-mère Marie Catherine CARLE.


1929. François, Joseph, Marie-Louise, Maria, Toussaint 5ans, Maurice 3 ans, place de la Lune à La Seyne


1929.Joseph, Marie-Louise et Maurice, devant l'épicerie place de la Lune à La Seyne


1930. Maurice Alérini (4 ans) et ses parents à droite, place de la Lune, la Seyne

R1.

Cher ami,
 
Je ne sais plus si nous nous sommes croisés un jour. Mais j’ai vu votre nom souvent apparaître dans les archives de l’école Municipale de Musique, les concerts et les distributions des prix dans les années 70.
 
Les souvenirs de votre mère sont très émouvants et très précieux. Si le même exercice avait été fait dans chaque famille, on aurait conservé de nombreux clichés de la « petite histoire », si importants pour comprendre notre ville et ses racines, mais qui se sont souvent malheureusement perdus.
 
Je vais naturellement relayer votre message dans le forum de mon site. Peut-être y aura-t-il quelque internaute capable d’apporter de nouvelles précisions sur la rue Nicolas Chapuy ou l’école François Durand.
 
Personnellement, je n’ai pas de souvenir de ce quartier de La Seyne, ayant toujours habité les quartiers ouest. Mon père ne l’avait guère évoqué non plus.
 
Par contre, à la réception de votre message, je me suis lancé dans une recherche des commerces de cette rue dans les années 30, plus exactement de l’année 1937 à partir d’un annuaire de La Seyne, dont je possédais une copie (effectuée il y a une dizaine d’années par photographie des pages, aux Amis du Vieux Toulon).
 
J’ai recopié ci-dessous intégralement tous les commerces situés rue Nicolas Chapuy, par ordre alphabétique des rubriques, tels qu’ils figurent dans l'annuaire, avec parfois des erreurs dans l’orthographe des noms. Parfois le n° de la rue est donné, parfois non. La liste n’est pas forcément exhaustive car je pense qu’il fallait payer pour figurer dans l’annuaire et certains commerçants devaient refuser. Mais cela donne quand même une bonne idée du commerce de la rue, du moins en 1937. Je dois avoir aussi, au moins en partie, l’annuaire 1932. Je n’ai pas encore eu le temps de l’examiner, mais je vous enverrai la même liste dès que possible.

Rue Nicolas Chapuy – 1937

Bars :
N° 4     Bar aux 3 Nations, Isoli
?          Mme Bonnafous
?          Consani (rue NC et place NV)
N° 3     Toury, bar des Amis
N° 31   Vinard (Mlle)
 
Bois et charbons :
N° 7     Bruno
 
Boissons gazeuses :
?          Granet
 
Bonneterie :
?          Blanc
?          Simondi
 
Bouchers charcutiers :
N° 6     Caprio Lucien
 
Chauffage central
?          Gianelli
 
Chaussures confectionnées
?          Cagno
?          Simondi Jean
 
Chaussures sur mesure
N° 17   Avramo
?          Cagno
?          Simondi Jean
 
Coiffeurs
N° 11   Gandolfo
?          Papageorgiou
 
Epiciers et comestibles
N° 11   Allard
?          Tric
 
Ferblantiers – Plombiers – Pompiers
?          Gianselli
 
Grains et fourrages
N° 26   Allinio
 
Matériaux de construction
?          Vernin F.
 
Menuisiers-Ebénistes
N° 34   Caviglia L.
 
Merciers
?          Le Breton
N° 10   Simondi
 
Restaurants
N° 12   Bon Goûter
?          Bonnafous (Mme)
N° 4     Isoli
N° 5     Merlo
?          Pons : Restaurant les alliés
N° 31   Vinard (Mlle)
 
Serruriers
N° 28  Rossi fils
 
Vins (Marchands de)
N° 26  Allinio A.B.
N° 11  Suvalini
 
Vitraux
N° 5    Giraud

 
Concernant vos autres questions :
- Je n’ai malheureusement aucune photo de la rue ou de ses commerces.
- Je ne sais pas grand-chose sur l’école François Durand (voir ma réponse à http://jcautran.free.fr/forum/enseignement_et_ecoles.html#79).
- Merci pour toutes les photos. Il est possible que j’aie des photos de classes de cette école (parues dans Var-Matin il y a une vingtaine d’années). Si je les retrouve, je vous les enverrai. Mais je ne crois pas en avoir des années 30 ou 40.
 
A bientôt pour la suite des informations que je pourrais encore retrouver.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Merci beaucoup pour tous ces renseignements, les noms de commerçants de la rue Nicolas Chapuy au fait rejaillir de nombreux souvenirs dans la mémoire de ma maman. Je vais porter tout ça par écrit et vous en enverrai le résultat.

J'ai retrouvé deux photographies de l'école François Durand en 1942 que je vous ai fait parvenir.

J'ai commencé aussi à porter par écrit les souvenirs de mon père, décédé il y a quelques années, et qui, bien que toulonnais, a passé une partie de son enfance à la Seyne où ses parents tenaient un restaurant sur la place de la Lune. Je vous je vous les enverrai pour compléter votre site que je vis toujours avec beaucoup de bonheur.

Merci pour votre travail.

Amicalement.
 
FA

R2.

Cher ami,
 
Merci pour votre dernier message.
 
Comme promis, je vous adresse ci-dessous la liste des commerces de la rue Nicolas Chapuy, telle que j’ai pu la déchiffrer à partir de l’annuaire 1932. Ce n’est qu’un complément d’information. Elle ne contient pas tout à fait les mêmes noms et il y beaucoup moins de numéros de rue de mentionnés, par rapport à la liste 1937.

Rue Nicolas Chapuy – 1932

Antiquités
?          Pastorino
 
Boissons gazeuses
?          Bières Zénith
 
Bonneterie
?          Blanc
?          Simondi
 
Boulangers
N° 33   Valauris
 
Buvettes – Bars
?          Antoine G., bar des Amis
?          Dalmas
N° 4     Franchitto
?          Nespoli
 
Chauffage central
?          Gianelli
 
Chaussures confectionnées
?          Cagno
?          Simondi Jean
 
Chaussures sur mesure
?          Cagno
N° 8     Simondi
 
Coiffeurs
?          Papageorgiou
 
Epiciers et comestibles
?          Passalaqua
 
Ferblantiers _ Plombiers – Pompiers
?          Gianselli
 
Grains et fourrages
?          Allinio
 
Menuisiers – Ebénistes
?          Veillon
 
Merciers
?          Blanc
N° 10   Simondi
 
Restaurants
?          Antoine (G.)
?          Consani
?          Dalmas
?          Franchitto
?          Nespoli
 
Serruriers
?          Rossi
 
Vins (Marchands de)
?          Allinio J.-B.

 
Par ailleurs, je n’ai aucun original de photos de l’école François-Durand. Je n’ai qu’un article de presse de Var-Matin (ci-joint) qui fournit une photo de classe de 1948-1949 (instituteur, M. Sagneau ? ou Sajhau ?). A vrai dire, j’avais une série d’autres photos de cette école, mais je les avais prêtées il y a fort longtemps  à un voisin, ancien élève de François-Durand, qui ne me les a jamais rendues… Je vais essayer de les lui récupérer, mais c’est sans garantie qu’il les retrouve.
 
Amicalement.
 
Jean-Claude Autran

Q3a.

Bonjour Jean-Claude,

et merci encore de consacrer tout ce temps à mes recherches.

De mon côté, en parcourant Le Petit Provençal des années de guerre, je suis tombé sur une annonce qui pourrait vous intéresser concernant l'histoire de l'école Martini. Dans le n° du 2 mars 1941 (Le Petit Provençal, 2 mars 1941), le Directeur de l'école annonce que la première cérémonie de salut aux couleurs aura lieu le lundi 3 mars.

Le Petit Provençal, 2 mars 1941

Comme promis, je joins aussi la partie des souvenirs de mon père [Coir fichier Souvenirs de Maurice Alerini], décédé en 2015, concernant la Seyne-sur-Mer. J'avance aussi sur ceux de ma mère, mais il est difficile à son âge de rester concentrée longtemps sans être fatiguée.

FA

Q3b.

Bonjour Jean-Claude,

Je vous joins les souvenirs de ma mère concernant son enfance à la Seyne [Voir fichier Souvenirs de Lucienne Alerini]. Ils sont tels qu'elle me les a racontés ; je n'ai pas cherché à leur donner une forme "littéraire", je les ai simplement parfois remis dans l'ordre. La mémoire des personnes âgées est fascinante : elle se souvient de détails qui me semblent inimaginables. Avec ma sœur, nous avons proposé à ma maman de retrouver la maison dans laquelle la famille s'était réfugiée au Revest en 1944. Nous avons vécu une scène extrêmement émouvante : elle a retrouvé son amie d'alors, toujours vivante. Les deux vieilles dames se sont reconnues immédiatement, se sont tutoyées comme alors et sont reparties dans leur passé, oubliant tout autour d'elles.

J'ai arrêté pour l'instant la transcription à ce moment-là. La suite ne concerne plus la Seyne : la famille est partie au mois d'août 44 dans la Drôme rejoindre Antoine Navarro qui avait pris le maquis, choix judicieux puisqu'ils se sont retrouvés dans une ferme de Marsanne pile entre Américains qui descendaient et Allemands qui fuyaient.

Il manque aussi une partie sur la propriété que mes grand-parents avaient acheté en 1935 sur le chemin de la Rotonde, au quartier Pas-du-Loup, et sur laquelle ma mère vit toujours.

Vous pouvez retrouver la généalogie de ma maman et ses liens avec les familles Navarro et Carle sur Geneanet (j'ai vu que vous utilisiez aussi ce site).

Amicalement

FA.

R3.

Bonjour Franck,

Merci pour tout. Toutes vos photos et tous vos textes ont été mis en ligne dans mes "forums" Enseignements et écoles, et dans "Souvenirs de la rue Nicolas Chapuy et de la place de la Lune". Peut-être que des internautes y rajouteront leurs propres commentaires ou souvenirs. Ou que des petits-enfants ou arrières-petits-enfants y reconnaîtront l'un de leurs ancêtres sur certaines photos.

Amicalement.

Jean-Claude Autran






11-18 juillet 2021 : Chemin des Floralies ou « Chemin noir » ?

Q1.

Bonjour Monsieur Autran,

Seynoise de naissance, mes grands-parents maternel ayant habité longtemps aux Mouissèques mais également la Rouve, ma maman au chemin des roses (Famille Orsoni, Eugène et Albine), depuis petite j'entends parler du chemin des Floralies mais ma famille l'appelle "le chemin" noir. Est-il possible d'avoir une explication pour le chemin noir?

Merci infiniment. Je vais prochainement y habiter et j'aime l'histoire de la Seyne...

Cordialment.

Belle journée à vous..

ADG (famille Orsoni, Del grande, Albrand, Audibert, et Rousset)

R1.

Bonjour Madame,

A mon grand regret, et malgré toutes les recherches que j’aie pu faire, je n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante à votre question.

Je n’ai jamais habité ce quartier de La Seyne, ma famille non plus, et je n’ai donc jamais entendu mentionner de « chemin noir ». Cette dénomination, sans doute très locale n’apparaît nulle part dans mes archives, ni dans aucun répertoire des voiries de La Seyne.

On peut être réduit à quelques hypothèses (très hasardeuses) : Ce chemin traversait-il, il y a très longtemps, une épaisse zone forestière qui l’aurait rendu particulièrement ombragé et sombre ?? Ou alors, par la suite, la proximité des anciens ateliers des chantiers aurait-elle amené le chemin à être couvert de poussières de charbon ??? Ceci est peut être totalement fantaisiste, mais je n’ai malheureusement rien de plus « historique » ou « officiel » à vous proposer.

Cordialement.

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Merci pour votre réponse....

Belle journée à vous...

Cordialement.

ADG





26-28 novembre 2020 : Carrefour des Quatre stations ?

Q1.
Bonjour M. Autran,

J'en appelle à votre connaissance encyclopédique de La Seyne.

A l'entrée de ville, une ancienne station service est en train d'être démontée.
Cela m'a fait penser au surnom de ce carrefour "des 4 stations", expression qui semble encore ancrée pour pas mal de Seynois. J'ai tenté quelques recherches mais sans grand résultat. A quand remonte cette expression ? Jusqu'à quand y en a-t-il eu 4 ? Existe-t-il des témoignages visuels de ces stations ? Si jamais vous avez quelques éléments, n'hésitez pas à me contacter (...).

J'avais notamment senti l'ancrage de cette expression, lors de la disparition, il y a quelques années, de "Johnny des quatre stations", qui avait l'habitude de faire la manche dans le secteur.

Bien à vous,

CG


R1.

Cher Monsieur,
 
Je suis loin de tout savoir sur La Seyne car je ne connaissais pas l’expression « carrefour des 4 stations » ! Ayant été longtemps absent de La Seyne, pour raisons professionnelles, entre 1965 et 2004, j’ai dû rater beaucoup de choses que je n’ai pas toutes rattrapées depuis.

J’imagine que c’est pendant ma période d’absence que l’expression « 4 stations » a dû se créer et se propager. Je n’ai pas connu non plus ce célèbre Johnny. Suite à votre message, je l’ai retrouvé sur une page Facebook qui semble témoigner de la notoriété du personnage auprès de très nombreux Seynois, mais personnellement, je n’en ai pas de souvenir.
 
Dans mes souvenirs des années 50, il me semble qu’il n’y avait alors qu’une seule station d’essence : dans la pointe entre la route de la gare et la route de Toulon. C’était « Esso », qui faisait aussi mécanique automobile. Cet « Esso » est devenu beaucoup plus tard « Avia ». Mais (fin des années 50 ?) une 2e station (« Schell ») a ouvert en face, côté route de Toulon. Et puis une autre juste après, qui était B.P. On peut deviner ces 3 stations sur la photo aérienne ci-jointe du rond-point, qui est donnée pour dater de la fin des années 50 (ou du début des années 60 ?). Mais je ne vois pas où pouvait se situer une 4e station. Peut-être était-elle sur l’avenue Gagarine, du côté est, un peu avant le rond-point ? J’ai connu une agence de location de véhicules par là dans les années 2000. Peut-être la 4e station se trouvait auparavant à cet emplacement ?? Je ne saurais malheureusement pas en dire plus. L’expression « 4 stations » a dû se perdre autour de l’an 2000 car il n’en reste maintenant plus qu’une.
 
J’ai bien vu annoncer dans Le Seynois.fr du 24/11 la démolition de « la station historique, emblématique de l’entrée de ville ». Mais, n’étant pas allé sur place, je ne comprends plus de quelle station on parle, car au bas de l’article on lit : « Chantier démolition station Avia », tandis que la photo montre manifestement la station Schell en face (qui est désaffectée depuis pas mal de temps : voir l’image de Google Street qui date de plusieurs années).
 
Je regrette de ne pas pouvoir vous répondre de façon plus sûre et plus précise.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Fin des années 50 ?


Image de Google Street


Le Seynois, 24 novembre 2020


Q2.
Merci pour votre réponse et pour le cliché qui nous éclaire sur l'emplacement d'une troisième station.

Toulonnais ayant travaillé quelques années à La Seyne, c'est effectivement au moment de la disparition du fameux Johnny que l'expression m'etait apparue comme manifestement très répandue.


Bonne journée et à bientôt,

CG




23 novembre 2019 : Origine de l'appellation Impasse Arden

C1

Cette impasse de 175 mètres dessert le port de Brégaillon, à l'est de l'avenue de la 1ère Armée Française.

Le Petit Var du 9 août 1899 fait état d'un « projet Arden » de chemin de fer entre la gare de La Seyne et la ville, qui aurait abouti à la rue des Maures (rue Baptistin Paul actuelle). Ce projet fut abandonné devant les nombreuses protestations. Le nom du concessionnaire Arden est encore mentionné dans une délibération du conseil municipal de 1902.

Le Petit Var, 9 août 1899

A noter que le principe d'une ligne de chemin de fer reliant la gare aux Chantiers via Les Esplageolles a été retenu en 1911. Le pont métallique « pont Eiffel » permettant de franchir l'actuelle avenue Itzhak Rabin, inutilisé depuis 2011, a été démonté en janvier 2020. Une nouvelle voie ferrée avec de nouveaux ouvrages et de nouveaux passages à niveau devrait permettre de desservir la zone industrielle de Brégaillon en 2020-2021.

JCA




29-31 octobre 2019 : Fontaine de la rue Cauquière

Q1.

Bonjour,

Notre service est contacté par M. BRUNO, adjoint du quartier Centre / Est au sujet d'une ancienne fontaine, située au niveau du n° 4 de la rue Cauquière. Cet édifice est en très mauvais état. Il n'avait pas été proposé à l'inventaire du patrimoine du PLU car, notamment, nous n'avions pas d'information à son sujet.

Après discussion avec une riveraine, j'ai appris que cette fontaine possédait encore sa pompe il y a quelques années. Sur le côté, se situait un abreuvoir pour les animaux. Il en reste un morceau. Je n'ai trouvé ni photo, ni information sur cette petite fontaine.

Pour que la mise en sécurité de la construction ne soit pas traduite par une démolition, il est nécessaire de réaliser une petite étude, et, pourquoi pas, de proposer un projet de restauration.

Auriez-vous quelques informations à me fournir : type de fontaine, historique, photos, dessins... ?

Merci d'avance pour aide et très bonne journée à vous.

Bien cordialement

NM

R1.

Bonjour,
 
Je n'ai malheureusement aucun élément précis, ni dans ma mémoire, ni dans mes archives, pour répondre à votre question. Je connais mal ce quartier de la ville et j'ignorais totalement l'existence d'une ancienne fontaine au n° 4 de la rue Cauquière.
 
A noter que M. Baudoin, dans son Histoire de La Seyne (note n° 107), mentionne l'existence d'un puits communal à la rue Cauquière. C'est tout ce que j'ai pu retrouver en rapport possible avec votre question, mais cela ne vous avance guère. Désolé.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude AUTRAN

Q2.

Bonjour Jean-Claude et merci pour vos recherches.

Je suppose que "le puits le plus connu" selon les termes de L. Baudoin est bien cette fontaine, mais le mystère ne s'éclaircit guère...

Bonne journée et à bientôt,

NM






29-30 septembre 2018 : Dénomination des quais Saturnin Fabre et François Bernard

Q1.

26 septembre 1905 : Jean Armand le pharmacien de la rue Cyrus Hugues (ex rue de la Paix, ex rue Bourbon) maire de La Seyne (1908-1910) et son Conseil municipal décident de rebaptiser le quai du Port en quai Saturnin Fabre et le quai Regonfle en quai François Bernard (qui deviendra le quai Gabriel Péri)
https://youtu.be/HaJuXO7Qgw0

La Seyne en 1900

R1.

Cette décision n'a été prise que le 20 novembre 1909 (et non le 26 septembre 1905) sous la municipalité Armand (1908-1910) (ci-joint extrait du Petit Var du 21 novembre 1909). En 1905, le maire était Henri Pétin. D'ailleurs, Saturnin Fabre et François Bernard ne sont décédés tous deux qu'en 1906.

Jean-Claude Autran

Le Petit Var, 21 novembre 1909

Q2.

Effectivement, la contradiction était même dans l'énoncé ! 1909 et non 1905... Pour me racheter une photo de Jean Armand au volant de son cabriolet...

Photo de Jean Armand [Propriété de La Seyne en 1900]

PDP

R2.

Rare et magnifique ! Je n'avais jamais vu de photo de Jean Armand. Bien que j'aie connu son fils Marcel, né en 1891 à La Seyne, qui a tenu la pharmacie Armand avec son épouse Jeanne, née Labatut, dans les années 40-50-60.

Jean-Claude Autran

(Voir la suite des échanges dans le chapitre Personnalités locales ; Cyrus Hugues et pharmacie Armand





1er-2 octobre 2017 : Etymologie de la place Bourradet

Q1.

Bonjour Jean Claude, petit renseignent sur l'éthymologie de notre place BOURADET. Le dico de papa n'indique rien à la lettre B et cela me surprend. Pourtant j'ai toujours su que ce mot viendrait d'une déformation qui voudrait dire "bout de la rade". Sais tu quelque chose ?
 
Merci
 
HG

R1.

Bonjour Henri,
 
Comme cela arrive souvent en matière de noms de rues ou de lieux, il n'y a pas de certitude dans l'origine de Bourradet, mais plusieurs hypothèses. Voir dans mon lexique des noms de rues de La Seyne à la lettre B : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_b.html

« BOURRADET (place) : De radet, petite rade (?), premier abri des petits bateaux du port primitif de La Sagno. Bourradet pourrait être une altération de Lou Radet (?). Ou encore de lou bout dóu radet, le bout de la petite rade (??). Mais ce n'est pas une certitude car M. Baudoin n'excluait pas que Bourradet ait pu avoir pour origine le nom d'un propriétaire voisin (Moradet ?) qui aurait cédé le terrain nécessaire pour la constitution de cette place. Cette dernière hypothèse a été récemment confortée par les recherches de Joséphine Moretti (d'après les livres terriers), car la bastide provençale construite vers 1620, devenue aujourd'hui Maison du Patrimoine, aurait eu pour propriétaire un certain Monsieur Vourradet (le « V » se prononçant « B ») en occitan classique... ».
 
Amitiés.
 
Jean-Claude








12 janvier 2016 : Demande visuels et informations sur le cours Louis Blanc

Q1.

Bonjour Monsieur

Je suis responsable du supplément Histoire de Var-matin. Nous avons déjà eu l'occasion de nous parler. Auriez-vous des renseignements et des visuels - les plus anciens possibles - du cours Louis Blanc.


En vous remerciant


RM, 
Nice-Matin Var-matin Grand reporter, Responsable du supplément Histoire

R1.

Bonjour Madame,

Concernant le cours Louis Blanc et son histoire, le texte le plus complet que je connaisse est celui écrit par M. Baudoin dans son Histoire de La Seyne-sur-Mer (1965). Vous le connaissez peut-être déjà, mais je vous adresse néanmoins l’extrait de son chapitre sur le cours Louis Blanc, pp. 730-734.

Extrait de l’Histoire de La Seyne-sur-Mer, de Louis Baudoin (1965)

LE COURS LOUIS-BLANC — « LE MARCHÉ »
(du carrefour du Marché à la place Germain-Loro)
Nous reprenons ici la visite des artères du centre de notre ville que nous avions délaissée pour faire celle du quartier des Beaussier.
En premier lieu, voyons ce lieu si vivant du cours Louis-Blanc où, tous les matins, se tient le marché de la cité, augmenté, à certains jours, d’un grand nombre de forains ayant leurs bancs sur la place Germain-Loro et le boulevard du 4-Septembre.
Bien avant l’installation officielle du grand marché en question, installation remontant à l’année 1773, les paysans et les paysannes du terroir apportaient à la ville, afin de les écouler, les produits de leurs bastides. Ces gens de la campagne, qui arrivaient avec leurs bêtes, mulets, chevaux ou ânes, munis de leurs « eïssaris » ou attelés à des charrettes, les attachaient aux anneaux en fer scellés aux murs des maisons proches ou bien les logeaient à l’abri dans des remises ou hangars voisins. Ensuite, ils installaient leurs éventaires dans la partie centrale du cours qui, obligatoirement, comportait en son milieu une rigole pour l’écoulement de l’eau canalisée destinée à entraîner débris et immondices.
Sur les côtés descendaient deux chaussées latérales, solidement pavées, où circulaient les attelages et la population ; la disposition du « Marché » était donc absolument différente de celle d’aujourd’hui.
Modeste à ses débuts, le marché aux légumes et aux fruits de La Seyne prit de plus en plus d’importance à partir de la fin du XVIIIe siècle ; de nos jours, il est devenu sans conteste, mais durant une partie de la journée seulement, l’artère la plus fréquentée, la plus colorée de notre ville.
C’est un des lieux les plus authentiquement pittoresques que l’on rencontre dans la plupart des localités de la Provence et du sud-est de la France.
Son appellation officielle est « cours Louis-Blanc », du nom d’un homme politique et historien français  , mais, au XVIIIe siècle, c’était tout simplement « le Cours » et, plus tard, la « rue du Cours », désignation qu’il portera longtemps, jusqu’au-delà de la fin du XIXe siècle.
C’est vers 1773 que fut installé, disons-nous plus haut, le marché du Cours qui vit naître ses platanes l’année d’après, en 1774, arbres dont les belles frondaisons garantissent aujourd’hui nos paysannes, revendeuses ou camelots des ardents rayons du soleil  .
Au bas du cours, à notre gauche, existait vers 1780 une « Halle aux poissons », remplacée en 1839 par la poissonnerie actuelle ; en face de cette halle, au commencement de la rue de la République, se tenait un marché secondaire, dit « Marché aux herbes », qui donnait son nom à cette portion de la rue dont le prolongement s’appelait ensuite « rue Pavé-d’Amour ». Plus tard, toute l’artère prit le nom de « rue du Marché ».
Au milieu du carrefour du marché s’élevait une fontaine surmontée d’une pyramide en pierre avec auges, où se désaltéraient les bêtes. Elle fut supprimée à cause de la gêne qu’elle causait à la circulation.
Bien que les légumes et les fruits du pays aient, de tout temps, tenu une grande place sur nos marchés seynois, on y trouvait aussi :
— le « fromage de Signes » (lou couissignou), appétissant mais fort ;
— la morue trempée (la marlusso trempado), bonne pour bouillir, frire ou rôtir, accompagnant l’aïoli le cas échéant ; c’était, disait-on, « le poisson des pauvres » ;
— les œufs sagement disposés dans leurs petites corbeilles et entourés de couches de paille ; ils étaient apportés par les gens des bastides environnantes ;
— les « navets de Signes », les oignons en rès de dix à quinze sous (lei bouano sèbo) ;
— « lei riffouarts d’Oullioùlo », radis excellents, bon marché ; sous le second Empire, on en avait plusieurs paquets pour un sou ;
— les fraises de La Valette, les melons renommés de Cavaillon et de Trets, châtaignes des Maures, oranges et citrons de la côte provençale, des Baléares (Majorque) ; les olives de Belgentier, les cerises des Solliès, etc. ;
— les olives salées de Belgentier dans leur récipient en bois porté par une petite charrette.
À tout cela, on peut ajouter : l’huile du Var ou des environs, d’Aix, de Salon ; les diverses volailles, le gibier, selon l’époque, et bien d’autres choses abondantes et pas chères.
Rendant encore plus pittoresque l’aspect du cours, surtout autrefois, se mêlaient à la foule méridionale, bruyante et bon enfant, certains personnages bien couleur locale tels que les robustes portefaix, aux bras vigoureux, les vendeurs d’escargots et de limaçons, de champignons, de cade, de salade sauvage, les marchands de plantes aromatiques avec leurs bouquets répandant les senteurs des collines de la « Bonne Mère » ou de celles d’Ollioules.
Le marché fini, de grands diables, les « escoubiers », munis de haut balais de bruyère, apparaissaient pour nettoyer la chaussée et les ruisseaux encombrés de débris.
Tres anciennement, une fontaine placée au bas du cours Louis-Blanc permettait, grâce à ses abreuvoirs, de faire désaltérer ou de laver les bêtes des gens de la campagne ou des forains venus pour vendre leurs produits  .
DE QUELQUES RÉSIDENCES DU « COURS »
Passé l’heure de midi, les « escoubiers » ayant fait leur office, le Cours devenait un quartier résidentiel.
Car, à l’encontre de ce que l’on voit aujourd’hui — des boutiques et des commerces au rez-de-chaussée de toutes ses maisons — les immeubles de cette artère du cœur de la ville étaient la résidence d’une bonne partie de la bourgeoisie seynoise. L’aspect encore actuel de ces immeubles, car le Cours n’a pas été touché par les bombes, est suffisamment éloquent à cet égard ; ce sont les plus belles habitations anciennes de la cité.
Elles appartiennent, en majorité, aux XVIIIe et XIXe siècles ; là demeuraient les Daniel, les Combal, les Audibert, les Guigou, les Pourquier, les Baudoin, les Beaussan, les Pothonnier, les Argentéry, des Jeansolenq, etc.
Sur leurs portes, nous lisons les millésimes suivants : 1681, 1696 (maisons du XVIIe siècle), 1812 (avec monogramme), 1815, 1829, etc. ; certains immeubles ont gardé leur caractère bourgeois aisé du XVIIIe siècle mais beaucoup ont été modifiés au XIXe et en ont reçu l’architecture. Il y a de jolies entrées mais elles ne comportent pas toutes le millésime qui les date. Aux n° 53 et 55, fenêtres ornées de têtes sculptées (XVIIIe), au n° 27 belle porte du XVIIe (maison Daniel).
Signalons qu’au n° 24 du Cours existait, vers 1820, un établissement de bains publics qui possédait un jardin avec tonnelle ; il appartenait à M. Joseph Combal.


Pour ce qui est des visuels anciens, il existe un assez grand nombre de cartes postales, la plupart datant (d’après les timbres) des années 1905-1910. On trouve ces cartes postales un peu partout sur divers sites internet. Je vous en ai copié ci-joint une douzaine. Toutes montrent la partie basse du marché, ou ont été prises depuis depuis l’actuelle place Laïk. Il n’y en a qu’une seule qui montre l’entrée du cours Louis Blanc par le haut (Cours Louis Blanc (haut) 12.jpg). On reconnaît d’ailleurs sur cette dernière, à gauche, les deux fameuses “maisons aux têtes” aux n° 53 et 55 dont parle M. Baudoin. Je les ai d’ailleurs rephotographiées récemment (voir : maison_des_tetes_53.jpg et maison_des_tetes_55.jpg).

Je reste à votre disposition pour de plus amples informations dont vous auriez besoin sur ce “cours Louis Blanc”

Cordialement,

Jean-Claude Autran



NB. Ce reportage semble ne jamais être paru.




 

9 novembre 2015 : Ancienne menuiserie de la rue Victor Hugo

Q1.

Bonjour,

Je me permet de vous écrire suite à une visite de votre site internet lors de recherches sur La Seyne.

Je viens d'acheter une maison au centre de La Seyne et je souhaite en savoir plus sur son histoire.

La maison se trouve rue Victor Hugo (côté port) et l'ancien propriétaire l'a acheté dans les années 70 mais n'a pas d'informations sur cette dernière.

J'ai remarqué sous la peinture de la façade ce qui semble être une ancienne enseigne, MENUISERIE avec un nom que l'on ne voit pas bien, escoffier ou qq chose du genre (je dois retourner voir de plus près).

Auriez vous parmi tous vos documents, quelques informations qui pourraient m'en dire plus sur l'histoire de cette maison.

Je vous remercie

Cordialement

PG

R1.

Bonjour,

Je ne suis pas certain de la localisation excacte votre maison (il faudrait que vous m’indiquiez le numéro de la rue).

J’ai fait cependant des recherches sur les anciennes menuiseries ayant existé rue Victor Hugo, mais je n’ai pas chez moi de document plus récent que 1964. D’après l’annuaire des professions à La Seyne en 1964, la seule menuiserie qui existait rue Victor Hugo était au numéro 27. Son propriétaire était M. Vasco Bernardini (voir ci-joint). On retrouve cette menuiserie avec le même nom au même numéro 27 (ou au numéro 29) dans les annuaires des années précédentes et même avant la guerre de 1939-45. Voir ci-joint la copie de l’annuaire 1937. Mais je n’ai trouvé dans ces années-là aucune menuiserie portant le nom d’Escoffier. Il est cependant possible que la menuiserie soit passée à un propriétaire nommé Escoffier dans les années 70. Je ne peux pas le confirmer pour l’instant n’ayant pas d’annuaire de cette époque. Je suis passé hier pour voir à quoi ressemblait la maison du numéro 27 de la rue Victor Hugo et il y a en effet au rez-de-chaussée un ancien grand local artisanal qui semble désaffecté. Mais je n’ai pu déchiffrer aucune inscription de réellement lisible sur la façade.

Tenez-moi au courant pour le numéro de la rue et je pourrai - à l’occasion d’un passage aux archives municipales – essayer de consulter les recensements de La Seyne des années 70 pour voir qui habitait votre maison autrefois.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonsoir,

Le 27 rue Victor Hugo est bien chez moi, l'ancien atelier se trouve au rez de chaussée, c'est mon garage. Le propriétaire qui nous a vendu avait acheté la maison à un M. BERNARDINI dans les années 70. L'inscription sur la façade est très discrète mais selon la luminosité, on arrive à voir un peu, je m'y attarderais plus à l'occasion, on voit nettement "MENUISERIE" mais j'ai du mal à déchiffrer le nom.

Je vous remercie beaucoup d'avoir consacré votre temps à ma requête.

Bonne soirée

PG




 

28 octobre - 9 novembre 2015 : Nom de rue à Fabrégas

Q1.

Mr Jean-claude Autran,

Je viens de découvrir votre site passionnant, je vous adresse ce mail pour vous dire qu'il y a 2 rues à Fabrégas qui portent des noms de notre famille : le Boulevard Garnault (amiral) et le Boulevard Dominique Jaubert, faisant partie d'une fratrie de 12 enfants, actuellement c'est leur 3ème génération qui est active, sans doute la famille possédait à l'origine une grande part du sol de Fabrégas, mais qui a été morcelée par les partages, les successions, et les reventes. J'ai bien peur qui ne reste plus personne capable de raconter des histoires inintéressantes à leur sujets. 2 maisons chemin des crêtes appartiennent à une des branches de notre famille, je vous en dirais plus s'ils sont d'accord.

Amicalement


TGL


R1.

Bonjour Madame,

Merci beaucoup pour votre message.

J’ai quelques brèves informations sur l’origine des dénominations “boulevard Amiral Garnault” et “boulevard Dominique Jaubert”, que j’ai pu faire figurer dans mon « lexique des rues de La Seyne ». Mais j’ignorais totalement que ces deux personnages appartenaient à la même famille et je vous remercie de me l’apprendre.

Naturellement, si vous pouviez, à l’occasion, recueillir d’autres informations auprès de descendants de cette famille, je serais heureux de compléter les biographies que je possède actuellement et qui sont respectivement :

Jaubert (boulevard Dominique) : Dominique Jaubert (v. 1840-1918) : Avocat au barreau de Toulon et écrivain, issu d'une ancienne famille provençale remontant au Moyen-Âge. Il était le fils de Jacques Jaubert et d'Henriette Autran, née en 1819 et apparentée au poète marseillais Joseph Autran. Dominique Jaubert a publié une douzaine de livres sur l'histoire, l'économie, la politique, notamment Gestes de Provence et un opuscule La reine Jeanne. Il habitait Fabrégas avec sa nombreuse famille. Il est mort de la grippe espagnole.

Garnault (boulevard) : Henri Jules Noël Garnault : Vice-amiral français (La Rochelle, 1820 - Toulon, 1906). Promu capitaine de frégate en 1854, après le combat du 17 octobre livré par la Ville-de-Paris devant Sébastopol, contre-amiral et major général à Lorient en 1870, il fut pendant deux ans (1874-1876) chef d'état-major du ministre, devint vice-amiral en 1877, présida le conseil des travaux de la Marine (1879), et reçut la même année le commandement de l'escadre d'évolutions. En 1881, au moment de l'expédition de Tunisie, il fut appelé à diriger la flotte française qui prit Tabarka, occupa Bizerte, et, après un bombardement, et un vif combat dans les rues de la ville, s'empara de Sfax. Cette courte campagne, habilement menée par l'amiral, se termina par la prise de Menzel, de Gabès, de Sousse, et l'occupation de l'île de Djerba.

Je vous en remercie par avance.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran



 

1er mars - 23 avril 2015 : Place Ledru-Rollin

Q1. (réponse à l'avis de recherche : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/ecrits_divers_marius_autran/avis_de_recherches.html)

Bonjour

Voici les souvenirs que j'ai de la place Ledru-Rollin avant qu'elle ne soit coupée de l'Avenue Youri Gagarine.

J'ai vu la destruction du kiosque à Musique (1966, sous réserve)(mon terrain de jeux quand j'étais minot.)

Pour les travaux il s"en suivi le déplacement de certains palmiers et d'autres détruits pour faire passer l'Avenue Y. Gagarine.

La flèche sur la photo ne semble pas être Ni le Bar des Chantiers Ni le Centre Médicaux Social (de construction récente bien présent au début des années 60.)(La Rue des Chantiers était face aux escaliers du kiosque à musique.)

J'ai habité 8 rue des Chantiers de 1964 à 1967??? (Mai 68 je n'habitai plus là mais un peu plus loin dans la vieille ville)

Pour ma petite histoire : je n'habite plus La Seyne depuis 1972(chez mes parents) et définitivement depuis 1983 au Décès de mon père.

Si ceci peut vous permettre d'éclaicir la topographie des lieux j'en serai ravi.

Bien à vous.

MB

R1.

Bonjour,

Veuillez me pardonner pour n’accuser réception seulement aujourd’hui de votre message relatif à la topographie de la place Ledru Rollin de La Seyne.

Je vous remercie de m’avoir adressé votre témoignage, et pour la précision de votre mémoire des lieux, d’autant plus que vous avez quitté La Seyne depuis plus de 40 ans.

Je ne voulais vous répondre qu’après avoir pris un certain nombre de clichés de la place actuelle pour que vous voyiez à quoi elle ressemble aujourd’hui. Je vous les adresse ci-joint, du n° 1 au n° 17, en partant du côté nord (caserne des douanes) et en se déplaçant tout autour dans le sens des aiguilles d’une montre. On y découvre donc successivement la caserne des douanes, l’Agence pour l’Emploi (qui occupe une partie du parking des Esplageolles, à l’état de friche, les travaux ayant été arrêtés il y a 6 ans), l’ancien Cercle des travailleurs (actuellement police municipale),  la Société Générale, la rue Renaudel, le Crédit Mutuel, l’ancien Select Bar, le bâtiment Salle des Mariages + Archives municipales, quelques vues de ce dernier bâtiment qui porte depuis septembre 2009 le nom de mon père décédé en janvier 2007 : “Archives Municipales Marius Autran”.

C’était l’histoire de ce dernier bâtiment qui nous posait problème. Il avait abrité autrefois le Cercle des Montagnards, puis un Centre Médico-Social départemental, puis une annexe de l’Office du tourisme, avant d’être rénové complètement et de passer du Département à la Ville en février 2007 et abriter les actuelles Archives Municipales (2e et 3e niveaux) et la salle des mariages (1er niveau). La partie ouest de la rue des Chantiers, qui avait été coupée de sa partie est avec l’aménagement de l’avenue Gagarine, a été rebaptisée “traverse Marius Autran en février 2008.

La place a été aussi ornée d’une fontaine, ce qui permet d’offrir un cadre agréable pour les photos des nouveaux mariés. Mais je n’ai toujours pas retrouvé quelle avait pu être la destination de ce bâtiment (qui semble avoir été modifié depuis les cartes postales du kiosque à musique des années 1910) entre le moment où il abritait le  Cercle des Montagnards et son utilisation comme Centre Médico-Social.

Merci encore pour vos informations et vos souvenirs.

Bien à vous.

Jean-Claude Autran





3 février 2015 - 19 février 2018 : Dénomination « Boulevard Staline »

Q1.

Bonjour Monsieur,

Je suis journaliste à Var-matin, La Seyne. Je me permet de vous contacter car je souhaitais écrire un article sur l'histoire du nom d'une rue de La Seyne, en l'occurrence la rue Stalingrad, anciennement rue Lénine. Et je suis tombé sur le site de votre père, où toute l'explication se trouve référencée ! Si je compte essayer de retrouver certains témoins de l'époque pour m'éclairer, j'aurais aimé savoir si cela ne vous posait pas de souci que je cite votre père et ses recherches dans mon article, puisqu'il était semble-t-il le plus qualifié pour en parler ? Merci d'avance.

Ma. D.

R1.

Bonjour Monsieur,

Je suis heureux que vous souhaitiez consacrer un article à cette artère – le boulevard Stalingrad – qui a connu bien des péripéties dans sa dénomination antérieure – l’avenue (ou le boulevard) Staline - (et non Lénine).

Vous pouvez naturellement citer mon père Marius Autran et son site internet jcautran.free.fr.

Mais je peux également vous communiquer quelques précisions sur le sujet, car j’ai personnellement vécu les origines de ce boulevard, y ayant habité au n° 9 entre 1950 et 1961.

A la fin des années 1940, le boulevard du 4 septembre (artère résidentielle ébauchée à la fin du Second Empire et baptisé 4 septembre dès la chute de ce Second Empire, le 4 septembre 1870) se terminait par une impasse à hauteur des maisons n° 65-67 environ. Au delà, c’étaient des terres agricoles. La première municipalité Toussaint Merle décide de prolonger ce boulevard, en l’élargissant aussi, jusqu’à le faire communiquer avec la route départementale 559, soit sur une longueur de 700 mètres, en taillant dans les zones de vignes, vergers, potagers. Cette percée fut effectuée vers 1948-1949. C’est le célèbre géomètre, urbaniste et architecte seynois, Alex Peiré (celui-là même qui conçut et dirigea les travaux de l’émissaire commun Toulon – La Seyne entre 1939 et 1952). L’urbanisation commença alors de part et d’autre de cette avenue et se poursuivit pendant une dizaine d’années.

En 1951, il fallut trouver une dénomination à cette artère prestigieuse, qui jusque-là était le « boulevard du 4 septembre prolongé ». La municipalité communiste de l’époque, qui était encore pleinement dans l’idolâtrie de l’URSS et de son chef Joseph STALINE, « le Petit père des peuples », décida de la dénommer « Boulevard Maréchal STALINE ». Ceci contre l’avis du Préfet car 1) STALINE était encore vivant ; et 2) Politiquement, c’était une provocation vis à vis du pouvoir de l’époque qui se situait à droite ou au centre-droit (on était sous le gouvernement de René Pleven avec comme ministre de l’Intérieur Charles Brune, qui était farouchement anticommuniste). Le préfet suggérera à la ville de retenir plutôt le nom « boulevard de Lattre de Tassigny », le maréchal était justement décédé le 11 janvier 1952. Mais la municipalité communiste et ouvrière de La Seyne tenait à imprimer sa marque idéologique dans le choix de la dénomination du boulevard et ne voulait évidemment pas du nom d’un militaire, quel qu’ait été son rôle dans la libération du pays. [Il y aura bien un « carrefour de Lattre de Tassigny » à La Seyne, mais seulement 21 ans plus tard].

Bravant l’avis du Préfet l’inauguration du « boulevard Maréchal STALINE » fut donc décidée et fixée le dimanche 3 février 1952 à 10 h 30. La municipalité avait fait venir pour célébrer cette inauguration et couper le ruban tricolore le vieux leader historique (et fondateur) du Parti communiste : Marcel CACHIN, alors âgé de 82 ans. Vous trouverez ci-joint un certain nombre de photographies du journal communiste Le Petit Varois des 1, 2, 3, 4 et 5 février 1952. J’ai personnellement assisté à cette cérémonie puisque cela se passait sous les fenêtres de notre appartement. J’avais 8 ans.

La plaque émaillée n’avait pas été vissée sur un mur, mais fixée sur un poteau en métal planté dans le sol et assujetti avec du béton.

Mais, comme on aurait pu s’y attendre, dès le 4 février, vers 6 heures du matin, des policiers viennent avec des pioches, arrachent le poteau et l’emportent. (voir article de journal “Brd Staline 5_2_1952-4”). Ma grand-mère, toujours levée de bonne heure, était descendue, avec quelques autres badauds, pour regarder de près ce que venaient faire les policiers. L’un d’eux, qui aurait souhaité agir avec moins de témoins, lui dit : « C’est beau, hein madame ! C’est beau hein ? ».

La plaque fut remise par la suite, y resta je crois un peu plus longtemps, puis fut de nouveau enlevée. Ceci se produisit peut-être plusieurs fois. Peut-être aussi fut-elle saccagée, non par la police, mais par des habitants qui ne voulaient pas de cette dénomination, surtout quand, à partir de 1956, on découvrit mieux la nature de dictateur sanguinaire que fut Staline. Certains, assez nombreux, ne voulaient d’ailleurs pas donner à leurs correspondants une adresse portant le nom de STALINE, et ils continuaient à dire qu’ils habitaient le « boulevard du 4 septembre prolongé »... Mais, pour autant, la municipalité communiste ne décida jamais de revenir sur la dénomination de boulevard STALINE.

Je n’ai plus ensuite de souvenir de la chronologie exacte des évènements. Il me semble que, dans les années 60 et 70, les plaques, à chaque extrémité du boulevard, se maintenaient et qu’on n’y faisait plus guère attention. Entre temps, il me semble que la dénomination était devenue « boulevard Joseph STALINE ».

En 1984, la municipalité de droite de Charles Scaglia (qui venait de battre les communistes après près de 40 ans de présence à la municipalité) avait immédiatement proposé de remplacer le nom de Staline par celui de Lech Walesa, Prix Nobel de la Paix, proposition qui fut repoussée au Conseil municipal. Finalement, le 17 novembre 1984, l'artère prendra la dénomination de boulevard de Stalingrad sur la proposition des élus socialistes.

Voilà ce que je peux vous dire sur ce sujet.

Je connais peu de témoins de cette époque. De la municipalité des années 50, je crois qu’il n’y a qu’un seul survivant en état de témoigner, c’est Jean PASSAGLIA, 90 ans. Vous pouvez le joindre de ma part au (...). Il pourra sans doute vous fournir quelques autres renseignements. Il y aussi Jacques GIRAULT, docteur en Histoire, qui fut comme moi le témoin de l’inauguration du boulevard car nous habitions à l’époque le même immeuble. Il est joignable au (...). Il se souvient d’autant mieux de cet événement que - une dernière anecdote – au moment où Marcel CACHIN devait couper le ruban tricolore, on s’aperçut que personne n’avait prévu de ciseaux. Alors, on s’adressa au voisinage le plus proche et ce fut la mère de Jacques GIRAULT qui prêta ses ciseaux de couturière, que Marcel CACHIN utilisa.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez me questionner sur d’autres aspects de cette vieille histoire.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Le Petit Varois, 1er février 1952

Le Petit Varois, 1er février 1952


Le Petit Varois, 2 février 1952


Le Petit Varois, 3-4 février 1952


Le Petit Varois, 5 février 1952


Le Petit Varois, 9 février 1952


Le boulevard Staline vers le milieu des années 50 (extrait du Bulletin municipal de la ville de La Seyne, 1957)

Q2.

Merci infiniment Monsieur Autran,

Ces informations sont une mine d'or pour moi. J'espère juste que l'on ne m'obligera pas à "tailler" mon papier à cause d'une trop grande longueur (j'ai eu du mal à synthétiser) ! L'article ne devrait toutefois pas paraitre avant dimanche, dans dix jours.

Tenez moi au courant pour Berdiansk. Et merci encore !

Ma. D.

R2.

Bonjour,

Je suis heureux que mes documents sur le boulevard Staline aient pu vous être utiles. J’ai oublié de vous communiquer une carte postale du boulevard Staline, au milieu des années 50, qui montre que l’urbanisation, de part et d’autre de la voie était déjà très avancée, bien que les trottoirs étaient encore en terre battue et qu’ils n’étaient pratiquement pas arborés. La largeur de la voie semblait démesurée pour l’époque eu égard à la faible circulation automobile et à l’absence de problèmes de stationnement ! Les choses ont bien changé.

Un dernier point sur ce boulevard (bien que votre article soit écrit et que vous n’ayez certainement plus la place d’y rajouter quoi que ce soit), c’est l’existence, au n° 80 [tout près de sa jonction avec la départementale 559], d’un haut lieu tristement historique C’est là que se situait l’entrée de l’émissaire commun Toulon-La Seyne lorsque, alors en construction à l’époque des bombardements de 1944, il servit d’abri aérien non sécurisé et non ventilé et que 101 personnes y moururent étouffées et piétinées le 11 juillet de cette année. Curieusement, cet événement dramatique n’a été marqué par une plaque commémorative au n° 80 du boulevard Stalingrad que seulement 70 plus tard, le 8 novembre 2014

(...)

Jean-Claude Autran

L'article est effectivement paru le dimanche 15 février 2015 :

Var-Matin, 15 février 2015

On y retrouve des fragments de mon interview : « L'historien local Jean-Claude Autran se souvient avoir assisté, du haut de ses 8 ans, à la cérémonie. Mais ce n'est que bien plus tard qu'il comprendra ce qui se jouait sous ses yeux : « Le préfet suggéra à la ville de retenir le nom « boulevard de-lattre-de-Tassigny », le maréchal étant justement décédé le mois précédent. Mais la municipalité communiste et ouvrière de La Seyne tenait à imprimer sa marque idéologique et ne voulait pas du nom d'un militaire français, quel qu'ait été son rôle dans la libération du pays. » (...) L'Histoire, elle, se souvient que dès le lendemain des cérémonies, la plaque émaillée portant le nom de la rue avait disparu ! Jean-Claude Autran explique : « Dès 6 heures du matin, ma grand-mère s'est retrouvée face à des policiers venus avec des pioches arracher le poteau. La plaque fut remise... puis de nouveau enlevée. Et ainsi de suite, à plusieurs reprises. Cette fois il s'agissait peut-être des habitants qui ne voulaient pas de cette dénomination. Surtout que dès 1956, on découvrit mieux le visage sanguinaire de Staline... ».

JCA

Le sujet est de nouveau abordé dans le Var-Matin du 19 février 2018 parmi les 5 noms de rues qui ont fait polémique à La Seyne. Voir ci-dessous :

Var-Matin (19 février 2018)

Q3. (14 octobre 2018)

Cher Jean Claude

Voici un texte pour la revue d'HPS. Mercipour tes remarques.   

Amitiés

JG

Boulevard STALINE : souvenirs de Jacques Girault, un jeune habitant des années 1950, recueillis par Daniel Blech, le 26 septembre 2017

   
    « Nous habitions 53 boulevard du 4 septembre. Les travaux de prolongation de l'artère vers l'Ouest pour rejoindre la route de Six-Fours commencèrent vers 1948 à travers jardins, vignes et arbres fruitiers. En 1950, mes parents achetèrent un appartement dans le premier bâtiment, faisant partie d'un ensemble de trois petits immeubles, réalisés à partir d'un plan type par une entreprise de la Loire dans le cadre des dommages de guerre. D'autres réalisations semblables furent construites dont la cité de la Rouve et autour du stade à Bon Rencontre. Dans notre immeuble situé entre les maisons de Monsieur Charpentier (achetée plus tard par Monsieur Testanière) et du couple de viticulteurs Andrieu, six appartements se répartissaient. Au rez-de-chaussée, vivaient deux couples, des forains et des représentants de commerce de nationalité luxembourgeoise. Nous étions au premier étage, l'autre logement était celui de Mademoiselle Roland, enseignante retraitée des Maristes qui donnait encore des leçons particulières pour augmenter sa faible retraite. Enfin au deuxième étage logeait la famille Autran, l'instituteur et militant communiste bien connu ainsi que la famille Provost, dont le mari, musicien au théâtre de Toulon, donnait des cours chez les Maristes et se disait royaliste.
  
    Début 1952, la presse annonça qu'il y aurait inauguration du futur boulevard en présence de Marcel Cachin. La population était appelée par la municipalité et la section du Parti communiste français à pavoiser en l'honneur du Maréchal Staline, qui allait donner son nom au boulevard. Le matin du dimanche 3 février, Léon Provost fit un aller-retour avec son vélo et revint avec un gros paquet sur son porte-bagage. Comme de nombreux enfants du quartier, impatient, à côté du poteau portant l'inscription « Boulevard Maréchal Joseph Staline », je vis se former le défilé au milieu du boulevard du 4 septembre avec au premier rang Marcel Cachin, son chapeau et son écharpe de laine autour du cou, entourés d'hommes et de quelques femmes avec des écharpes tricolores.
  
    Un remous se fit parmi dans le groupe autour du ruban tricolore barrant l'entrée du boulevard au début du macadam temporaire qui avait été coulé pour cette cérémonie. Pourtant jusqu'à maintenant, le boulevard était un excellent terrain de boules ! Les organisateurs s'aperçurent qu'ils avaient oublié les ciseaux ! Marius Autran envoya un jeune militant demander une paire de ciseaux à ma mère, sa voisine du premier étage. « Ce sont des sympathisants, ils ne te refuseront pas » lui dit-il. Le militant, essoufflé, sonna et expliqua à ma mère qu'il manquait des ciseaux pour couper le ruban. Ma mère lui confia ses ciseaux à broder en insistant pour les récupérer ! Ce qui fut fait et je les ai toujours ! Après le discours du maire Toussaint Merle, le cortège marcha quelque temps sur la chaussée. Sans doute Marcel Cachin se félicita des quelques drapeaux tricolores aux fenêtres des immeubles. Vit-il la chasuble rouge d'enfant de chœur déployée sur la rambarde du balcon des Provost ?
  
    Au petit matin du 4 février, la police vint enlever la plaque portant le nom de Staline. Le Petit Varois, quotidien communiste dans son compte-rendu, décrivait la nuée de drapeaux rouges aux balcons et fenêtres de la nouvelle artère. Il ne parlait naturellement pas de la plaque du nouveau Boulevard, disparue dans la nuit, ni de la chasuble rouge, message clérical et conservateur. Mais le lendemain, il protesta contre l'intervention policière ordonnée par la Préfecture, « ne tenant aucun compte de la belle manifestation d'amitié franco-soviétique ».
  
    Le prétexte donné alors était la coutume qui interdisait de donner le nom d'une personnalité étrangère toujours vivante à une artère. Cette argumentation fallacieuse laissa une période d'incertitudes. La poste refusa de distribuer le courrier adressé « Boulevard Staline » qui devint « boulevard du 4 septembre prolongé ». Quand l'année suivante, mes parents me firent cadeau d'un vélo, la plaque portait cette adresse, sans numéro ! Je l'ai toujours. De nombreuses plaques disparurent puis furent replacées avant d'être arrachées. Même encore en juin 1958, la plaque « Staline » fut remplacée une nuit par une plaque en carton « Général de Gaulle », ce qui valut à un ami me rendant visite de se retrouver au quartier Saint Jean et d'apprendre alors qu'il se trouvait bien au boulevard Staline ! ».


R3.

Cher Jacques,
 
Ton texte reproduit très bien les souvenirs communs que nous avons de cette époque. Je n'ai pas de remarque importante à te faire. Seulement quelques petites différences dans des détails qui me sont revenus, mais qui ne méritent pas forcément que tu les prennes en compte.
 
- La Préfecture avait mis son véto pour l'appellation boulevard Staline et avait, je crois, au dernier moment, suggéré à la place l'appellation « boulevard de Lattre de Tassigny († le 11 janvier 1952). Mais la municipalité T. Merle avait évidemment bravé l'avis défavorable du Préfet.
 
- Il me semble que la plaque inaugurée, qui n'avait donc tenu que quelques heures, portait la dénomination « Boulevard Maréchal Staline ». Par la suite, j'ai le souvenir de plaques « Boulevard Joseph STALINE ».
 
- Tu parles de « nombreuses plaques disparurent puis furent replacées avant d¹être arrachées ». Je ne saurais pas dire combien de fois cela s'est produit et j'aurais tendance à dire « plusieurs » plutôt que « de nombreuses ». Si la police est parfois intervenue pour en enlever, il est possible que l'arrachage ait été aussi quelquefois le fait d'habitants du boulevard qui ne voulaient pas du nom de Staline sur leur adresse.
 
- C'est en 1984, sous la municipalité Scaglia, sur proposition du groupe minoritaire socialiste (c'est M. Vuillemot qui me l'avait lui-même rappelé) que l'on est passé à la dénomination « boulevard Stalingrad ».
 
- Le couple ISAY se disait en effet de nationalité luxembourgeoise. C’est aussi le souvenir que j’en ai. Il est cependant à noter (cf. recensement de La Seyne de 1968) que Charles ISAY était né à Trèves (Allemagne) le 16/1/1903 et que Claire ISAY (née MODEL) était née à Fribourg (Allemagne) le 3/9/1902. Simple détail d’information entre nous, qui n’a évidemment pas lieu de figurer dans ton texte. D’ailleurs, ils avaient probablement pu prendre à une certain moment la nationalité luxembourgeoise.
 
- Je ne sais pas si Mlle ROLAND s’écrit avec L ou LL ; c’est l’un ou l’autre selon les recensements. Mais je penche pour LL d’après l’acte de naissance du 22 mars 1887 à La Seyne. Mais ce n’est qu’un détail. Je ne suis pas certain non plus qu’elle était à la retraite en février 1952. Il me semble que, née en 1887, elle avait encore travaillé jusque vers 1953 ou 1954. Mais je peux me tromper. (J’ai seulement le souvenir d’un jour – anecdote qu’elle avait racontée à ma mère – où elle était partie travailler avec l’habitude de déposer au passage sa poubelle sur le trottoir devant la maison – et qu’elle était arrivée devant l’entrée des Maristes tenant toujours sa poubelle à la main…). J’avais un certain âge pour m’en souvenir, ce qui me fait dire que ce n’était probablement pas avant 1952. D’ailleurs quand les élèves des Maristes passaient en promenade, en rangs et en uniforme, devant notre immeuble et sachant qu’elle habitait là, je me souviens qu’ils criaient son surnom : « Gertrude ! ». Mais là, je m’éloigne de Staline…
 
Ci-joint, deux pages de Var-Matin (2015 et 2018) (que tu as probablement vu passer) qui mentionnent le boulevard Staline et son inauguration (j’avais envoyé à l’époque au journaliste Matthieu Dalaine les copies des articles du Petit Varois de février 1952 qui mentionnaient l’inauguration du boulevard et la venue de Marcel Cachin).
 
(...)
 
Amitiés.
 
Jean-Claude





7-8 juillet 2013 : Origine du nom Donicarde

Q1.

Certains pensent que ce quartier seynois tire son nom d'une Madame Icardo, Italienne ; d'autres estiment que ce serait une Provençale, Madame se disant à peu près pareil en occitan qu'en italien, et les noms de famille s'accordant en genre chez nous.

MV

R1.

Cher Marc,

Tu as peut-être raison au sujet de l’origine du nom Donicarde : « ... D’autres estiment que ce serait une Provençale, Madame se disant à peu près pareil en occitan qu’en italien... ».

En effet, l’hypothèse d’une Madame Icardo, Italienne, ne figure que dans un texte de mon père (Tome VIII, Origine des quartiers et lieux-dits), à savoir : « Cette dernière appellation nous a été donnée par les anciens se souvenant d'une certaine dame d'origine italienne propriétaire d'importants terrains, laquelle se nommait Icardo. Le mot dame se disant dona en langue italienne, il en résulta dans le langage courant une prononciation approximative avec Donicarde. Selon toute probabilité, cette honorable personne céda du terrain à la collectivité pour faciliter une communication avec des quartiers plus éloignés Les Isnards, par exemple ».

Mais mon père ne cite pas sa source. Or, le nom de Donicarde figure déjà dans le cadastre de 1829, au niveau de la source du quartier des Terres Vieilles qui (d’après Baudoin) alimentait la communauté des Capucins et plusieurs fontaines de la ville. Cette Madame Icardo, si l’on retenait cette hypothèse, aurait donc probablement vécu au XVIIIe siècle, ce qui fait douter de la phrase de mon père : « Cette appellation nous a été donnée par les anciens se souvenant... ».

D’autre part, les patronymes italiens étaient encore peu répandus à La Seyne au XVIIIe et au début du XIXe. Il y en a très peu dans le premier recensement de la ville, celui de 1836. On n’y trouve aucun Icardo, mais il y a cependant, sur 6000 habitants, 23 porteurs du patronyme Icard. Le patronyme typiquement italien Icardo était et demeure toujours très répandu dans les Alpes-Maritimes, tandis que dans les données généalogiques publiées sur internet (certes non exhaustives), on ne relève que 7 Icardo dans le Var, tous localisés dans l’est du département, 100 fois moins que dans les Alpes-Maritimes).

Il serait donc plus vraisemblable que cette dame, si elle a existé et habité à cet endroit, ait été une Provençale qui se soit nommé Icard. Dans l’accord en genre de la prononciation provençale, Madame Icard aurait pu alors donner Icarde ou Icardo.

Un bémol cependant, sur l’affirmation que « Madame se dit à peu près pareil en occitan qu’en italien ». D’après le dictionnaire de Frédéric Mistral, madame se dit généralement damo ou madamo, tandis que la graphie dono ou donno semblerai plutôt une graphie des régions alpines...

Nous ne sommes donc guère plus avancés et encore réduits à formuler des hypothèses. Encore une question qui reste à creuser.

Amitiés.

Jean-Claude

Q2.

Cher Jean-Claude,

Le Trésor du Félibrige me semble toujours plus sûr que le dictionnaire de Mistral. J'ai consulté plusieurs dictionnaires qui rappellent que l'étymologie de "dono" est à rechercher dans le "don(n)a" italien, mais aucun ne précise que c'est une particularité alpine.

D'ailleurs plusieurs oeuvres rhodaniennes (dont "Lou pantai de dono Caddie", théâtre gardois) l'utilisent.

Je penche donc plutôt pour mon hypothèse. Mais sans rien pouvoir prouver...

(...) MV

R2.

Cher Marc,

Ce petit mot simplement pour te préciser que, lorsque je parlais du “dictionnaire de Frédéric Mistral”, il s’agissait bien pour moi du “Tresor dóu Felibrige”. C’est là que j’ai lu, page 811 (édition de 1979), que dono, donno était mentionné avec un (a), c’est-à-dire dialecte des Alpes, et correspondait à dame (vieux), mais ne me semblait pas être une graphie utilisée en Provence. Voir copie ci-jointe de l’article en question. C’est tout ce que j’avais à rajouter pour l’instant.

(...) Jean-Claude

Q3.

Cher Jean-Claude,

Oui, en effet, j'avais mal compris. En gavot et en haut-nissart, la terminaison du féminin (que nous prononçons chez nous avec cet espèce de mêlange de "o" ouvert et de "eu") se prononce "a". C'est pourquoi, en graphie mistralienne, qui est une graphie phonétique, on écrit "o" en Provence et "a" dans les régions alpines.

(...) MV




28 avril - 11 juillet 2013 : Avenue Besostri

Q1.

Bonjour,

A votre interrogation sur qui était Besostri, 5ième paragraphe question 3, http://jcautran.free.fr/, il m'a été dit que c'était un marin mort noyé, peut-être Monsieur C, Président de l'association des riverains de l'impasse Besostri, pourrait vous en dire plus (en copie de ce message).

Cordialement

MJB

R1.

Bonsoir,

Merci beaucoup pour cette information. J’ai, moi aussi, entendu vaguement raconter que Besostri était un monsieur qui se serait noyé. Mais j’ignore tout de ses origines, de l’époque et des causes de sa noyade, et si son nom a été donné à cette impasse parce qu’il y habitait ?

Je vais donc contacter Monsieur Cadeau, dont j’ai retrouvé les coordonnées. Peut-être, en effet, saura-t-il m’en apprendre davantage.

Merci encore de m’avoir suggéré ce contact.

Cordialement,

Jean-Claude Autran (9 juillet 2013)

Q2. (9 juillet 2013)

Monsieur,

Je me présente, Jean-Claude Autran, historien amateur. A la suite de mon père, Marius Autran, auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire de La Seyne, je travaille notamment sur l'origine des dénominations des rues et quartiers de La Seyne.

Vos coordonnées m'ont été communiquées par Madame MJB. Je me permets donc de vous écrire pour essayer de préciser l'origine de la dénomination impasse Besostri. Nous ne savons pas exactement qui était ce Monsieur Besostri. Il nous a été rapporté oralement que « René Besostri aurait été un ingénieur qui serait venu régulièrement en vacances dans ce quartier des Sablettes et qui se serait un jour noyé (?) ». Mais nous n'avons aucun détail, ni aucun document historique à ce sujet et nous ignorons à quelle époque cela a pu se passer.

Je pensais donc qu'en tant que Président de l'association des riverains de l'impasse Besostri, vous possédiez davantage d'informations sur Monsieur Besostri et pourriez m'expliquer pourquoi le nom de Besostri a été donné à cette voie du quartier des Sablettes.

Si vous aviez de telles informations, je vous serais particulièrement reconnaissant de bien vouloir me les communiquer (...).

Dans le cas contraire, veuillez m'excuser de vous avoir importuné.

Avec l'expression de mes sentiments distingués.

Jean-Claude Autran (...)

R2.

Bonjour Monsieur,

Merci pour les informations concernant notre impasse. Même si cela reste encore avec un point d'interrogation, cela reste bon à prendre en attendant, espérons un jour, une certitude.
Malheureusement je n' ai pas d'autres informations.

Et oui je connaissais cette origine (?) pour l'avoir lue sur votre site internet, qui est très bien et très intéressant.

Soyez assuré que si un jour j'arrive à dénicher quelques éléments positifs et sûrs, je vous en ferai part. Je ne suis pas historien même amateur comme vous. Je suis plus modestement passionné par l' histoire et particulièrement ce qui touche notre ville cela m' intéresse aussi.

Si nous avons fondé notre association des riverains de Besostri, c'est  tout simplement de façon plus concrête,  pour essayer  d'arriver à trouver une solution dans la remise en état de notre impasse.

Cette impasse est privée, cela semble être une certitude (??). Mais depuis peu, je viens d'apprendre du Bureau des Hypothèques de Toulon que les riverains n'en sont pas propriétaires. Ce qui est effectivement confirmé sur nos actes de propriété, où rien n'est mentionné.

La mairie, disant qu'ils n'avaient pas les moyens dans cette enquête, m'a conseillé de voir auprès d'un notaire qui ferait des recherches sur son Histoire.

N'ayant pour l'instant aucune autre source d'information..... en vue, je vais, je pense... me diriger vers mon notaire !

Il y a un faible espoir peut-être quelque part que notre impasse soit publique.

Avec l'expression de mes sentiments distingués.

JC



9 février 2013 : Chemin Aimé Genoud / chemin de Tortel

Q1.

Bonjour Jean Claude, je cherche le nom ancien de la rue Aimé Genoud qui monte à gauche au début de la route de la Donicarde.
 
Il y avait sur cette rue Genoud une école en préfabriqué.
 
Merci et amitiés
 
HG

R1.

Bonjour Henri,

Le chemin Aimé Genoud, relie l’actuelle “avenue Marcel Dassault” au “chemin des Quatre Moulins”, en passant le long de la nouvelle Ecole Sainte-Thérèse et du parc des Maristes, et par le sommet de la colline des Quatre Moulins (longueur totale 580 mètres).

En 1961 avait été créée, au début à gauche du chemin, la petite école Jean-Baptiste Coste. Cette école a fermé en 2008 pour devenir “l’espace municipal Jean-Baptiste Coste, qui abrite aujourd'hui : l'OMASE (Espace associatif), un Centre de Formation Jeunesse (Francas du Var), une maison d'animation (Université du Temps Libre, Service 3ème Âge), ainsi qu'une station de contrôle de la qualité de l'air.

Anciennement, le chemin Aimé Genoud s’appelait “chemin de Tortel” et avait été classé Voie Communale n° 132 le 29/9/1898.

Merci, par ailleurs, pour ton texte “En direct du XVIIe siècle. Mais, en cherchant, j’ai trouvé que tu me l’avais déjà envoyé en 2011, et qu’il était déjà sur mon site au chapitre “Histoire de La Seyne – sujets divers” :

http://jcautran.free.fr/forum/histoire_de_la_seyne.html#41

Bonne journée. Amitiés.

Jean-Claude

Q2.

Merci Jean Claude,
 
Chemin de Tortel bien sûr mais le nom m'échappait  (l'âge). En bas de cette rue à l'angle gauche il y avait la villa d'un docteur bien connu à La Seyne, le docteur Arnaud je crois.
 
Au sujet de l'OMASE j'ai appris que son président ou ex-président Daniel Hugonnet désirait me rencontrer et c'est avec un grand plaisir que le le recevrai un de ces jours.
 
Bon week-end et merci beaucoup.  Amitiés
 
HG

R2.

Bonsoir Henri,

Effectivement, il y avait la villa d’un docteur à l’angle en bas à gauche du chemin de Tortel. C’était le docteur Charles ARNAUD. Je te joins d’ailleurs la liste des médecins de La Seyne tirée de l’annuaire 1950 (copié aux Amis du Vieux Toulon). A côté de ARNAUD, tu trouveras quelques noms qui te rappelleront sans doute de vieux souvenirs...


Le docteur ARNAUD avait aussi été candidat (tête de liste socialiste SFIO) aux municipales de 1950 et avait été conseiller municipal de 1950 à 1953.

Bon dimanche.

Jean-Claude



8 mars 2012 - 29 mars 2013 - 19 mai 2019 : Une bibliothèque Pierre Caminade, une rue Louis Meunier et une rue Jean-Pierre Era

C1. (Courrier à M. le Maire de La Seyne-sur-Mer)

Cher Marc,

Comme tu me l’avais conseillé, il y a quelques semaines, j’ai préparé un courrier exprimant le souhait qu’un hommage public soit rendu à Loulou Meunier, et que j’ai fait signer par une dizaine  de personnalités (anciens élus, historiens, présidents d’associations).

Je t’adresse ce courrier ci-joint avec, en annexe :

- la liste et les qualités des signataires
- une biographie de Louis Meunier telle qu’elle avait été écrite par mon père dans son Tome VIII (2001)

Bien que, compte tenu de l’actualité, j’imagine que cela ne doive pas faire partie de tes priorités du moment, j’espère que ce courrier permettra dès que possible de relancer la question de l’hommage à Louis Meunier.

Amitiés,

Jean-Claude Autran


LISTE DES SIGNATAIRES
(Hommage à Louis MEUNIER)

ARÈSE Jean, Président de la société Philharmonique La Seynoise depuis 1992 et Chef de musique depuis 1958
AUTRAN Jean-Claude, Conseiller historien de La Seyne
BRÉMOND Jacques, Ancien Conseiller municipal (1965-1984)
GIRAULT Jacques, Historien, Professeur émérite de l’Université de Paris 13
HUGONNET Daniel, Militant socio-éducatif, ancien conseiller municipal (1971-1985)
LE GALLO Yolande, Historienne, Présidente de l’association Histoire et Patrimoine Seynois depuis 2000
LUMINET Francisque, Ancien Premier adjoint au Maire (1995-2001), ancien Conseiller municipal (2001-2008)
PADOVANI Jacqueline, Présidente de l’association des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne depuis 2000
PASSAGLIA Jean, Adjoint au Maire honoraire (1950-1984), ancien Conseiller municipal (1984-1989)
RICHARD Georges, Docteur en médecine, ancien Conseiller municipal (1971-1984)
VINCENT Josette, Adjointe au Maire honoraire (1950-1984), ancienne Conseillère municipale (1984-1985)

Louis MEUNIER dit « Loulou » (1918-1999)
 

Né le 29 juillet 1918 à La Seyne, décédé le 2 avril 1999 à Toulon ; marié, deux enfants, technicien à l’Arsenal de Toulon, communiste, conseiller municipal de La Seyne (1945-1947 et 1950-1977).

Louis Meunier, dit Loulou, était le fils unique de Louis Meunier père, originaire de Béziers, technicien métallurgiste de haut niveau, venu travailler aux Chantiers navals seynois au début du XXe siècle. Sa mère, Fernande, née Mathieu, était apparentée à une très ancienne famille seynoise, les Martinenq.

Après avoir suivi les cours de l'école primaire François Durand (Émile Malsert aujourd'hui), Loulou Meunier entre à l'École primaire supérieure Martini, mais il doit quitter La Seyne en 1934 pour suivre ses parents à Saint-Nazaire où son père est alors chargé de mettre au point le chauffage central sur le paquebot Normandie en finition sur les Chantiers navals bretons. Ses études interrompues, Loulou entre en apprentissage dans les ateliers de chaudronnerie.

À son retour à La Seyne, on le trouve aux Chantiers navals seynois où il passe son C.A.P. de chaudronnerie, puis à l'Arsenal de Toulon, après avoir réussi son concours de technicien. De 1938 à 1940, il effectue son service militaire au service de la D.C.A. toulonnaise. En 1941, il reprend son travail à l'Arsenal où il exerce son métier à bord des sous-marins. En cette même année 1941, il épouse Odette Marro, fille d'un commerçant seynois.

En juin 1941, il adhère au Parti communiste clandestin et au premier réseau de la Résistance locale au gouvernement de Vichy. Le 17 mars 1942, la police le fait incarcérer, avec une vingtaine d'autres ouvriers de l'Arsenal coupables d'avoir distribué des tracts anti-allemands. Ces citoyens patriotes, irréprochables, étaient alors traités de terroristes par les autorités allemandes.

Loulou et ses camarades connurent alors les cachots de la prison maritime, puis la prison Saint-Roch, puis le départ en Lot-et-Garonne où se retrouvèrent 1 200 détenus gaullistes et surtout communistes à la centrale d'Eysses. Après l'arrivée de ce dernier contingent provençal, sur l'ordre du gouvernement de Vichy, est nommé à la direction un milicien d'origine seynoise, marié à une SS allemande, entouré des hommes du gang Sabiani, de sinistre mémoire, chargé d'appliquer un régime Gestapo, insupportable pour les détenus qui se révoltent le 19 février 1944. La Résistance extérieure avait participé à cette opération audacieuse qui échoua malgré le courage des combattants dont Loulou Meunier faisait partie. Un jugement s'en suivit sur ordre du Tribunal de Vichy qui fit fusiller 12 détenus et enfermer tous les autres sans liaison aucune avec leur famille.

Arrivé au terme de sa détention Loulou fut libéré en avril 1944 pour rejoindre aussitôt le maquis de l'Ardèche et continuer le combat jusqu'à la Libération.

Rentré à La Seyne après les hostilités, il reprend ses activités de militant du Parti communiste et de syndicaliste C.G.T. à l'Arsenal - qu'il poursuivra sans relâche jusqu'à sa retraite.

Dès septembre 1944, Loulou s'engage aussi dans les batailles politiques en participant au relèvement de la ville de La Seyne gravement sinistrée pendant la guerre. Il est ensuite élu conseiller municipal sous la municipalité de Toussaint Merle (1950-1969) et de Philippe Giovannini (1969-1977). Il s’y illustre par son dévouement, sa patience et sa grande capacité d’écoute, notamment dans la délicate gestion de l’office H.L.M. dont la responsabilité lui est confiée.

Un autre volet majeur de la vie de Loulou Meunier est le sport. Il avait commencé sa carrière sportive dans sa prime jeunesse avec le vélo ; il la poursuivra pendant plus de 30 ans avec la moto. A la suite de son père, qui avait fondé le Moto-club seynois en 1928, Loulou participe à des compétitions de sport mécanique, particulièrement le moto-ball, en compétition avec d'autres équipes similaires de Paris, Carpentras, Avignon, Troyes, Marignane, etc. Dès 1938, l’équipe de La Seyne accède à la 2e place au Championnat de Provence. Après les interruptions imposées par la guerre, le moto-ball reprend ses activités avec Loulou comme capitaine de l'équipe. Sélectionné en équipe de France en 1953, il remporte la Coupe du Championnat de France en 1956. Il refuse une deuxième sélection en raison de son âge. Il avait alors 42 ans. On peut dire que Loulou excella dans cette discipline. Il y conquit la célébrité et fut adulé par les foules seynoises venues supporter leur équipe au stade de La Canourgue.
Retraité de l’Arsenal en 1968, puis de la municipalité en 1977, il consacre alors son temps à sa famille et à ses nombreux amis, ainsi qu’à de nombreuses activités de chasse, pêche et jardinage, tout en suivant encore de près la situation politique seynoise, française et internationale notamment au travers de l’association France-URSS.

Marius AUTRAN (2001)

Voir également la biographie de Louis MEUNIER dans le dictionnaire du Mouvement Ouvrier et Social Seynois, en ligne sur notre site.

R1.

Le Seynois n° 34 (juin 2012), p. 9.

R2. (à MM)

Chère Michèle,

Je pense que Roland a dû t’informer de la parution d’un article de deux pages sur le moto-ball et sur votre père dans le dernier numéro du mensuel Le Seynois. En attendant l’inauguration de la rue Louis Meunier dont la date, à ma connaissance, n’est toujours pas fixée.

Ce message est simplement pour t’informer que l’article vient d’être mis en ligne sur le site internet de la ville de La Seyne.

On peut y accéder, soit par la page d’accueil (cliquer sur Le Seynois n° 41) : http://www.la-seyne.fr/joomla/index.php

Soit directement par : http://issuu.com/la-seyne-sur-mer/docs/seynois41.

On peut alors le feuilleter en grand format en allant pages 36-37.

Je regrette que l’article contienne encore plusieurs petites erreurs (*) malgré les textes bien vérifiés que j’avais fournis aux journalistes. Encore heureux qu’ils m’aient téléphoné par acquis de conscience à propos de la photo : celle qu’ils avaient retenue et qui a failli être publiée était celle de Louis Meunier père et non celle de Louis Meunier fils. Votre grand-père aurait bien sûr mérité d’avoir aussi sa photo, mais ça n’aurait pas cadré avec le contenu du cadre en rouge « Hommage à Louis Meunier ».

Bises à tous.

Jean-Claude

(*) Conseiller municipal de 1950 à 1977 (et non de 1945 à 1975) ; garage à l'avenue Gambetta (et non Garibaldi) ; Loulou Meunier échappe de peu à la mort après la révolte des prisonniers (et non pas grâce à...), etc.


Le Seynois n° 41 (mars 2013), p. 36-37.



Facebook, 19 mai 2019

La place est maintenant prête à quand l'inauguration de la rue Louis Meunier

FM











10-13 novembre 2011 : Place de la Lune

Q.

Bonjour Jean Claude
 
J'espère que tout va bien pour vous & votre petite famille
 
Le Seynois me demande d'évoquer la "Place de la Lune", qui devait accueillir bien des tournées de bistrot à la sortie des Chantiers dans le temps. Mais à part ça je ne sais rien de ce qui est devenue la place Benoit Frachon. Pourriez vous m'aider à orienter mes recherches, qu'on me demande comme d'habitude de faire dans l'urgence ?
 
Je vais fureter dans les mémoires de votre père, mais peut-être savez vous précisément où trouver une ou plusieurs références à cette fameuse place dans l'un ou l'autre tome. Ou peut-être avez vous une personne ressource dans votre relationnel. Si c'est le cas, merci de m'en faire part.
 
Et bon week end !
 
MN
 
PS. par ailleurs, il semble que les communes de La Seyne et Six Fours feront débroussailler Janas et Cap Sicié par une troupe d'ânes de Provence. J'ignorais qu'il en existât une race particulière, et je vais surement leur consacrer un article en provençal.

R.

Bonsoir Michel,

Pendant plusieurs générations, les Seynois ont appelé “Place de la Lune” la place rectangulaire, en partie couverte de platanes, située entre la bordure sud des Chantiers et les immeubles bordant l’actuelle rue Camille Pelletan.

C’était son nom officiel au XIXe siècle (et les rues qui la bordaient ont aussi porté les noms de boulevard de la Lune, rue de la Lune, etc.). On trouve encore le nom de rue de la Lune dans le recensement de 1901. Ensuite, Durant les XIXe et XXe siècles, le nom de cette place a changé plusieurs fois : place Saint-Lambert, puis place de la Corderie, puis place Noël Verlaque (du nom d’un célèbre directeur des Chantiers), puis place Benoît Frachon, sa dénomination actuelle. Mais les vieux Seynois n’ont jamais cessé, et aujourd’hui encore, de l’appeler place de la Lune.

Pourquoi cette appellation ?? Cela reste une controverse. Il y au moins 3 hypothèses pour essayer de l’expliquer :

1) La forme du rivage d'origine qui ressemblait à un croissant (?).

3) Le lieu, dépourvu (à l’origine) de tout ombrage, devait être soumis au « gros de l'été » à une insolation particulièrement pénible, de sorte que les gens l'auraient baptisé ainsi pour caractériser un quartier plus qu'ensoleillé (car les Provençaux disent, par antiphrase, en parlant d'une ardeur solaire excessive : « Il tombe une belle lune ! »

3) La zone étant marécageuse à l’origine, “Place de la Lune” pourrait être un hydronyme, Lune ayant pu être une déformation de Place de la Lône (du provençal lono, qui signifie marécage). Elle se poursuit d’ailleurs par le quartier des Mouissèques, autre hydronyme. On connaît aussi le quartiers des Lônes à la limite Six-Fours - Sanary.

Pendant 140 ans, cette place a été traversée quotidiennement par les ouvriers qui se dirigeaient vers la Porte principale des Chantiers. Elle était bordée par les Chantiers sur son côté nord et par de vieux immeubles sur son côté sud. De nombreux immigrés italiens ont logé dans des taudis, dans ce même secteur, au XIXe siècle. C’est à partir de là que l’épidémie de choléra de 1865 - qui fit plus de 500 morts à La Seyne - s’est propagée. A son extrémité est se trouvait l’ancienne usine à gaz. Du côté ouest a fonctionné, de 1891 à 1944, le célèbre théâtre de La Seyne “Eden-théâtre”, devenu “Comédia” après la guerre de 14-18, mais qui fut pulvérisé par une bombe en 1944, de même qu’un autre établissement “Variétés Cinéma” situé à proximité de “Comédia”.

Ci-joint le paragraphe “place de la Lune” extrait de l’Histoire de La Seyne de M. Louis Baudoin (1965).

Cette place fut certainement un lieu chargé d’histoire pour les Seynoise, et surtout les travailleurs des Chantiers. “Place de la Lune” est d’ailleurs le titre du livre écrit en 1983 par M. Patrick Martinenq - l’actuel Conseiller Général de La Seyne - (à partir de sa thèse de doctorat en Sciences Sociales). Ci-joint également un article de journal de l’époque qui faisait état de ce travail.

Enfin, il y aurait sans doute beaucoup à dire sur l’histoire cette place. Je ne peux pas tout vous envoyer : M. Baudoin l’évoque à des dizaines d’endroits différents de son livre. Mon père également. Voyez ce que vous pouvez écrire à partir des quelques documents ci-joints. Eventuellement, vous pouvez m’appeler au téléphone demain soir (ou les jours suivants) vers 17 heures ou 18 heures. Nous pourrons poursuivre la conversation si vous avez des points plus précis à me demander.

Vous pouvez aussi essayer de joindre M. Martinenq (...).

A bientôt. Amitiés,

Jean-Claude Autran

PS. Il existe bien, en effet, une race d’ânes de Provence, qui est reconnue officiellement, mais qui ne compte que peu d’individus. Je ne savais pas qu’elle allait être utilisée pour débroussailler notre massif. C’est très intéressant.


29 octobre - 15 novembre 2011 : Maison ancienne de la rue Berny

Q1.

Jean Claude Bonjour,
 
J'ai fait photographier cette inscription sur l'entrée d'une trés vieille maison bien mystérieuse. Elle se trouve au tout début de la rue Berny et pas très loin de l'église.

 A qui pourrait appartenir cette vieille batisse que j'ai toujours vu fermée et qui sait si elle doit renfermer des choses intérressantes? Tu pourrais peut être te renseigner à la mairie pour tenter de la faire ouvrir  mais de toute façon il faut veiller à la répertorier par les services municipaux concernés.
 
Merci et bonne journée
 
HG

R1.

Bonjour Henri,

Merci pour ton message.

Nous avions parlé de cette maison il y a quelques années. Tu me l’avais citée, parmi les curiosités à photographier dans la vieille ville (photo ci-jointe). Il s’agit du n° 8 de la rue Berny, avec le millésime 1668.

A l’époque, je n’avais pas fait attention si elle était fermée ou habitée. Mais, sur l’annuaire, elle paraît aujourd’hui habitée :

SD (8 r Berny 83500 SEYNE SUR MER (LA))

Je repasserai dès que possible pour vérifier s’il y a bien ce nom sur la porte. J’essayerai aussi d’en savoir plus sur son histoire. Dans son livre, M. Baudoin indique bien que “dans l’ensemble, les maisons de la rue Berny remontent au XVIIe siècle”, et qu’il y avait autrefois dans cette rue (qui s’appelait alors rue du Palais), le siège des administrateurs-syndics, dans un “immeuble en pierres de moyen appareil, à trois étages, aux murs magnifiquement maçonnés, et qui existe encore de nos jours”. Mais il ne dit pas à quel numéro de la rue il se situe !

Quant à la mairie, je ne sais pas trop qui s’intéresse à répertorier ces maisons anciennes. J’en dirai un mot à Mme Cyrulnik à la prochaine occasion. (...).

Je te tiens au courant de ce que j’aurai pu obtenir.

Amitiés,

Jean-Claude

Q2.

Jean Claude,
 
Merci de ta réponse au sujet de cette fameuse maison de la rue Berny. Il y a plusieurs années que je n'y suis pas passé et c'était la cause de ma question. C'est quand meme bizzare que quelqqu'un achète dans un tel endroit mais les goûts et les couleurs...
 
(...) Amités. 

HG



11 mai - 15 novembre 2011 : Rues du centre ancien de La Seyne - La Sanha - La Sagno : nouvelles plaques en langue d'oc

Q1a.

Décision d'apposer de nouvelles plaques en langue d'oc pour une première tranche de 17 rues du centre ancien (suite aux travaux de la Commission Municipale "Identité provençale et occitane" qui se sont déroulés de 2008 à 2010) : à chacune des extrémités des rues concernées une plaque sera apposée, une en graphie classique, une en graphie mistralienne.

« La Seyne, née de son détachement de la commune de Six-Fours (1657) a des noms de rues qui sont attestés très tôt, en avance de deux siècles sur la ville de TOulon en ce domaine. L'artisanat actif, antérieur à la révolution industrielle qui va marquer le développement de la navale, est alors caractéristique de l'activité économique. Il en résulte des noms de rue propres aux corporations des métiers de cette période ».

Voici les noms des 17 rues retenues cette année :

Nom actuel Nom en graphie classique Nom en graphie mistralienne Equivalent français
Cours Louis Blanc Lo Cors Lou Cous Cours Louis Blanc
Rue Louis Blanqui La Calada La Calado Rue empierrée, en pente
Rue Léon Blum Carriera Fèrre-blancariá Carriero Fèr-blancarié Rue des Ferblantiers
Quai Hoche Cai dau Mòle Grand Carriero dóu Mole Grand Rue du Grand Môle
Rue Cyrus Hugues Carriera de la Patz Carriero de la Pas Rue de la Paix
Rue Amable Lagane Carriera de la Parròquia Carriero de la Parròqui Rue de la Paroisse
Rue Marceau Carriera dei Barraliers Carriero dei Barralié Rue des Tonneliers
Place Martel Esprit Plaça Borradet Plaço Bourradet Place Bourradet
Rue Parmentier Carriera dei Tèstas Negras Carriero dei Tèsto Negro Rue des Têtes Noires
Rue Baptistin Paul Carriera Farga Granda Carriero Fargo Grando Rue de la Grande Forge
Quai Gabriel Péri Cai dau Regonfle Cai dóu Regounfle Quai du Regonfle
Rue Plâtrière Carriera Gipiera Carriero Gipiero Rue des Plâtriers
Rue Ramatuelle Carriera dei Pescadors Carriero dei Pescadou Rue des Pêcheurs
Rue République Lo Caladatge d'amor Lou caladage d'Amour Le Pavé d'Amour
Rue République (entre bas du cours Louis Blanc et poissonnerie) Carriera dau Mercat deis Èrbas Carriero dóu Mercat deis Èrbo Rue du Marché aux Herbes
Rue Taylor Carriera Saboniera Carriero Sabouniero Rue Savonnière
Place Noël Verlaque Plaça de la Luna Plaço de la Luno Place de la Lune

Voir, ci-dessous, leur localisation sur le plan de la ville, et les explications - parfois hypothétiques - des noms de rues ainsi attribués (d'après notre Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers de La Seyne-sur-Mer, ainsi que d'après l'Histoire générale de La Seyne-sur-Mer, de Louis Baudoin, 1965, pages ).

Q1b. : Les noms des rues en oc


1. - Quai Hoche : cai dau mòle grand / cai dóu mole grand
Le grand môle, ouvrage en maçonnerie, servait de point de repère et protégeait ainsi les bateaux entrant dans la baie. Son origine remonte qux débuts du port primitif (début XVIIe s.)

2. - Rue Taylor : carriera saboniera / carriero sabouniero
Rue de la savonnerie, ou rue savonnière, probablement une rue qui abritait un artisan savonnier et des commerces de savon

3. - Place Martel Esprit : plaça Borradet / plaço Bourradet
Du nom d'un ancien propriétaire de ce lieu (M. Vourradet ?), devenu une place.

4. - Rue Baptistin Paul : carriera farga granda / carriero fargo grando

La dénomination rue de la Grande-Forge indique qu'un atelier de forgeron assez conséquent avait existé dans cette artère. A partir de 1909, jusque dans les années 1960, cet atelier de forgeron et de maréchal-ferrant avait été tenu par la famille Chailan.

5. - Rue République : lo caladatge d'amor / lou caladage d'amour
Un "caladage" est une rue pavée ; "rue du pavé d'amour", lieu où se rencontraient les jeunes gens au XVIIIe s.

6. - Cours Louis Blanc : lo cors / lou cous
"Le cours", le "marché", lieu de rencontre et d'activités commerciales de la commune

7. - Place Laïk : mercat deis èrbas / carriera dóu mercat deis èrbo
Marché aux herbes, au XVIIIe s., entre poissonnerie et place au bas du cours Louis Blanc

8. - Rue Cyrus Hugues : carriera de la patz / carriero de la pas
Sous l'ancien régime, c'était la rue Bourbon. A la Révolution, elle fut débaptisée en rue de la Paix. Elle devint rue Cyrus Hugues vers l'année 1900.

9. - Rue Lagane : carriera de la parròquia / carriero de la parròqui
Rue de la paroisse, du XVIIIe jusqu'au début du XXe s.

10. - Rue Parmentier : carriera tèstas negras / carriero dei tèsto negro
La rue était ainsi nommée au XIXe siècle car la façade d'un de ses immeubles (au n° 8, millésime 1778) était ornée de têtes noires sculptées - qui ont maintenant disparu

11. - Rue Blanqui : la calada / la calado
Du provençal calado, qui désigne un espace pavé de pierres plates

12. - Rue Ramatuelle : carriera dei pescadors : carriero dei pescadou
Rue des pêcheurs profesionnels (XVIIIe s.)

13. - Rue Plâtrière : carriera gipiera / carriero gipiero
Rue de l'artisanat consacré au bâtiment, en particulier du plâtre (extrait du gypse)

14. - Quai Gabiel Péri : cai dau regonfle / cai dóu regounfle
Regounfle s'explique par l'existence ancienne d'un ruisseau souterrain débouchant dans l'angle sud de la darse.
Sa rencontre avec les flux et reflux des eaux de la mer produisait en cet endroit une sorte de ronflement que nos anciens provençaux nommaient lou Regounfle.

15. - Rue Marceau : carriera dei barraliers / carriero dei barralié
Rue des tonneliers

16. - Rué Léon Blum : carriera fèrre-blancariá / carriero fèr-blancarié
Rue des ferblantiers

17. - Place Benoît Frachon : plaça de la luna
Ancienne "place de la Corderie".
Place de la Lune pourrait être une déformation de Place de la Lône (du provençal lono, qui signifie marécage)

Q1c.

Var-Matin, 7 septembre 2011
Var-Matin, 18 septembre 2011
Page occitane dans le magazine Le Seynois, septembre-octobre 2011, p. 41
NB. Voir également la page en occitan de Michel Neumuller : « Coma li dison a ma carriera ? » parue dans le magazine Le Seynois N° 26 de septembre-octobre 2011.

Q2.

Bonjour Monsieur Autran,

Je représente l'association "Vitrines Seynoises" (association des commerçants du centre-ville).

Nous aimerions à l'occasion de La Fête de la ville de La Seyne/mer présenter sur des panneaux l'histoire du nom des rues de notre centre ancien.

Nous utiliserions le lexique mis en place sur votre site pour la conception des panneaux en signant (cela va de soi) du nom de votre père.

A cet effet je vous demande si vous nous autoriseriez à procéder ainsi?
 
Bien cordialement.
 
CC (Président de " Vitrines Seynoises")

R2.
Cher Monsieur,

Merci pour votre message et bravo pour votre initiative se présenter l’histoire du nom des rues du centre ancien.

Naturellement, je vous autorise à utiliser tout ce que vous voudrez dans le lexique des noms de rues du site jcautran.free.fr.

Cependant, comme une grande partie du lexique a été réalisée après la disparition de mon père (et comme je continue la mise à jour des noms en tant que gestionnaire du site), je pense que vous devriez faire référence à nos deux noms : “Marius et Jean-Claude Autran”.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran
Q3.
Bonjour Monsieur Autran,

Je vous remercie pour votre réponse et j'en profite  également pour vous remercier en ce qui concerne le travail de votre père que vous enrichissez sur votre site qui est une référence pour beaucoup de Seynois.

Bien cordialement.

CC
Q4. (7 septembre 2011)
Bonjour Jean Claude, je viens de lire sur Var-Matin que tu participais à la "provençalisation" du nom des rues de la ville et c'est bien.
 
Dans le même élan, tu pourrais signaler aux responsables municipaux, la plaque indiquant "les Moulières" qui se trouve sur une façade au bas de la rue Jacques Laurent tout près de l'église car je pense qu'elle a besoin d'être mise en valeur.
 
J'ai écrit à Mr le maire pour lui demander de baptiser du nom de Henri Tisot le petit jardin que l'on crée dans la rue Martini. C'était son quartier, celui de son enfance et le nom de Martini(y) n'est pas oublié pour cela car une école porte encore son nom.
 
Le centre Tisot de Berthe lui, pourrait par contre prendre le nom de ce prêtre ouvrier décédé récemment et qui faisait énormément de travail dans les associations de ce quartier
 
Amitiés sincères
 
HG
R4a.
Bonjour Henri,

Merci pour ton message et pour les propositions que tu y développes.

Tu avais déjà attiré une fois mon attention sur la plaque des Moulières, au bas de la rue Jacques Laurent. Je l’avais alors photographiée et j’en avais parlé lors d’une des premières réunions de la Commission des noms des rues de la vieille ville, en demandant que cette plaque soit restaurée et protégée (et non remplacée par une plaque bleue moderne !). L’adjoint responsable de ces questions avait conservé la photo, mais il n’y a eu aucune suite de donnée.

Je vais retirer la photo et, lors de l’inauguration des nouvelles plaques, je vais la donner directement à Marc Vuillemot. (...). J’espère que cette fois, il y aura une suite.

En ce qui concerne un square Henri Tisot, c’est une très bonne idée. Une salle Henri Tisot à Berthe, n’a peut-être jamais été une bonne idée. D’ailleurs Henri a toujours dit qu’il n’y était jamais allé ! C’est vrai que le nom de ce prêtre, Jean-Pierre Margier, aurait davantage sa place dans ce quartier où il était très connu et aimé.

Ça aussi, je vais le redire à Marc Vuillemot lors de l’inauguration des nouvelles plaques de rues.

Amicalement,

Jean-Claude

R4b.
Bonjour Henri,

Suite à notre dernier échange, je te confirme que (lors de l’inauguration des nouvelles plaques en occitan de rues du centre ancien) j'ai bien pu parler directement à Marc Vuillemot de la plaque des Moulières, rue Jacques Laurent. Je lui ai montré une photo de la plaque, que j'avais prise il y a quelques années. Cela lui a rappelé que la question de la sauvegarde de cette plaque lui avait effectivement été posée, mais que rien n'avait été fait. Il a donc sur-le-champ confié la photo à son chef de cabinet en lui donnant pour mission de faire restaurer cette plaque (nettoyer l'excédent de rouille, et ensuite la protéger en la recouvrant d'un plexiglas transparent). Affaire à suivre.


Concernant la dénomination de square Henri Tisot, il n'était pas au courant (ta lettre ne lui était apparemment pas remontée), et il a trouvé la proposition très intéressante. Mais ça risque quand même d'être discuté en commission avec d'autres propositions qui pourraient être faites pour ce square. Quant à remplacer le nom de Henri Tisot à Berthe par celui de Jean-Pierre Margier, ça ne semble pas pouvoir se faire ainsi car il m'a dit que le nom de Margier avait déjà été retenu pour un autre site du quartier Berthe.

Voilà le résultat de cette petite discussion. A suivre.

Amitiés.

Jean-Claude
Q5.
Bonjour Jean Claude
 
Je suis heureux de voir que tu t'occupe de la rénovation et la "provençalisation" des plaques de rue de La Seyne et  signalé celle qui indique la direction des Moulières.
 
C'est un d'autre sujet que je veux t'entretenir aujourd'hui, l'aménagement de l'atelier Mécanique. On dit que les voyagistes ont peu de choses à voir à La Seyne aussi (pour les seynois également ) il serait peut être bien de réaliser un immense aquarium.

Dans la région cela n'existe pas et il y a suffisamment de place pour le réaliser. Des boutiques et un restaurant pourrait aussi compléter l'affaire.
 
Voilà l'idée (farfelue peut être) que j'ai en tête depuis longtemps, La Seyne ville maritime jusqu'au bout. Le musée de la Navale pourrait aussi y trouver sa place.
 
Amitiés
 
HG
Q6.

Jean Claude,
 
(...)  Sais tu si la fameuse plaque des Moulières a été rénovée ? Moi, hélas je ne peux pas aller voir.
 
Amités. 

HG

R6.
Bonjour Henri,

Hélas, non, la plaque des Moulières n’a toujours pas été rénovée. Il va falloir encore les relancer.

Mais je dois justement être reçu par Marc Vuillemot dans les prochains jours, dans son bureau, sur un tout autre sujet. J’en profiterai pour lui laisser une petite liste de points précis qui m’ont été promis, mais qui n’ont jamais été réglés. Il y a cette plaque, mais il y en a aussi quelques autres...

Amitiés,

Jean-Claude

Voir ci-dessous la suite des échanges sur la plaque « Les Moulières - Le Mai » à partir du 11 mai 2013





7-11 décembre 2010 : Chemin du ruisseau (quartier Toufany)

Q1.

Bonjour Jean-Claude,

Je me permets de venir vers toi suite à la lecture de l'encyclopédie  des rues sur ton site.

Je fais partie du Comité d'Intérêt Local La Seyne Ouest et Sud. Un de nos adhérents nous a posé une question concernant le quartier Toufany et plus précisément  le Chemin du Ruisseau.
Les riverains ne savent pas si ce chemin est privé ou non.
Il semblerait que oui.
Aurais-tu en ta possession des documents ou peux-tu me faire savoir auprès de qui je pourrais les consulter ?

Par avance, merci.

Cordialement

SP

R1.

Bonjour Solange,

Il me semblait que tous les petits chemins du quartier Toufany étaient privés : chemins du Ruisseau, des Narcisses, des Coquelicots, des Bleuets, des Rosiers, impasse du Lierre, impasse Marty, etc.

Mais les seuls documents que je possède à ce sujet sont du temps de mon père, donc très anciens. Peut-être la situation concernant ces chemins a-t-elle changé ces dernières années (?).

Pour s’en assurer, le mieux doit être d’aller se renseigner au service du cadastre qui doit être à la Mairie Technique (3e ou 4e étage ?), avenue Pierre Mendès France.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci Jean-Claude,

C'est effectivement ce que nous avons conseillé aux propriétaires concernés.

Bonne journée.

Cordialement,

Solange


13 juillet - 28 août 2010 : Noms de rues et autre

Q1.

Bonjour Jean-Claude,

Auriez-vous quelques infos sur les questions suivantes à propos de l'article à paraître de FL [qui] parle de la rue des gréeurs, des calfats, des charpentiers à La Seyne. Est-ce que des rues portaient ces noms ou bien était-ce l'usage courant ?

Par ailleurs, il parle de rapports de médecins au XIXe sur l'état sanitaire de la population. Savez-vous si votre père en parle dans l'un de ses ouvrages ?

Merci par avance et bel été !

Amicalement,

YLG

R1.

Bonsoir Yolande,

Je n'ai guère de temps pour répondre complètement à votre message car nous partons demain pour une semaine de vacances en Angleterre.

En ce qui concerne ces 3 noms de rues, cela ne semble correspondre à aucun nom de rue cité dans les plans de la vieille ville du XVIIIe ou du XIXe siècle. Il y avait un certain nombre de rues portant des noms de métiers (ferblanterie, petit filadou, tonnellerie, savonnière, tonneliers, pêcheurs, munitionnaire, etc.), mais je n'ai jamais entendu de rue des gréeurs, des calfats, des charpentiers. Mais ne seraient-ce pas des noms créés par les ouvriers pour désigner des voies ou des allées spécifiques de certaines activités à l'intérieurs du Chantier ?? Le mieux est peut-être de demander à FL.

Au sujet de l'état sanitaire de la population au XIXe siècle, je ne me souviens pas que mon père en ait parlé, mais je n'ai pas le temps de rechercher maintenant. Je note votre question pour après mon retour (le 22/7), si ce n'est pas trop tard pour vous.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci Jean-Claude. En parcourant le livre de Martinenq j'ai un plan où en effet étaient regroupés dans certaines rues les ouvriers par catégorie de métier, mais les rues n'en portaient pas le nom.

Bonnes vacances anglaises !

Amicalement,

Yolande

R2.

Bonjour Yolande,

Je ne sais pas si, depuis le mois dernier, vous avez trouvé des réponses à vos questions relatives aux noms de rues et à l'état sanitaire des populations au XIXe siècle.

Concernant les noms de rues, je n'ai rien trouvé de plus. Il y a bien des rues des gréeurs, des rues des calfats, etc. dans d'autres villes de France, notamment sur le littoral atlantique. Mais rien de tel dans le passé de La Seyne. A noter que le tome II du livre Sillages, au bas de la page 13, fait bien le lien entre les noms de rues de La Seyne et les métiers. Mais seuls sont mis en gras les noms donnés à des rues qui ont effectivement existé (ferblantiers, savonniers, tonneliers, plâtriers, pêcheurs). Les autres noms de métiers (charpentiers, gréeurs,...) ne correspondent à aucune rue ayant existé à La Seyne ; mais ils ont pu inspirer le romancier.

Concernant l'état sanitaire de la population au XIXe siècle, je n'ai rien de précis non plus. Mon père aborde un peu le sujet, d'une façon générale, dans des chapitres comme Bataille pour l'eau pure (tome IV) ou Toupines et torpilleurs (Tome I). De même que L. Baudoin dans ses chapitres sur le choléra (pp. 567-581 et 611-612). Mais je ne trouve rien de précis sur les rapports de médecins. Il y a cependant quelques éléments sur les statistiques d'accidents de travail dans le livre de P. Martinenq (pp. 161-168).

Désolé de ne pas vous apporter davantage. J'espère que vous avez pu découvrir d'autres éléments de votre côté, qui vous ont permis d'avancer.

Amitiés. A bientôt.

Jean-Claude

Q3.

Bonjour Jean-Claude,

Merci pour toutes ces infos et surtout pour les références que je ne vais pas manquer de consulter au plus près (Sinon je n'a rien trouvé de plus).

A très bientôt.

Amicalement,

YLG


11 février 2010 - 6 juillet 2013 : Rue Sauveur Peter

Q1.

Bonjour,

Je viens de consulter le site relatif à votre père (Monsieur Autran, que j'ai eu comme professeur d'anglais, d'Histoire-Géo, en 6ème, voici quelques ... 60 ans), et plus particulièrement l'encyclopédie des rues de La Seyne. J'ai habité pendant un certain nombre d'années rue François Sauveur PETER (avant que JG ne vienne s'y installer) et j'ai regardé l'origine de son nom. J'ai relevé à ce sujet une petite erreur : François Sauveur PETER est né à La Seyne en 1815 (le 9 mars) et non pas en 1814 (cf les Archives Départementales du Var, actes de naissances 1813-1822, cote 7E133_15, page 144/520).

Voilà qui ne change pas le cours de l'histoire, mais le temps d'écrire ces quelques lignes m'a permis de repenser un peu au temps où je devais faire des devoirs ... d'Histoire, précisément.

Cordialement,

LG

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Votre nom m'est bien connu. Je l'ai entendu prononcer par mon père autrefois, et maintenant par JG à qui je rends régulièrement visite (hier encore) dans la maison qui était auparavant la vôtre.

Vous avez entièrement raison : François Sauveur PETER était bien né le 9 mars 1815. Je rectifie l'erreur dans mon lexique des rues.

J'avais indiqué 1814 d'après la conférence de René Merle : "Décembre 1851 à La Seyne" (http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-rene-merle-decembre-1851-a-la-seyne) dans laquelle il indique "Sauveur Peter, 37 ans" (au moment du coup d'état du 2 décembre 1851). J'avais donc simplement effectué la soustraction 1851-37 = 1814. En fait il n'avait que 36 ans et 9 mois à la fin 1851, d'où mon erreur.

Par contre, je ne sais pas quand Sauveur PETER est décédé. Je sais qu'il s'était marié à Claire Julie ASTENGO le 29 janvier 1840 à La Seyne. Il était alors charpentier. Mais ensuite j'ai perdu sa trace dans l'état-civil et je n'ai pas retrouvé son décès à La Seyne. Je sais qu'il a été condamné à la déportation en Algérie en 1852. Peut-être n'en est-il pas revenu (?). Dans les écrits de René Merle, son nom ne figure pas parmi les survivants de la répression au coup d'état lorsque, en 1882, la République se décidera à les honorer.

Au plaisir de vous rencontrer un de ces jours.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2. (à JG) [5 juillet 2013]

Cher Jacques,

D’après mon lexique des rues de La Seyne, voici l’article concernant la rue Sauveur Peter :

François Sauveur Peter : Charpentier seynois, né à La Seyne le 9 mars 1815. Membre du cercle littéraire politisé créé en 1846, il fut dénoncé au lendemain du coup d'État du 2 décembre 1851. Arrêté fin décembre, il sera condamné à la déportation en Algérie (ainsi que Barralier, Louis Bonacorsi, Auguste Carvin, Jean François Coste, Prosper Coste, Auguste Daniel, Joseph Décugis, Pierre Ettore, Pierre Giraud, Jacques Laurent, Célestin Tizot) en janvier 1852.

Acte de naissance de Sauveur Peter

Mais je n’ai jamais retrouvé la date ni le lieu de sa mort.

Trois de ces résistants déportés après le coup d’état ont été honorés par la ville de La Seyne sous la forme d’un nom de rue : Carvin, Sauveur Peter et Jacques Laurent. [Il faut rajouter la rue Joseph Rousset, résistant aussi, mais qui n’a pas été déporté, la rue Jean-Louis Mabily, dont le rôle en 1851 n’a pas été clarifié, ainsi que les rues Cyrus Hugues et Martin Bidouré, qui ont été résistants dans le Var, mais pas à La Seyne].

J’ai également retrouvé dans le “forum” de mon site un échange que j’avais eu avec LG en 2010 :

http://jcautran.free.fr/forum/personnalites_locales.html#33

Amitiés,

Jean-Claude

Q1.

Cher Jean-Claude,

Merci pour cette mise au point. J’avais entendu dire que la conseil municipal avait obtenu que cette rue porte son nom. Mais quand ? La délibération existe-t-elle ? Autre version, il aurait été élu cm républicain mais quand ?

Bref tout ceci pourrait faire l’objet de recherche.

Amitiés à tous

JG




 

28 décembre 2009 - 2 janvier 2010 : Localisation de la rue Armand Sauvat

Q.

Bonjour,

Il me semble qu'il y a une erreur dans la localisation.

Si l'ensemble est correct, par contre la rue Armand  Sauvat ne passe pas au « Théâtre Apollinaire » qui est en centre ville rue Gambetta, ni le Théâtre Europe. A moins qu'il y ait deux rues Armand Sauvat... Il y a bien deux Résidences de l'Evescat.

Je ne pense pas non plus qu'il soit au 99, car c'est un immeuble « les Lavandes ».  Peut être est-ce une adresse de commande de billets ??

Le festival international du cirque se déroule, sauf erreur de ma part, à « Circoscène » au port de la « petite mer ».

Mais merci de mettre toutes ces informations qui peuvent permettre d'avoir pas mal d'indications.

GG

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message et pour m'informer de cette erreur. Il y a forcément quelques erreurs de-ci de-là dans mon site, que je rectifie au fur et à mesure que je m'en aperçois, ou qu'on me les signale. D'autant plus que, concernant les noms de rues, je me fie parfois à des indications trouvées dans des documents divers, sans toujours aller sur place moi-même, comme je devrais le faire.

Concernant le Théâtre Europe, on trouve ainsi sur plusieurs sites internet l'adresse « 99 rue Armand Sauvat, immeuble Les Lavandes, tél. 04 94 30 83 79 », ce qui m'a induit en erreur. C'est probablement, comme vous le dites, une adresse de commande de billets ou une adresse administrative.

J'ai donc effectué la correction et vous remercie encore.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

5-15 décembre 2009 : Route du colonel d'Artaud !

Q.

bonjour

Voilà un petit mot pour vous saluer et pour vous donner une petite info, bizzare, comme quoi l'interprétation de mots peut créer des erreurs.

donc:

J'ai acheté enfin un gps, outil qui sert à peu de chose par rapport à ce que j'attendais, mais la question n est pas là.

Notre col d'Artaud, notre colline des Artaud, famille du pays, et bien voilà, voilà sauf erreur de ma part, elle devient grâce à l'informatique moderne : le quartier du colonel d'Artaud, même le lotissement du colonel d'Artaud et encore plus sur gogle maps la route des gendarmes d'Ouvea se prolonge au passage du col par la route de La Seyne à Six-Fours et en bas vers la descente, la route devient celle du colonel d'Artaud. Grand mystere!!!!

Que faire, que pouvons nous faire face à cela ; dans quelques années nos petits-fils et arrières se demanderont qui était Artaud, ce fameux col aux nels!

Alors sauf erreur de ma part, je n'ai jamais entendu parler du colonel, mais par les temps qui couren, on attache bien des attachés d'ambassade, des attaches à tables basses, pourquoi pas des colles aux nez.

Je vous adresse toutes mes salutations, toujours attentifs aux travaux de votre site.

A bientôt de vous lire.

ARL

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour cette petite information.

Ce n'est qu'une erreur de plus dans les plans de nos villes. Il y en a toujours eu et à chaque nouvelle édition, certaines sont corrigées et d'autres sont créées.

Même dans la toute dernière édition du plan de La Seyne élaboré par l'Office du Tourisme, il y a une petite dizaine d'erreurs d'orthographe de noms : VUOLI au lieu de VUOLO, DESMOULIN au lieu de DESMOULINS, GIOVANINI eu lieu de GIOVANNINI, Laurent COTSIS au lieu de LAURENT-COTSIS [il n'y a jamais eu de "Laurent COTSIS", il s'agit de l'union des familles LAURENT et COTSIS], etc. etc.

Et les plans Google-Earth ou GPS n'échappent pas non plus aux erreurs, aux déformations de noms, ou aux inventions comme celle de ce "Colonel d'Artaud" !! Il faut espérer que cela soit rectifié dans une prochaine mise à jour (mais je ne sais pas à qui il faut écrire pour signaler ce genre d'erreurs).

Amitiés.

Jean-Claude Autran


 

15 novembre 2005 : Bordures de trottoir du boulevard du 4-Septembre

R. (à MR)

Bonsoir Michel,

Tu m'avais demandé hier si je savais quelque chose à propos des numéros gravés sur les bordures de trottoir du boulevard du 4-Septembre.

Il me semblait que Marc Vuillemot m'en avait dit un mot dans un message datant d'il y a 2 ans environ. Voici ce que j'ai retrouvé :

« Bonjour Jean-Claude Autran,

« En parcourant le site de Marius, je relève que vous êtes en recherche d'infos sur deux voies communales.

« S'agissant de l'avenue Jean-Baptiste Mattei, il s'est agi d'honorer la mémoire d'un maire-adjoint de Charles Scaglia, décédé lors d'une plongée sous-marine. Il était, je crois (à vérifier), ancien militaire.

« S'agissant de l'avenue de la Muraillette, il s'agit tout simplement d'un petit muret d'environ 60 cm de haut sur une quarantaine de large qui bordait la voie et évitait aux piétons et voitures de tomber dans le vallat qui est aujourd'hui recouvert et longe l'ancien chemin sur la droite lorsqu'on chemine d'Est en Ouest (ma source : mes souvenirs d'enfant y résidant et Giuseppe Banti [voisin de mes parents, tous aujourd'hui décédés], ancien "cantonnier" communal, tailleur de pierre municipal car on avait besoin de ce savoir-faire pour, notamment les bordures de trottoirs, en particulier sur "Le Cours" où étaient gravés les numéros des emplacements des revendeurs que l'on a conservés encore aujourd'hui sur la partie du bd du 4 septembre). En provençal : muraia (ou muraio) = mur -> muraillette (muraieta ou muraieto = petit mur, muret).

« Par ailleurs, concernant St-Joseph-de-Gavarry, il faut savoir qu'en provençal, gavarri est le nom d'une variété d'oliviers.

« D'autre part, je me rappelle que, si c'est sous la municipalité Scaglia que le boulevard Staline devint Stalingrad, c'est sur proposition des élus socialistes de l'époque que la voie prit le nom de Stalingrad.

« Bien à vous.

« Marc Vuillemot

Amitiés.

A un de ces jours.

Jean-Claude


 

23 juillet - 5 août 2009 : Chemin de Moneiret

Q.

Bonsoir,

lors d'une récente visite de votre site j'ai parcouru rapidement cette question

"a) Noms correspondant vraisemblablement à des personnages locaux ou des propriétaires de quartier. Mais qui étaient-ils exactement ?

.../... Moneiret (chemin de)"

Pour information, à Toulon aussi nous avons un chemin de Moneiret. Je crois me souvenir qu'il a été raccourci. Il a toujours été aux Quatre-Chemins des Routes à Toulon. Il venait jusqu'à l'actuel chemin des fours-à-chaux. Pour habiter ce secteur, j'avais d'anciens plans de mon proche quartier et il figurait alors ainsi. Depuis il est seulement un peu plus bas, vers depuis la quartier de l'Oratoire jusqu'à La Florane.

J'interviens surtout pour vous dire que ce serait une coïncidence si nos deux villes voisines honoraient le même "gros" propriétaire ou personnage.

Je porte un intérêt à la toponymie mais je n'ai jamais trop cherché dans ce sens. Cette approche permet de transmettre avec du bon sens certains petits détails de l'histoire de nos territoires. L'exploitation des plaques de rues est le premier guide touristique à consulter.

Si je trouvais quelque chose je ne manquerais pas de vous le signaler.

Il me faudra faire effectuer une recherche aux Archives Municipales de Toulon sur le changement de nom de rue et éventuellement le baptême de la première appellation. Sait-on jamais ! Parfois l'appellation est motivée. J'y passe régulièrement mais peu en cette saison. Les auteurs des publications du Musée de Toulon sur les noms des rues (quatre ou cinq livres parus) ne se sont pas étendus jusqu'aux faubourgs éloignés du centre.

Je n'ai jamais regardé dans les "Indicateurs du Var". Parfois c'est un point de départ. Les Amis du Vieux Toulon ont quelques années sur leurs étagères.

Je vous adresse mes plus vives félicitations pour le maintien et les évolutions portés à votre site.

Par la société HPS je viens de faire l'acquisition d'une récente réédition publiée par Géhess (reçue ces dernières semaines).

Solidairement.

MA

R.

Bonjour Monsieur,

Merci beaucoup pour votre message et pour votre réflexion sur l'explication du nom Moneiret.

A l'heure actuelle, je n'ai aucune certitude quand à l'origine de ce nom. J'avais émis l'hypothèse que, comme dans le cas d'autres noms de chemins ou de quartiers, Moneiret aurait pu être un nom de propriétaire de terrains du quartier en question (à l'Est de l'hôpital de La Seyne). (Je connais bien aussi le chemin de Moneiret à Toulon). Mais je dois reconnaître que je n'ai jamais retrouvé de patronyme Moneiret dans les recensements de La ville. Je ne trouve d'ailleurs aujourd'hui nulle part de patronyme Moneiret, que ce soit dans la région PACA, ou dans les autres régions de France, ou dans les sites de généalogie.

Le nom aurait pu alors dériver d'un terme provençal lié à un site géographique ou à une activité agricole ou artisanale, par exemple. Mais, là non plus, je n'ai rien trouvé de bien convaincant. Dans le dictionnaire de Frédéric Mistral, la racine mounié, mouniero nous ramène au meunier, à la meunière, ou au moulin. Et il est vrai qu'un moulin à vent a autrefois existé dans ce quartier dit du Peyron, proche de l'actuel chemin de Moneiret. Mais je ne suis guère confiant dans cette explication car si elle était la bonne, on devrait retrouver le terme dans de nombreux autres lieux, ce qui n'est pas le cas. D'autre part, la variante mounei, mouneiro de la racine mounié, mouniero, qui nous rapprocherait de moneiret, si elle est bien mentionnée par Mistral, ne serait pas provençale mais auvergnate. Donc cela ne nous avance guère.

Merci de me signaler ce que vous pourrez découvrir de votre côté. Peut-être, en effet, dans les archives de Toulon, à l'époque où le chemin a été baptisé ainsi. Il y a quelques années, j'avais fait effectuer ce type de recherches dans les anciennes délibérations du Conseil municipal de La Seyne. Mais rien n'avait été trouvé concernant ce chemin de Moneiret.

Affaire à suivre, donc.

Cordialement,

Jean-Claude Autran



 

1er juillet 2009 : Les pavés d'amour de la République (extrait du magazine Le Seynois de mai-juin 2009)

Traduction : L'habitude que nous avons de baptiser les rues d'un nom de célébrité nous vient de la troisième république. Auparavant, ces endroits étaient appelés par le nom des artisans qui y étaient installés ou de l'activité qu'ils abritaient. Souvent, un champ, une vigne que l'urbanisation avait gagnée conserva tout simplement le nom de son propriétaire ou de l'une de ses caractéristiques. Nous en avons le cas à la Seyne avec vinha lònga ou encore Lei Sabletas noms qui ne disent autre chose que la qualité du terrain. Il y a quelques mois, la Commission municipale Identité Provençale et Occitane de la Seyne initia un projet de recherches sur les noms anciens des rues dans le but de leur rendre leur appellation authentique. « Nous avons choisi de commencer par une quinzaine de rues et places du centre ancien de la ville » nous dit Jean-Claude Autran, remue-mémoire de La Seyne. Pour quelques-unes, changer le nom n'était pas nécessaire, Rue Brasse-vin ou encore de la Vieille Plâtrière, qui avaient gardé leur nom, simplement francisé. « Il suffisait de les réécrire dans leur graphie d'origine » ajoute Michel Tournan, l'élu qui anima le travail de la Commission. Et cela sera fait dans les deux graphies qui nous permettent de lire la langue du pays : la classique (authentique) et la mistralienne (XIXe) sur de belles plaques refaites pour l'occasion. Elles seront signalées de la bandière provençalo-catalane et au milieu de la croix occitane. Souvent, le lieu portait encore son nom d'origine, comme Balaguier ou Croton, ce ne sera pas la peine de les réécrire, c'est déjà fait. Pour d'autres, il sera surprenant de lire à côté de Rue de la République, un Caladatge d'Amor bien évocateur. En dehors des 17 rues choisies, des quartiers retrouveront aussi leur nom occitan. Alors une plaque spéciale donnera des explications sur l'origine du nom, comme Lei Molieras qui sont des lieux boueux. Bregalhon, lui, est une avancée en rade, et Cavalhon, une roche. Souvent, ces appellations sont naturellement occitanes, mais elles peuvent venir aussi de l'époque celto-ligure, comme Lo Pas dau Lòu. Il semble en effet, que jamais aucun loup ne soit venu ici et qu'il s'agisse de l'Olt, nom pre-celtique, que nous retrouvons avec la rivière Olt (Lot en français), en Languedoc, et même en Roumanie, ou encore dans un quartier de Roquebrussane. Qu'elles soient d'origine latine ou pas, les rues retrouveront leur nom occitan l'année prochaine. [intraduisible : Jeu de mots en référence avec les invocations traditionnelles de Noël].


 

23-24 octobre 2008 : Chemin de la Rotonde

Q.

Cher Monsieur ,

Objet : Encyclopédie des rues :

Félicitations pour votre travail :

" Rotonde - Chemin de la Rotonde "

Il vous manque l'origine de l'appellation :

Ce chemin n'avait pas de nom jusqu'aux années 60: J'ai participé au choix du nom avec Monsieur JG, ancien industriel et commerçant de la Seyne. En partant du principe que sa maison était la plus importante à l'époque et que celle-çi avait dans son jardin une Rotonde en haie vive, on baptisa le chemin " Rotonde".

La fille de Monsieur JG habite toujours cette maison - Villa Rotonde (JGB).

Sincères salutations

PM

R.

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour votre message.

Il y a en effet longtemps que je cherchais l'origine de cette appellation, que personne n'avait encore pu me fournir.

J'en ai pris bonne note et je vais pouvoir maintenant compléter la rubrique "Chemin de la Rotonde" dans mon "Encyclopédie des rues de La Seyne".

Encore merci pour votre contribution.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

31 août - 6 septembre 2008 : Nom d'un quai du port

Q1.

Bonjour Jean Claude. Trou de mémoire (eh oui). Pourrais tu m'indiquer comment s'appelle le quai de notre port côté Est qui reliait la Rotonde à notre vieux pont levant.

Ce quai risque de devenir une voie trés fréquentée avec l'hôtel qui s'y construit et le pont rénové avec son ascenceur.

Il faudrait aussi, afin de donner plus d'animation à notre ville que quelques commerces s'ouvrent au bas de l'hôtel....... et si j'avais les moyens d'investir, j'y ouvrirai un café glacier. (!!!)

HG

R1.

Bonjour Henri,

La réponse à ta question n'est peut-être pas si facile. Sur aucun de mes anciens plans de La Seyne, ce quai ne porte de nom.

Certes, la partie sud s'est appelée successivement quai Regonfle (ou quai du Regonfle), puis quai François Bernard, puis quai Gabriel Péri. Mais cela ne semblait couvrir que la partie entre le quai Saturnin Fabre et la Rotonde. Est-ce que ça avait pu couvrir aussi la partie entre la Rotonde et le Pont Levant ??? Ou est-ce que cette partie était propriété des chantiers et n'avait alors pas de nom public ?? Je ne sais pas. Mais il me semble avoir vu réapparaître récemment et même plusieurs fois (Bulletin municipal ou Var-Matin ? A propos de la construction de l'hôtel ? - Il faut que je vérifie) le nom de quai Regonfle.

Je vais rechercher où je l'ai lu. Sinon, j'ai aussi une réunion à la mairie la semaine prochaine à propos des noms de rues et des éventuelles plaques que la municipalité voudrait placer en provençal et en occitan. J'y poserai la question.

A propos de notre petite sortie en voiture, que j'ai reportée plusieurs fois, pourrait-on la faire prochainement maintenant que le gros de l'été est passé et que les touristes sont moins nombreux ? Par exemple la semaine prochaine, mardi ou vendredi ?

On se tient au courant.

Amitiés,

Jean-Claude

Q2.

Bonjour Jean Claude,

Je crois avoir trouvé le nom officiel de ce quai. Il s'agit du "Quai du 19 mars 1962" qu signifie la date des accords d'Evian et la fin de la guerre d'Algérie. (Cela avait d'ailleurs soulevé une violente polémique au sein de la communauté des rapatriés).

Ce quai va certainement devenir le passage le plus fréquenté de la ville par les seynois et aussi les touristes et, étant particulièrement ensoleillé, il serait judicieux qu'au rez-de-chaussée de l'hôtel on y trouve quelques terrasses.

Puisque tu vas à une réunion pour le nom des rues, pourrais tu par la même occasion demander à ce qu'on mette en valeur (simple nettoyage) certaines dates inscrites sur les vieilles portes du centre ville ainsi que la plaque des Moulières.

(...) Voilà Jean Claude les dernières nouvelles du front.

Amitiés

HG

R2.

Bonjour Henri,

(...) Concernant ce quai qui reliait la Rotonde au Pont levant, j'ignorais totalement qu'il ait pu porter ce nom car je ne l'ai jamais lu. Quelle est donc ta source d'information ? J'en suis également surpris vu que ce nom de « 19 mars 1962 » avait été donné (mais je ne sais plus en quelle année) à la petite place reliant la rue Franchipani et la rue République, près de la poissonnerie. L'appellation a été ensuite modifiée, sans doute sous la municipalité Scaglia, au profit de « place des Anciens Combattants d'Afrique Française du Nord », qui est la dénomination actuelle.

Mais, par ailleurs, j'ai bien retrouvé, notamment dans Fenêtre sur Seyne de février 2008, que le nom de quai Regonfle a bien été récemment repris : « Travaux du Pont Levant : confortement du Quai Regonfle », sans doute de façon non officielle et abusive puisque « lou Regounfle » se situait, il me semble, à l'opposé, entre les quais Saturnin Fabre et Gabriel Péri. Et d'ailleurs, l'ancienne rue Regonfle correspond à l'actuelle rue Henri Lefebvre, qui relie l'angle sud du Port à la rue Berny.

C'est entendu, à la prochaine réunion à la mairie sur les plaques de rues, je parlerai des anciennes dates et plaques de rues qui seraient à mettre en valeur (avant de penser à en fabriquer de nouvelles). Je poserai aussi la question de ce quai Regonfle.

Amitiés,

Jean-Claude

Q3.

Ce quai Regonfle commence sérieusement à nous gonfler comme dirait Nine de la poissonnerie (rire). Non, Jean Claude, je ne me souviens plus qui l'a écrit mais je me souviens l'avoir lu dans l'excellent forum sur La Seyne et managé par un certain Nicky.

(...) Voilà Jean Claude les nouvelles que je peux t'apporter à ce jour. A bientôt, courant octobre.

Amitiés.

HG

R3.

Bonjour Henri,

Mea culpa. Tu avais raison, le quai qui relie l'ancienne Rotonde des Chantiers au Pont Levant a bien un nom sur le plan de La Seyne publié en 2006 par l'Office du Tourisme : « Quai du 19 Mars 1962 ».

JCA


 

7-8 juillet 2008 : Souvenirs d'un petit Seynois dans quelques rues de la vieille ville

Q1.

Cher Claudet, voici, en hommage filial, un texte de mon père :

Toussaint Merle (1911-1969) : « Souvenirs d'un petit Seynois »

http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-toussaint-merle-souvenirs-d-un-petit-seynois

Tu peux naturellement, et j'en serais très heureux, en donner la référence sur ton site, car il ne peut que toucher les vieux Seynois.

Amitiés

René Merle

R1.

Merci René,

Pour ce texte si émouvant et si vivant. Je ne le connaissais pas et je ne pense pas que mon père l'avait dans ses archives.

J'en ai donné la référence sur mon site à la page "Autres documents sur l'histoire de La Seyne", ainsi que dans le texte du chapitre "Toussaint MERLE" que mon père avait écrit en 1988, et aussi dans le préambule à mon travail sur les rues de La Seyne.

A noter que j'ai le texte d'une autre conférence que j'ai retrouvé dans les documents de mon père :

" DE LA VOCATION D'UN MAITRE D'ECOLE FACE AUX PROBLEMES DU MONDE MODERNE ", Conférence de M. Toussaint MERLE aux Amis de La Seyne et Moderne le lundi 8 avril 1968.

J'imagine que tu dois l'avoir aussi. Si jamais tu ne l'avais pas, je peux te le faire parvenir.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci Claudet. Je fais aussitôt sur l'article le lien avec ces parties de ton site.

Oui, je possède ce texte, qui est la suite de celui que je viens de mettre en ligne. (...).

Amitiés

René



24 mai 2008 - 4 novembre 2013 : Plaque ancienne indiquant "Les Moulières" et "Le Mai" avant et après sa restauration

Q1.

Cher ami. Je reprends contact avec toi afin de te faire une proposition.

Ne pourrions nous pas un après midi à ta convenance faire une virée dans la ville et ses quartiers afin de photographier certains vestiges et curiosités qui ont trait au patrimoine local.

Naturellement il faut que tu possèdes un numérique mais je crois savoir que c'est le cas.

Certaines choses ont disparues comme la noria qui se situait à Balaguier et il serait dommage que dans le temps d'autres prennent la même direction.

Voilà l'idée farfelue qui me hante depuis longtemps et que je voudrais mettre en application.

Les services culturels de la mairie pourraient aussi s'occuper de ça.

Je te laisse réfléchir au sujet car rien n'est pressé.

Amitiés

HG

R1.
Cher ami,

A partir de la liste des maisons et curiosités diverses de la vieille ville, que tu m'avais fournie, j'ai pu enfin faire le petit tour qui était prévu et prendre pas mal de photos [voir à : ].

J'ai notamment suivi l'itinéraire suivant : rue Berny, église, rue Jacques Laurent, cours Louis Blanc, poissonnerie, rue Marius Giran, rue Cyrus Hugues, rue Marceau. J'ai trouvé et photographié la plupart des cusiosités que tu m'avais indiquées, sauf rue Cyrus Hugues (près de Phildar) et rue Marceau (près de Chabert).

Voici la photo de la plaque qui se dégrade au bas de la rue Jacques Laurent :

Rue Jacques Laurent : plaque indiquant Les Moulières, Le Mai

NB. Cette plaque apparemment unique dans notre ville a été mentionnée, sans qu'elle ait pu être datée, par Marius Autran dans son tome 1 des Images de la vie seynoise d'antan, au tout début du chapitre « Janas, le Mai » :

« Lorsque vous suivrez la rue d'Alsace, en direction de l'église, et que vous bifurquerez à votre droite pour monter vers le quartier Cavaillon, vous porterez votre regard à quelques mètres au-dessus de votre tête, pour déchiffrer les panneaux indicateurs qui sont apposés au mur.

Le plus récent est une plaque de rue portant le nom de Jacques Laurent, fervent Républicain Seynois qui fut déporté pour avoir résisté au Coup d'État du 2 décembre 1851 à l'issue duquel le Prince-président Louis-Napoléon Bonaparte devint l'Empereur Napoléon III.

La seconde plaque, plus ancienne, donne là, en plein centre-ville, la direction de lieux qui sont certes familiers à la plupart des Seynois, mais qui se trouvent à l'autre extrémité de la commune. Il y est en effet inscrit : Chemin vicinal n° 2, dit de Notre-Dame, puis : Les Moulières, 4,500 km - Janas, 6,950 km.

Nous avons consacré de longs développements aux Moulières et au Massif de Sicié. Ce n'est pas un hasard si ces points de notre commune sont indiqués au coeur de la vieille ville, à côté de l'église paroissiale.

Nous avons donc vu toute l'importance des Moulières, nous allons voir que Janas a été un des hauts lieux de notre commune, par son riche passé. D'ailleurs, sur les cadastres les plus anciens, établis au moment où La Seyne venait de naître par séparation d'avec Six-Fours, sont mentionnés le chemin des Moulières et la Forêt de Janas. »

Q2. (7 septembre 2011)

Bonjour Jean Claude, je viens de lire sur Var-Matin que tu participais à la "provençalisation" du nom des rues de la ville et c'est bien.

Dans le même élan, tu pourrais signaler aux responsables municipaux, la plaque indiquant "les Moulières" qui se trouve sur une façade au bas de la rue Jacques Laurent tout près de l'église car je pense qu'elle a besoin d'être mise en valeur.

(...) Amitiés sincères

HG

R2a.

Bonjour Henri,

Merci pour ton message et pour les propositions que tu y développes.

Tu avais déjà attiré une fois mon attention sur la plaque des Moulières, au bas de la rue Jacques Laurent. Je l’avais alors photographiée et j’en avais parlé lors d’une des premières réunions de la Commission des noms des rues de la vieille ville, en demandant que cette plaque soit restaurée et protégée (et non remplacée par une plaque bleue moderne !). L’adjoint responsable de ces questions avait conservé la photo, mais il n’y a eu aucune suite de donnée.

Je vais retirer la photo et, lors de l’inauguration des nouvelles plaques, je vais la donner directement à Marc Vuillemot. (...). J’espère que cette fois, il y aura une suite.

(...) Amicalement,

Jean-Claude

R2b.

Bonjour Henri,

Suite à notre dernier échange, je te confirme que (lors de l’inauguration des nouvelles plaques en occitan de rues du centre ancien) j'ai bien pu parler directement à Marc Vuillemot de la plaque des Moulières, rue Jacques Laurent. Je lui ai montré une photo de la plaque, que j'avais prise il y a quelques années. Cela lui a rappelé que la question de la sauvegarde de cette plaque lui avait effectivement été posée, mais que rien n'avait été fait. Il a donc sur-le-champ confié la photo à son chef de cabinet en lui donnant pour mission de faire restaurer cette plaque (nettoyer l'excédent de rouille, et ensuite la protéger en la recouvrant d'un plexiglas transparent). Affaire à suivre.

(...) Voilà le résultat de cette petite discussion. A suivre.

Amitiés.

Jean-Claude

Q3.

Bonjour Jean Claude
 
Je suis heureux de voir que tu t'occupe de la rénovation et la "provençalisation" des plaques de rue de La Seyne et signalé celle qui indique la direction des Moulières.
 
(...) Amitiés
 
HG

Q4. (4 novembre 2011)

Jean Claude,
 
(...) Sais tu si la fameuse plaque des Moulières a été rénovée ? Moi, hélas je ne peux pas aller voir.
 
Amités. 

HG

R4.

Bonjour Henri,

Hélas, non, la plaque des Moulières n’a toujours pas été rénovée. Il va falloir encore les relancer.

Mais je dois justement être reçu par Marc Vuillemot dans les prochains jours, dans son bureau, sur un tout autre sujet. J’en profiterai pour lui laisser une petite liste de points précis qui m’ont été promis, mais qui n’ont jamais été réglés. Il y a cette plaque, mais il y en a aussi quelques autres...

Amitiés,

Jean-Claude

Q5. (11 mai 2013)

JCA montre de nouveau la photo de la plaque des Moulières à Marc Vuillemot lors de la Fête de la Forêt des Amis de Janas et du Cap Sicié. MV appelle immédiatement le DGST (MPM).

Le lundi matin 13 mai, la plaque est démontée par les Services Techniques et amenée dans le bureau du DGST.

R5.

Appel téléphonique de Marc Vuillemot pour savoir de quelle couleur repeindre la plaque. JCA doit se renseigner auprès de vieux Seynois qui en auraient peut-être gardé le souvenir lorsqu'elle était en bon état.

Q6. (17 mai 2013)

Cher Marc,

N'ayant pas pu te joindre hier sur ton portable, je t'adresse par écrit le résultat de ma petite enquête :

1) D'après un vieux Seynois [PM], qui a des souvenirs très précis de La Seyne d'avant guerre, il y avait dans le centre ville plusieurs plaques de ce style, en métal émaillé, dont certaines portaient des publicités. Toutes ont disparu dans les années 40, sauf celle en question qui indique Janas - Les Moulières. Ces plaques étaient toutes émaillées, de couleur blanche, avec des caractères en relief noir (ou brun très foncé).

2) D'après mon ami Michel Havard (l'arrière petit-fils du célèbre Louis Burgard, maquettiste aux FCM), qui connaît parfaitement les matériaux et les produits de traitements) à qui j'avais montré cette plaque récemment, il y aurait deux solutions pour la restaurer : décaper le métal, bien sûr, et ensuite, ou bien la faire galvaniser (mais il n'est pas sûr alors qu'une peinture tienne bien longtemps dessus), ou bien plutôt la peindre avec une peinture de type époxy inaltérable (durée de vie 30 ou 40 ans en extérieur).

3) Je ne doute pas que les Services Techniques soient compétents pour faire ceci, mais, si la Mairie était d'accord, Michel Havard se proposait de vous le faire lui-même, gratuitement. Il le ferait avec plaisir pour la ville.

Dis-moi ce que tu en penses. Si vous êtes d'accord pour me confier la plaque quelques jours, je peux aller la chercher et l'amener dans « l'atelier Louis Burgard » créé par Michel Havard et je la ramène une fois rénovée pour que les Services municipaux la fixent de nouveau.

Amitiés.

Jean-Claude

Q7.

Une idée. La plaque est scellée sur la façade à une hauteur assez importante alors pourquoi ne pas profiter de la desceller et la placer à une hauteur plus respectable, quitte à la déplacer de quelques mètres ?
 
Bonne soirée Jean Claude
 
HG

R7.

Bonjour Henri,

La plaque a été descellée lundi dernier et m’a été confiée par la mairie pour que, avec l’aide de mon ami Michel Havard, nous étudiions comment la restaurer au mieux. Elle est en ce moment dans mon garage (photos). C’est une plaque de fonte, très lourde (plus de 10 kilos) et qui dont les lettres en relief moulées en fonderie semblent avoir eu une couleur claire, blanc ou blanc cassé, et un fond brun foncé, bien qu’on y voie des traces de peinture bleue. M. Havard va l’expertiser pour voir ce qu’il y a de mieux à faire pour la restaurer, avec l’accord des services techniques de la ville, tout en lui gardant un cachet ancien.

Quant à la fixer plus bas, je ne sais pas. C’est quand même une plaque de grandes dimensions (65 x 32 cm) qui peut être lue de loin, et, vu le nombre de plaques de rues historiques qui disparaissent régulièrement dans le centre ville, peut-être faut-il encore la garder hors d’atteinte...

Amitiés,

Jean-Claude

Q8.

Bonjour Jean Claude,
 
La mairie a vite réagi et j'en suis heureux alors peut être faudrait t-il rappeler aux Seynois nouveaux le pourquoi de cette plaque et l'indication "Moulières" qui était le chemin qu'empruntaient les bugadières pour se rendre au lavoir.
 
(...) Merci encore
 
Amitiés

HG

Q9.

Cher Michel,

La plaque dont nous avons récemment parlé a été descellée lundi dernier et le maire m’a écrit hier pour me dire qu’ils la mettaient avec plaisir à notre disposition et nous faisaient entière confiance. Je suis donc allé la retirer hier après-midi dans le bureau du Directeur Général des Services Techniques (MPM). Elle est en ce moment dans mon garage (photos). C’est une plaque de fonte, très lourde (plus de 10 kilos).

Mais les couleurs que l’on voit apparaître en regardant de près ne semblent pas être celles qu’un vieux Seynois m’avait indiquées de mémoire (c’est-à-dire des lettres noires sur fond émaillé blanc). On voit au contraire qu’il s’agit de lettres en relief moulées en fonderie qui semblent avoir eu une couleur claire, blanc ou blanc cassé, et sur un fond brun foncé, bien qu’on y voie aussi des traces de peinture (ou d’émail ?) bleue.

Puis-je te l’amener lundi vers 17 h (je vais en ville pour une réunion à La Seynoise à 18 h). Si ce jour-là ne te convient pas, ça peut être le lendemain, ou le jour suivant.

D’après les photos, tu peux voir déjà à quoi ça ressemble. Avec la plaque sous la main, tu pourras ensuite décider de ce qu’il y a lieu de faire pour la rénover, tout en lui gardant un cachet ancien. Mais avant de faire quoi que ce soit, il faudra quand même en informer MPM pour avoir son aval. (...).

Amitiés,

Jean-Claude Autran


R9a.

Marc, je suis tout à fait ok avec la proposition de JC Autran de confier notre plaque après discussion à M. Havard.

Tu peux evidemment donner mes coordonnées à ces messieurs.

Je les accueillerais avec plaisir ou irais leur porter la plaque avec le mêe plaisir.

MPM

R9b.

Jean Claude,

Ok pour ta proposition.

Contacte directement notre DGST (MPM).

Merci.

Marc

Q10. (à PM)

Cher ami,

Suite à notre récente conversation téléphonique au sujet d’une plaque de rue ancienne que la ville est d’accord pour faire restaurer, je vous informe que :

1) La plaque a été descellée lundi dernier et m’a été confiée par la mairie pour que, avec l’aide de mon ami Michel Havard, nous étudiions comment la restaurer au mieux. Elle est en ce moment dans mon garage (photos). C’est une plaque de fonte, très lourde (plus de 10 kilos).

2) Mais les couleurs que l’on voit apparaître en regardant de près ne semblent pas être celles que vous m’indiquiez (noires sur fond émaillé blanc). On voit qu’il s’agit de lettres en relief moulées en fonderie qui semblent avoir eu une couleur claire, blanc ou blanc cassé, et sur un fond brun foncé, bien qu’on y voie aussi des traces de peinture (ou d’émail ?) bleue. M. Havard va l’expertiser pour voir ce qu’il y a de mieux à faire pour la restaurer, avec l’accord des services techniques de la ville, tout en lui gardant un cachet ancien.

Je ne sais pas ce que vous pensez de ces couleurs anciennes au vu des photos prises en gros plan.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

R10.

Cher ami,

Une fois de plus, je me suis trompé en detricotant mes souvenirs.

Pour me faire pardonner je vous envoie en pièce jointe une photo d'une plaque identique (?) qui est devant notre maison dans mon village des Alpes et qui conserve mieux ses couleurs.

Pardonnez moi cette erreur

PM 

Q11.

Cher ami,

Merci de m’avoir répondu. Ce n’est pas grave, vous êtes tout pardonné.

Cette plaque de Châteauroux (je ne savais pas que c’était votre village) a aussi retenu mon intérêt, et d’autant plus qu’une branche de mes ancêtres est originaire de Châteauroux-les-Alpes. Mon arrière grand-père François Mathieu y était né en 1859 (au hameau de la Begüe), ainsi presque que tous ses frères et sœurs, d’une famille d’agriculteurs, avant de venir s’installer à La Seyne avec ses parents au début des années 1860.
(voir mon arbre sur Geneanet : http://gw2.geneanet.org/jcautran_w?lang=fr;pz=jean+claude+lucien;nz=autran;ocz=0;p=francois+jean+baptiste;n=mathieu)

Plus anciennement, ils étaient agriculteurs à Eygliers, et auparavant, à Saint-Martin-de-Queyrières.

Et, il y a 5 ans, ayant vendu un bien familial, j’étais allé prospecter à Châteauroux et Eygliers pour essayer d’acheter une petite résidence secondaire (dans l’idée bien précise de revenir à proximité des terres cultivées par mes ancêtres), pour y venir l’été et aussi l’hiver puisque les stations de neige comme Les Orres ou Le Queyras ne sont pas loin. Finalement, je n’ai pas trouvé ce que j’espérais dans les prix qui étaient les miens et ça ne s’est pas fait. Mais Châteauroux restera toujours un nom de lieu et un site un peu mythiques pour moi.

Amitiés.

Jean-Claude Autran

Q12. (18 mai 2013)

Cher Marc,

Merci pour ton accord.

Je suis allé retirer la plaque au bureau de MPM hier après-midi. Vue de près, elle ne semble pas avoir eu les couleurs que PM affirmait. Les lettres apparaissent claires sur un fond brun foncé avec même des traces de peinture bleue entre certaines lettres !

Ce week-end, je l’amène chez M. Havard qui va l’expertiser à la loupe. Seulement alors, on verra ce qui peut être fait de mieux pour la restaurer en lui gardant un cachet ancien. Mais rien ne sera fait sans en avoir discuté au préalable avec MPM.

Merci pour la confiance qui nous a été témoignée pour nous occuper de cette question.

Amitiés.

Jean-Claude

Q13a. (23 mai 2013)

Mon cher Jean-Claude

Je suis allé chez Tollens, voilà ce qu'il propose :

- Faire décaper la plaque par sablage ce qui peut se faire chez Chroma à Pépiole
- La peindre avec un produit à base de phosphate de zinc, ce qui remplace avantageusement l'ancien minium qui est interdit.

Je te joins la fiche technique de l'impression phosphatante série 60000. Comme système proposé, le plus simple et le plus efficace est en multicouche. Le produit peut être teinté.

C'est ce que tu peux proposer comme traitement, il suffit de préciser les teintes par référence au nuancier normalisé RAL. Par exemple RAL 7045 pour une teinte grise pour le fond et RAL 9003 pour le blanc des lettres.

Ne t"inquiète pas pour le prix d'une part et le travail d'autre part, une fois sablée, peindre la plaque n'est plus qu'un jeu d'enfant.

Amitiés

MH

Q13b. (à AC)

Bonjour Monsieur
 
Nous avons à restaurer une plaque de "cocher" dont vous trouverez ci-après la photo.

Cette plaque a été déposée et nettoyée.


Il est prévu de lui faire subir un décapage par sablage.


Apparemment, le fond serait bleu, les lettres blanches, il y a aussi du vert sur la tranche.


Pouvez vous me dire quelles sont les couleurs d'origine par référence au nuancier RAL.


Merci de votre aide.

 
MH

Q13c.

Bonsoir Monsieur,
 
Félicitations pour cette restauration envisagée, il faut sauvegarder le petit patrimoine communal.
 
La circulaire de 1835 (ci dessus) préconisait le « bleu de ciel foncé » et le blanc.

Apres plusieurs comparaisons, avec un nuancier, sur des plaques ayant conservé du bleu d’origine, et en tenant compte du vieillissement de la peinture, nous avons retenu le RAL 5015 pour la bleu et 9010 pour le blanc.


Vous pouvez voir le résultat sur les photos ci dessous.

 
J’ai joint la facture, à toutes fins utiles.
 
Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur votre restauration SVP. Je ne sais même pas dans quel ville ou village se trouve la plaque. D’autant plus que si c’est dans la Drôme, je vous demanderai l’autorisation de reproduire votre cliché sur mon site.
 
Je reste à votre disposition pour tout autre renseignement ou pour d’autres envois de documents.
 
Meilleures salutations.
 
AC (http://plaques.de.cochers.pagesperso-orange.fr)


PS. Consulter également les sites suivants :

http://panotheque.free.fr
http://plaquedecocher.over-blog.com/article-aisne-118085241.html#ancre3
http://www.communesdefrance.eu/26/index.html

PS.

Quelques autres plaques du même type existant dans différentes régions de France, respectivement dans le Gers (Lectoure), en Seine-Maritime et en Corse

Jean-Claude Autran



Q13d.


Cher Jean-Claude

Je suis allé déposer aujourd'hui la plaque chez Chroma à Pépiole pour la faire sabler.

La personne qui fait le sablage m'a dit qu'il fallait la peindre immédiatement après le sablage car il se produit très rapidement une oxydation. Le sablage n'altérerait pas la plaque, le sablage enlève uniquement la rouille.

Le sablage sera fait pour jeudi prochain. Il faut donc choisir les couleurs par rapport au nuancier RAL.

D'après tes photos, le fond serait bleu, les lettres blanches. Le pourtour pourrait être soit blanc, soit vert.

Monsieur MPM doit se décider rapidement. Si la décision n'est pas prise pour jeudi, ce n'est pas très grave, on peut passer une première couche neutre en attendant de faire le choix.

Ci-joint une photo d'une plaque prise sur internet à "plaque de rue"


Sur ce site que tu peux consulter, il est précisé que vers le milieu des années 1800, les seules couleurs qui pouvaient être produites en masse étaient le bleu, le blanc et le noir.

Je vais continuer à chercher.

Amitiés

MH

Q13e.

Cher Jean-Claude

J'ai de bonnes informations sur les couleurs de la plaque.

Va voir le site d'Alexandre Constantini. Il a travaillé déjà sur le problème
.

Nous avons les bonnes teintes.


Je te transmets son message que je viens de recevoir


Amitiés

MH

R13.

Cher Michel,

Merci pour tout ce que tu entreprends et pour toutes les très bonnes idées que tu as à propos de cette plaque.

Je pense qu’on va opter pour un fond brun et des lettres blanc cassé ou crème. En effet, il ne serait pas opportun de faire un fond bleu car cette plaque (j’y suis encore passé hier) se trouvera juste au-dessus de celle de la « Rue Jacques Laurent », qui est une plaque classique bleue à lettres blanches. Or, notre plaque, qui est beaucoup plus ancienne et d’un tout autre style, doit se démarquer de la série des plaques bleues du XXe siècle et doit donc, à mon avis, avoir plutôt un fond brun qui soulignera sa différence et son caractère ancien. D’ailleurs, j’ai vu le maire hier soir (à la commémoration du 44e anniversaire de la mort de Toussaint Merle) et il est d’accord avec ce choix – et il nous « félicite pour notre initiative exemplaire ».

Je vais cependant envoyer aujourd’hui au directeur des services techniques les nuanciers RAL des séries de bruns et de blancs pour lui demander de faire, lui, le choix de la teinte exacte.

Je te tiens au courant de sa réponse.

Amitiés,

Jean-Claude

Q14a. (à MPM)

Cher Monsieur,
 
La plaque “Moulières” va être décapée par sablage au début de cette semaine. Nous devrons ensuite très rapidement la peindre avant que le métal, mis à nu, ne s’oxyde.
 
Pour le choix de la couleur, nous proposons (compte-tenu que cette plaque est unique en son genre à La Seyne) des lettres blanc-crème sur fond brun, de manière à lui garder une patine ancienne et à faire en sorte qu’elle se différencie nettement des autres plaques du XXe siècle (blanc sur fond bleu). Ceci d’autant plus que son emplacement se situe juste au-dessus de la plaque de le rue Jacques Laurent (qui est à fond bleu).
 
Marc Vuillemot, que j’ai rencontré vendredi, soir est a priori d’accord avec ce choix.
 
Je vous adresse cependant ci-joint des copies des nuanciers RAL pour la série des blancs (le 9001 nous semble le plus approprié) et des bruns (nous hésitons entre 8011, 8014, 8016, 8019). Merci de nous dire si vous avez une préférence avant que nous n’achetions plusieurs nuances de peintures pour faire des essais.
 
Bien cordialement,
 
Jean-Claude Autran

Q14b.

Bonsoir Michel,

La réponse du directeur des services techniques à mon envoi de nuanciers blanc et brun est la suivante :

Désolé de mon retard, mais pour moi : 9001 et 8016
Si vous pouvez faites un essai derrière
Merci, à bientôt
MPM

Le code 9001, c’est cream et le 8016 c’est mahogany. C’est à peu près ce que je voyais aussi de mieux.

Merci de me faire signe signe quand tu auras des nouvelles du décapage. A bientôt.

Amitiés.

Jean-Claude

R14a.

Mon cher Jean Claude

Tout est parfait, j'ai bien enregistré les nuances. Ce que je vais faire, c'est faire préparer la peinture, un pot avec chaque nuance. Je vais peindre la plaque recto verso avec le mahogany brown et faire les lettres en cream en première couche.

Comme il est prévu un multicouche (au mois trois couches), cette première impression donnera une idée du résultat définitif.

On passera ensuite les couches suivantes.


J'espère que les nuances ne seront pas changées, pour moi ton choix est très bon.


J'attends donc que le sablage soit fait.


Je te tiens au courant par téléphone.


Michel

R14b.

Mon cher Jean-Claude

Je dois aller chercher la plaque sablée demain mercredi 4 juin après midi.

J'ai acheté la peinture comme prévu.
Je vais passer la première couche soit mercredi soir soit jeudi matin.

En fin de matinée, jeudi, la plaque sera visible aux Figuières.


Puis je passerai dès que possible conformément aux spécification les couches suivantes pour qu'il y ait une bonne liaison.


La plaque sera terminée je pense en milieu de semaine prochaine.


Amitiés

Michel Havard

Q15. (à MPM)

Cher Monsieur,

Il y a eu un peu de retard dans le sablage de la plaque. Nous l’avons récupérée seulement ce matin.

Une première couche de 8016 a été passée très rapidement car après ce nettoyage, la fonte s’oxyde à vue d’œil. Voici quelques photos de la plaque :

- telle qu’elle était auparavant à son emplacement rue Jacques Laurent
- la plaque nettoyée, métal à nu
- une couche de 8016 au verso
- deux vues du recto - mais il est difficile de se faire une idée du rendu, car selon les reflets, l’exposition, le flash, etc. les nuances ressortent de façon assez différente.


J’imagine que votre emploi du temps est très chargé, mais vous aviez un moment pour passer la voir (*) demain ou vendredi et nous donner votre avis, ce serait l’idéal.

Comme il est prévu de passer au moins 3 couches, il serau toujours possible de rectifier la teinte, en fonction de votre avis, sur les couches ultérieures.

Les lettres seront peintes au 9001, en dernier lieu.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

(*) La plaque se trouve dans « l’atelier Louis Burgard », créé par Michel Havard (...), au 1127 chemin de La Seyne à Six-Fours.


R15. (13 juin 2013)

Mon cher Jean-Claude

J'ai passé 8 couches de peinture pour le fond et ce matin j'ai peint les lettres.

Je vais passer plusieurs couches pour les lettres, c'est un travail de romain.


Tu peux venir voir le résultat.


A bientôt


Amitiés


Michel

Q16. (17 juin 2013) (à MPM)

Cher Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint quelques photos montrant les étapes successives de la restauration de la plaque historique “Les Moulières – Le Mai”.

La dernière photo montre la plaque pratiquement terminée avec le fond en RAL 8016 et les lettres en RAL 9001, comme cela était convenu.

Il reste encore une ou deux couches de blanc-crème à passer sur les lettres. La plaque devrait être terminée d’ici la fin de la semaine. Nous espérons que le résultat vous satisfera.

Nos recherches on montré en outre que cette plaque s’apparente à une “plaque de cocher”, c’est-à-dire à un type de plaques placées plus haut (2,70 m) que les plaques de rues habituelles et destinées autrefois à être lues par les cochers. Elles portent habituellement des noms de villages, hameaux, chemins vicinaux. Celle-ci semble être la seule à avoir été conservée dans notre région. Mais il y en a beaucoup d’autres de semblables, et même apparemment issues de la même fonderie, dans des départements comme la Drôme, l’Ardèche, l’Aube, l’Yonne, la Seine-Maritime, ce qui, par analogie, la ferait dater de 1835-1850. (Voir le site internet : http://panotheque.free.fr/Fonte/Fonte.html)

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Copie : Marc Vuillemot




R16. (17 juin 2013)

Je suis scotché.

Elle est magnifique.

Quelle réussite.


Bravo.


Si je peux me permettre, voyez avec M le Maire pour peut être une remise en main propre de vous et vos collègues dans le bureau de monsieur le maire

puis nous irons la remettre en place.

Merci d'avance de votre superbe travail.


MPM

PS.

Juste une petite question :

A votre avis, vaut-il mieux la remettre à sa place d'origine ou l'installer avec une mise en valeur en mairie ?

Une idée de lieux de remisage : la Maison du Patrimoine et de l'Image

MPM

Q17.

Bonsoir Michel,

Ci-dessous, la réponse (à l’envoi de mes photos, avec copie au Maire) du Directeur des Services Techniques.

C’est sans commentaire.

Amitiés.

Jean-Claude


R17. (24 juin 2013)

Cher Marc,
 
La rénovation de la plaque “Les Moulières – Le Mai” est maintenant terminée.
 
Tu as dû voir passer le message de MPM proposant sa remise en main propre dans ton bureau. Puis la question qu’il pose concernant son futur emplacement.
 
Si tu es d’accord pour une remise dans ton bureau, ce sera quand tu voudras. Michel Havard et moi sommes en principe très disponibles. Merci de nous proposer une date qui vous convient à MPM et à toi. [Une autre solution que propose Michel Havard serait que vous profitiez de l’occasion pour venir faire une rapide visite de cet « Atelier Louis Burgard » - au 1127 chemin de La Seyne à Six-Fours - que vous n’avez certainement encore jamais vu, et qui en vaut la peine].
 
Quant à savoir s’il faut remettre la plaque au même emplacement, ce n’est pas trop à nous d’en décider. A l’origine, mon sentiment personnel était plutôt de la remettre où elle était (après avoir nettoyé les traces de rouille de la façade) puisqu’elle a toujours été censée indiquer des directions et des distances à partir de cet emplacement, au bas de la rue Jacques Laurent. Mais, pour des raisons de protection de cette plaque unique (vu qu’elle va davantage attirer l’œil qu’auparavant - et que les disparitions de plaques de rues anciennes ne sont pas rares), si vous pensez qu’elle serait mieux à l’abri dans un lieu comme la Maison du Patrimoine, pourquoi pas ? Mais c’est à la Ville d’en décider. On pourra toujours en discuter lors de la remise de la plaque.
 
A bientôt sans doute. Toutes mes amitiés.
 
Jean-Claude Autran
 
Copie : MPM

Q18a.

Une visite à l'atelier me plairait bien

MPM

Q18b.

Jean-Claude,

C'est super !

J'ai vu avec MPM pour que nous puissions nous rendre à l'atelier Louis Burgard.

Mon emploi du temps est compliqué : le vendredi 5 juillet vers 17 h ferait l'affaire pour moi. Peux-tu me dire si c'est possible ?

Bien à toi.

Marc

R18.

Cher Marc,

C’est d’accord pour le vendredi 5 juillet vers 17 heures. Nous bloquons la date. Nous vous attendrons, MPM (et toute autre personne qui serait intéressée et qui souhaiterait se joindre à vous) au 1127 chemin de La Seyne à Six-Fours.

Amitiés,

Jean-Claude Autran (...)
Michel Havard (...)

Copie : MPM

Q19. (9 août 2013) (à HG)

Bonjour Henri,

Je ne sais pas si tu as vu sur mon site comment les choses ont avancé à propos de la restauration de cette plaque, dont tu m’avais signalé le mauvais état il y a des années déjà et dont j’avais informé le maire à plusieurs reprises, sans succès pendant longtemps.

Depuis le mois de mai, les choses se sont enfin débloquées : la plaque a été démontée par la ville, remise à l’un de mes amis, Michel Havard, qui s’est proposé de la restaurer gratuitement. Elle est terminée depuis fin juin: le maire est venu la voir avec le Directeur Général des Services et le photographe de la mairie. Elle doit être remise en place lors des Journées du Patrimoine, avec au dessous un texte gravé dans le plexiglas qu’il m’a été demandé d’écrire. (Voir projet ci-dessous). Il y aura sans doute un article dans le Seynois de septembre avec la photo.

Tu peux suivre le détail de tout ce qui s’est passé ces dernier temps, avec les photos de la plaque aux différents stades de la restauration, sur mon site, en allant à :
http://jcautran.free.fr/forum/rues.html#37B

Voilà ce dont je voulais t’informer, toi qui a été à l’origine de tout cela, en 2008.

Amitiés.

Jean-Claude


PS. Projet de texte explicatif

   La plaque ci-dessus est l’une des plus anciennes de la ville.
     Il ne s’agit pas d’une plaque de rue ordinaire : elle appartient au type des « plaques de cochers », plaques directionnelles en fonte, placées à environ 3 mètres du sol, pour être facilement visibles et lues par les cochers. Envisagées dès 1835 par les départements pour signaler les principales routes, villages ou hameaux, ces plaques ne seront installées qu’à partir de 1865.
     Cette plaque-ci, apparemment la seule à avoir été conservée à La Seyne et dans ses environs, indique, depuis la place de l’église, la direction et la distance précise de deux sites importants et riches d’histoire de notre commune : Les Moulières, avec leurs lavoirs et leurs moulins, et Le Mai, cœur de la forêt de Janas.
     Pour y parvenir, on suivait autrefois l’actuel chemin de La Seyne à Bastian (VC n° 2) jusqu’au carrefour de Gavet, puis le chemin de La Seyne au Moulières (actuels chemins de Mauvéou et de la Ferme). On accédait alors aux lavoirs par le chemin du vallon des Moulières, le long du ruisseau de l’Oïde (4,560 km). De là, on pouvait poursuive jusqu’au Mai, à 6,950 km

NB. A l'époque, on accédait aux lavoirs des Moulières (4,560 km depuis la place de l'église) en suivant successivement : la rue du Presbytère (actuelle rue Jacques Laurent), la voie communale n° 2 ou chemin de La Seyne aux Moulières (actuel chemin de La seyne à Bastian juqu'au carrefour de Gavet), l'actuel chemin de Mauveou, l'actuel chemin de la Ferme. Arrivé dans le vallon des Moulières, on remontait le cours d'eau par sa rive gauche jusqu'au site des lavoirs. Ci-dessous, des extraits du cadastre de 1829 montrant cet ancien itinéraire du « chemin de La Seyne aux Moulières », ainsi que le détail du site des Moulières (source, lavoir, cours d'eau, moulins, ferme, aqueduc, bassin de rétention, etc.).

R19a.

Merci Jean Claude et merci surtout à la mairie qui a compris qu'il s'agissait de la restaurer.
 
Je vais t'envoyer un poème qui parle d'ailleurs des "bugadières" qui allaient laver au bassin des Moulières.
 
Amitiés
 
Henri

R19b.

Cher ami, je n'en démord pas (mes origines bretonnes et toscanes) mais si j'ai l'occasion de rencontrer le maire je ne manquerais pas de lui parler de ce fameux obélisque afin qu'il revienne en ville.
 
On lui trouvera bien une petite place car il rappelle une triste époque de notre ville. Si l'adjointe à la culture est contre, il faut aussi qu'elle fasse enlever le monument aux morts et qu'elle le fasse transférer au cimetière.

HG

Q20. (à MV) (10 août 2013)

Cher Marc,

Comme convenu, tu trouveras ci-joint un projet de texte explicatif de la plaque restaurée “Les Moulières” - “Le Mai”.

En fait, j’ai écrit deux versions, l’une détaillée, l’autre abrégée, ne sachant pas trop quelle longueur de texte était acceptable.

Tu peux évidemment y apporter toute modification ou contraction du texte que tu jugerais souhaitable.

Si j’ai bien compris, après validation, MPM pensait faire graver ce texte sur une panneau de plexiglas qui serait placé sous la plaque elle-même, le tout étant inauguré lors du week-end du Patrimoine.

Amitiés.

Jean-Claude

Projets de texte pour présenter la plaque « Les Moulières - Le Mai » restaurée

    La plaque ci-dessus est l’une des plus anciennes de notre ville.
    Il ne s’agit pas d’une plaque de rue ordinaire : elle appartient au type des « plaques de cochers », plaques directionnelles en fonte, placées à environ 3 mètres du sol, pour être facilement visibles et lues par les cochers. Envisagées dès 1835 par les départements pour signaler les principales routes, villages ou hameaux, ces plaques ne seront installées qu’à partir de 1865.
    Cette plaque-ci, apparemment la seule à avoir été conservée à La Seyne et dans ses environs, indique, depuis la place de l’église, la direction et la distance précise de deux sites importants et riches d’histoire de notre commune : Les Moulières, avec leurs lavoirs et leurs moulins, et Le Mai, cœur de la forêt de Janas.
    Pour y parvenir, on suivait autrefois l’actuel chemin de La Seyne à Bastian (VC n° 2) jusqu’au carrefour de Gavet, puis le chemin de La Seyne au Moulières (actuels chemins de Mauvéou et de la Ferme). On accédait alors aux lavoirs par le chemin du vallon des Moulières, le long du ruisseau de l’Oïde (4,560 km). De là, on pouvait poursuive jusqu’au Mai, à 6,950 km.
(932 caractères)

ou

    La plaque ci-dessus n’est pas une plaque de rue ordinaire : elle appartient au type des « plaques de cochers », plaques directionnelles en fonte, placées à environ 3 mètres du sol, pour être facilement visibles et lues par les cochers. Envisagées dès 1835 par les départements pour signaler les principales routes, villages ou hameaux, ces plaques ne seront installées qu’à partir de 1865.
    Cette plaque-ci, l’une des plus anciennes de la ville, est apparemment la seule à avoir été conservée à La Seyne et dans ses environs. Elle indique, depuis la place de l’église, la direction et la distance précise de deux sites importants et riches d’histoire de notre commune : Les Moulières, avec leurs lavoirs et leurs moulins, à 4,560 km, et Le Mai, cœur de la forêt de Janas, à 6,950 km.
(648 caractères)

R20a.

Merci beaucoup, Jean-Claude.

Amicalement.

Marc

R20b. [Blog de Marc Vuillemot] : Patrimoine seynois (3/4) : le chemin de la mémoire du centre historique

Après les évocations du chemin de la mémoire de la Navale, d'un (peut-être, je l'espère) futur chemin de la mémoire des ports, je voudrais, en anticipant d'un petit mois sur les Journées nationales…

Pour lire la suite cliquez ici.

MV

Q21. (à MH)

Bonjour Michel,

(...) Il est bien prévu que la plaque restaurée “Les Moulières – Le Mai” soit fixée et inaugurée pour les Journées du Patrimoine, les 14-15 septembre.

Comme convenu, j’ai envoyé à Marc Vuillemot un projet de texte de présentation de la plaque, qui doit être gravé sur une plaque explicative en plexigas. En fait, ne sachant le nombre de caractères qui était acceptable j’ai proposé au maire deux versions, une courte et une longue (voir pièce jointe) pour qu’il valide celle qui lui paraîtra la plus appropriée.

Dans son blog quotidien, Marc Vuillemot a justement parlé, en avant-première, de notre plaque, en citant entre autres nos deux noms. Voici le lien avec la page de son blog :
http://www.marcvuillemot.com/article-patrimoine-seynois-3-3-le-chemin-de-la-memoire-du-centre-historique-119501117.html

D’un point de vue technique, on était plus ou moins resté sur l’idée de percer deux trous pour y placer des vis camouflées. Mais je n’ai plus eu de nouvelles de M.-P Magagnosc. Je vais essayer de savoir si cette idée est toujours retenue pour t’en informer dès que possible.

Amitiés. A bientôt sans doute.

Jean-Claude

Q22. (à HG)

Bonjour Henri,

Tu seras sans doute intéressé de lire, dans le blog quotidien de notre maire, un passage consacré à la rénovation de la fameuse plaque “Les Moulières – Le Mai”. Voici le lien :

http://www.marcvuillemot.com/article-patrimoine-seynois-3-3-le-chemin-de-la-memoire-du-centre-historique-119501117.html

Je t’envoie aussi la copie d’écran de cette page au cas où tu n’aurais pas pu l’ouvrir.

La plaque devrait donc être fixée au même emplacement (c’est Michel Havard qui devrait superviser l’opération, avec des vis spéciales indémontables, pour que la plaque ne puisse pas être dérobée trop facilement...) Et inaugurée lors du week-end du patrimoine, au cours du parcours du “chemin de la mémoire” du centre ancien.

Par ailleurs, j’ai bien mis en ligne ton texte “Les Bugadières”. Pardon de ne pas t’en avoir accusé réception et remercié plus tôt.

http://jcautran.free.fr/forum/libres_opinions/promenades_seynoises.html

C’est le texte N° 14, vers le bas de la page.

Merci pour tout. Amitiés.

Jean-Claude

Q23. (à MPM)

Cher Monsieur,

Il avait été convenu que je préparer un texte, à graver ensuite sur une plaque en plexiglas explicative de la plaque restaurée Les Moulières – Le Mai, qui aurait été inaugurée lors des prochaines Journées du Patrimoine.

J’ai envoyé à Marc Vuillemot, il y a 3 semaines environ, pour validation, deux projets possibles de ce texte, un long et un abrégé. (ci-joints).

Depuis, je n’ai pas eu de nouvelle. Je ne sais pas s’il vous a transmis le texte retenu et si la pose et l’inauguration de la plaque auront bien lieu comme prévu.

Sur un plan purement technique; Michel Havard avait suggéré d’utilisé des vis indémontables masquées par une couche de résine et de peinture.

Je crois qu’il a acheté tout le matériel nécessaire à la pose, mais il attend le feu vert pour percer la plaque. Je pense que le jour où la plaque sera remise en place, il serait bon que Michel Havard soit présent pour expliquer exactement la procédure à suivre, du moins si vous avez retenu la solution qu’il préconise.

Merci de me tenir au courant, ou de le tenir au courant directement (Michel Havard : 06 30 11 26 20 ou michel.r.havard@free.fr).

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q24. (29 octobre 2013)

Bonjour  Jean-Claude,

Je ne  me souviens pas de l'histoire de la plaque de Michel Havard. C'est  laquelle qu'il a restaurée ?

Je ne retrouve pas la photo.

Cela vous  dit quelque chose ?

Merci  beaucoup

CC

Q24b.

Impossible de mettre la main sur cette photo !

J'ai passé en revue toutes les photos du mois de juillet et je n'ai pas trouvé la photo avec vous, le maire et Michel...

Je ne comprends pas...

Etes-vous sûr de la date ?

CC

R24.

Affirmatif.

Le Maire est venu visiter l’atelier le vendredi 5 juillet à 17 h, avec M.-P. Magagnosc. Thierry Dalmas est arrivé un peu plus tard. Ils sont restés discuter, faire une visite complète de l'atelier et boire un coup jusqu’à 19 h. La photo a été prise vers 17 h 30 par Pascal, que Marc Vuillemot avait spécialement fait venir pour garder un souvenir de cette restauration de plaque. C’est pour ça que je tenais beaucoup à retrouver ce souvenir.

Pascal a dû faire 4 ou 5 prises de vues dans l’atelier, avec M. Havard montrant la plaque entouré de Marc Vuillemot, M.-P. Magagnosc et J.-C. Autran.

Amicalement,

Jean-Claude

Q25a.

Pas de photo à cette date-là. Je suppose qu'il n'a pas dû les mettre.

Je n'arrive pas à le joindre.

Amitiés

Chantal

Q25b.

La voici, la  voilà ! ouf, tout arrive !

Amicalement,

CC

R25.

Ouf ! Je commençais à avoir vraiment  peur.

C’eut été dommage de perdre une telle photo. Elle est superbe  (Nous sommes superbes !). Michel Havard va vraiment être ravi.

Un  grand merci.

Je peux la mettre sur Facebook  ?

Amitiés.

Jean-Claude

Q26.

Oui du coup, j'ai pu la mettre dans l'article moi aussi.

Vous pouvez la mettre sur facebook bien sûr.

Amitiés

CC

Dans l'Atelier Louis Burgard (5 juillet 2013)
La plaque restaurée, tenue par Marc Vuillemot, Michel Havard et Jean-Claude Autran




29 avril 2008 - 14 janvier 2009 : Explication pour la rue du Docteur Crouzet

Q1.

Cher ami, 

(...)

Pour le docteur Crouzet, il pourrait y avoir un rapprochement à faire avec un homme politique de premier plan qui fut Maire de Nîmes au moment de la grande révolte des vignerons : "Il est 13 heures quant le défilé se met en marche. A sa tête se trouve le Comité d'Argelliers, Marcellin Albert, le Docteur Crouzet, maire de Nîmes. L'itinéraire emprunté est le suivant : quai de la Fontaine, bd Gambetta, bd Amiral Courbet, Esplanade, tour des Arènes, bd Victor Hugo. Le défilé passe ensuite par la rue Emile Jamais pour arriver à l'avenue de la République que vient à peine de quitter la queue du cortège. Il est 15h30. Cette foule est impressionnante souligne un journaliste : « Aucune confusion, aucun cri, hommes et femmes défilent d'un air digne et grave, pénétrés de l'importance de l'acte qu'ils accomplissent ».

HR

R1.

Bonjour Henri, 

Merci pour tes suggestions (...).

Concernant le Docteur Crouzet, ton explication est plausible, d'autant que la rue en question est perpendiculaire à la rue des Cévenols. Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi on a donné ces noms à des rues de ce quartier Mar-Vivo. Surtout que les personnalités retenues pour des noms de rues sont soit des célébrités au plan national, soit des personnalités seynoises ou ayant eu un lien étroit avec La Seyne. On n'a pas d'exemple de personnalités issues d'une autre région comme ce serait le cas du Docteur Crouzet.

Merci pour tout. Amitiés.

Jean-Claude Autran

Q2. (9 janvier 2010)

Bonsoir

(...) J'ai visité votre site et me permets de vous signaler qu'il y a à Abidjan (Côte d'Ivoire) une avenue du Dr Crouzet: il s'agit peut-être d'un médecin colonial.Si la largeur de la voie est proportionnelle à la renommée du Dr Crouzet, alors il devait être fameux en AOF pendant la période coloniale.

Cordialement

ML

R2.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message. Cette précision sur le Docteur Crouzet (rue du Docteur Crouzet à Abidjan) est intéressante. C'était certainement un médecin colonial, me n'ai pas encore pu trouver d'information à son sujet. Je vais poursuivre les recherches dans ce sens et essayer de comprendre le lien éventuel qu'il y aurait avec le quartier de La Seyne (Mar-Vivo) où ce nom de rue a été attribué.

(...) Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3. (12 janvier 2010)

Bonjour,

Il y a eu un Dr Crouzet qui fut maire de Nîmes et partie prenante de la révolte vigneronne de 1907

cf. http://www.sommieresetsonhistoire.org/SSH/spip.php?article29

Il a eu aussi un botaniste dans la première moitié du XIXème. cf. pj

Enfin un Dr Crouzet a légué à l'état ses collections d'objets du Maghreb et l'AOF dont une partie se trouve au musée du quai Branly.

Cordialement.

ML

R3.

Bonsoir,

Merci pour ces renseignements.

J'ai, en effet, vu passer, ces différents Docteurs Crouzet en cherchant sur internet quel pouvait être celui qui avait été honoré par une rue du quartier Mar-Vivo à La Seyne.

Mais on a quelque peine à trouver le rapport entre eux et ce quartier de Mar-Vivo. On avait pensé que ce pouvait être le maire de Nîmes, vu qu'une rue voisine s'appelle rue des Cévenols. Mais ce n'est pas une certitude et les recherches continuent.

Merci encore.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

17 mars - 9 avril 2008 : Carrefour du Pêle-Mêle

Q1.

bonjour,

je viens de parcourir votre site,

en ce qui concerne le "PELE MELE" vous dites :

"Pêle-Mêle (carrefour du)

Pèle-Mêle vient peut-être (?) de la déformation de PLM, le carrefour étant situé sur la route de la gare de chemin de fer appartenant alors (avant la création de la SNCF) au réseau PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).ancienne appellation populaire du carrefour (devenu aujourd'h un rond-point) situé sur le chemin de Lagoubran aux Playes, à l'intersection avec le chemin de La Seyne à Ollioules, à proximité des centres commerciaux Auchan et Leclerc.

Voir rond-point Georges Beauché, dénomination actuelle, donnée le 27 janvier 1998."

il se trouve que c'est mon grand père qui a construit le bâtiment du Pêle-Mêle avant la guerre 39.45 et celui ci a été détruit pendant la guerre, il l'a donc reconstruit après.

Il a lui même baptisé ce bâtiment de ce nom parce qu'on y trouvait de tout : épicerie, boulangerie, pompes à essence etc....

et il a construit a cet endroit car il disait que La Seyne s'agrandirait jusque là.

J ai des photos de l'epoque.

j avais aussi une photo du chateau de la chaulanne si cela vous interesse je peux la chercher

si vous voulez plus de renseignements je peux les demander a ma famille

bonne continuation

LT

R1.

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre message et pour cette explication du nom du carrefour Pêle-Mêle. Cette explication est, en effet, beaucoup plus plausible que celle (PLM ?) que mon père avait autrefois mentionnée.

J'ai donc modifié en conséquence la rubrique Pêle-Mêle dans mon Lexique des rues de La Seyne, en mentionnant que c'est à vous que je devais l'explication.

Vous me dîtes que vous avez des photos de l'époque. Je serais très intéressé d'en recevoir une copie si cela était possible. De même pour le château de La Chaulanne, car je ne connais pas de photo de cet ancien château. Et même les associations sur l'Histoire et le Patrimoine Seynois ne semblent pas en posséder.

Ce serait donc très important si vous pouviez en retrouver une, et je vous serais très reconnaissant de me la faire parvenir.

Merci par avance. Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Désolée du retard de la réponse, mais j'ai eu un peu de mal à retrouver les photos.

Je vous envoie donc 2 photos du Pêle-Mêle, et une photo du château de la Chaulanne, sur cette dernière on voit au premier plan la ferme, et derrière c'est l'arrière du château.

je vous souhaite une bonne continuation.

LT

 
 
 
Les 3 photos ci-dessus nous ont été aimablement fournies par Madame LT

R2.

Bonsoir,

Merci beaucoup pour ces photos.

Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je pourrai les faire figurer sur le forum de mon site (dans la section sur l'histoire et la géographie des quartiers de La Seyne) : http://jcautran.free.fr/forum/quartiers.html en signalant bien que c'est à vous que je les dois.

Je suis certain que cela intéressera beaucoup de ceux qui consultent mon site. La photo du château de la Chaulanne est certainement très rare. Même mon père, qui avait écrit tout un chapitre sur la Chaulanne (et qui avait connu le château dans sa jeunesse) n'en possédait aucune photo.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour, 

Je ne vois aucun inconvénient , vous pouvez mettre les photos en ligne, mais ce n'est pas la peine de préciser qu'elles viennent de moi.

Ce serait bien même qu'il y ai des personnes qui se reconnaissent sur la photo du pêle mêle.

Pour le château de la Chaulanne, je sais qu'on ne trouve absolument rien sur lui, même dans les archives de la mairie, j'étais allée voir, c'est bien dommage d 'ailleurs.

Je vous souhaite une bonne continuation

Cordialement

LT


 

31 décembre 2007 - 10 janvier 2008 : Rues J.-B. Mattei et Docteur Vaillant

Q.

Bonjour

Je suis assez surpris par votre recherche sur Avenue JB MATTEI, cette avenue qui se situe aux sablettes porte le nom d'un adjoint au maire Scaglia mort en plongée.

La rue du Dr VAILLANT se situe en centre ville près du rond point Kennedy, porte le nom d'un médecin mort prématuremment ancien athlète du CSMS.

RC

R.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Mes avis de recherche sur les rues de La Seyne concernent uniquement l'origine de leur appellation (la localisation de toutes les rues est facile à retrouver d'après les divers plans de la ville).

Concernant la rue J.-B. Mattei, l'origine de l'appellation m'avait été fournie il y a quelques semaines et le paragraphe concernant cette avenue avait déjà été mis à jour dans mon lexique des rues, à la lettre M : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_m.html

- Jean-Baptiste Mattei : Cadre de banque, qui fut maire-adjoint de la municipalité Charles Scaglia, décédé lors d'une plongée sous-marine.
- Unique voie de l'isthme des Sablettes, entre le rond-point de l'Appel du 18 juin 1940 et le carrefour du sous-marin Protée. Partie de l'ancien CD 18.

Par contre, personne n'avait pu jusqu'ici me fournir l'origine de l'appellation de la rue du Dr Vaillant.. Je vous remercie donc de me l'avoir fournie, et je vais donc rajouter cette information à la lettre V de mon lexique : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_u_v.html

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

11-14 octobre 2007 : Explication de certains noms de rues de La Seyne (3)

Q.

Bonjour Jean-Claude Autran,

En parcourant le site de Marius, je relève que vous êtes en recherche d'infos sur deux voies communales.

S'agissant de l'avenue Jean-Baptiste Mattei, il s'est agi d'honorer la mémoire d'un maire-adjoint de Charles Scaglia, décédé lors d'une plongée sous-marine. Il était, je crois (à vérifier), ancien militaire.

S'agissant de l'avenue de la Muraillette, il s'agit tout simplement d'un petit muret d'environ 60 cm de haut sur une quarantaine de large qui bordait la voie et évitait aux piétons et voitures de tomber dans le vallat qui est aujourd'hui recouvert et longe l'ancien chemin sur la droite lorsqu'on chemine d'Est en Ouest (ma source : mes souvenirs d'enfant y résidant et Giuseppe Banti [voisin de mes parents, tous aujourd'hui décédés], ancien "cantonnier" communal, tailleur de pierre municipal car on avait besoin de ce savoir-faire pour, notamment les bordures de trottoirs, en particulier sur "Le Cours" où étaient gravés les numéros des emplacements des revendeurs que l'on a conservés encore aujourd'hui sur la partie du bd du 4 septembre). En provençal : muraia (ou muraio) = mur -> muraillette (muraieta ou muraieto = petit mur, muret).

Par ailleurs, concernant St-Joseph-de-Gavarry, il faut savoir qu'en provençal, gavarri est le nom d'une variété d'oliviers.

D'autre part, je me rappelle que, si c'est sous la municipalité Scaglia que le boulevard Staline devint Stalingrad, c'est sur proposition des élus socialistes de l'époque que la voie prit le nom de Stalingrad.

Bien à vous.

MV

R.

Cher ami,

Merci beaucoup pour toutes vos informations sur l'origine des dénominations de l'avenue Jean-Baptiste Mattei et de l'avenue de La Muraillette.

Cela va permettre de compléter les cases encore manquantes de mon "lexique des rues de La Seyne". Je rajoute également que c'est sur proposition des élus socialistes que la dénomination "boulevard de Stalingrad" fut adoptée en 1984.

Toutefois, concernant Jean-Baptiste Mattei, il ne semble pas qu'il fut militaire à l'époque de ses activités municipales. Dans mes archives sur les élections de 1983, 1984, 1985 et 1989, il est désigné à chaque fois sur les bulletins de vote comme « cadre de banque ».

Concernant Saint-Joseph de Gavarry, il est vrai que Gavarri est une ancienne variété d'olivier propre au Var. Mais Gavarry est aussi un nom de famille provençal et, jusqu'ici, je m'en suis tenu à l'explication qu'en donne Louis Baudouin dans son histoire (page 145) à savoir l'existence d'une ancienne chapelle qui tirait son vocable du nom de l'ancien propriétaire du domaine, Pierre Guigou, négociant seynois, surnommé "Gavarry". Pourquoi ce surnom ? Avait-il des oliviers ou vendait-il des olives du type Gavarri ???

Merci encore. A bientôt peut-être.

Jean-Claude Autran

 

 



29-30 août 2007 : Chemin de Gauran

Q.

Bonjour,

Il existait il y a une dizaine d'années encore dans le quartier tamaris, le "chemin de GAURAN".

Je ne le retrouve ni dans l'annuaire de la Ville ni dans votre étude.

Auriez-vous des informations sur l'origine de cette dénomination.

Ce chemin menait à une grande villa rose qui aurait abrité les amours de Cocteau et de Jean Marais.

Merci d'avance si vous pouvez satisfaire ma curiosité.

JCG

R.

Bonjour,

Le chemin de Gauran existe toujours. Il relie le chemin du Manteau au boulevard Bonaparte.

Je ne suis pas certain de bien identifier cette grande villa rose dont vous parlez, mais je crois que le chemin de Gauran permettait d'accéder à des villas célèbres construites sur l'arrière du domaine de Michel Pacha, telles que "Les Terrasses" où auraient séjourné Germaine Tailleferre et Ralph Barton, ainsi que "La Villa Blanche", propriété de l'écrivain et académicien Edouard Bourdet. Il a été dit que Jean Cocteau était souvent venu dans cette "Villa Blanche", ainsi que le peintre Christian Bérard. Je n'en sais pas davantage et j'ignorais que Jean Marais avait pu aussi y séjourner.

Sur ces sites se trouvent aujourd'hui la maison de retraite "Les Terrasses d'Amadeus", ainsi que la résidence "Les Terrasses".

Le chemin de Gauran figure bien sur les différents plans de la ville de La Seyne que je possède, en particulier le Guide Planète de la région de Toulon, page 17.

Je le mentionne aussi dans mon étude des rues de La Seyne, à la lettre G :

http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_g.html

D'après les renseignements trouvés dans les archives de mon père, le chemin de Gauran aurait été ainsi nommé (en 1950) pour rendre hommage à Monsieur Gauran, propriétaire du quartier Balaguier qui aurait cédé son chemin privé à la ville. Mais je ne sais rien sur ce Monsieur Gauran, et le patronyme Gauran ne semble plus exister à La Seyne.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

 

 



20 juillet - 20 août 2007 : Carrefour du sous-marin Protée

Q.

Monsieur.

Je viens de parcourir votre site avec beaucoup d'intérêt. C'est une véritable mine d'or pour des recherches sur votre ville.

Ma mère était d'origine de Toulon mais a vécu à La Seyne durant toute sa jeunesse (avant la dernière guerre).

C'est en voulant un simple renseignement sur La Seyne que je suis tombé sur votre site. Vous vous doutez bien que j'en ai parcouru qu'une faible partie, celui-ci étant tellement important et complet. J'ai pu ainsi y voir avec émotion dans le dictionnaire du mouvement ouvrier seynois, le nom de l'un de mes oncles, Paul Alexandre , qui avait travaillé dans les chantiers navals.

J'ai pu également retrouver certains noms de lieux que j'ai connus lors de mes vacances d'enfant , tels que le quartier Beaussier, Mouissèque, chemin de l'Evescat et bien d'autres.

J'ai connu également, mais là mes souvenirs sont lointains, l'effervescence des chantiers navals.

J'ai fait récemment une visite éclair dans votre cité, mais hélas je n'ai pas eu le temps de revoir les vieux quartiers de mon enfance; cependant, je reviendrai début septembre avec ma sœur et mon épouse pour une visite un peu plus approfondie, une sorte de pèlerinage !!

Ma question est relative à un événement qui s'est passé à La Seyne: la cérémonie de décembre 2005 en hommage aux disparus du sous-marin Protée. Une stèle est installée sur le rond-point ainsi qu'un pylône; ma question est la suivante: quel est la signification de cette construction métallique et qui en est le créateur ?

Je participe très modestement à l'élaboration d'in site Internet sur les giratoires de France et de Navarre, et votre réponse me permettra d'ajouter ces donnée aux photos prises lors de ma visite éclair à La Seyne.

Dans l'attente de vous lire, je vous prie de recevoir cher Monsieur, mes plus sincères salutations.

GM

R.

Bonsoir,

Merci pour votre sympathique message, et pardon pour le retard mis à vous répondre (j'étais en vacances, et, à mon retour, le temps que j'aille revoir sur place le carrefour du sous-marin Protée, bien des jours se sont écoulés).

J'ai repris en photos (ci-jointes) ce giratoire et sa stèle (inaugurée le 18 décembre 2005). Les inscriptions sont lisibles en zoomant sur les photos. Mais le pylône qui se trouve au sommet de la butte ne me semble avoir aucun lien avec le sous-marin Protée et la stèle. Ce n'est apparemment qu'un support des éclairages du rond-point.

Je vous joins également l'article du Bulletin municipal (février 2006) qui relate l'inauguration du giratoire.

   
 
Vous pourrez le vérifier si vous passez par La Seyne en septembre. Bonne visite, ou bon pèlerinage...

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

15-19 juin 2007 : Rues de La Seyne qui ont été bombardées

Q.

Bonjour

Je souhaiterai avoir quelques noms de rue qui ont été bombardées durant la deuxieme guerre mondiale à la seyne sur mer entre 1942 et 1945 !

Une précision tout de même des rues qui ont été touchées fortement ! ( une dizaine ou un peu plus me suffirait !)

J'imagine que toute les rues la Seyne sur mer ont toute été bombardées plus ou moins! de 40 à 45 !

But : C'est pour élaborer un papier sur la gazette seynoise !

d'avance merci

en espérant ne pas vous prendre trop de temps !

Cordialement

CB

R.

Bonjour,

- D'après ce que mon père a écrit dans le chapitre "Années dramatiques" de son Tome 2 :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/annees_dramatiques.html
- D'après également mes souvenirs d'enfance, où il subsistait encore des "trous" entre des maisons encore debout, parfois épontillées (là où sont apparues des constructions d'un style moderne au début des années 50), les rues de l'agglomération seynoise qui ont été le plus touchées par les bombardements, surtout celui du 29 avril 1944, sont, je pense, les suivantes :
Rue Isnard
Rue Condorcet
Boulevard Garibaldi (la Poste)
Boulevard Jean-Jaurès (école maternelle)
Place Verlaque (actuelle place Benoît Frachon) (destruction du théâtre Comédia)
Quai Saturnin Fabre (Hôtel de ville)
Rue Baptistin Paul
Rue Clément Daniel (surtout le bas de la rue)
Rue Parmentier
Rue Franchipani
Rue République
Rue Ernest Renan (destruction du patronage laïque)

Je reste à votre disposition. Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

29 mai - 2 juin 2007 : Explication de certains noms de rues de La Seyne

Q.

Bonsoir,

J'ai suivi quelques pistes sur internet pour les noms de rues. Vous trouverez plus amples renseignements sur les sites indiqués.

Ci joint document word.

A bientôt. Salutations.

NOMS DE RUES :

J'ai cherché les plus faciles sur Internet avec Google. Pistes à suivre :

ARMAND SAUVAT : entraîneur d'un club d'athlétisme à LA SEYNE
Voir site : CSMS Athlétisme
AUGUSTE DELAUNE : voir site Ville d'IVRY sur SEINE DELAUNE AUGUSTE
NB : nous avons notre stade Auguste Delaune à Reims
LES GABRIELLES : il s'agirait peut être de plumes (faisan autruche coq)
Voir site : "LISTE DES REPONCES ET ANNONCE CHOISIE"
Avez vous des pêcheurs à la mouche dans le coin ? Ou un fabricant de chapeaux !…
ANDRE LOUIS : Architecte diocésain 1819 - 1890
MONEIRET Jean : source annales de Haute Provence
Recensé comme Protestant en 1569 à Riez
Voir site : L'EGLISE REFORMEE DE RIEZ (1550 - 1700)
ZUNINO Michel : était député des Bouches du Rhône
Homme politique et résistant français né à Toulon
Voir site : WIKIPEDIA
VIDAL Augustin : a été maire de Pomayrols (12) en 1822

SERAIT IL POSSIBLE DE CONNAITRE A QUELLE DATE CES RUES ONT ETE AINSI NOMMEES PAR LE BIAIS DES COMPTES RENDUS DES CONSEILS MUNICIPAUX ?

ET PAR LE CADASTRE POUR LES ANCIENS PROPRIETAIRES ? ON POURRAIT FAIRE ENSUITE UNE RECHERCHE SUR LES SITES DE GENEALOGIE…

DOMMAGE QUE JE N'HABITE PAS SUR PLACE !

R2.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour me proposer quelques pistes pour expliquer les noms de certaines rues de notre ville.

Entre temps, j'avais trouvé l'origine de la dénomination Auguste Delaune :

- Auguste, Alphonse Delaune : Sportif, syndicaliste et résistant français (Craville-Saint-Sauveur, Seine-Maritime, 1908 - Le Mans, 1943). Fils d'un électricien, Auguste Delaune, ouvrier soudeur, adhéra au syndicat unitaire des Métaux en 1922 et deux ans plus tard aux Jeunesses communistes dont il devint un des dirigeants. Sportif - il gagna le cross de L'Humanité en 1928 - il fut nommé, en 1931, secrétaire de la région parisienne de la Fédération Sportive du Travail (FST, puis FSGT) avant d'entrer l'année suivante au secrétariat général national et au comité exécutif de l'Internationale Rouge des Sports. C'est à ce titre qu'il assista, à Prague le 1er mars 1934, aux pourparlers sur l'Unité Sportive Internationale et que sous le Front populaire, il fut nommé membre du Conseil Supérieur des Sports. En 1937, il fut élu membre du Comité régional Paris-Nord du Parti communiste. Auguste Delaune fut arrêté le 6 décembre 1940, interné au camp d'Aincourt, à la centrale de Poissy et à Châteaubriant d'où il s'évada le 2 novembre 1941. Il entra dans la résistance communiste et en fut un des principaux responsables en Picardie, en Normandie puis en Bretagne. Le 27 juillet 1943, il fut blessé au cours d'un guet-apens que lui tendit la police du Mans. Hospitalisé, la Résistance ayant tenté sans succès de l'enlever, il fut transféré à la prison et torturé. Ramené à l'hôpital, il mourut le 12 septembre.

- En ce qui concerne Armand Sauvat, votre recherche m'a en effet permis de retrouver qu'il était entraîneur sportif à La Seyne au début des années 50. Je ne m'en souvenais plus, alors que je suis Seynois - et c'est vous, qui êtes loin, qui avez pu retrouver cette information !

Pour les autres dénominations, je vous remercie beaucoup pour vos suggestions, mais je ne suis cependant pas certain que ces pistes soient les bonnes :

- Pour Moneiret, il s'agit d'une dénomination de chemin qui ne semble exister en France qu'à Toulon et à La Seyne-sur-Mer. Il y a eu effectivement un Jean Moneiret « recensé en 1569 comme protestant absent de Riez », mais je ne m'explique pas que la commune de La Seyne (qui n'a été créée qu'en 1657) et qui n'a jamais eu de forte influence protestante, ait voulu honorer un jour le nom de ce protestant de Riez du XVIe siècle. Je tendrais à penser qu'un patronyme comme Monneret (qui a pu être provençalisé en Moneiret) ait été celui d'un propriétaire du quartier en question et proposé ensuite pour la dénomination d'un chemin rural.

- Pour Les Gabrielles, il s'agit d'un hameau situé en limite d'une forêt plutôt aride ; il n'y a pas de rivière, ni de pêcheurs à la mouche dans ce quartier.

- Le chemin André Louis était un tout petit chemin rural, aujourd'hui inclus dans la zone industrielle et commerciale. Je tendrais à penser qu'il s'agissait plus probablement d'un propriétaire de quartier (le patronyme est courant et il y a encore actuellement un certain nombre d'André LOUIS dans le Var et la région) plutôt que de l'architecte diocésain d'Ajaccio.

- Même chose pour Vidal. C'est un patronyme très commun à La Seyne. Je pense plutôt qu'Augustin Vidal ait appartenu à l'une des familles Vidal de propriétaires et cultivateurs seynois. Je n'imagine pas que la commune ait pu honorer un maire de l'Aveyron du début du XIXe siècle.

- Enfin, pour Zunino, qui est aussi un patronyme commun dans la région, nous avons 2 impasses Zunino à La Seyne. L'une est l'impasse Georges Zunino, jeune Seynois mort pour la France en Algérie - et une autre dont je recherche encore l'origine de la dénomination. J'ai personnellement connu Michel Zunino (1889-1958), qui fut député SFIO du Var - et non des Bouches-du-Rhône comme cela est indiqué par erreur dans Wikipedia - de 1936 à 1941, puis de nouveau, mais communiste, de 1945 à 1955. Je n'ai jamais entendu dire que la ville de La Seyne ait honoré le nom de ce député du Var, par ailleurs Maire de la ville de La Garde, surtout pour dénommer une si minuscule voie en impasse. Je pense plutôt qu'il s'agit d'une autre famille Zunino de La Seyne.

Naturellement, les délibérations du Conseil municipal devraient nous donner l'explication de ces dénominations de rues. J'ai pu en obtenir un grand nombre grâce à une employée des archives, mais tout n'a pas été retrouvé (il faut dire que la ville de La Seyne a perdu une partie de ses archives à la suite des bombardements de 1944 et de l'incendie et de la destruction de sa mairie le 29 avril 1944).

Il reste encore la piste du cadastre qui devrait nous renseigner sur les propriétaires de terrains. Cela reste à faire, en effet. C'est une bonne idée.

Merci encore pour votre aide et vos suggestions.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

29-30 mars 2007 : chemin de la Rotonde

Q1.

Le chemin de la rotonde est l'anciene route qui menait au chantier de la seyne appelé aussi la cloche moi aussi j'était à l' école martini je me souvien qu'il y avait des problèmes avec l'eau certains avaient attrapé la polio alors on nous interdisait de boire et il y avait aussi des sœurs siamoises attachées par la main ,mais j'était avec les filles on a pas dû se connaitre cela fait quand même plaisir de se souvenir.

Bien cordialement.

JB

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et votre témoignage sur la Seyne ancienne.

Concernant le chemin de la Rotonde, je ne pense pas que nous parlions du même quartier. Le petit chemin qui s'appelle chemin de la Rotonde dont je recherche l'origine n'a rien à voir avec l'ancienne Rotonde des chantiers. C'est un chemin qui se situe entre Les Plaines et Mar Vivo ; c'est une impasse qui se détache du côté sud de l'avenue Auguste Renoir, peu avant sa jonction avec la route des Sablettes (avenue Salvador Allende).

Merci si vous avez d'autres informations.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Je vais faire des recherches je vous tient au courant.

JB


 

6-11 mars 2007 : Rue Berny

Q.

Cher Monsieur,

(...) J'ai découvert la ville de La Seyne-sur-Mer grâce à ce site sur lequel j'ai trouvé mes origines familiales inattendues puisque toute ma famille est regroupée en Loire-Atlantique. Et pourtant, ma grand-mère vient de Marseille, mais auparavant cette branche vivait à La Seyne et cela depuis longtemps. Je m'appelle BERNY. J'ai appris sur ce site qu'une rue porte ce nom à La Seyne. Lors d'une visite dans votre ville il y a 2 ans, j'ai trouvé cette rue et je me suis rendue d'abord à l'hôtel de ville qui m'a dirigée vers la bibliothèque. Là, j'ai été remarquablement reçu par une dame charmante qui m'a dit que pour connaître qui était celui qui a donné son nom à cette rue, il n'y avait que l'ouvrage de Monsieur Autran qu'elle m'a aussitôt permis de consulter. J'y ai trouvé le renseignement que je cherchais. Depuis j'ai aussi pu lire les chroniques sur la vie des habitants de La Seyne, ce qui est fort intéressant.

SP

R.

Bonjour,

(...) Je suis heureux que vous ayez pu trouver des renseignements sur le patronyme BERNY à La Seyne. Vous avez peut-être aussi lu dans la partie "encyclopédie des rues de La Seyne" de mon site :

http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_b.html

que la rue Berny était décrite ainsi :

« Jean-Louis Boniface Berny : Boulanger, devenu Maire de La Seyne de 1848 à 1852. Très ancienne rue de La Seyne (ses maisons remontent au XVIIe siècle), qui prolonge la rue d'Alsace vers le sud-est, à partir de l'Église Notre-Dame du Bon Voyage et jusqu'à la rue Lefebvre. Son prolongement est la rue Gay-Lussac. Anciennement rue du Palais (en raison d'un tribunal - et probablement d'une prison - qui s'y trouvaient avant la Révolution) ».

Je reste à votre disposition pour essayer de vous fournir tout renseignement que vous souhaiteriez avoir sur la ville de La Seyne-sur-Mer et son histoire.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

 

13 septembre 2006 - 21 mars 2008 : Ancienne huilerie dans la rue Etienne Prat

Q1.

bonjour

cest la 2eme fois que je vous ecrit la derniere c est quand j ai decouvert le site lorsque j ai eu internet le 19 juillet 2006 et vous ai felicite de ce site et aujourd hui je voudrais savoir ,car je n ai pas trouve ,se que vous avez sur l huilerie Paulin-Gros qui etait installe je crois rue etienne prat et le pate de maison entre corso et les locaux de laboroi j ai une photo des equipes de travail tres dur a l epoque dans cette huilerie c est mon arriere grand pere qui y travaillait auusi cette photo aurait ete prise par paulin gros ?mon ar grand pere est nee en 1879 !

si cela vous interesse...

toujours notre appreciation a vos egards

A et R L

salutations

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. Malheureusement, nous ne connaissons pas l'huilerie Paulin-Gros. Mon père (né à La Seyne en 1910) ne se souvient plus d'une huilerie rue Etienne Prat, et je n'en ai pas trouvé non plus la mention dans l'histoire de La Seyne de Monsieur Baudoin.

Donc, si vous avez une photo montrant les équipes au travail dans cette huilerie, je suis très intéressé d'en recevoir une copie. Ou une photo scannée, ou une copie papier (voir mon adresse ci-dessous).

Merci par avance. Cordialement.

Jean-Claude Autran

Q2

bonjour 

j ai bien recu votre message effectivement mon papa tien de son grand pere cette information mon pere est ne en 1927.

bien sur la seyne etait petite et nous nous connaissons tous.

cette huilerie etait parait il a l emplacement des entrepots de laboroi le marchand de spiritueux et vin actuellement installe a la place de la boulangerie isnard,je pense qu il ont toujours le local, mais il semblerai que l'huilerie était implantée même ou il y avait le local des temoins de gehovat et le verrier en face corso?

je vous envoi ce que j ai sur le sujet mon ar grand pere donc est le monsieur au centre avec la casquette avec les moutaches avec des enfants de chaque cote c est a dire ma grand mere et son frere.

la photo ou il n y a qu un enfants aurait ete prise par m paulin gros c est ce qui est ecrit au verso.

bonne reception

recevez tous nos sinceres salutations.

A et R L

a bientot de vos lire

PS. Avez vous entendu parler a la seyne en face les pompiers actuels ou il y avait les cars qu il y a eu longtemps une usine d un produit tres toxique et mortel qui fabriquait de l arceniate de plombs c est une sorte d arsenic et le tout a ciel ouvert et avec tout ce que l on peu imaginer comme infiltrations des residus de produit... ceci est une information vrais je pense je devrais trouver le nom de l usine.

[Voir réponse dans la page Quartiers de La Seyne].

Photos des personnels de l'ancienne huilerie Paulin-Gros, située rue Etienne Prat, à l'emplacement des entrepôts Laboroi
(Photos prises par M. Paulin-Gros, et aimablement fournies par André et Renée Lieutaud, descendants d'employés à la société Paulin-Gros)

R2.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour ces deux belles photos des personnels de l'huilerie, avec certains de vos ancêtres. Si vous le permettez, je mets ces photos sur internet (en signalant bien que je les tiens de votre famille) pour enrichir l'histoire de La Seyne ancienne. Mais, de mon côté, je n'ai malheureusement rien à vous communiquer sur cette huilerie, que je n'ai pas connue et dont mon père ne se souvient pas.

(...) Encore un grand merci pour vos photos.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3 (15 mars 2008)

je vous avais envoye il y a environ 1 an des photos de l ancienne huilerie paulin-gros qui existait au debut 1900 et ou des ancetres avaient travailles.

sur ces 2 photos il y figure effectivement 2 enfants qui sont ma grand mere et son frere, le pepe a moustache entre les enfants etant le pere donc mon arriere grand pere charles.

vous mentionez sous la photo qu ils font parti de la famille paulin gros  ce  n est pas cela ils etaient simplement employes par cette societe et ne faisaient pas partie de la famille, les photos a l epoque pouvaient se faire avec parfois les membre de la  direction  d une societe,a present helas  cette explication devient  tout a fais inimaginable a mes yeux,par contre les photos ont etes prises par mr paulin gros   c est ce qui est inscrit au dos de ces photos.

voila  afin de maintenir la verite et  l exactitude dans le site j tenai a vous faire part de cette petite info.

merci encore et toujour pour cette memoire vivante de ma ville a l ouverture chaque fois de ce site nous ne pouvons pas faire autrement que de penser a votre papa et a son travail.

A et R L

R3.

Merci pour votre message et pour vos commentaires sur mon père et sur notre site internet.

J'avais, en effet, mal exprimé la légende des photos que vous m'aviez gentiment adressées en Septembre 2006. J'ai maintenant apporté les rectifications : « Photos prises par M. Paulin-Gros, et aimablement fournies par André et René Lieutaud, descendants d'employés à la société Paulin-Gros ».

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

27 juillet 2006 - 20 mars 2007 : Encyclopédie et origine des noms de rues

Q1.

Bonjour,

J'habite 11 rue Papon à Puget-Théniers depuis 2OO4, celà faisait 2 mois que nous étions installés quand mon mari y est décédé. Tous, paroisse , commerçants, voisins de rue, voisins d'immeuble et de quartier m'ont apporté réconfort, gentillesse, convivialité.

Aussi, je suis restée dans ce village qui m'a ouvert des lendemains, et malgré le vide de l'absent, j'ai décidé de m'intégrer.

J'appartiens à l'Association le M.E.R.L.E curieux de PUGET-THENIERS et désirerais au programme de cette dernière ajouter :

L'encyclopédie et origine des noms de rue de ce village.

Pouvez vous m'éclairer à ce sujet, ainsi lors des rencontres intergénérationnelles de notre association, mes amis et moi même pourrions apporter aux anciens et surtout nouveaux arrivants la connaissance de ce charmant village.

Merci de bien vouloir me renseigner et dans l'attente recevez mes salutations distinguées.

IS

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Je pense que c'est une très bonne idée que de vous investir dans la préparation d'une "Encyclopédie et origine des noms de rues de votre village, Puget-Théniers". Cela devrait être d'un grand intérêt pour les habitants et même pour tous les anciens natifs du village qui, à distance, pourront peut-être le retrouver sur internet et l'enrichir par leurs souvenirs personnels.

Ce n'est pas un travail très difficile, mais il faut du temps, de la patience et de la méthode.

Personnellement, j'ai commencé par constituer une liste exhaustive de toutes les rues, les avenues, les boulevards, les places, etc. et même les édifices publics. Pour cela, j'ai utilisé des plans de la ville, de différentes éditions et de différentes époques (car, selon les éditions, il y a parfois des omissions ou des différences d'écriture de certains noms), ainsi que les "pages jaunes" sur internet.

J'ai alors constitué un tableau alphabétique des rues et autres artères, avec pour chacune d'elles, quatre colonnes : l"origine du nom, la localisation de la rue dans le village, l'histoire de la dénomination de la rue, et ses dimensions (longueur en mètres pour les rues, surface en m2 pour les places).

- Pour l'origine des noms, on peut facilement la donner lorsqu'il s'agit de villes (rue de Verdun), de personnalités nationales (place Charles de Galle), d'évènements historiques nationaux (rue du 4-Septembre), dont le nom figure dans tous les dictionnaires, ou de noms communs (rue du cimetière). Lorsqu'il s'agit de personnalités locales, cela devient plus difficile lorsqu'on est pas un ancien du village. Mais c'est aussi ce qui est le plus intéressant à faire découvrir. Il faut donc commencer par relever exactement les informations portées sur les plaques de rues. Cela peut déjà beaucoup aider. Puis essayer de faire parler les anciens qui ont parfois connu les personnalités (anciens maires, adjoints, magistrats, ecclésiastiques, propriétaires ayant cédé des terrains à la ville, etc.] dont le nom a été donné à une rue. Puis en consultant les délibérations du conseil municipal.

- La localisation de la rue est facile à donner à partir d'un plan, par exemple : « dans le quartier sud de la ville, rue étroite et sinueuse qui relie telle avenue à telle place ».

- L'histoire de l'appellation (date à laquelle ce nom de rue a été donné) ne peut guère s'écrire avec précision qu'en consultant encore les délibérations du conseil municipal [qui expliquent en principe pourquoi telle dénomination a été retenue, et à quelle date]. Il faut aussi penser qu'une rue a pu changer plusieurs fois de noms dans l'histoire. Il est fréquent que, en fonction de la couleur politique du pays, ou de la municipalité, certaines rues aient été débaptisées ou rebaptisées.

- La longueur de la rue est une rubrique accessoire, mais que l'on peut en principe trouver en demandant aux Services Techniques du village.

On peut ainsi remplir, au fur et à mesure, les cases du tableau, sachant qu'il aura peut-être des vides en face de certains noms dont plus personne ne semble se souvenir. Dans ce cas, on indique "recherche en cours" et on essaye peu à peu de compléter le tableau en s'adressant aux anciens, aux habitants du quartier, aux associations, ou en émettant un "avis de recherche" sur internet. Il arrive souvent que des gens natifs du village, mais qui habitent maintenant à l'autre bout du monde, vous fournissent l'information recherchée.

Voilà pour ces quelques conseils sur la manière de procéder.

Je vous souhaite de réussir ce projet, intéressant et instructif. Je reste à votre disposition.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Je vous ai contacté le 02 août 2006 au sujet d'un projet concernant l'historique des rues, rencontre organisée par mon Association Le M.E.R.L.E curieux qui est devenue depuis peu une section de l'A.C.P.P.

Nous avons réussi grace à notre but intergénérationnelle à intéresser plusieurs habitants de Puget-Théniers qui sont partis à la chasse de l'origine des noms de rues.

Quelques petits condensés sont en attente , cependant j'ai moi même une petite lacune en ce qui concerne la rue du Docteur Gente.

Désireuse de ne pas démériter de l'intérêt que beaucoup m'ont apporté je fais appel à votre gentillesse. Connaissez vous des détails sur cette rue ?

Il est bien évident que si vous m'honoriez de votre aide votre nom (si vous le désirez) paraîtrait au bas de la page correspondant ,comme nous avons envisagé de le faire pour tout ceux qui ont abouti à ce travail de longue haleine. L'historique des rues sera présenté le 02 juin 2007 à la journée ARTS et MATIERES de Puget-Théniers où j'espère vous rencontrer. Très cordialement.

IS

R2.

Bonjour,

Je suis désolé, mes compétences se limitent à La Seyne-sur-Mer (Var) et à son histoire. Je n'ai aucune connaissance particulière de l'histoire de Puget-Théniers et j'ignore totalement qui pouvait être le Docteur Gente.

Chaque ville ou village honore ses personnages locaux en leur attribuant des noms de rues. Le Docteur Gente a dû jouer un rôle à une certaine époque de l'histoire de votre ville. Je pense qu'il vous faut interroger des anciens de Puget-Théniers qui l'auraient connu, ou consulter les archives locales, notamment de l'état-civil, ou encore les délibérations du Conseil Municipal lorsque la décision de dénommer la « rue du Docteur Genre » a été prise.

Je regrette de ne pas pouvoir vous aider davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonsoir,

Tout d'abord , merci d'avoir répondu à mes deux messages, mais je tiens à m'excuser, car croyant que vous étiez natif de Puget-Théniers ,et apparenté à Monsieur Marius Autran dont j'ai trouvé l'adresse sur le site de Puget-Théniers, je vous ai demandé des renseignements sur l'historique des rues de ce village.Or il n'en ai rien puisque vos compétences se limitent à la Seyne-sur-Mer.

Mais je tiens à vous dire que les précieux conseils que vous m'avez donnés le 02 août 2006 ont été très judicieux pour mon association Le M.E.R.L.E curieux et les personnes qui nous aident dans nos recherches, nous sommes sur le point d'aboutir.

Encore merci , très cordialement.

IS


 

21-23 février 2006 : Boulevard Dominique Jaubert

Q.

Cher Monsieur,

Vous effectuez des recherches sur Dominique JAUBERT mon arrière-grand père qui était avocat à Toulon. Issu d'une ancienne famille provençale remontant au Moyen-Age, il était né vers 1840 de Jacques JAUBERT et Henriette AUTRAN. (Je recherche des informations sur cette dernière qui était née en 1819 et s'est mariée en 1839 ou au début de 1840. Elle était apparentée au poète Joseph Autran).

Dominique JAUBERT a publié une douzaine de livres sur l'histoire, l'économie, la politique. Je vous signale notamment : Gestes de Provence et un opuscule La reine Jeanne. Il est mort de la grippe espagnole en 1918.

Bien cordialement,

PT

R.

Bonjour Monsieur,

Merci beaucoup pour vos informations sur votre arrière grand-père Dominique Jaubert, qui vont me permettre de compléter mon lexique des rues de La Seyne en donnant l'origine de l'appellation « boulevard Dominique Jaubert ».

Mais, sauriez-vous pourquoi le nom de Dominique Jaubert a été donné précisément à ce boulevard du quartier de Fabrégas ? Etait-ce en raison de sa seule notoriété (comme c'est le cas pour le boulevard Amiral Charles Garnault, qui avoisine le boulevard Dominique Jaubert) ? Ou bien, votre famille n'avait-elle pas une propriété dans ce quartier de Fabrégas au début du XXe siècle ? Merci de me renseigner si vous avez une idée sur la question.

Je suis par ailleurs intéressé de savoir que votre parente Henriette Autran était apparentée au poète Joseph Autran. Je n'ai malheureusement aucune information sur cette famille Autran : les Autran sont très nombreux à Marseille et je n'ai pas de parenté avec eux car mes ancêtres Autran, qui ont été de passage quelque temps à Marseille, étaient en fait originaires du Var (Barjols, Le Cannet-du-Luc). Mais si vous connaissez des dates de naissance et de mariage, vous n'aurez pas de peine à retrouver Henriette Autran et sa famille dans les actes des Archives de l'état-civil de Marseille (10 rue Clovis Hugues, 13003 Marseille).

Cordialement, et merci encore pour vos informations.

Jean-Claude Autran


 

8-11 février 2006 : Esplanade Henri Bœuf

Q.

Monsieur,

Originaire de La Seyne depuis plusieurs générations, y étant née moi-même et y résidant toujours, j'ai été très intéressée par votre site, particulièrement la partie consacrée à l'origine des noms de rues. J'ai pu constater que vous ignoriez d'où venait le nom de l'esplanade des Sablettes. HENRI BOEUF, mon grand-oncle, était patron pêcheur et habitait une maison au bord de la mer, donnant directement sur la plage. Son père déjà l'habitait, et ma grand-mère, la sœur d'Henri Bœuf( née à cet endroit)- -Madame Anna TILLY- l'avait fait reconstruire après la guerre. En 1954, la maison fut à nouveau démolie et reconstruite dans le cadre du plan Pouillon.Je suis toujours propriétaire, avec ma sœur, d'une partie de cette bâtisse, située à côté du Provence Plage. D'ailleurs,je n'apprécie pas que de nouveaux Seynois prétendent qu'il y avait aux Sablettes avant la reconstruction des "cabanes de pêcheurs".

Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

AM, née T

R.

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre message et vos informations.

Grâce à vos informations, j'ai pu déjà compléter mon lexique des rues (et j'ai mis fin à l'avis de recherche) concernant l'esplanade Henri Bœuf.

Toutefois, si vous pouviez m'indiquer les dates de naissance et de décès de votre grand-oncle, ainsi que toute information (fonction municipale, ou rôle dans la vie associative à La Seyne qu'il aurait pu avoir ?), ou anecdote concernant Henri Bœuf, merci par avance de me les communiquer pour que je puisse enrichir sa biographie dans mon lexique des rues.

Cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)


 

23 décembre 2005 - 4 janvier 2006 : Voies du quartier Fabrégas

Q.

Cher Monsieur,

J'ai exploré avec intérêt votre site internet.

Vous y évoquez le site de Fabrégas et de ses voies

Toutes les voies de Fabrégas sont la propriété des héritiers Jaubert ce qui est la conséquence de la dislocation du domaine familiale avec pour document de référence la donation partage fixant entre autre les parcelles et les obligations en fonction des chemins du domaine.

La commune se comporte en propriétaire sur certaines voies mais le transfert de propriété n'a jamais été tiré au clair.

Restant à votre disposition

HSDC

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour toutes ces précisions sur les voies du quartier Fabrégas.

J'ignorais tout cela car j'ai constitué mon lexique des rues à partir d'un ancien tableau de classement des voies communales par les Services Techniques de La Seyne datant de 1984, et pour les voies les plus récentes, à partir de différents plans de La Seyne, notamment le Guide Planète.

A l'occasion de la prochaine mise à jour de mon site, je rajouterai donc les précisions que vous m'indiquez à propos des voies du quartier Fabrégas.

Mais, puisque vous connaissez bien le quartier, vous pourriez sans doute aussi m'aider à propos de l'origine du nom "boulevard Dominique Jaubert" que je n'ai pas su jusqu'ici expliquer. Je comprends qu'il s'agit d'un grand propriétaire de Fabrégas, mais savez-vous qui il était, à quelle époque il a vécu, afin que je puisse indiquer un minimum de biographie le concernant.

Merci par avance,

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

10-12 décembre 2005 : Rue d'Arbaud

C.

Bonjour,

Je suppose que la rue D'ARBAUD aurait pu ainsi être nommée en l'honneur de Joseph d'Arbaud écrivain renommé en lengo prouvençalo pour son livre « La Bestio dou Vacarès ».

Sous l'impulsion de Frédéric Mistral, il a participé comme d'autres écrivains de la même époque au renouveau de la lengo prouvençalo.

C'est une proposition qui me semble correcte, toutefois il n'y a pas qu'un seul âne qui s'appelle Martin….. et il y a peut-être un autre D'ARBAUD très méritant.

Votre site découvert par hasard est superbe.

Souhaitant vous avoir été utile, amicales salutations.

CJ

R.

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre message, qui m'a été très utile. Il s'agit, en effet, très certainement du poète Joseph d'Arbaud. Dans le même quartier, à peu de distance, il y a d'ailleurs l'école maternelle Marie Mauron, également écrivain du félibrige.

J'ai donc pu compléter, grâce à vous, l'article concernant la rue d'Arbaud dans mon lexique des rues de La Seyne, en résumant ainsi, d'après plusieurs sites internet, la biographie de Joseph d'Arbaud :

Rue d'Arbaud : Joseph d'Arbaud (Meyrargues, 1874 - Aix-en-Provence, 1950) : Poète et romancier provençal. Il était le petit-fils de Valère Martin, félibre de Cavaillon. Après des études de droit, dans le milieu feutré des salons aixois, des cercles des jeunes écrivains, il décide d'abandonner la quiétude de cette existence, pour la Camargue, sur les traces de Baroncelli. D'Arbaud devient manadier, mais continue d'écrire des poèmes. Il finira par quitter la Camargue, à la suite d'une grave maladie. Il finira sa vie à Aix, sur le cours Mirabeau, mais la Camargue l'aura définitivement envoûté. Il a révélé dans ses œuvres, dont La Bête du Vaccarès, une une vision de la Provence sérieuse et parfois même grave ou sombre qui va susciter de nombreuses vocations poétiques. Dans La Souvagino, il remplace avec humour les hommes par les bêtes de la Camargue, affabulation, incontestablement réussie, qui lui a valu le titre non usurpé de « Kipling provençal ».

Merci encore pour votre aide précieuse.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

8 décembre 2005 - 17 janvier 2006 : Impasse Poudra

C1.

(...)

"Il s'agit de l'un de mes arrières-grands-pères, le capitaine de vaisseau Louis Poudra qui a acquis en 1877 la propriété "les Charmilles" qui s'étendait jusqu'au chemin Napoléon. Mon arrière-grand -mère, décédée en 1935, a vendu progressivement diverses parcelles. L'impasse Poudra a été créée au cours de ces ventes pour conserver l'accès à une petite parcelle enclavée ,vendue plus tard, lorsque j'avais 7 ou 8 ans.

La famille Poudra comprend depuis plusieurs générations des officiers et des commissaires de la Marine, ainsi que des juristes. Avant d'acheter "Les Charmilles", la famille de Pierre Poudra possédait une propriété à La Garde" et des appartements à Toulon".

Il pourrait être suggéré à la municipalité de La Seyne de modifier l'appellation en :

Louis Poudra, capitaine de vaisseau
1838- avril 1892

Je vous prie d'agréer, avec ma sympathie, l'expression de mes sentiments les meilleurs

Robert Carmille (fils du Général René Carmille)

R1a.

Cher Monsieur,

J'ai bien reçu les informations que vous m'avez adressées, tirées de la biographie de votre père, et je vous en remercie vivement.

Vos informations sur la dénomination impasse Poudra m'ont été également très précieuses et m'ont permis de compléter immédiatement mon lexique des rues, puisque cette dénomination était pour moi encore inexpliquée.

J'ai transmis également ce fragment de votre courrier, avec votre suggestion de modifier l'appellation en :

Louis Poudra, capitaine de vaisseau : 1838 - avril 1892

à Monsieur le Maire de La Seyne.

Nous verrons quelle suite va être donnée. Je vous transmettrai la copie de la réponse que ne manquera pas de m'adresser Monsieur le Maire.

Dans cette attente, et en vous remercie encore pour vos intéressantes informations, recevez, Cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Jean-Claude Autran

R1b.

Cher Monsieur,

Suite à votre suggestion de modifier la dénomination de l'impasse Poudra en "impasse Louis Poudra, capitaine de vaisseau (1838 avril 1892)", suggestion que j'avais transmise de votre part en décembre dernier à M. le Maire de La Seyne, voici la réponse qui m'a été faite :

Cher Monsieur,

Votre courrier du 13 décembre, à propos de l'impasse POUDRA, dont vous souhaiteriez qu'elle soit complétée du prénom, de la qualité, de la date de naissance de décès de votre arrière grand-père a retenu toute mon attention.

Je suis pour ma part tout à fait favorable à votre proposition ; il faut pour cela que je la soumette au Conseil Municipal car une délibération est nécessaire.

J'engage donc la procédure adéquate et si rien ne s'y oppose, je serais heureux de rendre l'hommage qui est dû à votre parent.

Croyez, Cher Monsieur, à l'assurance de mes meilleurs sentiments.

Signé : Arthur PAECHT

M. le Maire semble avoir fait une légère confusion puisque la lettre m'est adressée, mais que son texte s'adresse en fait directement à vous, arrière petit-fils de Louis Poudra.

Aussi, si vous vouliez bien me communiquer votre adresse postale, je pourrai, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, la transmettre à M. le Maire pour qu'il communique désormais directement avec vous.

Avec également tous mes vœux pour 2006, de santé avant tout, et de réussite de vos projets en cours, recevez, Cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.

Jean-Claude Autran

C2.

Cher Monsieur,

Je vous remercie sincèrement de votre démarche auprès de Monsieur Paecht et de son résultat. Mon adresse postale est : (...)

Avec toute ma sympathie pour votre attachement à la mémoire de l'histoire de LA SEYNE, où j'ai vécu tant d'heureuses vacances d'été et parfois de P vous

souhaite également une très bonne nouvelle année.

Robert Carmille

R2. (à Monsieur le Maire de La Seyne-sur-Mer)

Objet : Dénomination «impasse Poudra»

Monsieur le Maire,

Vous avez bien voulu répondre à mon courrier du 13 décembre relatif à une proposition visant à améliorer la dénomination de l'impasse Poudra, proposition que je transmettais de la part de M. Robert CARMILLE, fils du Général René CARMILLE.

Vous m'avez fait observer en post-scriptum que le courrier annoncé n'était pas joint à ma lettre. C'est simplement parce que toute ma correspondance avec M. Robert CARMILLE s'était faite uniquement par courrier électronique. La demande faite de ce dernier avait donc été simplement recopiée dans le corps de ma lettre et non jointe à celle-ci (comme vous pourrez le constater sur la copie de mon courrier).

M. Robert CARMILLE m'a cependant communiqué son adresse personnelle, que je vous indique ci-après, pour le cas où vous seriez amené à le contacter (notamment si l'hommage à son arrière grand-père Louis POUDRA était accepté par le Conseil Municipal).

M. Robert CARMILLE (...)

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments très distingués.

Jean-Claude AUTRAN

C3.

Cher Monsieur,

Je vous remercie d'avoir aussi rapidement complété la rubrique "Impasse Poudra".

Une seule rectification : Capitaine de vaisseau (1838-1892), grand-père de l'épouse du Général Carmille.

Pour votre information personnelle :

Le capitaine de vaisseau Louis Poudra a deux fils Émile et Pierre et une fille Marguerite dont la fille Madeleine épouse René Carmille.

Émile Poudra a un fils Louis qui bien après la Libération fut bâtonnier du barreau de Toulon. Au cours des années 1970, il achète un terrain au Mourillon dont il fit un lotissement "Poudra".

Robert Carmille

R3a.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et vos nouvelles précisions sur votre famille.

La rectification : "Louis Poudra, grand-père de l'épouse du Général Carmille", a été immédiatement effectuée sur mon site internet.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3b. (9 février 2006 : Réponse de M. le Maire de La Seyne)

Cher Monsieur,

Vous m'aviez fait part il y a quelques temps de votre souhait de renommer l'impasse POUDRA.

Après renseignements pris auprès de mes services, il apparaît que cette voie relève du domaine privé et qu'à ce titre les propriétaires y ayant accès, peuvent lui donner le nom de leur choix sans que le conseil municipal ait à en délibérer.

Souhaitant avoir répondu à votre attente.

Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'assurance de mes meilleurs sentiments.

Arthur PAECHT

R3c. (à M. Robert Carmille)

Cher Monsieur,

Suite à votre suggestion de compléter la dénomination de l'impasse Poudra, à La Seyne, en "impasse Louis Poudra, capitaine de vaisseau (1838 avril 1892)", vous trouverez, ci-joint, la copie de la réponse qui m'a été faite par M. le Maire de La Seyne.

Je ne sais pas quelle suite vous penserez pouvoir donner à cette question.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


27-29 novembre 2005 : Rue du Dr Reynaud - Désiré Reynaud

C.

Bonjour Mr Autran,

Je me présente, je suis Francis Reynaud fils du Dr Felix Reynaud et petit fils de Mr Désiré Reynaud.

J'ai vu sur l'historique des rues de la seyne qu'il vous manquait une date.

Je me permet devous apporter une petite précision sur la date du décès de mon grand-père: 1976.

en espérant que ca vous soit utile

amicalement

FR

R.

Bonjour Monsieur,

Merci beaucoup pour votre message et pour la précision que vous m'apportez sur la date de décès de votre grand-père.

J'ai aussitôt rajouté cette date manquante sur l'historique des rues de La Seyne.

J'ai d'ailleurs un peu connu votre grand-père dans les années 50, puisque mon père siégeait au Conseil municipal avec lui entre 1953 et 1959. Mon père évoquait souvent le courage de Désiré Reynaud, lorsque, en août 1944, il avait fait face, presque seul (puisque la plupart des Seynois avaient quitté la ville) avec son fusil, sur le port de La Seyne, aux soldats allemands qui occupaient les chantiers.

Vous avez d'ailleurs pu voir que votre grand-père était cité (avec tous ses co-listiers) sur la page de mon site consacrée aux élections municipales:

http://jcautran.free.fr/histoire_locale/elections/municipales/1953/municipales_1953.html#3

Merci encore. Cordialement.

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran, 95 ans !)


 

15-16 novembre 2005 : Place Séverine

Q1.

Monsieur,

Je viens, par hasard, de tomber sur votre site sur La Seyne.

Je m'intéresse à Jules Vallès et à Séverine. Dans votre notice sur la Place Séverine vous donnez un pseudonyme de celle-ci: Arthur Vingtras.

Dans sa biographie de Vallès, Roger Bellet indique que c'est un pseudonyme de... Vallès.

Vous souvenez-vous où vous avez trouvé ces renseignements sur Séverine ?

Ce détail peut s'avérer crucial pour un travail que j'ai en cours.

Merci d'avance,

TB

R.

Bonjour,

En réponse à votre message, je peux vous indiquer que la notice que je donne sur Séverine (cf. "place Séverine" à La Seyne-sur-Mer) a été extraite du Larousse du XXe Siècle en 6 volumes, édition de 1933, volume 6, page 326. Voir la copie de cet article dans le fichier joint à ce message.

Je ne suis pas du tout spécialiste de Séverine ni de Jules Vallès. Je ne sais pas s'il y a pu y avoir dans cet article du Larousse une confusion entre Séverine et Vallès (je sais que Jacques Vingtras est le nom d'une série d'ouvrages de Vallès et j'ignore le pourquoi d'un pseudonyme Arthur Vingtras pour Séverine. Il est vrai que, nulle part ailleurs sur internet on ne retrouve la mention de ce pseudonyme. Personnellement; j'ai simplement fait confiance en l'article du Larousse (mais je ne sais pas qui est l'auteur de cet article sur Séverine, seuls les auteurs des très gros articles étant mentionnés à la fin du Larousse).

Si vous démontrez qu'il y a eu erreur ou confusion, merci de me l'indiquer pour que je rectifie aussi la notice sur Séverine dans mon site.

Bon courage pour vos recherches.

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci beaucoup pour votre réponse. Dès que j'ai démêlé cette histoire, je vous recontacte s'il faut modifier la fiche. Mais mes premières recherches semblent confirmer que c'est bien un pseudonyme de Séverine. Le Larousse a sans doute raison... comme toujours!

Cordialement, et merci encore,

TB


 

25-26 octobre 2005 : Rue du Professeur Picard

Q1.

Bonjour,

Il me semble que la rue du Professeur A. Picard fait référence à Auguste Picard, célèbre suisse ayant inspiré Hergé pour son professeur tournesol, dont le bathyscaphe a exploré les fonds marins à une certaine époque du millénaire passé...

Amicalement

JC

R1.

Bonjour,

Vous avez probablement raison, mais j'ai toujours eu une hésitation au sujet de cette rue A. Picard, car, en général, le nom du professeur est orthographié PICCARD, de même que celui de son petit-fils Bertrand PICCARD, qui a fait le tour du monde en ballon en 2000. Alors que tous les plans de La Seyne que je possède écrivent rue PICARD.

D'autre part, le prénom semble bien être Auguste car lorsqu'on cherche sur les pages jaunes en tapant simplement « rue Picard », il est automatiquement affiché « rue Auguste Picard ».

Il faut donc que j'aille voir sur place, comment la plaque de rue est rédigée et s'il est bien mentionné "Professeur" avec ses dates de naissance et de décès, ce qui devrait lever toute incertitude. Je pourrai alors compléter le lexique des rues.

Merci encore pour votre message.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonne chance !

Amicalement

JC

R2.

Il s'agit bien du professeur Auguste Piccard. La plaque de rue indique en effet :

« rue Auguste Picard (sic) - 1894-1962 - Physicien - Créateur du bathyscaphe »

JCA


 

6 octobre 2005 - 20 juillet 2014 : Chemin de la Sauvageonne (Fabrégas)

C1.

(...) J'ai vu que tu faisais du chemin de la sauvageonne une impasse, or ce chemin, dans la partie terminale, n'est plus carrossable mais permet par des escaliers entre deux propriétés d'accéder librement à la plage de Fabrègas. Il faut toutefois se boucher le nez et redoubler de prudence pour ne pas perturber les nombreuses sentinelles qui dans les mois chauds "gardent" cet accès à la plage.

Ça laisserait envisager que la Sauvageonne était peut être bien une "sans-culotte"....

SM

R1.

- Chemin de la Sauvageonne : tu as raison, c'est un accès à la plage (je le connais bien car c'est un des points extrêmes de mes footings bi hebdomadaires au départ de Bastian). J'ai donc complété mon texte avec tes indications, sans parler toutefois des sentinelles (mais ton message, non expurgé, va se retrouver dans le forum du site, au chapitre des rues de La Seyne, dès la prochaine mise à jour).

JCA

Q2. (18 juillet 2014)

Au cas où tu ne l'aurais pas déja lu : La Seyne sur mer - Fabrégas : texte et images communiqués par Madame MMG, arrière petite-nièce de LP qui fut à l'orgine, par son travail et sa volonté, de l'aménagement du quartier de Fabrégas.
 
Bonnes vacances

HG

http://solimages.arkasdogs.org/Six-Fours-La-Seyne/Paysages/laseyne/Fabregas.html

R2.

Merci Henri. Oui, je l'avais déjà reçu par ailleurs.

C'est un document très précieux, qui nous renseigne de façon très vivante sur ce quartier excentré et sur « cette anse d'une éternelle et touchante originalité » à partir de l'histoire vécue de l'une de ses principales familles.

J'y ai ainsi trouvé l'origine de l'appellation « chemin de la Sauvageonne » que je n'avais encore jamais pu élucider. La Sauvageonne était le nom de la petit bâtisse acquise par Lucien Pignol au-dessus de la plage et qu'il avait baptisée ainsi en référence de sa fille Augusta, dite « Doudou », qui était, semble-t-il livrée toute la journée à elle-même, ses parents, quelque peu laxistes, étant grandement occupés à servir la clientèle du restaurant, et qui laissèrent « la bride souple » au sujet de l’éducation de la fillette.

(...)

Jean-Claude Autran



 

3-7 octobre 2005 : Chemin de Selon

C1.

Cher M. Autran,

J'ai un site sur l'histoire de Six-Fours "sixfournais.com" où je parle des anciens quatiers de SF. Mais parmi mes documents (que je n'ai pas entré dans mon ordinateur) j'ai un capage de 1658 (CC242) où il est fait mention des bastides de Sellon et de celles de Fabre ou Penfré.

Les Sellon sont d'une famille qui a entierement disparu en 1708 (voir livre de Denans).

Les Fabre ont créés l'autre quartier et on pris son nom comme surnom, les Fabre Penfré pour se différecier des autre Fabre (voir aussi Denans).

Ces deux familles faissant partie des 30 familles originelles de SF.

Pour le reste je n'ai pas d'autres renseignements

CC

R1.

Bonjour,

Merci beaucoup pour ces compléments d'information sur les familles Sellon et Fabre. J'ai pu ainsi apporter quelques précisions à mes textes sur les origines des noms de rues, chemins et quartiers.

Je vous adresse aussi toutes mes félicitations pour votre site, que je ne connaissais pas. J'ignorais aussi que les textes des histoires de Six-Fours de Jouglas, et surtout de celle manuscrite de Denans, existaient sous forme numérisée. Quel travail !

Attention, toutefois, lorsque vous donnez l'adresse de votre site, de bien écrire "six-fournais.com" et non "sixfournais.com", cette dernière ne permettant pas immédiatement de vous retrouver par Google.

A bientôt sans doute, pour d'autres échanges d'informations.

Cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)



 

22 septembre - 19 janvier 2007 : Rue du Commandant Louis Albrand

Q1.

Cher Monsieur,

Je viens vous apporter par ce petit mail, quelques informations complémentaires sur le Commandant Louis ALBRAND, mon grand-père, pour compléter l'origine de l'appellation de la rue qui porte son nom sur votre site et dans votre Encyclopédie.

Louis ALBRAND
1906-1970
Élève aux Maristes de La Seyne-sur-Mer.
École de Santé Navale 1926 à Bordeaux
Pharmacien Commandant des Troupes Coloniales du Service de Santé.
Pharmacien Chef.
Inspecteur des Pharmacies.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
Officier de l'Ordre Royal de l'Etoile d'Anjouan et des Comores.
Chevalier de l'Etoile noire du Bénin.
Médaille Militaire.
Médaille Coloniale.
 
Son Père : Victor ALBRAND né à La Seyne-sur-Mer en 1876.
Commandant d'Artillerie.
Officier de la Légion d'Honneur.
Chef d'Escadron - Chefferie du Génie
Nombreuses décorations.

Son Grand-père : Louis-Rodolphe ALBRAND né à La Seyne-sur-Mer en 1840. Confiseur.

Nous résidons toujours au Pas-du-Loup

Nous sommes aussi apparenté au Audibert-Arnaud……

J'espère que ces éléments vous satisferont, si vous désirez d'autres informations sur ma famille que je puisse vous fournir, je le ferais avec le plus grand plaisir.

Allez-vous éditer par la suite un livre référencent toutes les rues, chemins, places quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer ?

A bientôt de vous lire.

BC

R1.

Bonjour,

Un grand merci pour m'avoir fourni tous ces renseignements sur votre grand-père, le Commandant Louis Albrand. J'ai donc pu compléter le paragraphe de mon lexique des rues de La Seyne en utilisant vos informations.

Je ne savais pas que l'hommage rendu à Louis Albrand par la ville de La Seyne en donnant son nom à une rue du quartier du Pas du Loup tenait à sa brillante carrière militaire et au fait que sa famille était originaire de ce quartier.

Sauriez-vous en quelle année exactement ce nom de rue lui a été attribué ? J'imagine que cela a dû être dans les années 80 (j'étais absent de La Seyne à cette époque-là), et je n'ai pas trouvé la date de la délibération du Conseil Municipal.

Enfin, je n'ai pas pour l'instant l'intention de me lancer dans l'édition d'un livre référençant les rues, chemins, places quartiers et édifices de La Seyne. J'ai préféré utiliser mon site Internet, qui permet des corrections et des mises à jour permanentes des informations.

Merci encore. Très cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)

Q2.

Cher Monsieur,

Voici en piece jointe la deliberation executoire en vue de l'attribution du nom de la rue de mon grand-pere pour que vous puissiez completer vos renseignements.

Je vous souhaite une bonne soiree.

BC

R2.

Bonjour,

Merci beaucoup pour vos informations sur la délibération concernant l'attribution du nom de la rue portant le nom de votre grand-pere.

Grâce à votre document, j'ai pu apporter immédiatement les informations qui manquaient à mon lexique des rues sur Internet : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_a.html

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Monsieur,

En surfant sur Google au gré de mes recherches généalogiques, je suis tombée sur un lien Louis ALBRAND.

Évidemment, je suis allée voir ce qu'il y avait dessus, et j'ai lu que vous cherchiez des renseignements sur un ALBRAND, qui aurait été inscrit au SFIO.

En ce qui concerne mon grand-père, dont je vous avais donné toutes les informations, pour la rue portant son nom au Pas-du-Loup, je puis vous dire qu'il ne s'agit pas de lui, étant comme je vous l'avez précisé précédemment Pharmacien-Militaire-Colonial, il était en 1938 à Madagascar.

En espérant que cette information vous sera utile, et que vous pourrez donc enlever ce lien sur Louis ALBRAND, pour mettre un autre prénom qui attirera l'œil d'un intéressé.

BC

R3.

Bonjour,

J'accuse réception de votre message d'hier.

J'avais bien noté, lors de notre dernier échange (29 novembre 2005), la biographie de votre grand-père Commandant Louis Albrand : Pharmacien Commandant des Troupes Coloniales du Service de Santé (Fort-de-France, 1906-1970), biographie qui figure en détail dans les pages de mon site consacrées aux rues de La Seyne - Lettre A : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_a.html.

Mais, dans une toute autre section de mon site, se trouvent reproduites les fiches biographiques des principaux personnages seynois ayant un joué un rôle dans les luttes ouvrières des années 1934-1939, fiches rédigées par l'un de mes amis historien, le Prof. Jacques Girault, Université de Paris 13, et qui sont extraites du Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Français, publié sous la direction de Jean Maitron, Les Editions Ouvrières (1984).

Plusieurs personnages portant le patronyme Albrand sont cités dans cette série d'ouvrages (voir photocopie ci-jointe de la page 68 du tome XVII), notamment un Louis Albrand :

« ALBRAND Louis
« Albrant, de La Seyne (Var), participait au congrès de la Fédération SFIO du Var, le 22 mai 1938.
« Il y avait trois Albrand sur les listes électorales de la commune.
« Ce militant est-il Albrand Louis, Angelin, Joseph, serrurier, né à La Seyne, le 30 décembre 1912 ?
« SOURCES : Arch. Dép. Var, 4 M 50. »

Je ne cherche pas d'information sur ce Louis Albrand : Je n'ai fait que reproduire la fiche telle qu'elle a été rédigée par le Prof. Girault. Et il est évident qu'il n'y a pas de rapport entre votre grand-père Louis Albrand et son homonyme ci-dessus. Je n'ai pas de raison de modifier le prénom de ce dernier, ni d'enlever le lien le concernant puisqu'il s'agit d'une fiche publiée depuis 1984.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

18 mars 2005 : Rue Nicolas Chapuy

Q.

J'effectue des recherches sur Nicolas CHAPUY. Ce peintre-dessinateur a réalisé deux dessins sur Saint-Martory (31) dont je suis conseiller municipal. Ce petit village de Midi-Pyrénées est flatté par ces œuvres et souhaiterait en savoir davantage sur cet homme.

Grâce à vous, via votre site sur les noms de rue, j'en sais un peu plus.

Auriez-vous d'autres informations à son sujet.

Je vous remercie.

Cordialement.

DG

R.

Bonjour Monsieur,

Nous avons effectivement, à La Seyne-sur-Mer, une rue Nicolas Chapuy.

Tout ce que je sais de ce personnage est qu'il était adjoint au Maire dans les années 1860. Un nom de rue lui a été attribué en raison de son dévouement au cours de l'épidémie de choléra de juillet à novembre 1865 qui fit près de 500 morts dans notre ville. Et Nicolas Chapuy fut parmi les victimes de l'épidémie (sources : Histoire de La Seyne sur Mer, par Louis Baudoin, 1965, pp. 567-581).

Mais je ne connais pas les origines de Nicolas Chapuy et j'ignorais qu'il avait pu être peintre-dessinateur dans votre ville. Avez-vous d'autres éléments d'information sur lui et êtes vous certain qu'il s'agit bien du même personnage et non d'un homonyme ?

Cordialement,

JCA


 

30 octobre - 8 novembre 2004 : Avenues Thierry et Hubert

C.

Je peux peut-être vous communiquer une information pour votre dictionnaire des noms de rues :

L'Avenue Thierry (ancien chemin vicinal n° 3) porte le prénom du petit-fils de Michel Pacha de même que l'avenue Auguste Plane se nommait Hubert.

Ces deux avenues étant ses "œuvres", il leur a donné les prénoms de ses petits enfants : Marie Henri Thierry (1883) et Marie Louis Hubert (1885) nés de l'union de son fils Marie Pierre Albert avec la Comtesse Marie-Jeanne Radegonde de Briey des Landres.

NB

R.

(...) merci beaucoup pour les informations qui me manquaient concernant les noms des avenues Thierry et Hubert. Je les ai aussitôt rajoutées sur mon site internet.

Cordialement,

JCA


 

20 octobre 2004 : Impasse Etienne Blanc

Q.

Bonjour,

En voulant compléter mon Encyclopédie des rues de La Seyne sur internet :

http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues.html

je découvre qu'il existe au quartier Pignet, près des terrains de tennis municipaux, une impasse Etienne Blanc, que je n'avais pas citée jusqu'ici.

Pourriez-vous me confirmer que c'est bien en l'honneur de votre parent, le peintre Etienne Blanc (1934-1980), que cette voie a été ainsi dénommée. Et également pour quelle raison cette voie a été choisie : habitait-il ce quartier ?

[cf. le site internet http://etienne.blanc.free.fr/ consacré aux œuvres du peintre Etienne Blanc, qui a enseigné à La Seyne de 1962 à 1970]

Merci par avance.

Cordialement,

JCA

R.

Aucune réponse reçue.


 

26 avril - 12 juin 2004 : Boulevard Staline et chemin Joseph Santeri

Q1.

Salut Claudet,

Pourrais tu me dire les dates d'ouverture du boulevard Staline car je me souviens aller y jouer dans les tranchées creusées à la pioche par une escouade de terrassiers alors que j'étais en classe chez monsieur Melgazza. J'ai pourtant relevé des dates fantaisistes remontant jusqu'à 1948 sur certains documents. A quelle époque est tu venu y habiter ?

R1.

Bonjour Serge,

(...) Ouverture du boulevard Staline : J'y ai habité au n° 9 à partir de Pâques 1950. Les grandes maisons dites de la "Reconstruction" ou "maisons d'Etat" avaient dû être construites entre 1948 et 1950. Le boulevard avait été ouvert au milieu des anciens champs et vergers en 1948 ou peut-être en 1949. J'habitais à l'époque sur la route du col d'Artaud et avec mes parents on venait quelquefois se promener par là, probablement pour voir où en étaient les travaux de l'immeuble qu'on devait venir habiter. Et un jour, je me souviens que mon père avait dit : « mais, ça y est, elle est faite la percée ! ». En 1950, le boulevard, dit du "4 septembre prolongé" était donc à peu près ouvert jusqu'à la route 559 de La Seyne à Six-Fours, mais n'était pas goudronné. On est restés dans la terre et la boue au moins une année. Puis les bordures de trottoirs et les caniveaux ont été faits (fin 1951 ??). Et le boulevard avait été baptisé du nom de Staline vers le début de 1952 (vers le 9 février), contre l'avis du préfet (On avait déjà évoqué ensemble ces problèmes), surtout que Staline était encore vivant (il n'est mort qu'en mars 1953).

Q2.

Est-ce que tu avais bien reçu la correction au sujet du chemin Santeri ?

Il partait de devant chez moi (L'actuel chemin des poivriers), traversait le boulevard, empruntait le début de l'avenue Cresp, obliquait à droite pour faire un angle droit, au niveau de l'entrée de la propriété Valentin avant de retrouver la route actuelle qui débouche sur la route de Six-Fours, là où s'érige le nouveau commissariat. Il n'y avait alors que quatre habitations sur son trajet : La soleillette, où résidait les familles Berard et Lombard (Titine), de l'autre coté du ruisseau de la Dominante, la propriété de la famille Barthelemy, Celle de la famille Andrieu de l'autre coté du boulevard Staline (des parents à Valentin) et la ferme agricole de Valentin où habitait aussi la famille Orsini, derrière ton immeuble.

SM

R2.

(...) je vois que tu arrives à citer de mémoire les noms de toutes les familles qui habitaient le long du chemin Joseph Santeri. A propos de ce chemin, j'avais bien reçu ton premier message mais je n'avais pas encore pris le temps de rectifier le site internet. Ce sera fait ce week-end.

Jean-Claude




 

6 janvier 2004 : Boulevard Garnault

C.

Bonjour,

Une information concernant le boulevard Garnault.

Il s'agit du vice-amiral Henri Jules Noël François GARNAULT (1820-1906) qui a fait une grande carrière et commandait en particulier la flotte française lors de la prise de Sfax (conquête de la Tunisie).

MM

R.

Bonjour,

Merci beaucoup pour cette information.

Je rajoute toutes ces précisions dès aujourd'hui dans le Lexique des rues de La Seyne de mon site internet.

Cordialement,

JCA


 

12 novembre 2003 : Chemin Napoléon

Q.

pourriez vous me fournir des renseignements sur ce chemin qui traversait la seyne au niveau de la maurelle. merci

FT

R.

Bonjour,

Merci pour votre message sur le site http://jcautran.free.fr/index.html.

(...) Je ne sais pas trop répondre à votre question sur le chemin Napoléon. A ma connaissance, il y a à La Seyne un chemin Napoléon qui est un chemin assez court qui (entre les quartiers Fontainebleau et la Rouve) se détache de l'avenue Esprit Armando pour monter, vers le sud-est, en direction de la colline du Fort Napoléon.

Je ne vois donc pas le rapport avec un chemin Napoléon qui, dites-vous, traversait La Seyne au niveau de La Maurelle. Je ne connais pas cet ancien chemin Napoléon.

Il y a eu aussi une rue Napoléon à La Seyne (pendant le second-Empire), mais elle n'était pas non plus dans le quartier de La Maurelle, puisqu'elle est devenue la rue Gay-Lussac, en centre ville.

La seule référence à Napoléon (Bonaparte, à l'époque) dans le quartier de La Maurelle pourrait se rapporter à la "batterie de la Grande Rade" qu'il avait fait renforcer en novembre 1793 en vue de la prise de Toulon et qu'il mentionne dans plusieurs de ses rapports. Cette batterie se situait à l'extrémité est de la colline du Rouquier, là où les cartes indiquent aujourd'hui La Darboussière (à proximité immédiate de l'actuel chemin de La Maurelle). Mais je n'ai pas connaissance qu'un chemin de ce quartier ait pu porter le nom de Napoléon.

Si vous avez davantage d'informations ou de témoignages sur cet ancien chemin Napoléon, merci de me les communiquer. Je pourrais alors poursuivre les recherches, à l'occasion, dans les archives de mon père.

Cordialement,

JCA

NB. Cette réponse n'est jamais parvenue à l'auteur de la question : l'envoi de cette réponse a fait l'objet d'un message d'erreur (Undelivered Mail Returned to Sender), l'auteur de la question (< Frantortillet@aol.com >) ayant probablement changé d'adresse e-mail entre temps. Peut-être découvrira-t-il un jour la réponse qui lui était destinée sur ce « forum ».


 

3 octobre 2003 : Chemin de Paradis

Q.

Bonjour,

je suis très heureuse d'avoir pu trouver un site sur la Seyne, car j'y suis née en 1972, j'y habite ainsi que toute ma famille et ceux depuis plusieurs générations puisque je suis une arrière petite fille de Madame Barnel, une des lavandières dont vous parlez dans "images de la Seyne" Tome 1.

Je me permets de vous envoyer cette e-mail car dans le lexique des rues et chemins au sujet du chemin de Paradis vous dites que cela doit venir d'un nom de famille. Or, j'ai toujours entendu dire ma grand mère et ses sœurs ;qui ont toujours habitaient le quartier; que si cela s'appelait Paradis c'est qu'il s'agissait d'un terrain divisait en dix part d'ou la "part à dix", et donc qui est devenu "paradis" au fil des années.

Si vous souhaité d'autres explications, je me tiens à votre disposition.

A bientôt.

SM

R.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Je ne connaissais pas cette explication de l'origine du nom du chemin de Paradis (nous pensions que, comme d'autres chemins du quartier, comme Bastian, Brémond, Carrière, Audibert, etc., il venait d'un nom de propriétaire du quartier). Mais votre explication est intéressante et je vais donc modifier mon lexique des rues pour la faire figurer.

Je dois me rendre à La Seyne la semaine prochaine pour rendre visite à mon père. Je lui en parlerai, ainsi que de votre arrière grand-mère Madame Barnel qu'il avait connue. Peut-être que cela lui fera revenir quelques vieux souvenirs. Je vous recontacterai à l'occasion si j'ai quelques autres explications à vous demander.

Merci encore. Cordialement,

JCA

NB. Postérieurement à cet échange de messages, il nous est apparu que, si l'explication ci-dessus était la bonne, ce partage d'un terrain en dix parts aurait eu lieu il y a très longtemps puisque le quartier en question est déjà dénommé Le Paradis dans le cadastre napoléonien.


 

4 septembre 2003 : Rue Chevalier de la Barre

Q.

Bonjour Monsieur,

Je dois faire une présentation sur les rues baptisées au nom du Chevalier de le Barre dans les diverses communes francaises .

La Seyne sur Mer possède une voie attribuée au Chevalier .

J'ai consulté avec un vif intéret votre site sur les rues de la Seyne, hélas je n'ai pas trouvé les quelques renseignements manquant pour la rédaction de mon exposé.

Peut-être pourriez-vous m'éclairer avec quelques précisions sur le choix et la date à laquelle le Conseil Municipal de la Seyne (voir la délibérations du C.M...) à pris la décision d'attribution du nom ?

Ou le cas échéant un contact en mairie qui pourrait me donner ces renseignements ?

Dans cette attente, je vous remercie de ce que vous pourrez completer mon travail .

HGB

R.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Mon lexique des rues sur internet contient à peu près toutes les informations que je possède.

En ce qui concerne la rue Chevalier de La Barre à laquelle vous vous intéressez, je n'ai pas donné d'autre précision car la date exacte de délibération du Conseil Municipal concernant l'attribution de ce nom ne m'est pas connue. Une recherche exhaustive des délibérations concernant les noms de rues de La Seyne avait bien été faite, il y a deux ans, à ma demande, par Mme Adeline LUMINET, responsable des Archives Municipales. Mais on n'a pas retrouvé les délibérations de toutes les rues. Soit que les documents n'étaient pas exploitables, soit qu'ils aient été égarés ou détruits au fil des décennies. [Il faut rappeler qu'une partie des archives de la ville, se trouvant dans l'hôtel de ville, ont été détruites ou ont brûlé lors du bombardement de la ville et du port, le 29 avril 1944, et que certains volumes des délibérations ont disparu].

J'ai cependant posé la question à mon père, Marius Autran, qui, à 93 ans, a encore une mémoire intacte de l'histoire de La Seyne au XXe siècle. Selon lui, la dénomination rue Chevalier de La Barre a été décidée par la municipalité socialiste (du Dr. Mazen) élue en 1920 et qui a dirigé la ville jusqu'en 1941. C'est au début des années 1920, sous l'impulsion anticléricale de plusieurs élus de cette municipalité, notamment le 1er adjoint Jean-Albert Lamarque, que la rue en question a été baptisée Chevalier de La Barre (c'est à la même époque que la rue longeant l'Institution Sainte-Marie avait été baptisée rue Emile Combes, ce qui avait été perçu comme une véritable provocation par les catholiques Seynois).

Voilà tout ce que je peux vous répondre. Je regrette de ne pas connaître de date plus précise.

Vous pouvez naturellement, à tout hasard, contacter la responsable des Archives Municipales (Mme Adeline LUMINET, Archives Municipales, Avenue de la Grande Maison Villa Tamaris, 83500 LA SEYNE-SUR-MER, Tél. 04 94 06 84 12, Fax, 04 94 30 71 89), mais, compte tenu de la recherche qu'elle avait faite, je doute qu'elle ait de nouvelles informations au sujet de cette rue Chevalier de La Barre).

Bon courage pour votre travail.

Très cordialement,

JCA


 

17 juillet 2003 : Rue Nicolas Chapuy

Q1.

Bonjour,

Bravo pour votre site très bien fait et très clair ( c'est si rare ).

Cela me replonge à chaque fois dans mon enfance.

Enfance pendant laquelle j'ai habité le haut de la Rue Nicolas Chapuis ( ou Chapuy ) ?...

J'ai pu vérifier l'autre soir que le panneau de la rue indiquait CHAPUY

Alors que vous parlez de Nicolas CHAPUIS ( ce qui me semblait être le cas dans mes souvenirs ) à la page ==>

http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_c.html

Que faut-il en penser exactement ?...

Très cordialement,

PP

R1.

Bonjour,

Merci pour votre commentaire sur notre site internet.

Votre remarque est exacte : le panneau de la rue indique aujourd'hui Nicolas CHAPUY, alors qu'autrefois (et il en était de même que sur tous les plans et cartes de La ville de la Seyne des années 60, 70, 80 et 90 que j'ai en mains), ce nom était orthographié CHAPUIS.

Vous savez certainement que Nicolas CHAPUY était l'un des adjoints au Maire de l'époque 1865-1866, qui, avec François DURND, autre adjoint, et Esprit MARTEL, Maire, s'étaient dévoués pour venir en aide aux Seynois pendant l'épidémie de choléra de 1865. Nicolas CHAPUY avait d'ailleurs été victime du choléra.

J'ai recherché dans l'Histoire de La Seyne de L. Baudoin (dans le chapitre sur l'épidémie de choléra), et là le nom est bien orthographié Nicolas CHAPUY.

De même dans la délibération du Conseil Municipal du 15 mars 1883 où il est question du "prolongement de la rue Nicolas CHAPUY".

Je pense donc que l'orthographe exacte était CHAPUY, et il semble que le nom ait été ensuite déformé en CHAPUIS. Peut-être parce que CHAPUIS est un patronyme assez commun dans le Midi (il y a davantage de CHAPUIS à La Seyne, Six-Fours et Toulon que de CHAPUY ou CHAPPUY). Bien que tous ces patronymes aient tous la même origine Chapus, Capus (charpentier) et aient pu être orthographiés indifféremment avec uis ou uy dans les actes officiels.

Le problème est le même pour notre "rue Franchipani", qui, depuis 3 siècles est restée orthographiée ainsi alors que le personnage s'appelait Robert de Frangipani.

En tout cas, il semble que récemment on soit bien revenu à l'appellation d'origine de CHAPUY et que les panneaux aient été rectifiés.

Je vais aussi effectuer la rectification du nom en CHAPUY dans la lettre c de mon lexique des rues.

Merci encore pour votre remarque.

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci également à vous pour votre réponse...

Cela m'a permise d'y voir beaucoup plus clair.

Bonne continuation pour votre site,

Très cordialement,

PP


 

10 juin 2003 : Chemin de Coste Chaude

Q1.

Bonjour Monsieur,

j'ai parcouru votre site très intéressant sur la Seyne-Sur-Mer.

Je me permets de vous demander un renseignement au cas où vous auriez la réponse :

J'ai eu les coordonnées d'un ami qui habiterait "chemin Coste Chaude", or je ne trouve pas cette adresse dans l'annuaire. Ce chemin aurait-il changé de nom ?

Et y aurait-il un rapport avec le chemin Fernand Bonifay (même quartier ?).

Merci d'avance pour votre réponse...

MM

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour avoir pris de l'intérêt à la visite de notre site :

http://jcautran.free.fr/index.html

En réponse à votre question sur Coste Chaude, je peux vous confirmer qu'il y a bien eu assez récemment (je crois environ 2-3 ans) un changement de l'ancienne dénomination chemin de Coste Chaude (qui reste encore couramment utilisée par les vieux Seynois) au profit de la nouvelle dénomination : chemin Fernand Bonifay.

Ce chemin se détache du haut du chemin de Mauvéou (VC 103) et se poursuit vers l'est sur une longueur de 868 mètres. Il se prolonge encore plus loin vers l'est, mais prend alors le nom de chemin du Rouquier (VC 203).

Vous pourrez trouver dans le répertoire Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer : (http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues.html) de notre site internet, aux lettres B et C, le détail et l'origine de ces dénominations, en particulier :

Fernand Bonifay (1920-1973) : Artiste passionné de musique et compositeur de nombreuses chansons à succès, très populaire aux fêtes de La Seyne dans les années 50 et 60. Certains de ses titres (Petite fleur, Maman la plus belle du monde, Souvenirs, souvenirs,...) ont même été interprétés par les plus grandes vedettes (Johnny Halliday, Petula Clark, Tino Rossi, Gloria Lasso, Sacha Distel, Dalida, Gilbert Bécaud, Annie Cordy, etc. Pendant des années, il anima aussi pour RMC, en direct des Sablettes, la célèbre émission radio Le Bar des Vedettes.

Coste Chaude : En provençal costo-caudo (côte chaude) : Nom de quartier justifié par une altitude moyenne, une exposition au Midi et une protection remarquable des vents violents, du mistral surtout.

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci beaucoup pour toutes ces précisions. Vous êtes une mine d'informations passionnantes !

Cordialement,

MM


 

7 février 2003 : Traverse Zimmermann

C.

Désiré ZIMMERMANN avait un atelier de chaudronnerie tuyauterie à Marseille au 27 de la rue FRIEDLAND. Il faisait de la réparation navale et travaillait

pour les chantiers de La Seyne.

Dans les années 50 je me souviens d'avoir vu les restes de son atelier au début de l'impasse.

Cordialement

JB

R.

Merci pour votre message relatif à la dénomination de la traverse Zimmermann.

Je n'avais pas retrouvé jusqu'ici la délibération du Conseil Municipal dans laquelle cette voie a été nommée et je ne savais donc pas qui pouvait être Zimmermann.

Vos renseignements me paraissent tout à fait intéressants et je vais donc pouvoir grâce à vous compléter dès aujourd'hui l'information qui manquait au niveau de cette traverse Zimmermann sur la page du site internet consacré aux rues de La Seyne.

En vous remerciant pour votre aide, recevez mes meilleurs sentiments.

JCA


 

29 octobre 2002 : Chemin de la Gatonne à Daniel

Q.

Cher Monsieur,

Mes enfants natifs de Normandie arrivent dans votre ville pour raisons professionnelles.

Je cherche une indication sur l'origine de leur adresse "passage de la Gatonne à Daniel".

Merci si vous pouvez éclairer ma curiosité.

FM

R.

Bonjour,

La réponse à votre interrogation sur l'appellation "passage de la Gatonne à Daniel" peut être trouvée dans différentes rubriques de notre site internet consacré à l'histoire de La Seyne sur Mer :

http://jcautran.free.fr/index.html

Et en particulier dans les trois chapitres suivants :

1) Origine des quartiers : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/origine_quartiers.html

2) Encyclopédie des rues de La Seyne : http://jcautran.free.fr/lexique_rues.html

3) § La Gatonne dans : Origines de l'Ecole Curie : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome4/origines_ecole_curie.html#7

Si vous n'avez pas la possibilité d'explorer ces documents sur internet, voici comment on peut simplement répondre à votre question :

- L'histoire de communauté seynoise s'est développée dans un grand nombre de quartiers, une soixantaine environ, dont les noms étaient familiers des anciens Seynois, un peu moins familiers pour les jeunes ou les nouveaux arrivants. Ainsi, La Gatonne et Daniel sont deux noms de quartiers de La Seyne. Beaucoup de chemins de la ville portent les noms des quartiers qu'ils desservent ou qu'ils relient. Le "chemin de la Gatonne à Daniel" relie en effet ces deux quartiers. (Vous mentionnez "passage de la Gatonne à Daniel", mais je ne sais pas s'il s'agit d'une récente modification du mot "chemin" ou s'il s'agit d'une voie de création récente qui s'embrancherait sur le "chemin de la Gatonne à Daniel", car je ne trouve pas ce "passage" sur les plans que j'ai ou sur les plans de la ville des pages jaunes internet).

Venons-en maintenant à l'origine de ces deux noms de quartiers : Daniel et La Gatonne. Pour cela, je vous recopie ci-dessous les informations qui figurent sur les différents chapitre de notre site internet qui traitent des noms de quartiers :

1) Un quartier important dénommé Daniel. C'est un quartier de collines principalement exposées vers le nord ou le nord-est et délimité par les quartiers La Gatonne, Vallon des Signes, Colle d'Artaud et Donicarde.

Qui étaient les Daniel ? C'est le nom d'une ancienne famille de propriétaires de terrains dans ce quartier ouest de la ville, qui contribuèrent à la fondation de La Seyne, et qui, depuis 1656 et pendant longtemps, furent investis dans des fonctions d'administrateurs de la communauté seynoise par les ordonnances de l'intendant de Provence ou des ordonnances royales.

Il y eut ainsi un Daniel de Léry, gouverneur de La Seyne. D'autres Daniel furent élus plus tard par un conseil de la communauté seynoise. Un Nicolas Daniel devint Maire en 1794, un autre en 1800. Nous pourrions évoquer longuement des personnages de haute lignée de cette famille qui donna à la Provence des officiers de marine, des ecclésiastiques, des notaires, des navigateurs célèbres, des médecins qui se distinguèrent pendant les périodes dramatiques des épidémies de choléra des siècles passés (1835-1845-1865...). Faisons une mention spéciale pour Clément Daniel, médecin, qui dirigea longtemps l'Hôpital de la ville dans les locaux de l'Hôtel-Dieu datant du XVIIe siècle situé entre la rue Messine et la rue dite de l'Hôpital devenue la rue Clément Daniel. Le nom de Clément Daniel méritait bien d'être vénéré tant il avait fait preuve de dévouement et de générosité dans les périodes les plus sombres de l'histoire seynoise. Aux XIXe et XXe siècles on pouvait encore noter la présence de centaines de familles Daniel à La Seyne comme à Six-Fours. Nos édiles du temps passé ont bien fait d'honorer cette famille célèbre par l'attribution de son nom à un grand quartier et à deux voies communales.

Chemin de Daniel : Chemin au tracé sinueux reliant le quartier Donicarde (bas du CD 216, actuellement route des Gendarmes d'Ouvéa) à La Gatonne, puis remontant vers le vallon des Signes (École de Plein Air), puis redescendant à travers bois, de nouveau vers le CD 216 de La Seyne à Six-Fours au sommet de la colle d'Artaud, face au chemin d'Artaud à Pignet). Classé (VC 122) le 25 août 1887. Longueur : 1290 m.

Chemin de la Gatonne à Daniel : Chemin qui part de l'intersection entre le chemin de Daniel et l'avenue Louis Burgard et qui, en direction de l'ouest, rejoint de nouveau le chemin de Daniel dans sa partie haute, près de l'École de Plein Air. Classé (VC 123) le 25 août 1887. Longueur : 420 m.

2) Quartier La Gatonne. Quartier situé à l'ouest du centre ville, au sud du boulevard du 4-Septembre, entre le collège Curie et le quartier Daniel.

L'appellation La Gatonne serait liée à l'existence d'un atelier de corderie pour la construction navale et la Marine dans ce quartier. (La corderie a disparu, mais il reste un témoin de cette époque avec le bistrot dénommé Bar de la Corderie. L'avenue reliant le boulevard du 4 Septembre à la route de la Donicarde s'appelait autrefois boulevard de la Corderie avant de devenir la rue Charles Gide, économiste français qui a décrit les principes du coopératisme).

C'est précisément dans l'existence de cette ancienne corderie que nous trouvons l'origine du nom de la Gatonne que beaucoup de Seynois ne connaissent pas. Avec des fils de chanvre, on faisait des cordes simples ; en assemblant un grand nombre de ces cordes, on obtenait un câble, mais pour former les torsades spiralées des gros cordages, un outil qui était une sorte de bâton était nécessaire. L'altération du mot bâton aurait donné, en provençal, gaton, ou gatoun, d'où le nom de La Gatonne donné à ce quartier.

Chemin de la Gatonne : Chemin perpendiculaire au boulevard de Stalingrad qui monte vers le chemin de Daniel (partie haute de l'avenue Louis Burgard).

La partie nord du chemin (sur 113 mètres) a longtemps été étroite (3 m.) alors que la partie sud (sur 90 m.), beaucoup plus pentue, avait 8 m. de large. Classé (VC 160 en avril 1956). Longueur : 203 m.

Espérant avoir répondu à votre curiosité, et restant à votre disposition pour tout autre renseignement que vous souhaiteriez avoir sur La Seyne sur Mer, recevez l'expression de mes sentiments distingués,

JCA


 

8 janvier 2003 : Rue Charles Gide

Bonjour,

(...).

Deuxièmement, je voudrais répondre à la question : « Qui pourra nous renseigner sur Charles GIDE ? » (Recherche N° 36 du Filet du Pêcheur du 4ème trimestre 2002)

La réponse se trouve sur la page Encyclopédie des Rues de La Seyne de mon site internet :

« Charles Gide : Économiste français (Uzès, Gard, 1847 - Paris, 1932). Oncle de l'écrivain André Gide, il fut l'un des principaux théoriciens du coopératisme. Auteur de plusieurs ouvrages, dont : « Principes d'économie politique » (1884), « La Coopération » (1900), « Les sociétés coopératives de consommation » (1910) ».

« La rue Charles Gide est une partie de l'ancien CVO n° 10. Le Centre Hermès (Direction des Impôts) qui y est situé occupe l'emplacement des anciens Coopérateurs du Midi, expliquant le choix de Charles Gide pour la dénomination de cette rue ».

(...).

Amitiés,

JCA


 

30 juin 2002 : Explication de certains noms de rues de La Seyne

Q. (à JP)

Bonjour,

Suite à notre récente conversation téléphonique, je ne sais pas si tu as pu visiter le site internet :

http://jcautran.free.fr/index.html

Et notamment la partie relative aux noms des rues, chemins, avenues, places et quartiers de La Seyne.

Je t'avais indiqué que la recherche de l'origine de certaines appellations me posait quelques problèmes et que peut-être, au sein de l'Association que tu présides, des renseignements pourraient être obtenus.

Les appellations dont je n'ai pas retrouvé d'explication valable concernent notamment les voies suivantes :

Albrand (rue du Commandant Louis) : ?
Arnaud (chemin) : Famille propriétaire de terrains ?
Barelles (chemin des) : Nom de famille ?
Beauché (rond-point Georges) : ?
Besostri (impasse) : ?
Bœuf (esplanade Henri) : ?
Boisselin (rue) : ?
Braudel (parc Fernand) : ?
Cablat (impasse) : ?
Cléry (Avenue Hugues) :? Famille de Mar-Vivo. Quels rôles ont joué Hugues et Félix Cléry ? Dans le Syndicat d'Initiative des Sablettes ?
Cléry (rue Félix) : idem
Closerie des Lilas (chemin de la) : ?
Croce (rue François) : ?
Crouzet (rue du Docteur) : ?
Gabrielles (Les) (quartier) : ?
Garnault (boulevard) : ?
Gaumin (quartier) : ?
Gauran (chemin de) : ?
Jaubert (boulevard Dominique) : ?
Jaumen (quartier) : ?
Lacroix (rue Pierre) : ?
Marie (allée) : ?
Mattei (avenue J.-B.) : ?
Maurelle (quartier) : ?
Michelon (rue) : ?
Picard (rue Professeur) : De quel professeur Picard s'agit-il ? l'archéologue ? l'astronome ? un autre professeur de la région ?
Porchy (boulevard) : Famille de Saint-Elme ?
Prat (rue Étienne) : ?
Rey (chemin) : ?
Roux (du Docteur) : S'agit-il d'Emile Roux qui dirigea l'Institut Pasteur ?
Sardine (chemin de la) : ??
Selon (chemin de) : Famille propriétaire de terrains ?
Thierry (avenue) : ?
Vaillant (rue du Docteur) : ?
Verlaque (rue Louis), selon L. Baudoin « édile seynois à une date assez récente » (peut-on être plus précis ?)
Vidal (boulevard Auguste) : ?
Zimmermann (traverse) : ?

[NB. Depuis ce courrier de 2002, un bon nombre d'explications de noms de rues ont été trouvées : Albrand, Beauché, Bœuf, Braudel, Croce, Gabrielles, Garnault, Gaumin, Jaubert, Jaumen, Lacroix, Mattei, Picard, Selon, Thierry, Vidal, Zimmermann, etc.]

(...).

Amitiés. Peut-être à bientôt.

JCA



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