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Questions relatives aux rues de La Seyne |
Historique des échanges de messages à propos de :
- Ancienne menuiserie de la rue Victor Hugo
- Arbaud (rue d')
- Impasse Arden
- Armand Sauvat (rue)
- Berny (rue)
- Berny (maison ancienne de la rue)
- Besostri (impasse)
- Caminade (bibliothèque Pierre)
- Cauquière (fontaine de la rue)
- Charles Gide (rue)
- Chemin Aimé Genoud / chemin de Tortel
- Chemin des Floralies, ou « Chemin noir » ?
- Chevalier de la Barre (rue)
- Coste Chaude (chemin de)
- Crouzet (rue du Docteur)
- Dominique Jaubert (boulevard)
- Docteur Vaillant (rue du)
- Donicarde (origine du nom)
- Era (rue Jean-Pierre)
- Etienne Blanc (impasse)
- Etienne Prat (ancienne huilerie dans la rue)
- Garnault (boulevard)
- Gauran (chemin de)
- Gatonne à Daniel (chemin de la)
- Henri Bœuf (esplanade)
- Hubert (avenue)
- Hubert (boulevard)
- Impasse Poudra (impasse)
- Jean-Marie Pascal (avenue)
- Joseph Santeri (chemin)
- Ledru-Rollin (place)
- Louis Albrand (rue du Commandant)
- Mattei (rue Jean-Baptiste)
- Meunier (rue Louis)
- Moneiret (chemin de)
- Napoléon (chemin)
- Nicolas Chapuy (rue) (1)
- Nicolas Chapuy (rue) (2)
- Nom de rue à Fabrégas
- Paradis (chemin de)
- Pêle-Mêle (carrefour du)
- Picard (rue du Professeur)
- Place de la Lune
- Plaque ancienne indiquant "Les Moulières" et "Le Mai" avant et après sa restauration
- Protée (carrefour du sous-marin)
- Quai du port (nom d'un)
- Quatre stations (carrefour des)
- Recherche des appellations de rues d'avant le français
- Reynaud (rue du Docteur)
- Rotonde (chemin de la) (1)
- Rotonde (chemin de la) (2)
- Rue (de la) République
- Ruisseau (chemin du)
- Saturnin Fabre et François Bernard (quais)
- Sauvageonne (chemin de la)
- Sauveur Peter (rue)
- Selon (chemin de)
- Séverine (place)
- Staline (boulevard)
- Staline (dénomination boulevard)
- Thierry (avenue)
- Zimmermann (traverse)
- Divers :
- Bordures de trottoir du boulevard du 4-Septembre
- Centre ancien (rues du) : nouvelles plaques en langue d'oc
- Demande de visuels et informations sur le cours Louis Blanc
- Encyclopédie et origine des noms de rues
- Étymologie de la place Bourradet (place)
- Explication de certains noms de rues de La Seyne (1)
- Explication de certains noms de rues de La Seyne (2)
- Explication de certains noms de rues de La Seyne (3)
- Les pavés d'amour de la République
- Noms de rues et autres
- Route du colonel d'Artaud !
- Rues de La Seyne qui ont été bombardées
- Souvenirs d'un petit Seynois dans quelques rues de la vieille ville
- Souvenirs de la rue Nicolas Chapuy et de la place de la Lune
- Voies du quartier Fabrégas
7 octobre 2024 : Rue Jean-Marie Pascal
Q1.
Bonjour,
Dans votre dernière Page Jaune, un petit article encadré consacré à l’avenue Jean-Marie PASCAL a attiré mon attention :
Pour
moi, Jean-Marie PASCAL (dont le nom a été donné en 1949 à une rue de
400 mètres qui borde la partie sud-est du stade Scaglia et monte vers
le quartier Touffany), fut un Résistant seynois, né le 24 juin 1918 à
La Seyne et mort en déportation le 15 avril 1945 à Sandbostel
(Allemagne).
Je
ne comprends pas pourquoi il est écrit que Jean-Marie PASCAL fut «
architecte, grand prix de Rome et enseignant (1837-1920) », sans aucun
rapport avec La Seyne.
Mais vous allez sans doute m’expliquer...
Cordialement.
Jean-Claude AUTRAN
PS.
ChatGPT me signale que : «
Jean-Louis Pascal (1837-1920) fut un architecte français qui a remporté
le Grand Prix de Rome en 1866. Jean-Louis Pascal a eu une carrière
prestigieuse, devenant professeur à l'École des Beaux-Arts de Paris et
architecte de la Bibliothèque nationale de France ».
3-14 septembre 2024 : Boulevard Hubert - Boulevard des Hommes-sans-peur - Boulevard Jean-Jaurès
Q1.
Suite au grand article de Var Matin concernant la parution de mes livres, je suis entrée en contact avec plusieurs personnes qui ont apporté de l'eau au moulin de mes écrits (...). Je suis également entrée en contact, inopinément, avec les descendants de la châtelaine de La Seyne (Mme HUBERT) que j'ai évoquée dans les pages de mon bouquin. J'avais perdu tout contact avec cette famille depuis bien longtemps et pensais que le domaine décrit dans mon livre appartenait maintenant à des étrangers : en réalité, la demeure est restée fidèlement dans le cocon familial (la descendance est très nombreuse); ils viennent tous à tour de rôle passer des vacances sur leur terre seynoise. C'est ainsi qu'ils ont eu connaissance de la parution de mon livre sur La Seyne et ont manifesté leur intérêt pour ce petit ouvrage. Voulant leur envoyer mon livre à leur adresse, surpise, j'ai découvert que ces personnes étaient les petits-enfants et arrières-petits enfants de la châtelaine. (...)
MMG
R1.
Bonjour,
Merci pour ces informations (...). Personnellement, je n’ai pas connu
cette famille, ni ces lieux ; ce n’était pas mon quartier. Mais ça m’a
fait me souvenir que l’actuel boulevard Jean Jaurès s’appelait
autrefois boulevard Hubert avant de s’appeler boulevard des
Hommes-sans-Peur.
Il y a pu y avoir à un moment confusion avec une avenue Hubert (du nom
du petit-fils cadet de Michel Pacha), devenue avenue Auguste Plane,
l’avenue Thierry (petit-fils aîné) conservant, elle, son nom.
Mais, effectivement, comme je l’indique dans le lexique des rues de La Seyne (http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_h.html),
le boulevard Hubert tire son nom « de la famille Hubert, qui offrit des
terrains pour la création de ce boulevard. [On trouve en effet, dans le
recensement de 1906, une famille Hubert habitant « Quartier Gaumin -
boulevard des Hommes-sans-Peur » : André Hubert, né en 1865 à
Charleville, chef de maison, ingénieur ; Marie Hubert, épouse, née en
1871 à Toulon ; Germaine, fille, née en 1898 à La Seyne ; Jean, fils,
né en 1901 à La Seyne] ». Voir extrait ci-dessous du recensement, p.
332.
Mais
j’ignorais qu’il y avait encore autant de descendants de cette famille.
Et, effectivement, pour revenir une fois de plus au site Geneanet, on
peut accéder à une partie au moins de la généalogie de la famille
Hubert grâce au lien :
Merci pour tout.
Amicalement.
Jean-Claude Autran
Q2a.
Bonjour Madame,
Encore merci pour votre intéressant message mais, l'information appelant le questionnement, j'aimerais savoir pendant quelle période le Boulevard Jean Jaurès s'est appelé Boulevard Hubert.
En effet, le vaste lotissement qui l'a créé a débuté, sauf erreur de ma
part, en 1911 et le passage des Hommes sans peur à Jean Jaurès s'est
fait en 1920. Cela fait donc peu de temps. Je joins en annexe le plan
de ce lotissement qui montre, en particulier que notre terrain se
limitait au Gros Vallat et que l'Avenue Frédéric Mistral s'appelait
Avenue des Sablettes (encore quand j'étais enfant).
Lotissement La Chênelaye (1911) |
Par ailleurs, je vous signale que ma grand-mère, Marie HUBERT née
PUGIBET avait pour mère Sophie BOISSELIN, nom qui a été donné à une rue
perpendiculaire au boulevard précité. L’histoire montre qu'il est
préférable de donner son nom à une petite rue plutôt qu'à un grand
boulevard. Je tiens à votre disposition des arbres généalogiques si
vous les désiriez.
Je me suis permis de mettre en copie Monsieur Autran (avec qui mon neveu OT avait été en contact il y a quelques années).
Cordialement,
AG
Q2b.
Merci pour ces échanges autour de la Chênelaye: j'ai découvert avec admiration le passé de votre grand-mère (...)
Je savais qu'elle était apparentée avec la famille BOISSELIN mais je ne
savais pas par quel lien. Ma maman et ma grand-mère ont, un temps,
habité cette rue Boisselin. Mais concernant l'appellation du Boulevard
"HUBERT", je n'ai aucune information et je laisse à Jean-Claude AUTRAN
le soin de vous apporter une réponse s'il parvient à retrouver trace de
cette dénomination dans les archives.
(...)
Très cordialement
MMG
R2.
Bonjour à tous,
Voici quelques éléments de réponse aux différents sujets que vous avez soulevés dans vos derniers messages.
Délibération municipale du 13 février 1898 |
Délibération municipale du 1er mai 1898 |
Délibération municipale du 8 octobre 1899 |
Délibération municipale du 29 octobre 1899 |
Délibération municipale du 24 mars 1900 |
Délibération municipale du 26 septembre 1905 |
Délibération municipale du 23 janvier 1920 |
-
Concernant d’autre part la généalogie de votre famille, je m’y suis un
peu plongé pour mieux comprendre les relations entre les différents
patronymes que vous avez cités : Hubert, Pugibet, Boisselin, Gervet,...
Je me suis amusé à reconstituer des listes de descendance et
d’ascendance - mais qui ne vous apprendront probablement rien. Sauf
peut-être que j’ai relevé un mariage intéressant entre l’un des fils de
Germaine Hubert, François, et une demoiselle Marie Savatier, nièce d’un
grand ingénieur des Chantiers de La Seyne, Lucien Savatier. Ce n’est
sans doute pas un hasard, car les familles des cadres supérieurs des
Chantiers devaient se fréquenter et que cela a pu donner lieu à des
mariages entre leurs enfants ou petits-enfants.
- Il se trouve que j’ai beaucoup travaillé sur Lucien Savatier
(1863-1938), lui-même gendre du grand directeur de Chantiers que fut
Amable Lagane (1838-1910) et que André Hubert (1865-1936) a
nécessairement dû croiser dans sa carrière. Le lien suivant vous
conduira aux paragraphes que j’ai consacrés à Lucien Savatier dans le «
forum » de mon site internet.
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2014_2016.html#40
J’ai
présenté également, en octobre 2023 à l’Académie du Var, une conférence
sur Amable Lagane dans laquelle Lucien Savatier et son œuvre occupent
une place importante (déconstruction de la célèbre frégate La Belle Poule, domaine vinicole du Rouet au Muy,...).
C’est
tout ce que je peux dire pour aujourd’hui. Je vous tiendrai
naturellement au courant si je découvre quelque élément nouveau. Il est
probable que j’aie commis quelques erreurs ou approximations lorsque
j’ai essayé de reconstituer le calendrier de cession des terrains par
votre famille, ainsi que dans la généalogie. Vous ne manquerez
certainement pas de me les rectifier, ou de rajouter certains éléments
que j’ignore et que vous devez posséder de votre côté.
Bien cordialement.
Jean-Claude Autran
PS. Les délibérations municipales de La Seyne sont numérisées et mises en ligne sur le site des Archives municipales :
https://www.archives.la-seyne.fr/documents-numerises/registres-de-deliberation?arko_default_6203cb6d8d50b--ficheFocus=
Q3.
Bonjour Monsieur,
Je tiens à vous remercier vivement pour votre important message et le
gros travail que vous avez effectué pour répondre à mes questions.
Bien entendu, je suis désolé d'apprendre que le Boulevard Hubert n'a
probablement existé que dans l'imagination générale mais peut-être
est-il préférable d'exister dans la volonté du peuple plutôt que dans
la décision du Prince.
Il n'est pas surprenant que Germaine Hubert (épouse Blavignac, ma
tante) soit déclarée née Chemin de l'Evescat puisque c'est là que se
trouvait l'entrée de la propriété avant le grand lotissement. Je
comprends que mon grand-père, André Hubert, ait préféré se faire
domicilier Boulevard Hubert, ou des hommes sans peur, en plus de
l'avantage d'un artère plus importante.
(...) Il est clair que la Rue Boisselin ne porte son nom que
depuis la réalisation de ce lotissement puisque elle n'existait pas
auparavant.
La tombe Hubert-Boisselin au cimetière de La Seyne se trouve à gauche
en entrant, dans l'allée montante la plus proche du mur, 4ème ou 5ème
tombe à froite. Depuis mes grands-parents maternels, mon frère aîné,
Philippe Gervet, y a été enterré mais mes parents sont enterrés au
cimetière du Père Lachaise à Paris. Nous avons aussi une sépulture au
cimetière de Toulon Lagoubran.
Il est exact que mon cousin François Blavignac (aujourd'hui décédé)
avait épousé Marie Savatier, toujours vivante, dont la famille possède
le domaine du Rouet. Je ne pense pas qu'ils se soient connu par
relation familiale mais mon neveu OT est mieux placé que moi pour
répondre.
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire,
AG
1942.
Place de la Lune, au niveau de l'actuel no 39 de la rue Camille
Pelletan, au moment des restrictions. On y voit l'épicerie, devenue Bon
Lait, et le bar Le Provençal, deux commerces qu'ont tenus mes
grands-parents ALERINI. La 7e sabots fourrés mains dans la poche est
Amalia CARLE. La dernière de la queue, habillée tout de noir,main sur
la hanche, est mon arrière-grand-mère Marie Catherine CARLE. |
1929. François, Joseph, Marie-Louise, Maria, Toussaint 5ans, Maurice 3 ans, place de la Lune à La Seyne |
1929.Joseph, Marie-Louise et Maurice, devant l'épicerie place de la Lune à La Seyne |
1930. Maurice Alérini (4 ans) et ses parents à droite, place de la Lune, la Seyne |
Cher ami,
Je ne sais plus si nous nous sommes croisés un jour. Mais j’ai vu votre
nom souvent apparaître dans les archives de l’école Municipale de
Musique, les concerts et les distributions des prix dans les années 70.
Les souvenirs de votre mère sont très émouvants et très précieux. Si le
même exercice avait été fait dans chaque famille, on aurait conservé de
nombreux clichés de la « petite histoire », si importants pour
comprendre notre ville et ses racines, mais qui se sont souvent
malheureusement perdus.
Je vais naturellement relayer votre message dans le forum de mon site.
Peut-être y aura-t-il quelque internaute capable d’apporter de
nouvelles précisions sur la rue Nicolas Chapuy ou l’école François
Durand.
Personnellement, je n’ai pas de souvenir de ce quartier de La Seyne,
ayant toujours habité les quartiers ouest. Mon père ne l’avait guère
évoqué non plus.
Par contre, à la réception de votre message, je me suis lancé dans une
recherche des commerces de cette rue dans les années 30, plus
exactement de l’année 1937 à partir d’un annuaire de La Seyne, dont je
possédais une copie (effectuée il y a une dizaine d’années par
photographie des pages, aux Amis du Vieux Toulon).
J’ai recopié ci-dessous intégralement tous les commerces situés rue
Nicolas Chapuy, par ordre alphabétique des rubriques, tels qu’ils
figurent dans l'annuaire, avec parfois des erreurs dans l’orthographe
des noms. Parfois le n° de la rue est donné, parfois non. La liste
n’est pas forcément exhaustive car je pense qu’il fallait payer pour
figurer dans l’annuaire et certains commerçants devaient refuser. Mais
cela donne quand même une bonne idée du commerce de la rue, du moins en
1937. Je dois avoir aussi, au moins en partie, l’annuaire 1932. Je n’ai
pas encore eu le temps de l’examiner, mais je vous enverrai la même
liste dès que possible.
Rue Nicolas Chapuy – 1937
Concernant vos autres questions :
- Je n’ai malheureusement aucune photo de la rue ou de ses commerces.
- Je ne sais pas grand-chose sur l’école François Durand (voir ma réponse à http://jcautran.free.fr/forum/enseignement_et_ecoles.html#79).
- Merci pour toutes les photos. Il est possible que j’aie des photos de classes de cette école (parues dans Var-Matin il y a une vingtaine d’années). Si je les retrouve, je vous les enverrai. Mais je ne crois pas en avoir des années 30 ou 40.
A bientôt pour la suite des informations que je pourrais encore retrouver.
Bien cordialement.
Jean-Claude Autran
Q2.
Merci beaucoup pour tous ces renseignements, les noms de commerçants de la rue Nicolas Chapuy au fait rejaillir de nombreux souvenirs dans la mémoire de ma maman. Je vais porter tout ça par écrit et vous en enverrai le résultat.
J'ai retrouvé deux photographies de l'école François Durand en 1942 que je vous ai fait parvenir.
J'ai
commencé aussi à porter par écrit les souvenirs de mon père, décédé il
y a quelques années, et qui, bien que toulonnais, a passé une partie de
son enfance à la Seyne où ses parents tenaient un restaurant sur la
place de la Lune. Je vous je vous les enverrai pour compléter votre
site que je vis toujours avec beaucoup de bonheur.
Merci pour votre travail.
Amicalement.
FA
R2.
Cher ami,
Merci pour votre dernier message.
Comme promis, je vous adresse ci-dessous la liste des commerces de la
rue Nicolas Chapuy, telle que j’ai pu la déchiffrer à partir de
l’annuaire 1932. Ce n’est qu’un complément d’information. Elle ne
contient pas tout à fait les mêmes noms et il y beaucoup moins de
numéros de rue de mentionnés, par rapport à la liste 1937.
Par ailleurs, je n’ai aucun original de photos de l’école
François-Durand. Je n’ai qu’un article de presse de Var-Matin
(ci-joint) qui fournit une photo de classe de 1948-1949 (instituteur,
M. Sagneau ? ou Sajhau ?). A vrai dire, j’avais une série d’autres
photos de cette école, mais je les avais prêtées il y a fort
longtemps à un voisin, ancien élève de François-Durand, qui ne me
les a jamais rendues… Je vais essayer de les lui récupérer, mais c’est
sans garantie qu’il les retrouve.
Amicalement.
Jean-Claude Autran
Q3a.
Bonjour Jean-Claude,
et merci encore de consacrer tout ce temps à mes recherches.
De mon côté, en parcourant Le Petit Provençal
des années de guerre, je suis tombé sur une annonce qui pourrait vous
intéresser concernant l'histoire de l'école Martini. Dans le n° du 2
mars 1941 (Le Petit Provençal, 2 mars 1941), le Directeur de l'école annonce que la première cérémonie de salut aux couleurs aura lieu le lundi 3 mars.
Le Petit Provençal, 2 mars 1941 |
Comme promis, je joins aussi la partie des souvenirs de mon père [Coir fichier Souvenirs de Maurice Alerini], décédé en 2015, concernant la Seyne-sur-Mer. J'avance aussi sur ceux de ma mère, mais il est difficile à son âge de rester concentrée longtemps sans être fatiguée.
FA
Q3b.
Bonjour Jean-Claude,
Je vous joins les souvenirs de ma mère concernant son enfance à la Seyne [Voir fichier Souvenirs de Lucienne Alerini].
Ils sont tels qu'elle me les a racontés ; je n'ai pas cherché à leur
donner une forme "littéraire", je les ai simplement parfois remis dans
l'ordre. La mémoire des personnes âgées est fascinante : elle se
souvient de détails qui me semblent inimaginables. Avec ma sœur, nous
avons proposé à ma maman de retrouver la maison dans laquelle la
famille s'était réfugiée au Revest en 1944. Nous avons vécu une scène
extrêmement émouvante : elle a retrouvé son amie d'alors, toujours
vivante. Les deux vieilles dames se sont reconnues immédiatement, se
sont tutoyées comme alors et sont reparties dans leur passé, oubliant
tout autour d'elles.
J'ai
arrêté pour l'instant la transcription à ce moment-là. La suite ne
concerne plus la Seyne : la famille est partie au mois d'août 44 dans
la Drôme rejoindre Antoine Navarro qui avait pris le maquis, choix
judicieux puisqu'ils se sont retrouvés dans une ferme de Marsanne pile
entre Américains qui descendaient et Allemands qui fuyaient.
Il
manque aussi une partie sur la propriété que mes grand-parents avaient
acheté en 1935 sur le chemin de la Rotonde, au quartier Pas-du-Loup, et
sur laquelle ma mère vit toujours.
Vous pouvez retrouver la généalogie de ma maman et ses liens avec les
familles Navarro et Carle sur Geneanet (j'ai vu que vous utilisiez
aussi ce site).
Amicalement
FA.
R3.
Merci pour tout. Toutes vos photos et tous vos textes ont
été mis en ligne dans mes "forums" Enseignements et écoles, et dans "Souvenirs de la rue Nicolas Chapuy et de la place de la Lune". Peut-être que des internautes y rajouteront leurs propres commentaires ou souvenirs. Ou que des
petits-enfants ou arrières-petits-enfants y reconnaîtront l'un de leurs
ancêtres sur certaines photos.
Amicalement.
11-18 juillet 2021 : Chemin des Floralies ou « Chemin noir » ?
Q1.
Bonjour Monsieur Autran,
Seynoise de naissance, mes grands-parents maternel ayant habité
longtemps aux Mouissèques mais également la Rouve, ma maman au chemin
des roses (Famille Orsoni, Eugène et Albine), depuis petite j'entends
parler du chemin des Floralies mais ma famille l'appelle "le chemin"
noir. Est-il possible d'avoir une explication pour le chemin noir?
Merci infiniment. Je vais prochainement y habiter et j'aime l'histoire de la Seyne...
Cordialment.
Belle journée à vous..
ADG (famille Orsoni, Del grande, Albrand, Audibert, et Rousset)
R1.
Bonjour Madame,
A
mon grand regret, et malgré toutes les recherches que j’aie pu faire,
je n’ai pas trouvé de réponse satisfaisante à votre question.
Je
n’ai jamais habité ce quartier de La Seyne, ma famille non plus, et je
n’ai donc jamais entendu mentionner de « chemin noir ». Cette
dénomination, sans doute très locale n’apparaît nulle part dans mes
archives, ni dans aucun répertoire des voiries de La Seyne.
On
peut être réduit à quelques hypothèses (très hasardeuses) : Ce chemin
traversait-il, il y a très longtemps, une épaisse zone forestière qui
l’aurait rendu particulièrement ombragé et sombre ?? Ou alors, par la
suite, la proximité des anciens ateliers des chantiers aurait-elle
amené le chemin à être couvert de poussières de charbon ??? Ceci est
peut être totalement fantaisiste, mais je n’ai malheureusement rien de
plus « historique » ou « officiel » à vous proposer.
Cordialement.
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonjour,
Merci pour votre réponse....
Belle journée à vous...
Cordialement.
ADG
Fin des années 50 ? |
Image de Google Street |
Le Seynois, 24 novembre 2020 |
23 novembre 2019 : Origine de l'appellation Impasse Arden
C1
Cette impasse de 175 mètres dessert le port de Brégaillon, à l'est de l'avenue de la 1ère Armée Française.
Le Petit Var du 9 août 1899 fait état d'un « projet Arden » de
chemin de fer entre
la gare de La Seyne et la ville, qui aurait abouti à la rue des Maures
(rue
Baptistin Paul actuelle). Ce projet fut abandonné devant les nombreuses
protestations. Le nom du concessionnaire Arden est encore mentionné
dans une délibération du conseil municipal de 1902.
Le Petit Var, 9 août 1899 |
29-31 octobre 2019 : Fontaine de la rue Cauquière
Q1.
Bonjour,
Notre service est contacté par M. BRUNO, adjoint du quartier Centre /
Est au sujet d'une ancienne fontaine, située au niveau du n° 4 de la
rue Cauquière. Cet édifice est en très mauvais état. Il n'avait pas été
proposé à l'inventaire du patrimoine du PLU car, notamment, nous
n'avions pas d'information à son sujet.
Après discussion avec une riveraine, j'ai appris que cette fontaine
possédait encore sa pompe il y a quelques années. Sur le côté, se
situait un abreuvoir pour les animaux. Il en reste un morceau. Je n'ai
trouvé ni photo, ni information sur cette petite fontaine.
Pour que la mise en sécurité de la construction ne soit pas traduite
par une démolition, il est nécessaire de réaliser une petite étude, et,
pourquoi pas, de proposer un projet de restauration.
Auriez-vous quelques informations à me fournir : type de fontaine, historique, photos, dessins... ?
Merci d'avance pour aide et très bonne journée à vous.
Bien cordialement
NM
R1.
Bonjour,
Je n'ai malheureusement aucun
élément précis, ni dans ma mémoire, ni dans mes archives, pour répondre
à votre question. Je connais mal ce quartier de la ville et j'ignorais
totalement l'existence d'une ancienne fontaine au n° 4 de la rue
Cauquière.
A noter que M. Baudoin, dans son
Histoire de La Seyne (note n° 107), mentionne l'existence d'un puits
communal à la rue Cauquière. C'est tout ce que j'ai pu retrouver en
rapport possible avec votre question, mais cela ne vous avance guère.
Désolé.
Bien cordialement.
Jean-Claude AUTRAN
Q2.
29-30 septembre 2018 : Dénomination des quais Saturnin Fabre et François Bernard
Q1.
R1.
Cette décision n'a été prise que le 20 novembre 1909 (et non le 26 septembre 1905) sous la municipalité Armand (1908-1910) (ci-joint extrait du Petit Var du 21 novembre 1909). En 1905, le maire était Henri Pétin. D'ailleurs, Saturnin Fabre et François Bernard ne sont décédés tous deux qu'en 1906.
Jean-Claude Autran
Le Petit Var, 21 novembre 1909 |
Q2.
Effectivement, la contradiction était même dans l'énoncé ! 1909 et non 1905... Pour me racheter une photo de Jean Armand au volant de son cabriolet...
Photo de Jean Armand [Propriété de La Seyne en 1900] |
PDP
R2.
Rare et magnifique ! Je n'avais jamais vu de photo de Jean Armand. Bien que j'aie connu son fils Marcel, né en 1891 à La Seyne, qui a tenu la pharmacie Armand avec son épouse Jeanne, née Labatut, dans les années 40-50-60.
Jean-Claude Autran
(Voir la suite des échanges dans le chapitre Personnalités locales ; Cyrus Hugues et pharmacie Armand
9 novembre 2015 : Ancienne menuiserie
de la rue Victor Hugo
Q1.
Bonjour,
Je me permet de vous écrire suite à une visite de votre site internet
lors de recherches sur La Seyne.
Je viens d'acheter une maison au centre de La Seyne et je souhaite en
savoir plus sur son histoire.
La maison se trouve rue Victor Hugo (côté port) et
l'ancien propriétaire l'a acheté dans les années
70 mais n'a pas d'informations sur cette dernière.
J'ai remarqué sous la peinture de la façade ce qui semble
être une ancienne enseigne, MENUISERIE avec un nom que l'on ne
voit pas bien, escoffier ou qq chose du genre (je dois retourner voir
de plus près).
Auriez vous parmi tous vos documents, quelques informations qui
pourraient m'en dire plus sur l'histoire de cette maison.
Je vous remercie
Cordialement
PG
R1.
Bonjour,
Je ne suis pas certain de la localisation excacte votre maison (il
faudrait que vous m’indiquiez le numéro de la rue).
J’ai fait cependant des recherches sur les anciennes menuiseries
ayant existé rue Victor Hugo, mais je n’ai pas chez moi de
document plus récent que 1964. D’après
l’annuaire des professions à La Seyne en 1964, la seule
menuiserie qui existait rue Victor Hugo était au numéro
27. Son propriétaire était M. Vasco Bernardini (voir
ci-joint). On retrouve cette menuiserie avec le même nom au
même numéro 27 (ou au numéro 29) dans les annuaires
des années précédentes et même avant la
guerre de 1939-45. Voir ci-joint la copie de l’annuaire 1937.
Mais je n’ai trouvé dans ces années-là
aucune menuiserie portant le nom d’Escoffier. Il est cependant
possible que la menuiserie soit passée à un
propriétaire nommé Escoffier dans les années 70.
Je ne peux pas le confirmer pour l’instant n’ayant pas
d’annuaire de cette époque. Je suis passé hier pour
voir à quoi ressemblait la maison du numéro 27 de la rue
Victor Hugo et il y a en effet au rez-de-chaussée un ancien
grand local artisanal qui semble désaffecté. Mais je
n’ai pu déchiffrer aucune inscription de réellement
lisible sur la façade.
Tenez-moi au courant pour le numéro de la rue et je pourrai -
à l’occasion d’un passage aux archives municipales
– essayer de consulter les recensements de La Seyne des
années 70 pour voir qui habitait votre maison autrefois.
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonsoir,
Le 27 rue Victor Hugo est bien chez moi, l'ancien atelier se trouve au
rez de chaussée, c'est mon garage. Le propriétaire qui
nous a vendu avait acheté la maison à un M. BERNARDINI
dans les années 70. L'inscription sur la façade est
très discrète mais selon la luminosité, on arrive
à voir un peu, je m'y attarderais plus à l'occasion, on
voit nettement "MENUISERIE" mais j'ai du mal à déchiffrer
le nom.
Je vous remercie beaucoup d'avoir consacré votre temps à ma requête.
Bonne soirée
PG
1er mars - 23 avril 2015 : Place Ledru-Rollin
Q1.
(réponse à l'avis de
recherche : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/ecrits_divers_marius_autran/avis_de_recherches.html)
R1.
Bonjour,
Veuillez me pardonner pour n’accuser réception seulement
aujourd’hui de votre message relatif à la topographie de
la place Ledru Rollin de La Seyne.
Je vous remercie de m’avoir adressé votre
témoignage, et pour la précision de votre mémoire
des lieux, d’autant plus que vous avez quitté La Seyne
depuis plus de 40 ans.
Je ne voulais vous répondre qu’après avoir pris un
certain nombre de clichés de la place actuelle pour que vous
voyiez à quoi elle ressemble aujourd’hui. Je vous les
adresse ci-joint, du n° 1 au n° 17, en partant du
côté nord (caserne des douanes) et en se
déplaçant tout autour dans le sens des aiguilles
d’une montre. On y découvre donc successivement la caserne
des douanes, l’Agence pour l’Emploi (qui occupe une partie
du parking des Esplageolles, à l’état de friche,
les travaux ayant été arrêtés il y a 6 ans),
l’ancien Cercle des travailleurs (actuellement police
municipale), la Société Générale, la
rue Renaudel, le Crédit Mutuel, l’ancien Select Bar, le
bâtiment Salle des Mariages + Archives municipales, quelques vues
de ce dernier bâtiment qui porte depuis septembre 2009 le nom de
mon père décédé en janvier 2007 :
“Archives Municipales Marius Autran”.
C’était l’histoire de ce dernier bâtiment qui
nous posait problème. Il avait abrité autrefois le Cercle
des Montagnards, puis un Centre Médico-Social
départemental, puis une annexe de l’Office du tourisme,
avant d’être rénové complètement et de
passer du Département à la Ville en février 2007
et abriter les actuelles Archives Municipales (2e et 3e niveaux) et la
salle des mariages (1er niveau). La partie ouest de la rue des
Chantiers, qui avait été coupée de sa partie est
avec l’aménagement de l’avenue Gagarine, a
été rebaptisée “traverse Marius Autran en
février 2008.
La place a été aussi ornée d’une fontaine,
ce qui permet d’offrir un cadre agréable pour les photos
des nouveaux mariés. Mais je n’ai toujours pas
retrouvé quelle avait pu être la destination de ce
bâtiment (qui semble avoir été modifié
depuis les cartes postales du kiosque à musique des
années 1910) entre le moment où il abritait le
Cercle des Montagnards et son utilisation comme Centre
Médico-Social.
Merci encore pour vos informations et vos souvenirs.
Bien à vous.
Jean-Claude Autran
3 février 2015 - 19 février 2018 : Dénomination « Boulevard Staline »
Q1.
Bonjour Monsieur,
Je suis journaliste à Var-matin, La Seyne. Je me permet de vous
contacter car je souhaitais écrire un article sur l'histoire du
nom d'une rue de La Seyne, en l'occurrence la rue Stalingrad,
anciennement rue Lénine. Et je suis tombé sur le site de
votre père, où toute l'explication se trouve
référencée ! Si je compte essayer de retrouver
certains témoins de l'époque pour m'éclairer,
j'aurais aimé savoir si cela ne vous posait pas de souci que je
cite votre père et ses recherches dans mon article, puisqu'il
était semble-t-il le plus qualifié pour en parler ? Merci
d'avance.
Ma. D.
R1.
Bonjour Monsieur,
Je suis heureux que vous souhaitiez
consacrer un article à cette artère – le boulevard
Stalingrad – qui a connu bien des péripéties dans
sa dénomination antérieure – l’avenue (ou le
boulevard) Staline - (et non Lénine).
Vous pouvez naturellement citer mon
père Marius Autran et son site internet jcautran.free.fr.
Mais je peux également vous
communiquer quelques précisions sur le sujet, car j’ai
personnellement vécu les origines de ce boulevard, y ayant
habité au n° 9 entre 1950 et 1961.
A la fin des années 1940, le
boulevard du 4 septembre (artère résidentielle
ébauchée à la fin du Second Empire et
baptisé 4 septembre dès la chute de ce Second Empire, le
4 septembre 1870) se terminait par une impasse à hauteur des
maisons n° 65-67 environ. Au delà, c’étaient
des terres agricoles. La première municipalité Toussaint
Merle décide de prolonger ce boulevard, en
l’élargissant aussi, jusqu’à le faire
communiquer avec la route départementale 559, soit sur une
longueur de 700 mètres, en taillant dans les zones de vignes,
vergers, potagers. Cette percée fut effectuée vers
1948-1949. C’est le célèbre géomètre,
urbaniste et architecte seynois, Alex Peiré (celui-là
même qui conçut et dirigea les travaux de
l’émissaire commun Toulon – La Seyne entre 1939 et
1952). L’urbanisation commença alors de part et
d’autre de cette avenue et se poursuivit pendant une dizaine
d’années.
En 1951, il fallut trouver une
dénomination à cette artère prestigieuse, qui
jusque-là était le « boulevard du 4 septembre
prolongé ». La municipalité communiste de
l’époque, qui était encore pleinement dans
l’idolâtrie de l’URSS et de son chef Joseph STALINE,
« le Petit père des peuples », décida de la
dénommer « Boulevard Maréchal STALINE ». Ceci
contre l’avis du Préfet car 1) STALINE était encore
vivant ; et 2) Politiquement, c’était une provocation vis
à vis du pouvoir de l’époque qui se situait
à droite ou au centre-droit (on était sous le
gouvernement de René Pleven avec comme ministre de
l’Intérieur Charles Brune, qui était farouchement
anticommuniste). Le préfet suggérera à la ville de
retenir plutôt le nom « boulevard de Lattre de Tassigny
», le maréchal était justement
décédé le 11 janvier 1952. Mais la
municipalité communiste et ouvrière de La Seyne tenait
à imprimer sa marque idéologique dans le choix de la
dénomination du boulevard et ne voulait évidemment pas du
nom d’un militaire, quel qu’ait été son
rôle dans la libération du pays. [Il y aura bien un
« carrefour de Lattre de Tassigny » à La Seyne, mais
seulement 21 ans plus tard].
Bravant l’avis du
Préfet l’inauguration du « boulevard Maréchal
STALINE » fut donc décidée et fixée le
dimanche 3 février 1952 à 10 h 30. La municipalité
avait fait venir pour célébrer cette inauguration et
couper le ruban tricolore le vieux leader historique (et fondateur) du
Parti communiste : Marcel CACHIN, alors âgé de 82 ans.
Vous trouverez ci-joint un certain nombre de photographies du journal
communiste Le Petit Varois des 1, 2, 3, 4 et 5
février 1952. J’ai personnellement assisté à
cette cérémonie puisque cela se passait sous les
fenêtres de notre appartement. J’avais 8 ans.
La plaque émaillée
n’avait pas été vissée sur un mur, mais
fixée sur un poteau en métal planté dans le sol et
assujetti avec du béton.
Mais, comme on aurait pu s’y
attendre, dès le 4 février, vers 6 heures du matin, des
policiers viennent avec des pioches, arrachent le poteau et
l’emportent. (voir article de journal “Brd Staline
5_2_1952-4”). Ma grand-mère, toujours levée de
bonne heure, était descendue, avec quelques autres badauds, pour
regarder de près ce que venaient faire les policiers. L’un d’eux, qui aurait souhaité agir avec moins de
témoins, lui dit : « C’est beau, hein madame !
C’est beau hein ? ».
La plaque fut remise par la suite,
y resta je crois un peu plus longtemps, puis fut de nouveau
enlevée. Ceci se produisit peut-être plusieurs fois.
Peut-être aussi fut-elle saccagée, non par la police, mais par
des habitants qui ne voulaient pas de cette dénomination,
surtout quand, à partir de 1956, on découvrit mieux la nature
de dictateur sanguinaire que fut Staline. Certains, assez nombreux, ne
voulaient d’ailleurs pas donner à leurs correspondants une
adresse portant le nom de STALINE, et ils continuaient à dire
qu’ils habitaient le « boulevard du 4 septembre
prolongé »... Mais, pour autant, la municipalité
communiste ne décida jamais de revenir sur la
dénomination de boulevard STALINE.
Je n’ai plus ensuite de
souvenir de la chronologie exacte des évènements. Il me
semble que, dans les années 60 et 70, les plaques, à
chaque extrémité du boulevard, se maintenaient et
qu’on n’y faisait plus guère attention. Entre temps,
il me semble que la dénomination était devenue «
boulevard Joseph STALINE ».
En 1984, la municipalité de
droite de Charles Scaglia (qui venait de battre les communistes
après près de 40 ans de présence à la
municipalité) avait immédiatement proposé de
remplacer le nom de Staline par celui de Lech Walesa, Prix Nobel de la
Paix, proposition qui fut repoussée au Conseil municipal.
Finalement, le 17 novembre 1984, l'artère prendra la
dénomination de boulevard de Stalingrad sur la proposition des
élus socialistes.
Voilà ce que je peux vous dire sur
ce sujet.
Je connais peu de témoins de
cette époque. De la municipalité des années 50, je
crois qu’il n’y a qu’un seul survivant en état
de témoigner, c’est Jean PASSAGLIA, 90 ans. Vous pouvez le
joindre de ma part au (...). Il pourra sans doute vous fournir quelques
autres renseignements. Il y aussi Jacques GIRAULT, docteur en Histoire,
qui fut comme moi le témoin de l’inauguration du boulevard
car nous habitions à l’époque le même
immeuble. Il est joignable au (...). Il se souvient d’autant
mieux de cet événement que - une dernière anecdote
– au moment où Marcel CACHIN devait couper le ruban
tricolore, on s’aperçut que personne n’avait
prévu de ciseaux. Alors, on s’adressa au voisinage le plus
proche et ce fut la mère de Jacques GIRAULT qui prêta ses
ciseaux de couturière, que Marcel CACHIN utilisa.
Je reste à votre disposition si
vous souhaitez me questionner sur d’autres aspects de cette vieille
histoire.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Le Petit Varois, 1er février 1952 |
Le Petit Varois, 1er février 1952 |
Le Petit Varois, 2 février 1952 |
Le Petit Varois, 3-4 février 1952 |
Le Petit Varois, 5 février 1952 |
Le Petit Varois, 9 février 1952 |
Le boulevard Staline vers le milieu des années 50 (extrait du Bulletin municipal de la ville de La Seyne, 1957) |
Merci infiniment Monsieur Autran,
Ces informations sont une mine d'or pour moi. J'espère juste que
l'on ne m'obligera pas à "tailler" mon papier à cause
d'une trop grande longueur (j'ai eu du mal à synthétiser)
! L'article ne devrait toutefois pas paraitre avant dimanche, dans dix
jours.
Tenez moi au courant pour Berdiansk. Et merci encore !
Ma. D.
R2.
Bonjour,
Je suis heureux que mes documents sur le boulevard Staline aient pu
vous être utiles. J’ai oublié de vous communiquer
une carte postale du boulevard Staline, au milieu des années 50,
qui montre que l’urbanisation, de part et d’autre de la
voie était déjà très avancée, bien
que les trottoirs étaient encore en terre battue et qu’ils
n’étaient pratiquement pas arborés. La largeur de
la voie semblait démesurée pour l’époque eu
égard à la faible circulation automobile et à
l’absence de problèmes de stationnement ! Les choses ont
bien changé.
Un dernier point sur ce boulevard (bien que votre article soit écrit et que vous n’ayez certainement plus la place d’y rajouter quoi que ce soit), c’est l’existence, au n° 80 [tout près de sa jonction avec la départementale 559], d’un haut lieu tristement historique C’est là que se situait l’entrée de l’émissaire commun Toulon-La Seyne lorsque, alors en construction à l’époque des bombardements de 1944, il servit d’abri aérien non sécurisé et non ventilé et que 101 personnes y moururent étouffées et piétinées le 11 juillet de cette année. Curieusement, cet événement dramatique n’a été marqué par une plaque commémorative au n° 80 du boulevard Stalingrad que seulement 70 plus tard, le 8 novembre 2014
(...)
Jean-Claude Autran
L'article est effectivement paru le
dimanche 15 février 2015 :
Var-Matin, 15 février 2015 |
On y retrouve des fragments de mon interview : « L'historien local Jean-Claude Autran se souvient avoir assisté, du haut de ses 8 ans, à la cérémonie. Mais ce n'est que bien plus tard qu'il comprendra ce qui se jouait sous ses yeux : « Le préfet suggéra à la ville de retenir le nom « boulevard de-lattre-de-Tassigny », le maréchal étant justement décédé le mois précédent. Mais la municipalité communiste et ouvrière de La Seyne tenait à imprimer sa marque idéologique et ne voulait pas du nom d'un militaire français, quel qu'ait été son rôle dans la libération du pays. » (...) L'Histoire, elle, se souvient que dès le lendemain des cérémonies, la plaque émaillée portant le nom de la rue avait disparu ! Jean-Claude Autran explique : « Dès 6 heures du matin, ma grand-mère s'est retrouvée face à des policiers venus avec des pioches arracher le poteau. La plaque fut remise... puis de nouveau enlevée. Et ainsi de suite, à plusieurs reprises. Cette fois il s'agissait peut-être des habitants qui ne voulaient pas de cette dénomination. Surtout que dès 1956, on découvrit mieux le visage sanguinaire de Staline... ».
JCA
Var-Matin (19 février 2018) |
Q3. (14 octobre 2018)
Cher Jean Claude
Amitiés
Boulevard STALINE : souvenirs de Jacques Girault, un jeune habitant des années 1950, recueillis par Daniel Blech, le 26 septembre 2017
« Nous habitions 53 boulevard du 4 septembre. Les
travaux de prolongation de l'artère vers l'Ouest pour rejoindre la
route de Six-Fours commencèrent vers 1948 à travers jardins, vignes et
arbres fruitiers. En 1950, mes parents achetèrent un appartement dans
le premier bâtiment, faisant partie d'un ensemble de trois petits
immeubles, réalisés à partir d'un plan type par une entreprise de la
Loire dans le cadre des dommages de guerre. D'autres réalisations
semblables furent construites dont la cité de la Rouve et autour du
stade à Bon Rencontre. Dans notre immeuble situé entre les maisons de
Monsieur Charpentier (achetée plus tard par Monsieur Testanière) et du
couple de viticulteurs Andrieu, six appartements se répartissaient. Au
rez-de-chaussée, vivaient deux couples, des forains et des
représentants de commerce de nationalité luxembourgeoise. Nous étions
au premier étage, l'autre logement était celui de Mademoiselle Roland,
enseignante retraitée des Maristes qui donnait encore des leçons
particulières pour augmenter sa faible retraite. Enfin au deuxième
étage logeait la famille Autran, l'instituteur et militant communiste
bien connu ainsi que la famille Provost, dont le mari, musicien au
théâtre de Toulon, donnait des cours chez les Maristes et se disait
royaliste.
Début 1952, la presse annonça qu'il y aurait
inauguration du futur boulevard en présence de Marcel Cachin. La
population était appelée par la municipalité et la section du Parti
communiste français à pavoiser en l'honneur du Maréchal Staline, qui
allait donner son nom au boulevard. Le matin du dimanche 3 février,
Léon Provost fit un aller-retour avec son vélo et revint avec un gros
paquet sur son porte-bagage. Comme de nombreux enfants du quartier,
impatient, à côté du poteau portant l'inscription « Boulevard Maréchal
Joseph Staline », je vis se former le défilé au milieu du boulevard du
4 septembre avec au premier rang Marcel Cachin, son chapeau et son
écharpe de laine autour du cou, entourés d'hommes et de quelques femmes
avec des écharpes tricolores.
Un remous se fit parmi dans le groupe autour du
ruban tricolore barrant l'entrée du boulevard au début du macadam
temporaire qui avait été coulé pour cette cérémonie. Pourtant jusqu'à
maintenant, le boulevard était un excellent terrain de boules ! Les
organisateurs s'aperçurent qu'ils avaient oublié les ciseaux ! Marius
Autran envoya un jeune militant demander une paire de ciseaux à ma
mère, sa voisine du premier étage. « Ce sont des sympathisants, ils ne
te refuseront pas » lui dit-il. Le militant, essoufflé, sonna et
expliqua à ma mère qu'il manquait des ciseaux pour couper le ruban. Ma
mère lui confia ses ciseaux à broder en insistant pour les récupérer !
Ce qui fut fait et je les ai toujours ! Après le discours du maire
Toussaint Merle, le cortège marcha quelque temps sur la chaussée. Sans
doute Marcel Cachin se félicita des quelques drapeaux tricolores aux
fenêtres des immeubles. Vit-il la chasuble rouge d'enfant de chœur
déployée sur la rambarde du balcon des Provost ?
Au petit matin du 4 février, la police vint enlever
la plaque portant le nom de Staline. Le Petit Varois, quotidien
communiste dans son compte-rendu, décrivait la nuée de drapeaux rouges
aux balcons et fenêtres de la nouvelle artère. Il ne parlait
naturellement pas de la plaque du nouveau Boulevard, disparue dans la
nuit, ni de la chasuble rouge, message clérical et conservateur. Mais
le lendemain, il protesta contre l'intervention policière ordonnée par
la Préfecture, « ne tenant aucun compte de la belle manifestation
d'amitié franco-soviétique ».
Le prétexte donné alors était la coutume qui
interdisait de donner le nom d'une personnalité étrangère toujours
vivante à une artère. Cette argumentation fallacieuse laissa une
période d'incertitudes. La poste refusa de distribuer le courrier
adressé « Boulevard Staline » qui devint « boulevard du 4 septembre
prolongé ». Quand l'année suivante, mes parents me firent cadeau d'un
vélo, la plaque portait cette adresse, sans numéro ! Je l'ai toujours.
De nombreuses plaques disparurent puis furent replacées avant d'être
arrachées. Même encore en juin 1958, la plaque « Staline » fut
remplacée une nuit par une plaque en carton « Général de Gaulle », ce
qui valut à un ami me rendant visite de se retrouver au quartier Saint
Jean et d'apprendre alors qu'il se trouvait bien au boulevard Staline !
».
7-8 juillet 2013 : Origine du nom Donicarde
Q1.
Certains pensent que ce quartier seynois tire son nom d'une Madame Icardo, Italienne ; d'autres estiment que ce serait une Provençale, Madame se disant à peu près pareil en occitan qu'en italien, et les noms de famille s'accordant en genre chez nous.
MV
R1.
Cher Marc,
Tu as peut-être raison au sujet de l’origine du nom
Donicarde : « ... D’autres estiment que ce serait une
Provençale, Madame se disant à peu près pareil en
occitan qu’en italien... ».
En effet, l’hypothèse d’une Madame Icardo,
Italienne, ne figure que dans un texte de mon père (Tome VIII,
Origine des quartiers et lieux-dits), à savoir : « Cette
dernière appellation nous a été donnée par
les anciens se souvenant d'une certaine dame d'origine italienne
propriétaire d'importants terrains, laquelle se nommait Icardo.
Le mot dame se disant dona en langue italienne, il en résulta
dans le langage courant une prononciation approximative avec Donicarde.
Selon toute probabilité, cette honorable personne céda du
terrain à la collectivité pour faciliter une
communication avec des quartiers plus éloignés Les
Isnards, par exemple ».
Mais mon père ne cite pas sa source. Or, le nom de Donicarde
figure déjà dans le cadastre de 1829, au niveau de la
source du quartier des Terres Vieilles qui (d’après
Baudoin) alimentait la communauté des Capucins et plusieurs
fontaines de la ville. Cette Madame Icardo, si l’on retenait
cette hypothèse, aurait donc probablement vécu au XVIIIe
siècle, ce qui fait douter de la phrase de mon père :
« Cette appellation nous a été donnée par
les anciens se souvenant... ».
D’autre part, les patronymes italiens étaient encore peu
répandus à La Seyne au XVIIIe et au début du XIXe.
Il y en a très peu dans le premier recensement de la ville,
celui de 1836. On n’y trouve aucun Icardo, mais il y a cependant,
sur 6000 habitants, 23 porteurs du patronyme Icard. Le patronyme
typiquement italien Icardo était et demeure toujours très
répandu dans les Alpes-Maritimes, tandis que dans les
données généalogiques publiées sur internet
(certes non exhaustives), on ne relève que 7 Icardo dans le Var,
tous localisés dans l’est du département, 100 fois
moins que dans les Alpes-Maritimes).
Il serait donc plus vraisemblable que cette dame, si elle a
existé et habité à cet endroit, ait
été une Provençale qui se soit nommé Icard.
Dans l’accord en genre de la prononciation provençale,
Madame Icard aurait pu alors donner Icarde ou Icardo.
Un bémol cependant, sur l’affirmation que « Madame
se dit à peu près pareil en occitan qu’en italien
». D’après le dictionnaire de Frédéric
Mistral, madame se dit généralement damo ou madamo,
tandis que la graphie dono ou donno semblerai plutôt une graphie
des régions alpines...
Nous ne sommes donc guère plus avancés et encore
réduits à formuler des hypothèses. Encore une
question qui reste à creuser.
Amitiés.
Jean-Claude
Q2.
Cher Jean-Claude,
Le Trésor du Félibrige me semble toujours plus sûr
que le dictionnaire de Mistral. J'ai consulté plusieurs
dictionnaires qui rappellent que l'étymologie de "dono" est
à rechercher dans le "don(n)a" italien, mais aucun ne
précise que c'est une particularité alpine.
D'ailleurs plusieurs oeuvres rhodaniennes (dont "Lou pantai de dono
Caddie", théâtre gardois) l'utilisent.
Je penche donc plutôt pour mon hypothèse. Mais sans rien
pouvoir prouver...
(...) MV
R2.
Cher Marc,
Ce petit mot simplement pour te préciser que, lorsque je parlais
du “dictionnaire de Frédéric Mistral”, il
s’agissait bien pour moi du “Tresor dóu
Felibrige”. C’est là que j’ai lu, page 811
(édition de 1979), que dono, donno était mentionné
avec un (a), c’est-à-dire dialecte des Alpes, et
correspondait à dame (vieux), mais ne me semblait pas être
une graphie utilisée en Provence. Voir copie ci-jointe de
l’article en question. C’est tout ce que j’avais
à rajouter pour l’instant.
(...) Jean-Claude
Q3.
28 avril - 11 juillet 2013 : Avenue Besostri
Q1.
Bonjour,
A
votre
interrogation sur qui était Besostri, 5ième paragraphe
question 3, http://jcautran.free.fr/, il m'a
été dit que c'était un marin mort noyé,
peut-être Monsieur C, Président de l'association des
riverains de l'impasse Besostri, pourrait vous en dire plus (en copie
de ce message).
Cordialement
MJB
R1.
Bonsoir,
Merci beaucoup pour cette
information. J’ai, moi aussi, entendu vaguement raconter que
Besostri était un monsieur qui se serait noyé. Mais
j’ignore tout de ses origines, de l’époque et des
causes de sa noyade, et si son nom a été donné
à cette impasse parce qu’il y habitait ?
Je vais donc contacter Monsieur
Cadeau, dont j’ai retrouvé les coordonnées.
Peut-être, en effet, saura-t-il m’en apprendre davantage.
Merci encore de m’avoir
suggéré ce contact.
Cordialement,
Jean-Claude Autran (9 juillet 2013)
Q2. (9 juillet 2013)
Monsieur,
Je me présente, Jean-Claude Autran, historien amateur. A la suite de mon père, Marius Autran, auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire de La Seyne, je travaille notamment sur l'origine des dénominations des rues et quartiers de La Seyne.
Vos coordonnées m'ont été communiquées par Madame MJB. Je me permets donc de vous écrire pour essayer de préciser l'origine de la dénomination impasse Besostri. Nous ne savons pas exactement qui était ce Monsieur Besostri. Il nous a été rapporté oralement que « René Besostri aurait été un ingénieur qui serait venu régulièrement en vacances dans ce quartier des Sablettes et qui se serait un jour noyé (?) ». Mais nous n'avons aucun détail, ni aucun document historique à ce sujet et nous ignorons à quelle époque cela a pu se passer.
Je pensais donc qu'en tant que Président de l'association des riverains de l'impasse Besostri, vous possédiez davantage d'informations sur Monsieur Besostri et pourriez m'expliquer pourquoi le nom de Besostri a été donné à cette voie du quartier des Sablettes.
Si vous aviez de telles informations, je vous serais particulièrement reconnaissant de bien vouloir me les communiquer (...).
Dans le cas contraire, veuillez m'excuser de vous avoir importuné.
Avec l'expression de mes sentiments distingués.
Jean-Claude Autran (...)
R2.
Bonjour
Monsieur,
Merci pour les informations concernant
notre impasse. Même si cela reste encore avec un point
d'interrogation, cela reste bon à prendre en attendant, espérons un jour, une certitude.
Malheureusement je n' ai pas d'autres
informations.
Et oui je connaissais cette origine (?)
pour l'avoir lue sur votre site internet, qui est très bien et
très intéressant.
Soyez assuré que si un jour j'arrive
à dénicher quelques éléments positifs et
sûrs, je vous en ferai part. Je ne suis pas historien même
amateur comme vous. Je suis plus modestement passionné par l'
histoire et particulièrement ce qui touche notre ville cela m'
intéresse aussi.
Si nous avons fondé notre
association des riverains de Besostri, c'est tout simplement de
façon plus concrête, pour essayer
d'arriver à trouver une solution dans la remise en état
de notre impasse.
Cette impasse est privée, cela
semble être une certitude (??). Mais depuis peu, je viens
d'apprendre du Bureau des Hypothèques de Toulon que les
riverains n'en sont pas propriétaires. Ce qui est effectivement
confirmé sur nos actes de propriété, où
rien n'est mentionné.
La mairie, disant qu'ils n'avaient pas les
moyens dans cette enquête, m'a conseillé de voir
auprès d'un notaire qui ferait des recherches sur son Histoire.
N'ayant pour l'instant aucune autre source
d'information..... en vue, je vais, je pense... me diriger vers mon
notaire !
Il y a un faible espoir peut-être
quelque part que notre impasse soit publique.
Avec l'expression de mes sentiments
distingués.
JC
9 février 2013 : Chemin Aimé Genoud / chemin de Tortel
Q1.
Bonjour
Jean Claude, je cherche le nom ancien de la rue Aimé Genoud qui
monte à gauche au début de la route de la Donicarde.
Il y avait sur cette rue Genoud une école en
préfabriqué.
Merci et amitiés
HG
R1.
Bonjour Henri,
Le chemin Aimé Genoud, relie l’actuelle “avenue
Marcel Dassault” au “chemin des Quatre Moulins”, en
passant le long de la nouvelle Ecole Sainte-Thérèse et du
parc des Maristes, et par le sommet de la colline des Quatre Moulins
(longueur totale 580 mètres).
En 1961 avait été créée, au début
à gauche du chemin, la petite école Jean-Baptiste Coste.
Cette école a fermé en 2008 pour devenir
“l’espace municipal Jean-Baptiste Coste, qui abrite
aujourd'hui : l'OMASE (Espace associatif), un Centre de Formation
Jeunesse (Francas du Var), une maison d'animation (Université du
Temps Libre, Service 3ème Âge), ainsi qu'une station de
contrôle de la qualité de l'air.
Anciennement, le chemin Aimé Genoud s’appelait
“chemin de Tortel” et avait été classé
Voie Communale n° 132 le 29/9/1898.
Merci, par ailleurs, pour ton texte “En direct du XVIIe
siècle. Mais, en cherchant, j’ai trouvé que tu me
l’avais déjà envoyé en 2011, et qu’il
était déjà sur mon site au chapitre
“Histoire de La Seyne – sujets divers” :
Bonne journée. Amitiés.
Jean-Claude
Q2.
Merci
Jean
Claude,
Chemin de Tortel bien sûr mais le nom m'échappait
(l'âge). En bas de cette rue à l'angle gauche il y avait
la villa d'un docteur bien connu à La Seyne, le docteur Arnaud
je crois.
Au sujet de l'OMASE j'ai appris que son président ou
ex-président Daniel Hugonnet désirait me rencontrer et
c'est avec un grand plaisir que le le recevrai un de ces jours.
Bon week-end et merci beaucoup. Amitiés
HG
R2.
Bonsoir Henri,
Effectivement, il y avait la villa d’un docteur à
l’angle en bas à gauche du chemin de Tortel.
C’était le docteur Charles ARNAUD. Je te joins
d’ailleurs la liste des médecins de La Seyne tirée
de l’annuaire 1950 (copié aux Amis du Vieux Toulon). A
côté de ARNAUD, tu trouveras quelques noms qui te
rappelleront sans doute de vieux souvenirs...
Le
docteur ARNAUD avait aussi été candidat (tête de
liste socialiste SFIO) aux municipales de 1950 et avait
été conseiller municipal de 1950 à 1953.
Bon dimanche.
Jean-Claude
8 mars 2012 - 29 mars 2013 - 19 mai 2019 : Une bibliothèque Pierre Caminade, une rue Louis Meunier et une rue Jean-Pierre Era
C1. (Courrier à M. le Maire de La Seyne-sur-Mer)
Cher Marc,
Comme tu me l’avais conseillé, il y a quelques semaines, j’ai préparé un courrier exprimant le souhait qu’un hommage public soit rendu à Loulou Meunier, et que j’ai fait signer par une dizaine de personnalités (anciens élus, historiens, présidents d’associations).
Je t’adresse ce courrier ci-joint avec, en annexe :
- la liste et les qualités des signataires
- une biographie de Louis Meunier telle qu’elle avait été écrite par mon père dans son Tome VIII (2001)
Bien que, compte tenu de l’actualité, j’imagine que cela ne doive pas faire partie de tes priorités du moment, j’espère que ce courrier permettra dès que possible de relancer la question de l’hommage à Louis Meunier.
Amitiés,
Jean-Claude Autran
LISTE DES
SIGNATAIRES
(Hommage à Louis MEUNIER) ARÈSE Jean, Président de la société Philharmonique La Seynoise depuis 1992 et Chef de musique depuis 1958 AUTRAN Jean-Claude, Conseiller historien de La Seyne BRÉMOND Jacques, Ancien Conseiller municipal (1965-1984) GIRAULT Jacques, Historien, Professeur émérite de l’Université de Paris 13 HUGONNET Daniel, Militant socio-éducatif, ancien conseiller municipal (1971-1985) LE GALLO Yolande, Historienne, Présidente de l’association Histoire et Patrimoine Seynois depuis 2000 LUMINET Francisque, Ancien Premier adjoint au Maire (1995-2001), ancien Conseiller municipal (2001-2008) PADOVANI Jacqueline, Présidente de l’association des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne depuis 2000 PASSAGLIA Jean, Adjoint au Maire honoraire (1950-1984), ancien Conseiller municipal (1984-1989) RICHARD Georges, Docteur en médecine, ancien Conseiller municipal (1971-1984) VINCENT Josette, Adjointe au Maire honoraire (1950-1984), ancienne Conseillère municipale (1984-1985) |
Louis MEUNIER dit «
Loulou » (1918-1999) Né le 29 juillet 1918 à La Seyne, décédé le 2 avril 1999 à Toulon ; marié, deux enfants, technicien à l’Arsenal de Toulon, communiste, conseiller municipal de La Seyne (1945-1947 et 1950-1977). Louis Meunier, dit Loulou, était le fils unique de Louis Meunier père, originaire de Béziers, technicien métallurgiste de haut niveau, venu travailler aux Chantiers navals seynois au début du XXe siècle. Sa mère, Fernande, née Mathieu, était apparentée à une très ancienne famille seynoise, les Martinenq. Après avoir suivi les cours de l'école primaire François Durand (Émile Malsert aujourd'hui), Loulou Meunier entre à l'École primaire supérieure Martini, mais il doit quitter La Seyne en 1934 pour suivre ses parents à Saint-Nazaire où son père est alors chargé de mettre au point le chauffage central sur le paquebot Normandie en finition sur les Chantiers navals bretons. Ses études interrompues, Loulou entre en apprentissage dans les ateliers de chaudronnerie. À son retour à La Seyne, on le trouve aux Chantiers navals seynois où il passe son C.A.P. de chaudronnerie, puis à l'Arsenal de Toulon, après avoir réussi son concours de technicien. De 1938 à 1940, il effectue son service militaire au service de la D.C.A. toulonnaise. En 1941, il reprend son travail à l'Arsenal où il exerce son métier à bord des sous-marins. En cette même année 1941, il épouse Odette Marro, fille d'un commerçant seynois. En juin 1941, il adhère au Parti communiste clandestin et au premier réseau de la Résistance locale au gouvernement de Vichy. Le 17 mars 1942, la police le fait incarcérer, avec une vingtaine d'autres ouvriers de l'Arsenal coupables d'avoir distribué des tracts anti-allemands. Ces citoyens patriotes, irréprochables, étaient alors traités de terroristes par les autorités allemandes. Loulou et ses camarades connurent alors les cachots de la prison maritime, puis la prison Saint-Roch, puis le départ en Lot-et-Garonne où se retrouvèrent 1 200 détenus gaullistes et surtout communistes à la centrale d'Eysses. Après l'arrivée de ce dernier contingent provençal, sur l'ordre du gouvernement de Vichy, est nommé à la direction un milicien d'origine seynoise, marié à une SS allemande, entouré des hommes du gang Sabiani, de sinistre mémoire, chargé d'appliquer un régime Gestapo, insupportable pour les détenus qui se révoltent le 19 février 1944. La Résistance extérieure avait participé à cette opération audacieuse qui échoua malgré le courage des combattants dont Loulou Meunier faisait partie. Un jugement s'en suivit sur ordre du Tribunal de Vichy qui fit fusiller 12 détenus et enfermer tous les autres sans liaison aucune avec leur famille. Arrivé au terme de sa détention Loulou fut libéré en avril 1944 pour rejoindre aussitôt le maquis de l'Ardèche et continuer le combat jusqu'à la Libération. Rentré à La Seyne après les hostilités, il reprend ses activités de militant du Parti communiste et de syndicaliste C.G.T. à l'Arsenal - qu'il poursuivra sans relâche jusqu'à sa retraite. Dès septembre 1944, Loulou s'engage aussi dans les batailles politiques en participant au relèvement de la ville de La Seyne gravement sinistrée pendant la guerre. Il est ensuite élu conseiller municipal sous la municipalité de Toussaint Merle (1950-1969) et de Philippe Giovannini (1969-1977). Il s’y illustre par son dévouement, sa patience et sa grande capacité d’écoute, notamment dans la délicate gestion de l’office H.L.M. dont la responsabilité lui est confiée. Un autre volet majeur de la vie de Loulou Meunier est le sport. Il avait commencé sa carrière sportive dans sa prime jeunesse avec le vélo ; il la poursuivra pendant plus de 30 ans avec la moto. A la suite de son père, qui avait fondé le Moto-club seynois en 1928, Loulou participe à des compétitions de sport mécanique, particulièrement le moto-ball, en compétition avec d'autres équipes similaires de Paris, Carpentras, Avignon, Troyes, Marignane, etc. Dès 1938, l’équipe de La Seyne accède à la 2e place au Championnat de Provence. Après les interruptions imposées par la guerre, le moto-ball reprend ses activités avec Loulou comme capitaine de l'équipe. Sélectionné en équipe de France en 1953, il remporte la Coupe du Championnat de France en 1956. Il refuse une deuxième sélection en raison de son âge. Il avait alors 42 ans. On peut dire que Loulou excella dans cette discipline. Il y conquit la célébrité et fut adulé par les foules seynoises venues supporter leur équipe au stade de La Canourgue. Retraité de l’Arsenal en 1968, puis de la municipalité en 1977, il consacre alors son temps à sa famille et à ses nombreux amis, ainsi qu’à de nombreuses activités de chasse, pêche et jardinage, tout en suivant encore de près la situation politique seynoise, française et internationale notamment au travers de l’association France-URSS. Marius AUTRAN (2001) Voir également la biographie de Louis MEUNIER dans le dictionnaire du Mouvement Ouvrier et Social Seynois, en ligne sur notre site. |
R1.
Le Seynois n° 34 (juin 2012),
p. 9. |
R2. (à MM)
Chère
Michèle,
Je pense que Roland a dû t’informer de la parution
d’un article de deux pages sur le moto-ball et sur votre
père dans le dernier numéro du mensuel Le Seynois. En
attendant l’inauguration de la rue Louis Meunier dont la date,
à ma connaissance, n’est toujours pas fixée.
Ce message est simplement pour t’informer que l’article
vient d’être mis en ligne sur le site internet de la ville
de La Seyne.
On peut y accéder, soit par la page d’accueil (cliquer sur
Le Seynois n° 41) : http://www.la-seyne.fr/joomla/index.php
Soit directement par : http://issuu.com/la-seyne-sur-mer/docs/seynois41.
On peut alors le feuilleter en grand format en allant pages 36-37.
Je regrette que l’article contienne encore plusieurs petites
erreurs (*) malgré les textes bien vérifiés que
j’avais fournis aux journalistes. Encore heureux qu’ils
m’aient téléphoné par acquis de conscience
à propos de la photo : celle qu’ils avaient retenue et qui
a failli être publiée était celle de Louis Meunier
père et non celle de Louis Meunier fils. Votre grand-père
aurait bien sûr mérité d’avoir aussi sa
photo, mais ça n’aurait pas cadré avec le contenu
du cadre en rouge « Hommage à Louis Meunier ».
Bises à tous.
Jean-Claude
(*)
Conseiller municipal de 1950 à 1977 (et non de 1945 à
1975) ; garage à l'avenue Gambetta (et non Garibaldi) ; Loulou
Meunier échappe de peu à la mort après la
révolte des prisonniers (et non pas grâce à...),
etc.
Le Seynois n° 41 (mars 2013),
p. 36-37. |
Facebook, 19 mai 2019
La place est maintenant prête à quand l'inauguration de la rue Louis Meunier
FM
10-13 novembre 2011 : Place de la Lune
Q.
Bonjour Jean Claude
J'espère que tout va bien pour vous & votre petite famille
Le Seynois me demande d'évoquer la "Place de la Lune", qui devait accueillir bien des tournées de bistrot à la sortie des Chantiers dans le temps. Mais à part ça je ne sais rien de ce qui est devenue la place Benoit Frachon. Pourriez vous m'aider à orienter mes recherches, qu'on me demande comme d'habitude de faire dans l'urgence ?
Je vais fureter dans les mémoires de votre père, mais peut-être savez vous précisément où trouver une ou plusieurs références à cette fameuse place dans l'un ou l'autre tome. Ou peut-être avez vous une personne ressource dans votre relationnel. Si c'est le cas, merci de m'en faire part.
Et bon week end !
MN
PS. par ailleurs, il semble que les communes de La Seyne et Six Fours feront débroussailler Janas et Cap Sicié par une troupe d'ânes de Provence. J'ignorais qu'il en existât une race particulière, et je vais surement leur consacrer un article en provençal.
R.
Bonsoir Michel,
Pendant plusieurs générations, les Seynois ont appelé “Place de la Lune” la place rectangulaire, en partie couverte de platanes, située entre la bordure sud des Chantiers et les immeubles bordant l’actuelle rue Camille Pelletan.
C’était son nom officiel au XIXe siècle (et les rues qui la bordaient ont aussi porté les noms de boulevard de la Lune, rue de la Lune, etc.). On trouve encore le nom de rue de la Lune dans le recensement de 1901. Ensuite, Durant les XIXe et XXe siècles, le nom de cette place a changé plusieurs fois : place Saint-Lambert, puis place de la Corderie, puis place Noël Verlaque (du nom d’un célèbre directeur des Chantiers), puis place Benoît Frachon, sa dénomination actuelle. Mais les vieux Seynois n’ont jamais cessé, et aujourd’hui encore, de l’appeler place de la Lune.
Pourquoi cette appellation ?? Cela reste une controverse. Il y au moins 3 hypothèses pour essayer de l’expliquer :
1) La forme du rivage d'origine qui ressemblait à un croissant (?).
3) Le lieu, dépourvu (à l’origine) de tout ombrage, devait être soumis au « gros de l'été » à une insolation particulièrement pénible, de sorte que les gens l'auraient baptisé ainsi pour caractériser un quartier plus qu'ensoleillé (car les Provençaux disent, par antiphrase, en parlant d'une ardeur solaire excessive : « Il tombe une belle lune ! »
3) La zone étant marécageuse à l’origine, “Place de la Lune” pourrait être un hydronyme, Lune ayant pu être une déformation de Place de la Lône (du provençal lono, qui signifie marécage). Elle se poursuit d’ailleurs par le quartier des Mouissèques, autre hydronyme. On connaît aussi le quartiers des Lônes à la limite Six-Fours - Sanary.
Pendant 140 ans, cette place a été traversée quotidiennement par les ouvriers qui se dirigeaient vers la Porte principale des Chantiers. Elle était bordée par les Chantiers sur son côté nord et par de vieux immeubles sur son côté sud. De nombreux immigrés italiens ont logé dans des taudis, dans ce même secteur, au XIXe siècle. C’est à partir de là que l’épidémie de choléra de 1865 - qui fit plus de 500 morts à La Seyne - s’est propagée. A son extrémité est se trouvait l’ancienne usine à gaz. Du côté ouest a fonctionné, de 1891 à 1944, le célèbre théâtre de La Seyne “Eden-théâtre”, devenu “Comédia” après la guerre de 14-18, mais qui fut pulvérisé par une bombe en 1944, de même qu’un autre établissement “Variétés Cinéma” situé à proximité de “Comédia”.
Ci-joint le paragraphe “place de la Lune” extrait de l’Histoire de La Seyne de M. Louis Baudoin (1965).
Cette place fut certainement un lieu chargé d’histoire pour les Seynoise, et surtout les travailleurs des Chantiers. “Place de la Lune” est d’ailleurs le titre du livre écrit en 1983 par M. Patrick Martinenq - l’actuel Conseiller Général de La Seyne - (à partir de sa thèse de doctorat en Sciences Sociales). Ci-joint également un article de journal de l’époque qui faisait état de ce travail.
Enfin, il y aurait sans doute beaucoup à dire sur l’histoire cette place. Je ne peux pas tout vous envoyer : M. Baudoin l’évoque à des dizaines d’endroits différents de son livre. Mon père également. Voyez ce que vous pouvez écrire à partir des quelques documents ci-joints. Eventuellement, vous pouvez m’appeler au téléphone demain soir (ou les jours suivants) vers 17 heures ou 18 heures. Nous pourrons poursuivre la conversation si vous avez des points plus précis à me demander.
Vous pouvez aussi essayer de joindre M. Martinenq (...).
A bientôt. Amitiés,
Jean-Claude Autran
PS. Il existe bien, en effet, une race d’ânes de Provence, qui est reconnue officiellement, mais qui ne compte que peu d’individus. Je ne savais pas qu’elle allait être utilisée pour débroussailler notre massif. C’est très intéressant.
29 octobre - 15 novembre 2011 : Maison ancienne de la rue Berny
Q1.
Jean Claude Bonjour,
J'ai fait photographier cette inscription sur l'entrée d'une trés vieille maison bien mystérieuse. Elle se trouve au tout début de la rue Berny et pas très loin de l'église.
A qui pourrait appartenir cette vieille batisse que j'ai toujours vu fermée et qui sait si elle doit renfermer des choses intérressantes? Tu pourrais peut être te renseigner à la mairie pour tenter de la faire ouvrir mais de toute façon il faut veiller à la répertorier par les services municipaux concernés.
Merci et bonne journée
HG
R1.
Bonjour Henri,
Merci pour ton message.
Nous avions parlé de cette maison il y a quelques années. Tu me l’avais citée, parmi les curiosités à photographier dans la vieille ville (photo ci-jointe). Il s’agit du n° 8 de la rue Berny, avec le millésime 1668.
A l’époque, je n’avais pas fait attention si elle était fermée ou habitée. Mais, sur l’annuaire, elle paraît aujourd’hui habitée :
SD (8 r Berny 83500 SEYNE SUR MER (LA))
Je repasserai dès que possible pour vérifier s’il y a bien ce nom sur la porte. J’essayerai aussi d’en savoir plus sur son histoire. Dans son livre, M. Baudoin indique bien que “dans l’ensemble, les maisons de la rue Berny remontent au XVIIe siècle”, et qu’il y avait autrefois dans cette rue (qui s’appelait alors rue du Palais), le siège des administrateurs-syndics, dans un “immeuble en pierres de moyen appareil, à trois étages, aux murs magnifiquement maçonnés, et qui existe encore de nos jours”. Mais il ne dit pas à quel numéro de la rue il se situe !
Quant à la mairie, je ne sais pas trop qui s’intéresse à répertorier ces maisons anciennes. J’en dirai un mot à Mme Cyrulnik à la prochaine occasion. (...).
Je te tiens au courant de ce que j’aurai pu obtenir.
Amitiés,
Jean-Claude
Q2.
Jean Claude,
Merci de ta réponse au sujet de cette fameuse maison de la rue Berny. Il y a plusieurs années que je n'y suis pas passé et c'était la cause de ma question. C'est quand meme bizzare que quelqqu'un achète dans un tel endroit mais les goûts et les couleurs...
(...) Amités.HG
11 mai - 15 novembre 2011 : Rues du centre ancien de La Seyne - La Sanha - La Sagno : nouvelles plaques en langue d'oc
Q1a.
Décision d'apposer de nouvelles plaques en langue d'oc pour une première tranche de 17 rues du centre ancien (suite aux travaux de la Commission Municipale "Identité provençale et occitane" qui se sont déroulés de 2008 à 2010) : à chacune des extrémités des rues concernées une plaque sera apposée, une en graphie classique, une en graphie mistralienne.
« La Seyne, née de son détachement de la commune de Six-Fours (1657) a des noms de rues qui sont attestés très tôt, en avance de deux siècles sur la ville de TOulon en ce domaine. L'artisanat actif, antérieur à la révolution industrielle qui va marquer le développement de la navale, est alors caractéristique de l'activité économique. Il en résulte des noms de rue propres aux corporations des métiers de cette période ».
Voici les noms des 17 rues retenues cette année :
Nom actuel Nom en graphie classique Nom en graphie mistralienne Equivalent français Cours Louis Blanc Lo Cors Lou Cous Cours Louis Blanc Rue Louis Blanqui La Calada La Calado Rue empierrée, en pente Rue Léon Blum Carriera Fèrre-blancariá Carriero Fèr-blancarié Rue des Ferblantiers Quai Hoche Cai dau Mòle Grand Carriero dóu Mole Grand Rue du Grand Môle Rue Cyrus Hugues Carriera de la Patz Carriero de la Pas Rue de la Paix Rue Amable Lagane Carriera de la Parròquia Carriero de la Parròqui Rue de la Paroisse Rue Marceau Carriera dei Barraliers Carriero dei Barralié Rue des Tonneliers Place Martel Esprit Plaça Borradet Plaço Bourradet Place Bourradet Rue Parmentier Carriera dei Tèstas Negras Carriero dei Tèsto Negro Rue des Têtes Noires Rue Baptistin Paul Carriera Farga Granda Carriero Fargo Grando Rue de la Grande Forge Quai Gabriel Péri Cai dau Regonfle Cai dóu Regounfle Quai du Regonfle Rue Plâtrière Carriera Gipiera Carriero Gipiero Rue des Plâtriers Rue Ramatuelle Carriera dei Pescadors Carriero dei Pescadou Rue des Pêcheurs Rue République Lo Caladatge d'amor Lou caladage d'Amour Le Pavé d'Amour Rue République (entre bas du cours Louis Blanc et poissonnerie) Carriera dau Mercat deis Èrbas Carriero dóu Mercat deis Èrbo Rue du Marché aux Herbes Rue Taylor Carriera Saboniera Carriero Sabouniero Rue Savonnière Place Noël Verlaque Plaça de la Luna Plaço de la Luno Place de la Lune
Q1b. : Les noms des rues en ocVoir, ci-dessous, leur localisation sur le plan de la ville, et les explications - parfois hypothétiques - des noms de rues ainsi attribués (d'après notre Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers de La Seyne-sur-Mer, ainsi que d'après l'Histoire générale de La Seyne-sur-Mer, de Louis Baudoin, 1965, pages ).
1. - Quai Hoche : cai dau mòle grand / cai dóu mole grand
Le grand môle, ouvrage en maçonnerie, servait de point de repère et protégeait ainsi les bateaux entrant dans la baie. Son origine remonte qux débuts du port primitif (début XVIIe s.)
2. - Rue Taylor : carriera saboniera / carriero sabouniero
Rue de la savonnerie, ou rue savonnière, probablement une rue qui abritait un artisan savonnier et des commerces de savon
3. - Place Martel Esprit : plaça Borradet / plaço Bourradet
Du nom d'un ancien propriétaire de ce lieu (M. Vourradet ?), devenu une place.
4. - Rue Baptistin Paul : carriera farga granda / carriero fargo grando
La dénomination rue de la Grande-Forge indique qu'un atelier de forgeron assez conséquent avait existé dans cette artère. A partir de 1909, jusque dans les années 1960, cet atelier de forgeron et de maréchal-ferrant avait été tenu par la famille Chailan.
5. - Rue République : lo caladatge d'amor / lou caladage d'amour
Un "caladage" est une rue pavée ; "rue du pavé d'amour", lieu où se rencontraient les jeunes gens au XVIIIe s.
6. - Cours Louis Blanc : lo cors / lou cous
"Le cours", le "marché", lieu de rencontre et d'activités commerciales de la commune
7. - Place Laïk : mercat deis èrbas / carriera dóu mercat deis èrbo
Marché aux herbes, au XVIIIe s., entre poissonnerie et place au bas du cours Louis Blanc
8. - Rue Cyrus Hugues : carriera de la patz / carriero de la pas
Sous l'ancien régime, c'était la rue Bourbon. A la Révolution, elle fut débaptisée en rue de la Paix. Elle devint rue Cyrus Hugues vers l'année 1900.
9. - Rue Lagane : carriera de la parròquia / carriero de la parròqui
Rue de la paroisse, du XVIIIe jusqu'au début du XXe s.
10. - Rue Parmentier : carriera tèstas negras / carriero dei tèsto negro
La rue était ainsi nommée au XIXe siècle car la façade d'un de ses immeubles (au n° 8, millésime 1778) était ornée de têtes noires sculptées - qui ont maintenant disparu
11. - Rue Blanqui : la calada / la calado
Du provençal calado, qui désigne un espace pavé de pierres plates
12. - Rue Ramatuelle : carriera dei pescadors : carriero dei pescadou
Rue des pêcheurs profesionnels (XVIIIe s.)
13. - Rue Plâtrière : carriera gipiera / carriero gipiero
Rue de l'artisanat consacré au bâtiment, en particulier du plâtre (extrait du gypse)
14. - Quai Gabiel Péri : cai dau regonfle / cai dóu regounfle
Regounfle s'explique par l'existence ancienne d'un ruisseau souterrain débouchant dans l'angle sud de la darse.
Sa rencontre avec les flux et reflux des eaux de la mer produisait en cet endroit une sorte de ronflement que nos anciens provençaux nommaient lou Regounfle.
15. - Rue Marceau : carriera dei barraliers / carriero dei barralié
Rue des tonneliers
16. - Rué Léon Blum : carriera fèrre-blancariá / carriero fèr-blancarié
Rue des ferblantiers
17. - Place Benoît Frachon : plaça de la luna
Ancienne "place de la Corderie".
Place de la Lune pourrait être une déformation de Place de la Lône (du provençal lono, qui signifie marécage)
NB. Voir également la page en occitan de Michel Neumuller : « Coma li dison a ma carriera ? » parue dans le magazine Le Seynois N° 26 de septembre-octobre 2011.
Var-Matin, 7 septembre 2011 Var-Matin, 18 septembre 2011 Page occitane dans le magazine Le Seynois, septembre-octobre 2011, p. 41
Q2.
R2.Bonjour Monsieur Autran,
Je représente l'association "Vitrines Seynoises" (association des commerçants du centre-ville).
Nous aimerions à l'occasion de La Fête de la ville de La Seyne/mer présenter sur des panneaux l'histoire du nom des rues de notre centre ancien.
Nous utiliserions le lexique mis en place sur votre site pour la conception des panneaux en signant (cela va de soi) du nom de votre père.
A cet effet je vous demande si vous nous autoriseriez à procéder ainsi?
Bien cordialement.
CC (Président de " Vitrines Seynoises")
Cher Monsieur,Q3.
Merci pour votre message et bravo pour votre initiative se présenter l’histoire du nom des rues du centre ancien.
Naturellement, je vous autorise à utiliser tout ce que vous voudrez dans le lexique des noms de rues du site jcautran.free.fr.
Cependant, comme une grande partie du lexique a été réalisée après la disparition de mon père (et comme je continue la mise à jour des noms en tant que gestionnaire du site), je pense que vous devriez faire référence à nos deux noms : “Marius et Jean-Claude Autran”.
Bien cordialement à vous.
Jean-Claude Autran
Bonjour Monsieur Autran,Q4. (7 septembre 2011)
Je vous remercie pour votre réponse et j'en profite également pour vous remercier en ce qui concerne le travail de votre père que vous enrichissez sur votre site qui est une référence pour beaucoup de Seynois.
Bien cordialement.
CC
Bonjour Jean Claude, je viens de lire sur Var-Matin que tu participais à la "provençalisation" du nom des rues de la ville et c'est bien.R4a.
Dans le même élan, tu pourrais signaler aux responsables municipaux, la plaque indiquant "les Moulières" qui se trouve sur une façade au bas de la rue Jacques Laurent tout près de l'église car je pense qu'elle a besoin d'être mise en valeur.
J'ai écrit à Mr le maire pour lui demander de baptiser du nom de Henri Tisot le petit jardin que l'on crée dans la rue Martini. C'était son quartier, celui de son enfance et le nom de Martini(y) n'est pas oublié pour cela car une école porte encore son nom.
Le centre Tisot de Berthe lui, pourrait par contre prendre le nom de ce prêtre ouvrier décédé récemment et qui faisait énormément de travail dans les associations de ce quartier
Amitiés sincères
HG
Bonjour Henri,R4b.
Merci pour ton message et pour les propositions que tu y développes.
Tu avais déjà attiré une fois mon attention sur la plaque des Moulières, au bas de la rue Jacques Laurent. Je l’avais alors photographiée et j’en avais parlé lors d’une des premières réunions de la Commission des noms des rues de la vieille ville, en demandant que cette plaque soit restaurée et protégée (et non remplacée par une plaque bleue moderne !). L’adjoint responsable de ces questions avait conservé la photo, mais il n’y a eu aucune suite de donnée.
Je vais retirer la photo et, lors de l’inauguration des nouvelles plaques, je vais la donner directement à Marc Vuillemot. (...). J’espère que cette fois, il y aura une suite.
En ce qui concerne un square Henri Tisot, c’est une très bonne idée. Une salle Henri Tisot à Berthe, n’a peut-être jamais été une bonne idée. D’ailleurs Henri a toujours dit qu’il n’y était jamais allé ! C’est vrai que le nom de ce prêtre, Jean-Pierre Margier, aurait davantage sa place dans ce quartier où il était très connu et aimé.
Ça aussi, je vais le redire à Marc Vuillemot lors de l’inauguration des nouvelles plaques de rues.
Amicalement,
Jean-Claude
Bonjour Henri,Q5.
Suite à notre dernier échange, je te confirme que (lors de l’inauguration des nouvelles plaques en occitan de rues du centre ancien) j'ai bien pu parler directement à Marc Vuillemot de la plaque des Moulières, rue Jacques Laurent. Je lui ai montré une photo de la plaque, que j'avais prise il y a quelques années. Cela lui a rappelé que la question de la sauvegarde de cette plaque lui avait effectivement été posée, mais que rien n'avait été fait. Il a donc sur-le-champ confié la photo à son chef de cabinet en lui donnant pour mission de faire restaurer cette plaque (nettoyer l'excédent de rouille, et ensuite la protéger en la recouvrant d'un plexiglas transparent). Affaire à suivre.
Concernant la dénomination de square Henri Tisot, il n'était pas au courant (ta lettre ne lui était apparemment pas remontée), et il a trouvé la proposition très intéressante. Mais ça risque quand même d'être discuté en commission avec d'autres propositions qui pourraient être faites pour ce square. Quant à remplacer le nom de Henri Tisot à Berthe par celui de Jean-Pierre Margier, ça ne semble pas pouvoir se faire ainsi car il m'a dit que le nom de Margier avait déjà été retenu pour un autre site du quartier Berthe.
Voilà le résultat de cette petite discussion. A suivre.
Amitiés.
Jean-Claude
Bonjour Jean ClaudeQ6.
Je suis heureux de voir que tu t'occupe de la rénovation et la "provençalisation" des plaques de rue de La Seyne et signalé celle qui indique la direction des Moulières.
C'est un d'autre sujet que je veux t'entretenir aujourd'hui, l'aménagement de l'atelier Mécanique. On dit que les voyagistes ont peu de choses à voir à La Seyne aussi (pour les seynois également ) il serait peut être bien de réaliser un immense aquarium.
Dans la région cela n'existe pas et il y a suffisamment de place pour le réaliser. Des boutiques et un restaurant pourrait aussi compléter l'affaire.
Voilà l'idée (farfelue peut être) que j'ai en tête depuis longtemps, La Seyne ville maritime jusqu'au bout. Le musée de la Navale pourrait aussi y trouver sa place.
Amitiés
HG
R6.Jean Claude,
(...) Sais tu si la fameuse plaque des Moulières a été rénovée ? Moi, hélas je ne peux pas aller voir.
Amités.HG
Bonjour Henri,
Hélas, non, la plaque des Moulières n’a toujours pas été rénovée. Il va falloir encore les relancer.
Mais je dois justement être reçu par Marc Vuillemot dans les prochains jours, dans son bureau, sur un tout autre sujet. J’en profiterai pour lui laisser une petite liste de points précis qui m’ont été promis, mais qui n’ont jamais été réglés. Il y a cette plaque, mais il y en a aussi quelques autres...
Amitiés,
Jean-Claude
Q1.
Bonjour Jean-Claude,
Je me permets de venir vers toi suite à la lecture de l'encyclopédie des rues sur ton site.
Je fais partie du Comité d'Intérêt Local La Seyne Ouest et Sud. Un de nos adhérents nous a posé une question concernant le quartier Toufany et plus précisément le Chemin du Ruisseau.
Les riverains ne savent pas si ce chemin est privé ou non.
Il semblerait que oui.
Aurais-tu en ta possession des documents ou peux-tu me faire savoir auprès de qui je pourrais les consulter ?
Par avance, merci.
Cordialement
SP
R1.
Bonjour Solange,
Il me semblait que tous les petits chemins du quartier Toufany étaient privés : chemins du Ruisseau, des Narcisses, des Coquelicots, des Bleuets, des Rosiers, impasse du Lierre, impasse Marty, etc.
Mais les seuls documents que je possède à ce sujet sont du temps de mon père, donc très anciens. Peut-être la situation concernant ces chemins a-t-elle changé ces dernières années (?).
Pour s’en assurer, le mieux doit être d’aller se renseigner au service du cadastre qui doit être à la Mairie Technique (3e ou 4e étage ?), avenue Pierre Mendès France.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Merci Jean-Claude,
C'est effectivement ce que nous avons conseillé aux propriétaires concernés.
Bonne journée.
Cordialement,
Solange
13 juillet - 28 août 2010 : Noms de rues et autre
Q1.
Bonjour Jean-Claude,Auriez-vous quelques infos sur les questions suivantes à propos de l'article à paraître de FL [qui] parle de la rue des gréeurs, des calfats, des charpentiers à La Seyne. Est-ce que des rues portaient ces noms ou bien était-ce l'usage courant ?
Par ailleurs, il parle de rapports de médecins au XIXe sur l'état sanitaire de la population. Savez-vous si votre père en parle dans l'un de ses ouvrages ?
Merci par avance et bel été !
Amicalement,
YLG
R1.
Bonsoir Yolande,Je n'ai guère de temps pour répondre complètement à votre message car nous partons demain pour une semaine de vacances en Angleterre.
En ce qui concerne ces 3 noms de rues, cela ne semble correspondre à aucun nom de rue cité dans les plans de la vieille ville du XVIIIe ou du XIXe siècle. Il y avait un certain nombre de rues portant des noms de métiers (ferblanterie, petit filadou, tonnellerie, savonnière, tonneliers, pêcheurs, munitionnaire, etc.), mais je n'ai jamais entendu de rue des gréeurs, des calfats, des charpentiers. Mais ne seraient-ce pas des noms créés par les ouvriers pour désigner des voies ou des allées spécifiques de certaines activités à l'intérieurs du Chantier ?? Le mieux est peut-être de demander à FL.
Au sujet de l'état sanitaire de la population au XIXe siècle, je ne me souviens pas que mon père en ait parlé, mais je n'ai pas le temps de rechercher maintenant. Je note votre question pour après mon retour (le 22/7), si ce n'est pas trop tard pour vous.
Amicalement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Merci Jean-Claude. En parcourant le livre de Martinenq j'ai un plan où en effet étaient regroupés dans certaines rues les ouvriers par catégorie de métier, mais les rues n'en portaient pas le nom.Bonnes vacances anglaises !
Amicalement,
Yolande
R2.
Bonjour Yolande,Je ne sais pas si, depuis le mois dernier, vous avez trouvé des réponses à vos questions relatives aux noms de rues et à l'état sanitaire des populations au XIXe siècle.
Concernant les noms de rues, je n'ai rien trouvé de plus. Il y a bien des rues des gréeurs, des rues des calfats, etc. dans d'autres villes de France, notamment sur le littoral atlantique. Mais rien de tel dans le passé de La Seyne. A noter que le tome II du livre Sillages, au bas de la page 13, fait bien le lien entre les noms de rues de La Seyne et les métiers. Mais seuls sont mis en gras les noms donnés à des rues qui ont effectivement existé (ferblantiers, savonniers, tonneliers, plâtriers, pêcheurs). Les autres noms de métiers (charpentiers, gréeurs,...) ne correspondent à aucune rue ayant existé à La Seyne ; mais ils ont pu inspirer le romancier.
Concernant l'état sanitaire de la population au XIXe siècle, je n'ai rien de précis non plus. Mon père aborde un peu le sujet, d'une façon générale, dans des chapitres comme Bataille pour l'eau pure (tome IV) ou Toupines et torpilleurs (Tome I). De même que L. Baudoin dans ses chapitres sur le choléra (pp. 567-581 et 611-612). Mais je ne trouve rien de précis sur les rapports de médecins. Il y a cependant quelques éléments sur les statistiques d'accidents de travail dans le livre de P. Martinenq (pp. 161-168).
Désolé de ne pas vous apporter davantage. J'espère que vous avez pu découvrir d'autres éléments de votre côté, qui vous ont permis d'avancer.
Amitiés. A bientôt.
Jean-Claude
Q3.
Bonjour Jean-Claude,Merci pour toutes ces infos et surtout pour les références que je ne vais pas manquer de consulter au plus près (Sinon je n'a rien trouvé de plus).
A très bientôt.
Amicalement,
YLG
11 février 2010 - 6 juillet 2013 : Rue Sauveur Peter
Q1.
Bonjour,Je viens de consulter le site relatif à votre père (Monsieur Autran, que j'ai eu comme professeur d'anglais, d'Histoire-Géo, en 6ème, voici quelques ... 60 ans), et plus particulièrement l'encyclopédie des rues de La Seyne. J'ai habité pendant un certain nombre d'années rue François Sauveur PETER (avant que JG ne vienne s'y installer) et j'ai regardé l'origine de son nom. J'ai relevé à ce sujet une petite erreur : François Sauveur PETER est né à La Seyne en 1815 (le 9 mars) et non pas en 1814 (cf les Archives Départementales du Var, actes de naissances 1813-1822, cote 7E133_15, page 144/520).
Voilà qui ne change pas le cours de l'histoire, mais le temps d'écrire ces quelques lignes m'a permis de repenser un peu au temps où je devais faire des devoirs ... d'Histoire, précisément.
Cordialement,
LG
R1.
Bonjour,Merci pour votre message.
Votre nom m'est bien connu. Je l'ai entendu prononcer par mon père autrefois, et maintenant par JG à qui je rends régulièrement visite (hier encore) dans la maison qui était auparavant la vôtre.
Vous avez entièrement raison : François Sauveur PETER était bien né le 9 mars 1815. Je rectifie l'erreur dans mon lexique des rues.
J'avais indiqué 1814 d'après la conférence de René Merle : "Décembre 1851 à La Seyne" (http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-rene-merle-decembre-1851-a-la-seyne) dans laquelle il indique "Sauveur Peter, 37 ans" (au moment du coup d'état du 2 décembre 1851). J'avais donc simplement effectué la soustraction 1851-37 = 1814. En fait il n'avait que 36 ans et 9 mois à la fin 1851, d'où mon erreur.
Par contre, je ne sais pas quand Sauveur PETER est décédé. Je sais qu'il s'était marié à Claire Julie ASTENGO le 29 janvier 1840 à La Seyne. Il était alors charpentier. Mais ensuite j'ai perdu sa trace dans l'état-civil et je n'ai pas retrouvé son décès à La Seyne. Je sais qu'il a été condamné à la déportation en Algérie en 1852. Peut-être n'en est-il pas revenu (?). Dans les écrits de René Merle, son nom ne figure pas parmi les survivants de la répression au coup d'état lorsque, en 1882, la République se décidera à les honorer.
Au plaisir de vous rencontrer un de ces jours.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
R2. (à JG) [5 juillet 2013]
Cher Jacques,
D’après mon lexique des rues de La Seyne, voici
l’article concernant la rue Sauveur Peter :
François Sauveur Peter
: Charpentier seynois, né à La Seyne le 9 mars 1815.
Membre du cercle littéraire politisé créé
en 1846, il fut dénoncé au lendemain du coup
d'État du 2 décembre 1851. Arrêté fin
décembre, il sera condamné à la déportation
en Algérie (ainsi que Barralier, Louis Bonacorsi, Auguste
Carvin, Jean François Coste, Prosper Coste, Auguste Daniel,
Joseph Décugis, Pierre Ettore, Pierre Giraud, Jacques Laurent,
Célestin Tizot) en janvier 1852.
Acte de naissance de Sauveur Peter |
Mais je n’ai jamais retrouvé la date ni le lieu
de sa mort.
Trois de ces résistants déportés après le
coup d’état ont été honorés par la
ville de La Seyne sous la forme d’un nom de rue : Carvin, Sauveur
Peter et Jacques Laurent. [Il faut rajouter la rue Joseph Rousset,
résistant aussi, mais qui n’a pas été
déporté, la rue Jean-Louis Mabily, dont le rôle en
1851 n’a pas été clarifié, ainsi que les
rues Cyrus Hugues et Martin Bidouré, qui ont été
résistants dans le Var, mais pas à La Seyne].
J’ai également retrouvé dans le “forum”
de mon site un échange que j’avais eu avec LG en 2010 :
Amitiés,
Jean-Claude
Q1.
28 décembre 2009 - 2 janvier 2010 : Localisation de la rue Armand Sauvat
Q.
Bonjour,Il me semble qu'il y a une erreur dans la localisation.
Si l'ensemble est correct, par contre la rue Armand Sauvat ne passe pas au « Théâtre Apollinaire » qui est en centre ville rue Gambetta, ni le Théâtre Europe. A moins qu'il y ait deux rues Armand Sauvat... Il y a bien deux Résidences de l'Evescat.
Je ne pense pas non plus qu'il soit au 99, car c'est un immeuble « les Lavandes ». Peut être est-ce une adresse de commande de billets ??
Le festival international du cirque se déroule, sauf erreur de ma part, à « Circoscène » au port de la « petite mer ».
Mais merci de mettre toutes ces informations qui peuvent permettre d'avoir pas mal d'indications.
GG
R.
Bonjour Monsieur,Merci pour votre message et pour m'informer de cette erreur. Il y a forcément quelques erreurs de-ci de-là dans mon site, que je rectifie au fur et à mesure que je m'en aperçois, ou qu'on me les signale. D'autant plus que, concernant les noms de rues, je me fie parfois à des indications trouvées dans des documents divers, sans toujours aller sur place moi-même, comme je devrais le faire.
Concernant le Théâtre Europe, on trouve ainsi sur plusieurs sites internet l'adresse « 99 rue Armand Sauvat, immeuble Les Lavandes, tél. 04 94 30 83 79 », ce qui m'a induit en erreur. C'est probablement, comme vous le dites, une adresse de commande de billets ou une adresse administrative.
J'ai donc effectué la correction et vous remercie encore.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
5-15 décembre 2009 : Route du colonel d'Artaud !
Q.
bonjourVoilà un petit mot pour vous saluer et pour vous donner une petite info, bizzare, comme quoi l'interprétation de mots peut créer des erreurs.
donc:
J'ai acheté enfin un gps, outil qui sert à peu de chose par rapport à ce que j'attendais, mais la question n est pas là.
Notre col d'Artaud, notre colline des Artaud, famille du pays, et bien voilà, voilà sauf erreur de ma part, elle devient grâce à l'informatique moderne : le quartier du colonel d'Artaud, même le lotissement du colonel d'Artaud et encore plus sur gogle maps la route des gendarmes d'Ouvea se prolonge au passage du col par la route de La Seyne à Six-Fours et en bas vers la descente, la route devient celle du colonel d'Artaud. Grand mystere!!!!
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Que faire, que pouvons nous faire face à cela ; dans quelques années nos petits-fils et arrières se demanderont qui était Artaud, ce fameux col aux nels!Alors sauf erreur de ma part, je n'ai jamais entendu parler du colonel, mais par les temps qui couren, on attache bien des attachés d'ambassade, des attaches à tables basses, pourquoi pas des colles aux nez.
Je vous adresse toutes mes salutations, toujours attentifs aux travaux de votre site.
A bientôt de vous lire.
ARL
R.
Bonjour,Merci pour votre message et pour cette petite information.
Ce n'est qu'une erreur de plus dans les plans de nos villes. Il y en a toujours eu et à chaque nouvelle édition, certaines sont corrigées et d'autres sont créées.
Même dans la toute dernière édition du plan de La Seyne élaboré par l'Office du Tourisme, il y a une petite dizaine d'erreurs d'orthographe de noms : VUOLI au lieu de VUOLO, DESMOULIN au lieu de DESMOULINS, GIOVANINI eu lieu de GIOVANNINI, Laurent COTSIS au lieu de LAURENT-COTSIS [il n'y a jamais eu de "Laurent COTSIS", il s'agit de l'union des familles LAURENT et COTSIS], etc. etc.
Et les plans Google-Earth ou GPS n'échappent pas non plus aux erreurs, aux déformations de noms, ou aux inventions comme celle de ce "Colonel d'Artaud" !! Il faut espérer que cela soit rectifié dans une prochaine mise à jour (mais je ne sais pas à qui il faut écrire pour signaler ce genre d'erreurs).
Amitiés.
Jean-Claude Autran
15 novembre 2005 : Bordures de trottoir du boulevard du 4-Septembre
R. (à MR)
Bonsoir Michel,Tu m'avais demandé hier si je savais quelque chose à propos des numéros gravés sur les bordures de trottoir du boulevard du 4-Septembre.
Il me semblait que Marc Vuillemot m'en avait dit un mot dans un message datant d'il y a 2 ans environ. Voici ce que j'ai retrouvé :
« Bonjour Jean-Claude Autran,« En parcourant le site de Marius, je relève que vous êtes en recherche d'infos sur deux voies communales.
« S'agissant de l'avenue Jean-Baptiste Mattei, il s'est agi d'honorer la mémoire d'un maire-adjoint de Charles Scaglia, décédé lors d'une plongée sous-marine. Il était, je crois (à vérifier), ancien militaire.
« S'agissant de l'avenue de la Muraillette, il s'agit tout simplement d'un petit muret d'environ 60 cm de haut sur une quarantaine de large qui bordait la voie et évitait aux piétons et voitures de tomber dans le vallat qui est aujourd'hui recouvert et longe l'ancien chemin sur la droite lorsqu'on chemine d'Est en Ouest (ma source : mes souvenirs d'enfant y résidant et Giuseppe Banti [voisin de mes parents, tous aujourd'hui décédés], ancien "cantonnier" communal, tailleur de pierre municipal car on avait besoin de ce savoir-faire pour, notamment les bordures de trottoirs, en particulier sur "Le Cours" où étaient gravés les numéros des emplacements des revendeurs que l'on a conservés encore aujourd'hui sur la partie du bd du 4 septembre). En provençal : muraia (ou muraio) = mur -> muraillette (muraieta ou muraieto = petit mur, muret).
« Par ailleurs, concernant St-Joseph-de-Gavarry, il faut savoir qu'en provençal, gavarri est le nom d'une variété d'oliviers.
« D'autre part, je me rappelle que, si c'est sous la municipalité Scaglia que le boulevard Staline devint Stalingrad, c'est sur proposition des élus socialistes de l'époque que la voie prit le nom de Stalingrad.
« Bien à vous.
« Marc Vuillemot
Amitiés.
A un de ces jours.
Jean-Claude
23 juillet - 5 août 2009 : Chemin de Moneiret
Q.
Bonsoir,lors d'une récente visite de votre site j'ai parcouru rapidement cette question
"a) Noms correspondant vraisemblablement à des personnages locaux ou des propriétaires de quartier. Mais qui étaient-ils exactement ?
.../... Moneiret (chemin de)"
Pour information, à Toulon aussi nous avons un chemin de Moneiret. Je crois me souvenir qu'il a été raccourci. Il a toujours été aux Quatre-Chemins des Routes à Toulon. Il venait jusqu'à l'actuel chemin des fours-à-chaux. Pour habiter ce secteur, j'avais d'anciens plans de mon proche quartier et il figurait alors ainsi. Depuis il est seulement un peu plus bas, vers depuis la quartier de l'Oratoire jusqu'à La Florane.
J'interviens surtout pour vous dire que ce serait une coïncidence si nos deux villes voisines honoraient le même "gros" propriétaire ou personnage.
Je porte un intérêt à la toponymie mais je n'ai jamais trop cherché dans ce sens. Cette approche permet de transmettre avec du bon sens certains petits détails de l'histoire de nos territoires. L'exploitation des plaques de rues est le premier guide touristique à consulter.
Si je trouvais quelque chose je ne manquerais pas de vous le signaler.
Il me faudra faire effectuer une recherche aux Archives Municipales de Toulon sur le changement de nom de rue et éventuellement le baptême de la première appellation. Sait-on jamais ! Parfois l'appellation est motivée. J'y passe régulièrement mais peu en cette saison. Les auteurs des publications du Musée de Toulon sur les noms des rues (quatre ou cinq livres parus) ne se sont pas étendus jusqu'aux faubourgs éloignés du centre.
Je n'ai jamais regardé dans les "Indicateurs du Var". Parfois c'est un point de départ. Les Amis du Vieux Toulon ont quelques années sur leurs étagères.
Je vous adresse mes plus vives félicitations pour le maintien et les évolutions portés à votre site.
Par la société HPS je viens de faire l'acquisition d'une récente réédition publiée par Géhess (reçue ces dernières semaines).
Solidairement.
MA
R.
Bonjour Monsieur,Merci beaucoup pour votre message et pour votre réflexion sur l'explication du nom Moneiret.
A l'heure actuelle, je n'ai aucune certitude quand à l'origine de ce nom. J'avais émis l'hypothèse que, comme dans le cas d'autres noms de chemins ou de quartiers, Moneiret aurait pu être un nom de propriétaire de terrains du quartier en question (à l'Est de l'hôpital de La Seyne). (Je connais bien aussi le chemin de Moneiret à Toulon). Mais je dois reconnaître que je n'ai jamais retrouvé de patronyme Moneiret dans les recensements de La ville. Je ne trouve d'ailleurs aujourd'hui nulle part de patronyme Moneiret, que ce soit dans la région PACA, ou dans les autres régions de France, ou dans les sites de généalogie.
Le nom aurait pu alors dériver d'un terme provençal lié à un site géographique ou à une activité agricole ou artisanale, par exemple. Mais, là non plus, je n'ai rien trouvé de bien convaincant. Dans le dictionnaire de Frédéric Mistral, la racine mounié, mouniero nous ramène au meunier, à la meunière, ou au moulin. Et il est vrai qu'un moulin à vent a autrefois existé dans ce quartier dit du Peyron, proche de l'actuel chemin de Moneiret. Mais je ne suis guère confiant dans cette explication car si elle était la bonne, on devrait retrouver le terme dans de nombreux autres lieux, ce qui n'est pas le cas. D'autre part, la variante mounei, mouneiro de la racine mounié, mouniero, qui nous rapprocherait de moneiret, si elle est bien mentionnée par Mistral, ne serait pas provençale mais auvergnate. Donc cela ne nous avance guère.
Merci de me signaler ce que vous pourrez découvrir de votre côté. Peut-être, en effet, dans les archives de Toulon, à l'époque où le chemin a été baptisé ainsi. Il y a quelques années, j'avais fait effectuer ce type de recherches dans les anciennes délibérations du Conseil municipal de La Seyne. Mais rien n'avait été trouvé concernant ce chemin de Moneiret.
Affaire à suivre, donc.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
1er juillet 2009 : Les pavés d'amour de la République (extrait du magazine Le Seynois de mai-juin 2009)
Traduction : L'habitude que nous avons de baptiser les rues d'un nom de célébrité nous vient de la troisième république. Auparavant, ces endroits étaient appelés par le nom des artisans qui y étaient installés ou de l'activité qu'ils abritaient. Souvent, un champ, une vigne que l'urbanisation avait gagnée conserva tout simplement le nom de son propriétaire ou de l'une de ses caractéristiques. Nous en avons le cas à la Seyne avec vinha lònga ou encore Lei Sabletas noms qui ne disent autre chose que la qualité du terrain. Il y a quelques mois, la Commission municipale Identité Provençale et Occitane de la Seyne initia un projet de recherches sur les noms anciens des rues dans le but de leur rendre leur appellation authentique. « Nous avons choisi de commencer par une quinzaine de rues et places du centre ancien de la ville » nous dit Jean-Claude Autran, remue-mémoire de La Seyne. Pour quelques-unes, changer le nom n'était pas nécessaire, Rue Brasse-vin ou encore de la Vieille Plâtrière, qui avaient gardé leur nom, simplement francisé. « Il suffisait de les réécrire dans leur graphie d'origine » ajoute Michel Tournan, l'élu qui anima le travail de la Commission. Et cela sera fait dans les deux graphies qui nous permettent de lire la langue du pays : la classique (authentique) et la mistralienne (XIXe) sur de belles plaques refaites pour l'occasion. Elles seront signalées de la bandière provençalo-catalane et au milieu de la croix occitane. Souvent, le lieu portait encore son nom d'origine, comme Balaguier ou Croton, ce ne sera pas la peine de les réécrire, c'est déjà fait. Pour d'autres, il sera surprenant de lire à côté de Rue de la République, un Caladatge d'Amor bien évocateur. En dehors des 17 rues choisies, des quartiers retrouveront aussi leur nom occitan. Alors une plaque spéciale donnera des explications sur l'origine du nom, comme Lei Molieras qui sont des lieux boueux. Bregalhon, lui, est une avancée en rade, et Cavalhon, une roche. Souvent, ces appellations sont naturellement occitanes, mais elles peuvent venir aussi de l'époque celto-ligure, comme Lo Pas dau Lòu. Il semble en effet, que jamais aucun loup ne soit venu ici et qu'il s'agisse de l'Olt, nom pre-celtique, que nous retrouvons avec la rivière Olt (Lot en français), en Languedoc, et même en Roumanie, ou encore dans un quartier de Roquebrussane. Qu'elles soient d'origine latine ou pas, les rues retrouveront leur nom occitan l'année prochaine. [intraduisible : Jeu de mots en référence avec les invocations traditionnelles de Noël].
23-24 octobre 2008 : Chemin de la Rotonde
Q.
Cher Monsieur ,Objet : Encyclopédie des rues :
Félicitations pour votre travail :
" Rotonde - Chemin de la Rotonde "
Il vous manque l'origine de l'appellation :
Ce chemin n'avait pas de nom jusqu'aux années 60: J'ai participé au choix du nom avec Monsieur JG, ancien industriel et commerçant de la Seyne. En partant du principe que sa maison était la plus importante à l'époque et que celle-çi avait dans son jardin une Rotonde en haie vive, on baptisa le chemin " Rotonde".
La fille de Monsieur JG habite toujours cette maison - Villa Rotonde (JGB).
Sincères salutations
PM
R.
Cher Monsieur,Merci beaucoup pour votre message.
Il y a en effet longtemps que je cherchais l'origine de cette appellation, que personne n'avait encore pu me fournir.
J'en ai pris bonne note et je vais pouvoir maintenant compléter la rubrique "Chemin de la Rotonde" dans mon "Encyclopédie des rues de La Seyne".
Encore merci pour votre contribution.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
31 août - 6 septembre 2008 : Nom d'un quai du port
Q1.
Bonjour Jean Claude. Trou de mémoire (eh oui). Pourrais tu m'indiquer comment s'appelle le quai de notre port côté Est qui reliait la Rotonde à notre vieux pont levant.Ce quai risque de devenir une voie trés fréquentée avec l'hôtel qui s'y construit et le pont rénové avec son ascenceur.
Il faudrait aussi, afin de donner plus d'animation à notre ville que quelques commerces s'ouvrent au bas de l'hôtel....... et si j'avais les moyens d'investir, j'y ouvrirai un café glacier. (!!!)
HG
R1.
Bonjour Henri,La réponse à ta question n'est peut-être pas si facile. Sur aucun de mes anciens plans de La Seyne, ce quai ne porte de nom.
Certes, la partie sud s'est appelée successivement quai Regonfle (ou quai du Regonfle), puis quai François Bernard, puis quai Gabriel Péri. Mais cela ne semblait couvrir que la partie entre le quai Saturnin Fabre et la Rotonde. Est-ce que ça avait pu couvrir aussi la partie entre la Rotonde et le Pont Levant ??? Ou est-ce que cette partie était propriété des chantiers et n'avait alors pas de nom public ?? Je ne sais pas. Mais il me semble avoir vu réapparaître récemment et même plusieurs fois (Bulletin municipal ou Var-Matin ? A propos de la construction de l'hôtel ? - Il faut que je vérifie) le nom de quai Regonfle.
Je vais rechercher où je l'ai lu. Sinon, j'ai aussi une réunion à la mairie la semaine prochaine à propos des noms de rues et des éventuelles plaques que la municipalité voudrait placer en provençal et en occitan. J'y poserai la question.
A propos de notre petite sortie en voiture, que j'ai reportée plusieurs fois, pourrait-on la faire prochainement maintenant que le gros de l'été est passé et que les touristes sont moins nombreux ? Par exemple la semaine prochaine, mardi ou vendredi ?
On se tient au courant.
Amitiés,
Jean-Claude
Q2.
Bonjour Jean Claude,Je crois avoir trouvé le nom officiel de ce quai. Il s'agit du "Quai du 19 mars 1962" qu signifie la date des accords d'Evian et la fin de la guerre d'Algérie. (Cela avait d'ailleurs soulevé une violente polémique au sein de la communauté des rapatriés).
Ce quai va certainement devenir le passage le plus fréquenté de la ville par les seynois et aussi les touristes et, étant particulièrement ensoleillé, il serait judicieux qu'au rez-de-chaussée de l'hôtel on y trouve quelques terrasses.
Puisque tu vas à une réunion pour le nom des rues, pourrais tu par la même occasion demander à ce qu'on mette en valeur (simple nettoyage) certaines dates inscrites sur les vieilles portes du centre ville ainsi que la plaque des Moulières.
(...) Voilà Jean Claude les dernières nouvelles du front.
Amitiés
HG
R2.
Bonjour Henri,(...) Concernant ce quai qui reliait la Rotonde au Pont levant, j'ignorais totalement qu'il ait pu porter ce nom car je ne l'ai jamais lu. Quelle est donc ta source d'information ? J'en suis également surpris vu que ce nom de « 19 mars 1962 » avait été donné (mais je ne sais plus en quelle année) à la petite place reliant la rue Franchipani et la rue République, près de la poissonnerie. L'appellation a été ensuite modifiée, sans doute sous la municipalité Scaglia, au profit de « place des Anciens Combattants d'Afrique Française du Nord », qui est la dénomination actuelle.
Mais, par ailleurs, j'ai bien retrouvé, notamment dans Fenêtre sur Seyne de février 2008, que le nom de quai Regonfle a bien été récemment repris : « Travaux du Pont Levant : confortement du Quai Regonfle », sans doute de façon non officielle et abusive puisque « lou Regounfle » se situait, il me semble, à l'opposé, entre les quais Saturnin Fabre et Gabriel Péri. Et d'ailleurs, l'ancienne rue Regonfle correspond à l'actuelle rue Henri Lefebvre, qui relie l'angle sud du Port à la rue Berny.
C'est entendu, à la prochaine réunion à la mairie sur les plaques de rues, je parlerai des anciennes dates et plaques de rues qui seraient à mettre en valeur (avant de penser à en fabriquer de nouvelles). Je poserai aussi la question de ce quai Regonfle.
Amitiés,
Jean-Claude
Q3.
Ce quai Regonfle commence sérieusement à nous gonfler comme dirait Nine de la poissonnerie (rire). Non, Jean Claude, je ne me souviens plus qui l'a écrit mais je me souviens l'avoir lu dans l'excellent forum sur La Seyne et managé par un certain Nicky.(...) Voilà Jean Claude les nouvelles que je peux t'apporter à ce jour. A bientôt, courant octobre.
Amitiés.
HG
R3.
Bonjour Henri,
Mea culpa. Tu avais raison, le quai qui relie l'ancienne Rotonde des Chantiers au Pont Levant a bien un nom sur le plan de La Seyne publié en 2006 par l'Office du Tourisme : « Quai du 19 Mars 1962 ».
JCA
7-8 juillet 2008 : Souvenirs d'un petit Seynois dans quelques rues de la vieille ville
Q1.
Cher Claudet, voici, en hommage filial, un texte de mon père :Toussaint Merle (1911-1969) : « Souvenirs d'un petit Seynois »
http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-toussaint-merle-souvenirs-d-un-petit-seynois
Tu peux naturellement, et j'en serais très heureux, en donner la référence sur ton site, car il ne peut que toucher les vieux Seynois.
Amitiés
René Merle
R1.
Merci René,Pour ce texte si émouvant et si vivant. Je ne le connaissais pas et je ne pense pas que mon père l'avait dans ses archives.
J'en ai donné la référence sur mon site à la page "Autres documents sur l'histoire de La Seyne", ainsi que dans le texte du chapitre "Toussaint MERLE" que mon père avait écrit en 1988, et aussi dans le préambule à mon travail sur les rues de La Seyne.
A noter que j'ai le texte d'une autre conférence que j'ai retrouvé dans les documents de mon père :
" DE LA VOCATION D'UN MAITRE D'ECOLE FACE AUX PROBLEMES DU MONDE MODERNE ", Conférence de M. Toussaint MERLE aux Amis de La Seyne et Moderne le lundi 8 avril 1968.
J'imagine que tu dois l'avoir aussi. Si jamais tu ne l'avais pas, je peux te le faire parvenir.
Amitiés,
Jean-Claude Autran
Q2.
Merci Claudet. Je fais aussitôt sur l'article le lien avec ces parties de ton site.Oui, je possède ce texte, qui est la suite de celui que je viens de mettre en ligne. (...).
Amitiés
René
24
mai 2008 - 4 novembre 2013 : Plaque ancienne indiquant "Les
Moulières" et "Le Mai" avant et après sa restauration
Q1.
Cher ami. Je reprends contact avec toi afin de te faire une proposition.R1.Ne pourrions nous pas un après midi à ta convenance faire une virée dans la ville et ses quartiers afin de photographier certains vestiges et curiosités qui ont trait au patrimoine local.
Naturellement il faut que tu possèdes un numérique mais je crois savoir que c'est le cas.
Certaines choses ont disparues comme la noria qui se situait à Balaguier et il serait dommage que dans le temps d'autres prennent la même direction.
Voilà l'idée farfelue qui me hante depuis longtemps et que je voudrais mettre en application.
Les services culturels de la mairie pourraient aussi s'occuper de ça.
Je te laisse réfléchir au sujet car rien n'est pressé.
Amitiés
HG
Cher ami,A partir de la liste des maisons et curiosités diverses de la vieille ville, que tu m'avais fournie, j'ai pu enfin faire le petit tour qui était prévu et prendre pas mal de photos [voir à : ].
J'ai notamment suivi l'itinéraire suivant : rue Berny, église, rue Jacques Laurent, cours Louis Blanc, poissonnerie, rue Marius Giran, rue Cyrus Hugues, rue Marceau. J'ai trouvé et photographié la plupart des cusiosités que tu m'avais indiquées, sauf rue Cyrus Hugues (près de Phildar) et rue Marceau (près de Chabert).
Voici la photo de la plaque qui se dégrade au bas de la rue Jacques Laurent :
|
Rue Jacques Laurent : plaque indiquant Les Moulières, Le Mai |
NB. Cette plaque apparemment unique dans notre ville a été mentionnée, sans qu'elle ait pu être datée, par Marius Autran dans son tome 1 des Images de la vie seynoise d'antan, au tout début du chapitre « Janas, le Mai » :
« Lorsque
vous suivrez la rue d'Alsace, en direction de l'église, et que
vous bifurquerez à votre droite pour monter vers le quartier
Cavaillon, vous porterez votre regard à quelques mètres
au-dessus de votre tête, pour déchiffrer les panneaux
indicateurs qui sont apposés au mur.
Le plus
récent est une plaque de rue portant le nom de Jacques Laurent,
fervent Républicain Seynois qui fut déporté pour
avoir résisté au Coup d'État du 2 décembre
1851 à l'issue duquel le Prince-président
Louis-Napoléon Bonaparte devint l'Empereur Napoléon III.
La seconde
plaque, plus ancienne, donne là, en plein centre-ville, la
direction de lieux qui sont certes familiers à la plupart des
Seynois, mais qui se trouvent à l'autre extrémité
de la commune. Il y est en effet inscrit : Chemin vicinal n° 2, dit
de Notre-Dame, puis : Les Moulières, 4,500 km - Janas, 6,950 km.
Nous avons
consacré de longs développements aux Moulières et
au Massif de Sicié. Ce n'est pas un hasard si ces points de
notre commune sont indiqués au coeur de la vieille ville,
à côté de l'église paroissiale.
Nous avons donc
vu toute l'importance des Moulières, nous allons voir que Janas
a été un des hauts lieux de notre commune, par son riche
passé. D'ailleurs, sur les cadastres les plus anciens,
établis au moment où La Seyne venait de naître par
séparation d'avec Six-Fours, sont mentionnés le chemin
des Moulières et la Forêt de Janas. »
Q2. (7 septembre 2011)
Bonjour Jean Claude, je viens de lire sur Var-Matin que tu participais à la "provençalisation" du nom des rues de la ville et c'est bien.
Dans le même élan, tu pourrais signaler aux responsables municipaux, la plaque indiquant "les Moulières" qui se trouve sur une façade au bas de la rue Jacques Laurent tout près de l'église car je pense qu'elle a besoin d'être mise en valeur.
(...) Amitiés sincères
HG
R2a.
Bonjour
Henri,
Merci pour ton
message
et pour les propositions que tu y développes.
Tu avais
déjà attiré une fois mon attention sur la plaque
des Moulières, au bas de la rue Jacques Laurent. Je
l’avais alors photographiée et j’en avais
parlé lors d’une des premières réunions de
la Commission des noms des rues de la vieille ville, en demandant que
cette plaque soit restaurée et protégée (et non
remplacée par une plaque bleue moderne !). L’adjoint
responsable de ces questions avait conservé la photo, mais il
n’y a eu aucune suite de donnée.
Je vais retirer la photo et, lors de l’inauguration des nouvelles plaques, je vais la donner directement à Marc Vuillemot. (...). J’espère que cette fois, il y aura une suite.
(...) Amicalement,
Jean-Claude
R2b.
Bonjour Henri,
Suite à notre dernier échange, je te confirme que (lors de l’inauguration des nouvelles plaques en occitan de rues du centre ancien) j'ai bien pu parler directement à Marc Vuillemot de la plaque des Moulières, rue Jacques Laurent. Je lui ai montré une photo de la plaque, que j'avais prise il y a quelques années. Cela lui a rappelé que la question de la sauvegarde de cette plaque lui avait effectivement été posée, mais que rien n'avait été fait. Il a donc sur-le-champ confié la photo à son chef de cabinet en lui donnant pour mission de faire restaurer cette plaque (nettoyer l'excédent de rouille, et ensuite la protéger en la recouvrant d'un plexiglas transparent). Affaire à suivre.
(...) Voilà le résultat de cette petite discussion. A suivre.
Amitiés.
Jean-Claude
Q3.
Bonjour Jean Claude
Je suis heureux de voir que tu t'occupe de la rénovation et la "provençalisation" des plaques de rue de La Seyne et signalé celle qui indique la direction des Moulières.
(...) Amitiés
HG
Q4. (4 novembre 2011)
Jean Claude,
(...) Sais tu si la fameuse plaque des Moulières a été rénovée ? Moi, hélas je ne peux pas aller voir.
Amités.HG
R4.
Bonjour Henri,
Hélas, non, la plaque des Moulières n’a toujours pas été rénovée. Il va falloir encore les relancer.
Mais je dois justement être reçu par Marc Vuillemot dans les prochains jours, dans son bureau, sur un tout autre sujet. J’en profiterai pour lui laisser une petite liste de points précis qui m’ont été promis, mais qui n’ont jamais été réglés. Il y a cette plaque, mais il y en a aussi quelques autres...
Amitiés,
Jean-Claude
R5.
Appel téléphonique de Marc Vuillemot pour savoir de quelle couleur repeindre la plaque. JCA doit se renseigner auprès de vieux Seynois qui en auraient peut-être gardé le souvenir lorsqu'elle était en bon état.
Q6. (17 mai 2013)
Cher Marc,
N'ayant pas pu te joindre hier sur ton portable, je t'adresse par écrit le résultat de ma petite enquête :
1) D'après un vieux Seynois [PM], qui a des souvenirs très précis de La Seyne d'avant guerre, il y avait dans le centre ville plusieurs plaques de ce style, en métal émaillé, dont certaines portaient des publicités. Toutes ont disparu dans les années 40, sauf celle en question qui indique Janas - Les Moulières. Ces plaques étaient toutes émaillées, de couleur blanche, avec des caractères en relief noir (ou brun très foncé).
2) D'après mon ami Michel Havard (l'arrière petit-fils du célèbre Louis Burgard, maquettiste aux FCM), qui connaît parfaitement les matériaux et les produits de traitements) à qui j'avais montré cette plaque récemment, il y aurait deux solutions pour la restaurer : décaper le métal, bien sûr, et ensuite, ou bien la faire galvaniser (mais il n'est pas sûr alors qu'une peinture tienne bien longtemps dessus), ou bien plutôt la peindre avec une peinture de type époxy inaltérable (durée de vie 30 ou 40 ans en extérieur).
3) Je ne doute pas que les Services Techniques soient compétents pour faire ceci, mais, si la Mairie était d'accord, Michel Havard se proposait de vous le faire lui-même, gratuitement. Il le ferait avec plaisir pour la ville.
Dis-moi ce que tu en penses. Si vous êtes d'accord pour me confier la plaque quelques jours, je peux aller la chercher et l'amener dans « l'atelier Louis Burgard » créé par Michel Havard et je la ramène une fois rénovée pour que les Services municipaux la fixent de nouveau.
Amitiés.
Jean-Claude
Q7.
Une
idée. La plaque est scellée sur la façade à
une hauteur assez importante alors pourquoi ne pas profiter de la
desceller et la placer à une hauteur plus respectable, quitte
à la déplacer de quelques mètres ?
Bonne soirée Jean Claude
HG
R7.
Bonjour Henri,
La plaque a été descellée lundi dernier et
m’a été confiée par la mairie pour que, avec
l’aide de mon ami Michel Havard, nous étudiions comment la
restaurer au mieux. Elle est en ce moment dans mon garage (photos).
C’est une plaque de fonte, très lourde (plus de 10 kilos)
et qui dont les lettres en relief moulées en fonderie semblent
avoir eu une couleur claire, blanc ou blanc cassé, et un fond
brun foncé, bien qu’on y voie des traces de peinture
bleue. M. Havard va l’expertiser pour voir ce qu’il y a de
mieux à faire pour la restaurer, avec l’accord des
services techniques de la ville, tout en lui gardant un cachet ancien.
Quant à la fixer plus bas, je ne sais pas. C’est quand
même une plaque de grandes dimensions (65 x 32 cm) qui peut
être lue de loin, et, vu le nombre de plaques de rues historiques
qui disparaissent régulièrement dans le centre ville,
peut-être faut-il encore la garder hors d’atteinte...
Amitiés,
Jean-Claude
Q8.
Bonjour
Jean Claude,
La mairie a vite réagi et j'en suis heureux alors peut
être faudrait t-il rappeler aux Seynois nouveaux le pourquoi de
cette plaque et l'indication "Moulières" qui était le
chemin qu'empruntaient les bugadières pour se rendre au lavoir.
(...) Merci encore
Amitiés
HG
Q9.
Cher Michel,
La plaque dont nous avons récemment parlé a
été descellée lundi dernier et le maire m’a
écrit hier pour me dire qu’ils la mettaient avec plaisir
à notre disposition et nous faisaient entière confiance.
Je suis donc allé la retirer hier après-midi dans le
bureau du Directeur Général des Services Techniques
(MPM). Elle est en ce moment dans mon garage (photos). C’est une
plaque de fonte, très lourde (plus de 10 kilos).
Mais les couleurs que l’on voit apparaître en regardant de
près ne semblent pas être celles qu’un vieux Seynois
m’avait indiquées de mémoire
(c’est-à-dire des lettres noires sur fond
émaillé blanc). On voit au contraire qu’il
s’agit de lettres en relief moulées en fonderie qui
semblent avoir eu une couleur claire, blanc ou blanc cassé, et
sur un fond brun foncé, bien qu’on y voie aussi des traces
de peinture (ou d’émail ?) bleue.
Puis-je te l’amener lundi vers 17 h (je vais en ville pour une
réunion à La Seynoise à 18 h). Si ce
jour-là ne te convient pas, ça peut être le
lendemain, ou le jour suivant.
D’après les photos, tu peux voir déjà
à quoi ça ressemble. Avec la plaque sous la main, tu
pourras ensuite décider de ce qu’il y a lieu de faire pour
la rénover, tout en lui gardant un cachet ancien. Mais avant de
faire quoi que ce soit, il faudra quand même en informer MPM pour
avoir son aval. (...).
Amitiés,
Jean-Claude Autran
R9a.
Marc, je suis tout à fait ok avec la proposition de JC Autran de confier notre plaque après discussion à M. Havard.
Tu peux evidemment donner mes coordonnées à ces messieurs.
Je les accueillerais avec plaisir ou irais leur porter la plaque avec le mêe plaisir.
MPM
R9b.
Jean Claude,
Ok pour ta proposition.
Contacte
directement notre DGST (MPM).
Merci.
Marc
Q10. (à PM)
Cher ami,
Suite à notre récente conversation
téléphonique au sujet d’une plaque
de rue ancienne que la ville est d’accord pour faire restaurer,
je vous
informe que :
1) La plaque a été descellée lundi
dernier et m’a été confiée par la
mairie pour que, avec l’aide de mon ami Michel Havard, nous
étudiions
comment la restaurer au mieux. Elle est en ce moment dans mon garage
(photos). C’est une plaque de fonte, très lourde (plus de
10 kilos).
2) Mais les couleurs que l’on voit
apparaître en regardant de près ne
semblent pas être celles que vous m’indiquiez (noires sur
fond émaillé
blanc). On voit qu’il s’agit de lettres en relief
moulées en fonderie
qui semblent avoir eu une couleur claire, blanc ou blanc cassé,
et sur
un fond brun foncé, bien qu’on y voie aussi des traces de
peinture (ou
d’émail ?) bleue. M. Havard va l’expertiser pour
voir ce qu’il y a de
mieux à faire pour la restaurer, avec l’accord des
services techniques
de la ville, tout en lui gardant un cachet ancien.
Je ne sais pas ce que vous pensez de ces couleurs
anciennes au vu des photos prises en gros plan.
Amitiés,
Jean-Claude Autran
R10.
Cher ami,
Une fois de plus, je me suis trompé en detricotant mes souvenirs.
Pour me faire pardonner je vous envoie en pièce
jointe une photo d'une
plaque identique (?) qui est devant notre maison dans mon village des
Alpes et qui conserve mieux ses couleurs.
Pardonnez moi cette erreur
PM
Q11.
Cher ami,
Merci de m’avoir répondu. Ce n’est
pas grave, vous êtes tout pardonné.
Cette plaque de Châteauroux (je ne savais pas que
c’était votre
village) a aussi retenu mon intérêt, et d’autant
plus qu’une branche de
mes ancêtres est originaire de Châteauroux-les-Alpes. Mon
arrière
grand-père François Mathieu y était né en
1859 (au hameau de la Begüe),
ainsi presque que tous ses frères et sœurs, d’une
famille
d’agriculteurs, avant de venir s’installer à La
Seyne avec ses parents
au début des années 1860.
(voir mon arbre sur Geneanet : http://gw2.geneanet.org/jcautran_w?lang=fr;pz=jean+claude+lucien;nz=autran;ocz=0;p=francois+jean+baptiste;n=mathieu)
Plus anciennement, ils étaient agriculteurs
à Eygliers, et auparavant, à
Saint-Martin-de-Queyrières.
Et, il y a 5 ans, ayant vendu un bien familial,
j’étais allé prospecter
à Châteauroux et Eygliers pour essayer d’acheter une
petite résidence
secondaire (dans l’idée bien précise de revenir
à proximité des terres
cultivées par mes ancêtres), pour y venir
l’été et aussi l’hiver
puisque les stations de neige comme Les Orres ou Le Queyras ne sont pas
loin. Finalement, je n’ai pas trouvé ce que
j’espérais dans les prix
qui étaient les miens et ça ne s’est pas fait. Mais
Châteauroux restera
toujours un nom de lieu et un site un peu mythiques pour moi.
Amitiés.
Jean-Claude Autran
Q12. (18 mai 2013)
Cher Marc,
Merci pour ton accord.
Je suis allé retirer la plaque au bureau de MPM hier après-midi. Vue de près, elle ne semble pas avoir eu les couleurs que PM affirmait. Les lettres apparaissent claires sur un fond brun foncé avec même des traces de peinture bleue entre certaines lettres !
Ce week-end, je l’amène chez M. Havard qui va l’expertiser à la loupe. Seulement alors, on verra ce qui peut être fait de mieux pour la restaurer en lui gardant un cachet ancien. Mais rien ne sera fait sans en avoir discuté au préalable avec MPM.
Merci pour la confiance qui nous a été témoignée pour nous occuper de cette question.
Amitiés.
Jean-Claude
Q13a. (23 mai 2013)
Q19. (9 août 2013)
(à HG)
Bonjour Henri,
Je ne sais pas si tu as vu sur mon site comment les choses ont
avancé à
propos de la restauration de cette plaque, dont tu m’avais
signalé le
mauvais état il y a des années déjà et dont
j’avais informé le maire à
plusieurs reprises, sans succès pendant longtemps.
Depuis le mois de mai, les choses se sont enfin
débloquées : la plaque
a été démontée par la ville, remise
à l’un de mes amis, Michel Havard,
qui s’est proposé de la restaurer gratuitement. Elle est
terminée
depuis fin juin: le maire est venu la voir avec le Directeur
Général
des Services et le photographe de la mairie. Elle doit être
remise en
place lors des Journées du Patrimoine, avec au dessous un texte
gravé
dans le plexiglas qu’il m’a été
demandé d’écrire. (Voir projet
ci-dessous). Il y aura sans doute un article dans le Seynois de
septembre avec la photo.
Tu peux suivre le détail de tout ce qui s’est passé
ces dernier temps,
avec les photos de la plaque aux différents stades de la
restauration,
sur mon site, en allant à :
http://jcautran.free.fr/forum/rues.html#37B
Voilà ce dont je voulais t’informer, toi qui a
été à l’origine de tout cela, en 2008.
Amitiés.
Jean-Claude
PS. Projet de texte explicatif
La
plaque ci-dessus est l’une des plus anciennes de la ville.
Il ne s’agit pas d’une plaque de rue ordinaire : elle
appartient au
type des « plaques de cochers », plaques directionnelles en
fonte,
placées à environ 3 mètres du sol, pour être
facilement visibles et
lues par les cochers. Envisagées dès 1835 par les
départements pour
signaler les principales routes, villages ou hameaux, ces plaques ne
seront installées qu’à partir de 1865.
Cette plaque-ci, apparemment la seule à avoir été
conservée à La
Seyne et dans ses environs, indique, depuis la place de
l’église, la
direction et la distance précise de deux sites importants et
riches
d’histoire de notre commune : Les Moulières, avec leurs
lavoirs et
leurs moulins, et Le Mai, cœur de la forêt de Janas.
Pour y parvenir, on suivait autrefois l’actuel chemin de La Seyne
à
Bastian (VC n° 2) jusqu’au carrefour de Gavet, puis le chemin
de La
Seyne au Moulières (actuels chemins de Mauvéou et de la
Ferme). On
accédait alors aux lavoirs par le chemin du vallon des
Moulières, le
long du ruisseau de l’Oïde (4,560 km). De là, on
pouvait poursuive
jusqu’au Mai, à 6,950 km
NB.
A l'époque, on accédait aux lavoirs des Moulières
(4,560 km depuis la place de l'église) en suivant successivement
: la rue du Presbytère (actuelle rue Jacques Laurent), la voie
communale n° 2 ou chemin de La Seyne aux Moulières (actuel
chemin de La seyne à Bastian juqu'au carrefour de Gavet),
l'actuel chemin de Mauveou, l'actuel chemin de la Ferme. Arrivé
dans le vallon des Moulières, on remontait le cours d'eau par sa
rive gauche jusqu'au site des lavoirs. Ci-dessous, des extraits du
cadastre de 1829 montrant cet ancien itinéraire du «
chemin de La Seyne aux Moulières », ainsi que le
détail du site des Moulières (source, lavoir, cours
d'eau, moulins, ferme, aqueduc, bassin de rétention, etc.).
R19a.
Merci
Jean Claude et merci surtout à la mairie qui a compris qu'il
s'agissait de la restaurer.
Je vais t'envoyer un poème qui parle d'ailleurs des
"bugadières" qui allaient laver au bassin des Moulières.
Amitiés
Henri
R19b.
Cher
ami, je n'en démord pas (mes origines bretonnes et toscanes)
mais si j'ai l'occasion de rencontrer le maire je ne manquerais pas de
lui parler de ce fameux obélisque afin qu'il revienne en ville.
On lui trouvera bien une petite place car il rappelle une triste
époque de notre ville. Si l'adjointe à la culture est
contre, il faut aussi qu'elle fasse enlever le monument aux morts et
qu'elle le fasse transférer au cimetière.
HG
Q20. (à MV) (10 août
2013)
Cher Marc,
Comme convenu, tu trouveras ci-joint un projet de texte explicatif de
la plaque restaurée “Les Moulières” -
“Le Mai”.
En fait, j’ai écrit deux versions, l’une
détaillée, l’autre abrégée, ne
sachant pas trop quelle longueur de texte était acceptable.
Tu peux évidemment y apporter toute modification ou contraction
du texte que tu jugerais souhaitable.
Si j’ai bien compris, après validation, MPM pensait faire
graver ce texte sur une panneau de plexiglas qui serait placé
sous la plaque elle-même, le tout étant inauguré
lors du week-end du Patrimoine.
Amitiés.
Jean-Claude
Projets de texte pour présenter la plaque « Les Moulières - Le Mai » restaurée
La plaque ci-dessus
est l’une des plus anciennes de notre ville. Il ne s’agit pas d’une plaque de rue ordinaire : elle appartient au type des « plaques de cochers », plaques directionnelles en fonte, placées à environ 3 mètres du sol, pour être facilement visibles et lues par les cochers. Envisagées dès 1835 par les départements pour signaler les principales routes, villages ou hameaux, ces plaques ne seront installées qu’à partir de 1865. Cette plaque-ci, apparemment la seule à avoir été conservée à La Seyne et dans ses environs, indique, depuis la place de l’église, la direction et la distance précise de deux sites importants et riches d’histoire de notre commune : Les Moulières, avec leurs lavoirs et leurs moulins, et Le Mai, cœur de la forêt de Janas. Pour y parvenir, on suivait autrefois l’actuel chemin de La Seyne à Bastian (VC n° 2) jusqu’au carrefour de Gavet, puis le chemin de La Seyne au Moulières (actuels chemins de Mauvéou et de la Ferme). On accédait alors aux lavoirs par le chemin du vallon des Moulières, le long du ruisseau de l’Oïde (4,560 km). De là, on pouvait poursuive jusqu’au Mai, à 6,950 km. (932 caractères) |
ou
La plaque
ci-dessus n’est pas une plaque de rue ordinaire : elle appartient
au
type des « plaques de cochers », plaques directionnelles en
fonte,
placées à environ 3 mètres du sol, pour être
facilement visibles et
lues par les cochers. Envisagées dès 1835 par les
départements pour
signaler les principales routes, villages ou hameaux, ces plaques ne
seront installées qu’à partir de 1865. Cette plaque-ci, l’une des plus anciennes de la ville, est apparemment la seule à avoir été conservée à La Seyne et dans ses environs. Elle indique, depuis la place de l’église, la direction et la distance précise de deux sites importants et riches d’histoire de notre commune : Les Moulières, avec leurs lavoirs et leurs moulins, à 4,560 km, et Le Mai, cœur de la forêt de Janas, à 6,950 km. (648 caractères) |
R20a.
Merci
beaucoup, Jean-Claude.
Amicalement.
Marc
R20b. [Blog de Marc Vuillemot] : Patrimoine seynois (3/4) : le chemin de la mémoire du centre historique
Après
les évocations du chemin de la mémoire de la Navale, d'un
(peut-être, je l'espère) futur chemin de la mémoire
des ports, je voudrais, en anticipant d'un petit mois sur les
Journées nationales…
Pour lire la suite cliquez
ici.
MV
Q21. (à MH)
Bonjour Michel,
(...) Il est bien prévu que la plaque restaurée
“Les Moulières – Le Mai” soit fixée et
inaugurée pour les Journées du Patrimoine, les 14-15
septembre.
Comme convenu, j’ai envoyé à Marc Vuillemot un
projet de texte de présentation de la plaque, qui doit
être gravé sur une plaque explicative en plexigas. En
fait, ne sachant le nombre de caractères qui était
acceptable j’ai proposé au maire deux versions, une courte
et une longue (voir pièce jointe) pour qu’il valide celle
qui lui paraîtra la plus appropriée.
Dans son blog quotidien, Marc Vuillemot a justement parlé, en
avant-première, de notre plaque, en citant entre autres nos deux
noms. Voici le lien avec la page de son blog :
http://www.marcvuillemot.com/article-patrimoine-seynois-3-3-le-chemin-de-la-memoire-du-centre-historique-119501117.html
D’un
point de vue technique, on était plus ou moins resté sur
l’idée de percer deux trous pour y placer des vis
camouflées. Mais je n’ai plus eu de nouvelles de M.-P
Magagnosc. Je vais essayer de savoir si cette idée est toujours
retenue pour t’en informer dès que possible.
Amitiés. A bientôt sans doute.
Jean-Claude
Q22. (à HG)
Bonjour Henri,
Tu seras sans doute intéressé de lire, dans le blog
quotidien de notre maire, un passage consacré à la
rénovation de la fameuse plaque “Les Moulières
– Le Mai”. Voici le lien :
Je t’envoie aussi la copie d’écran
de cette page au cas où tu n’aurais pas pu l’ouvrir.
La plaque devrait donc être fixée au même
emplacement (c’est Michel Havard qui devrait superviser
l’opération, avec des vis spéciales
indémontables, pour que la plaque ne puisse pas être
dérobée trop facilement...) Et inaugurée lors du
week-end du patrimoine, au cours du parcours du “chemin de la
mémoire” du centre ancien.
Par ailleurs, j’ai bien mis en ligne ton texte “Les
Bugadières”. Pardon de ne pas t’en avoir
accusé réception et remercié plus tôt.
C’est le texte N° 14, vers le bas de la page.
Merci pour tout. Amitiés.
Jean-Claude
Q23. (à MPM)
Cher Monsieur,
Il avait été convenu que je préparer un texte,
à graver ensuite sur une plaque en plexiglas explicative de la
plaque restaurée Les Moulières – Le Mai, qui aurait
été inaugurée lors des prochaines Journées
du Patrimoine.
J’ai envoyé à Marc Vuillemot, il y a 3 semaines
environ, pour validation, deux projets possibles de ce texte, un long
et un abrégé. (ci-joints).
Depuis, je n’ai pas eu de nouvelle. Je ne sais pas s’il
vous a transmis le texte retenu et si la pose et l’inauguration
de la plaque auront bien lieu comme prévu.
Sur un plan purement technique; Michel Havard avait
suggéré d’utilisé des vis
indémontables masquées par une couche de résine et
de peinture.
Je crois qu’il a acheté tout le matériel
nécessaire à la pose, mais il attend le feu vert pour
percer la plaque. Je pense que le jour où la plaque sera remise
en place, il serait bon que Michel Havard soit présent pour
expliquer exactement la procédure à suivre, du moins si
vous avez retenu la solution qu’il préconise.
Merci de me tenir au courant, ou de le tenir au courant directement
(Michel Havard : 06 30 11 26 20 ou michel.r.havard@free.fr).
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
Q24. (29 octobre 2013)
Bonjour
Jean-Claude,
Je ne me souviens pas de l'histoire de la plaque de Michel
Havard. C'est laquelle qu'il a restaurée ?
Je
ne retrouve pas la photo.
Cela
vous dit quelque chose ?
Merci
beaucoup
CC
Q24b.
Impossible de mettre la main sur cette photo !
J'ai
passé en revue toutes les photos du mois de juillet et je n'ai
pas trouvé la photo avec vous, le maire et Michel...
Je ne comprends pas...
Etes-vous sûr de la date ?
CC
R24.
Affirmatif.
Le Maire est venu visiter l’atelier le vendredi 5 juillet
à 17 h, avec M.-P. Magagnosc. Thierry Dalmas est arrivé
un peu plus tard. Ils sont restés discuter, faire une visite
complète de l'atelier et boire un coup jusqu’à 19
h. La photo a été prise vers 17 h 30 par Pascal, que Marc
Vuillemot avait spécialement fait venir pour garder un souvenir
de cette restauration de plaque. C’est pour ça que je
tenais beaucoup à retrouver ce souvenir.
Pascal a dû faire 4 ou 5 prises de vues dans l’atelier,
avec M. Havard montrant la plaque entouré de Marc Vuillemot,
M.-P. Magagnosc et J.-C. Autran.
Amicalement,
Jean-Claude
Q25a.
Pas de photo à cette date-là. Je suppose qu'il n'a pas dû les mettre.
Je n'arrive pas à le joindre.
Amitiés
Chantal
Q25b.
La
voici, la voilà ! ouf, tout arrive !
Amicalement,
CC
R25.
Ouf ! Je commençais à avoir
vraiment peur.
C’eut été dommage de perdre une telle photo. Elle
est superbe (Nous sommes superbes !). Michel Havard va vraiment
être ravi.
Un grand merci.
Je peux la mettre sur Facebook ?
Amitiés.
Jean-Claude
Q26.
Oui
du coup, j'ai pu la mettre dans l'article moi aussi.
Vous
pouvez la mettre sur facebook bien sûr.
Amitiés
CC
Dans l'Atelier Louis
Burgard (5 juillet 2013) La plaque restaurée, tenue par Marc Vuillemot, Michel Havard et Jean-Claude Autran |
29 avril 2008 - 14 janvier 2009 : Explication pour la rue du Docteur Crouzet
Q1.
Cher ami,(...)
Pour le docteur Crouzet, il pourrait y avoir un rapprochement à faire avec un homme politique de premier plan qui fut Maire de Nîmes au moment de la grande révolte des vignerons : "Il est 13 heures quant le défilé se met en marche. A sa tête se trouve le Comité d'Argelliers, Marcellin Albert, le Docteur Crouzet, maire de Nîmes. L'itinéraire emprunté est le suivant : quai de la Fontaine, bd Gambetta, bd Amiral Courbet, Esplanade, tour des Arènes, bd Victor Hugo. Le défilé passe ensuite par la rue Emile Jamais pour arriver à l'avenue de la République que vient à peine de quitter la queue du cortège. Il est 15h30. Cette foule est impressionnante souligne un journaliste : « Aucune confusion, aucun cri, hommes et femmes défilent d'un air digne et grave, pénétrés de l'importance de l'acte qu'ils accomplissent ».
HR
R1.
Bonjour Henri,Merci pour tes suggestions (...).
Concernant le Docteur Crouzet, ton explication est plausible, d'autant que la rue en question est perpendiculaire à la rue des Cévenols. Mais j'aimerais bien comprendre pourquoi on a donné ces noms à des rues de ce quartier Mar-Vivo. Surtout que les personnalités retenues pour des noms de rues sont soit des célébrités au plan national, soit des personnalités seynoises ou ayant eu un lien étroit avec La Seyne. On n'a pas d'exemple de personnalités issues d'une autre région comme ce serait le cas du Docteur Crouzet.
Merci pour tout. Amitiés.
Jean-Claude Autran
Q2. (9 janvier 2010)
Bonsoir(...) J'ai visité votre site et me permets de vous signaler qu'il y a à Abidjan (Côte d'Ivoire) une avenue du Dr Crouzet: il s'agit peut-être d'un médecin colonial.Si la largeur de la voie est proportionnelle à la renommée du Dr Crouzet, alors il devait être fameux en AOF pendant la période coloniale.
Cordialement
ML
R2.
Bonjour Monsieur,Merci pour votre message. Cette précision sur le Docteur Crouzet (rue du Docteur Crouzet à Abidjan) est intéressante. C'était certainement un médecin colonial, me n'ai pas encore pu trouver d'information à son sujet. Je vais poursuivre les recherches dans ce sens et essayer de comprendre le lien éventuel qu'il y aurait avec le quartier de La Seyne (Mar-Vivo) où ce nom de rue a été attribué.
(...) Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3. (12 janvier 2010)
Bonjour,Il y a eu un Dr Crouzet qui fut maire de Nîmes et partie prenante de la révolte vigneronne de 1907
cf. http://www.sommieresetsonhistoire.org/SSH/spip.php?article29Il a eu aussi un botaniste dans la première moitié du XIXème. cf. pj
Enfin un Dr Crouzet a légué à l'état ses collections d'objets du Maghreb et l'AOF dont une partie se trouve au musée du quai Branly.
Cordialement.
ML
R3.
Bonsoir,Merci pour ces renseignements.
J'ai, en effet, vu passer, ces différents Docteurs Crouzet en cherchant sur internet quel pouvait être celui qui avait été honoré par une rue du quartier Mar-Vivo à La Seyne.
Mais on a quelque peine à trouver le rapport entre eux et ce quartier de Mar-Vivo. On avait pensé que ce pouvait être le maire de Nîmes, vu qu'une rue voisine s'appelle rue des Cévenols. Mais ce n'est pas une certitude et les recherches continuent.
Merci encore.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
17 mars - 9 avril 2008 : Carrefour du Pêle-Mêle
Q1.
bonjour,je viens de parcourir votre site,
en ce qui concerne le "PELE MELE" vous dites :
"Pêle-Mêle (carrefour du)Pèle-Mêle vient peut-être (?) de la déformation de PLM, le carrefour étant situé sur la route de la gare de chemin de fer appartenant alors (avant la création de la SNCF) au réseau PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).ancienne appellation populaire du carrefour (devenu aujourd'h un rond-point) situé sur le chemin de Lagoubran aux Playes, à l'intersection avec le chemin de La Seyne à Ollioules, à proximité des centres commerciaux Auchan et Leclerc.
Voir rond-point Georges Beauché, dénomination actuelle, donnée le 27 janvier 1998."
il se trouve que c'est mon grand père qui a construit le bâtiment du Pêle-Mêle avant la guerre 39.45 et celui ci a été détruit pendant la guerre, il l'a donc reconstruit après.
Il a lui même baptisé ce bâtiment de ce nom parce qu'on y trouvait de tout : épicerie, boulangerie, pompes à essence etc....
et il a construit a cet endroit car il disait que La Seyne s'agrandirait jusque là.
J ai des photos de l'epoque.
j avais aussi une photo du chateau de la chaulanne si cela vous interesse je peux la chercher
si vous voulez plus de renseignements je peux les demander a ma famille
bonne continuation
LT
R1.
Bonjour,Merci beaucoup pour votre message et pour cette explication du nom du carrefour Pêle-Mêle. Cette explication est, en effet, beaucoup plus plausible que celle (PLM ?) que mon père avait autrefois mentionnée.
J'ai donc modifié en conséquence la rubrique Pêle-Mêle dans mon Lexique des rues de La Seyne, en mentionnant que c'est à vous que je devais l'explication.
Vous me dîtes que vous avez des photos de l'époque. Je serais très intéressé d'en recevoir une copie si cela était possible. De même pour le château de La Chaulanne, car je ne connais pas de photo de cet ancien château. Et même les associations sur l'Histoire et le Patrimoine Seynois ne semblent pas en posséder.
Ce serait donc très important si vous pouviez en retrouver une, et je vous serais très reconnaissant de me la faire parvenir.
Merci par avance. Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonjour,Désolée du retard de la réponse, mais j'ai eu un peu de mal à retrouver les photos.
Je vous envoie donc 2 photos du Pêle-Mêle, et une photo du château de la Chaulanne, sur cette dernière on voit au premier plan la ferme, et derrière c'est l'arrière du château.
je vous souhaite une bonne continuation.
LT
|
R2.
Bonsoir,Merci beaucoup pour ces photos.
Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je pourrai les faire figurer sur le forum de mon site (dans la section sur l'histoire et la géographie des quartiers de La Seyne) : http://jcautran.free.fr/forum/quartiers.html en signalant bien que c'est à vous que je les dois.
Je suis certain que cela intéressera beaucoup de ceux qui consultent mon site. La photo du château de la Chaulanne est certainement très rare. Même mon père, qui avait écrit tout un chapitre sur la Chaulanne (et qui avait connu le château dans sa jeunesse) n'en possédait aucune photo.
Très cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3.
Bonjour,Je ne vois aucun inconvénient , vous pouvez mettre les photos en ligne, mais ce n'est pas la peine de préciser qu'elles viennent de moi.
Ce serait bien même qu'il y ai des personnes qui se reconnaissent sur la photo du pêle mêle.
Pour le château de la Chaulanne, je sais qu'on ne trouve absolument rien sur lui, même dans les archives de la mairie, j'étais allée voir, c'est bien dommage d 'ailleurs.
Je vous souhaite une bonne continuation
Cordialement
LT
31 décembre 2007 - 10 janvier 2008 : Rues J.-B. Mattei et Docteur Vaillant
Q.
BonjourJe suis assez surpris par votre recherche sur Avenue JB MATTEI, cette avenue qui se situe aux sablettes porte le nom d'un adjoint au maire Scaglia mort en plongée.
La rue du Dr VAILLANT se situe en centre ville près du rond point Kennedy, porte le nom d'un médecin mort prématuremment ancien athlète du CSMS.
RC
R.
Bonjour,Merci pour votre message.
Mes avis de recherche sur les rues de La Seyne concernent uniquement l'origine de leur appellation (la localisation de toutes les rues est facile à retrouver d'après les divers plans de la ville).
Concernant la rue J.-B. Mattei, l'origine de l'appellation m'avait été fournie il y a quelques semaines et le paragraphe concernant cette avenue avait déjà été mis à jour dans mon lexique des rues, à la lettre M : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_m.html
- - Jean-Baptiste Mattei : Cadre de banque, qui fut maire-adjoint de la municipalité Charles Scaglia, décédé lors d'une plongée sous-marine.
- - Unique voie de l'isthme des Sablettes, entre le rond-point de l'Appel du 18 juin 1940 et le carrefour du sous-marin Protée. Partie de l'ancien CD 18.
Par contre, personne n'avait pu jusqu'ici me fournir l'origine de l'appellation de la rue du Dr Vaillant.. Je vous remercie donc de me l'avoir fournie, et je vais donc rajouter cette information à la lettre V de mon lexique : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_u_v.html
Cordialement,
Jean-Claude Autran
11-14 octobre 2007 : Explication de certains noms de rues de La Seyne (3)
Q.
Bonjour Jean-Claude Autran,En parcourant le site de Marius, je relève que vous êtes en recherche d'infos sur deux voies communales.
S'agissant de l'avenue Jean-Baptiste Mattei, il s'est agi d'honorer la mémoire d'un maire-adjoint de Charles Scaglia, décédé lors d'une plongée sous-marine. Il était, je crois (à vérifier), ancien militaire.
S'agissant de l'avenue de la Muraillette, il s'agit tout simplement d'un petit muret d'environ 60 cm de haut sur une quarantaine de large qui bordait la voie et évitait aux piétons et voitures de tomber dans le vallat qui est aujourd'hui recouvert et longe l'ancien chemin sur la droite lorsqu'on chemine d'Est en Ouest (ma source : mes souvenirs d'enfant y résidant et Giuseppe Banti [voisin de mes parents, tous aujourd'hui décédés], ancien "cantonnier" communal, tailleur de pierre municipal car on avait besoin de ce savoir-faire pour, notamment les bordures de trottoirs, en particulier sur "Le Cours" où étaient gravés les numéros des emplacements des revendeurs que l'on a conservés encore aujourd'hui sur la partie du bd du 4 septembre). En provençal : muraia (ou muraio) = mur -> muraillette (muraieta ou muraieto = petit mur, muret).
Par ailleurs, concernant St-Joseph-de-Gavarry, il faut savoir qu'en provençal, gavarri est le nom d'une variété d'oliviers.
D'autre part, je me rappelle que, si c'est sous la municipalité Scaglia que le boulevard Staline devint Stalingrad, c'est sur proposition des élus socialistes de l'époque que la voie prit le nom de Stalingrad.
Bien à vous.
MV
R.
Cher ami,Merci beaucoup pour toutes vos informations sur l'origine des dénominations de l'avenue Jean-Baptiste Mattei et de l'avenue de La Muraillette.
Cela va permettre de compléter les cases encore manquantes de mon "lexique des rues de La Seyne". Je rajoute également que c'est sur proposition des élus socialistes que la dénomination "boulevard de Stalingrad" fut adoptée en 1984.
Toutefois, concernant Jean-Baptiste Mattei, il ne semble pas qu'il fut militaire à l'époque de ses activités municipales. Dans mes archives sur les élections de 1983, 1984, 1985 et 1989, il est désigné à chaque fois sur les bulletins de vote comme « cadre de banque ».
Concernant Saint-Joseph de Gavarry, il est vrai que Gavarri est une ancienne variété d'olivier propre au Var. Mais Gavarry est aussi un nom de famille provençal et, jusqu'ici, je m'en suis tenu à l'explication qu'en donne Louis Baudouin dans son histoire (page 145) à savoir l'existence d'une ancienne chapelle qui tirait son vocable du nom de l'ancien propriétaire du domaine, Pierre Guigou, négociant seynois, surnommé "Gavarry". Pourquoi ce surnom ? Avait-il des oliviers ou vendait-il des olives du type Gavarri ???
Merci encore. A bientôt peut-être.
Jean-Claude Autran
29-30 août 2007 : Chemin de Gauran
Q.
Bonjour,Il existait il y a une dizaine d'années encore dans le quartier tamaris, le "chemin de GAURAN".
Je ne le retrouve ni dans l'annuaire de la Ville ni dans votre étude.
Auriez-vous des informations sur l'origine de cette dénomination.
Ce chemin menait à une grande villa rose qui aurait abrité les amours de Cocteau et de Jean Marais.
Merci d'avance si vous pouvez satisfaire ma curiosité.
JCG
R.
Bonjour,Le chemin de Gauran existe toujours. Il relie le chemin du Manteau au boulevard Bonaparte.
Je ne suis pas certain de bien identifier cette grande villa rose dont vous parlez, mais je crois que le chemin de Gauran permettait d'accéder à des villas célèbres construites sur l'arrière du domaine de Michel Pacha, telles que "Les Terrasses" où auraient séjourné Germaine Tailleferre et Ralph Barton, ainsi que "La Villa Blanche", propriété de l'écrivain et académicien Edouard Bourdet. Il a été dit que Jean Cocteau était souvent venu dans cette "Villa Blanche", ainsi que le peintre Christian Bérard. Je n'en sais pas davantage et j'ignorais que Jean Marais avait pu aussi y séjourner.
Sur ces sites se trouvent aujourd'hui la maison de retraite "Les Terrasses d'Amadeus", ainsi que la résidence "Les Terrasses".
Le chemin de Gauran figure bien sur les différents plans de la ville de La Seyne que je possède, en particulier le Guide Planète de la région de Toulon, page 17.
Je le mentionne aussi dans mon étude des rues de La Seyne, à la lettre G :
http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_g.htmlD'après les renseignements trouvés dans les archives de mon père, le chemin de Gauran aurait été ainsi nommé (en 1950) pour rendre hommage à Monsieur Gauran, propriétaire du quartier Balaguier qui aurait cédé son chemin privé à la ville. Mais je ne sais rien sur ce Monsieur Gauran, et le patronyme Gauran ne semble plus exister à La Seyne.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
20 juillet - 20 août 2007 : Carrefour du sous-marin Protée
Q.
Monsieur.Je viens de parcourir votre site avec beaucoup d'intérêt. C'est une véritable mine d'or pour des recherches sur votre ville.
Ma mère était d'origine de Toulon mais a vécu à La Seyne durant toute sa jeunesse (avant la dernière guerre).
C'est en voulant un simple renseignement sur La Seyne que je suis tombé sur votre site. Vous vous doutez bien que j'en ai parcouru qu'une faible partie, celui-ci étant tellement important et complet. J'ai pu ainsi y voir avec émotion dans le dictionnaire du mouvement ouvrier seynois, le nom de l'un de mes oncles, Paul Alexandre , qui avait travaillé dans les chantiers navals.
J'ai pu également retrouver certains noms de lieux que j'ai connus lors de mes vacances d'enfant , tels que le quartier Beaussier, Mouissèque, chemin de l'Evescat et bien d'autres.
J'ai connu également, mais là mes souvenirs sont lointains, l'effervescence des chantiers navals.
J'ai fait récemment une visite éclair dans votre cité, mais hélas je n'ai pas eu le temps de revoir les vieux quartiers de mon enfance; cependant, je reviendrai début septembre avec ma sœur et mon épouse pour une visite un peu plus approfondie, une sorte de pèlerinage !!
Ma question est relative à un événement qui s'est passé à La Seyne: la cérémonie de décembre 2005 en hommage aux disparus du sous-marin Protée. Une stèle est installée sur le rond-point ainsi qu'un pylône; ma question est la suivante: quel est la signification de cette construction métallique et qui en est le créateur ?
Je participe très modestement à l'élaboration d'in site Internet sur les giratoires de France et de Navarre, et votre réponse me permettra d'ajouter ces donnée aux photos prises lors de ma visite éclair à La Seyne.
Dans l'attente de vous lire, je vous prie de recevoir cher Monsieur, mes plus sincères salutations.
GM
R.
Bonsoir,Merci pour votre sympathique message, et pardon pour le retard mis à vous répondre (j'étais en vacances, et, à mon retour, le temps que j'aille revoir sur place le carrefour du sous-marin Protée, bien des jours se sont écoulés).
J'ai repris en photos (ci-jointes) ce giratoire et sa stèle (inaugurée le 18 décembre 2005). Les inscriptions sont lisibles en zoomant sur les photos. Mais le pylône qui se trouve au sommet de la butte ne me semble avoir aucun lien avec le sous-marin Protée et la stèle. Ce n'est apparemment qu'un support des éclairages du rond-point.
Je vous joins également l'article du Bulletin municipal (février 2006) qui relate l'inauguration du giratoire.
Vous pourrez le vérifier si vous passez par La Seyne en septembre. Bonne visite, ou bon pèlerinage...Cordialement,
Jean-Claude Autran
15-19 juin 2007 : Rues de La Seyne qui ont été bombardées
Q.
BonjourJe souhaiterai avoir quelques noms de rue qui ont été bombardées durant la deuxieme guerre mondiale à la seyne sur mer entre 1942 et 1945 !
Une précision tout de même des rues qui ont été touchées fortement ! ( une dizaine ou un peu plus me suffirait !)
J'imagine que toute les rues la Seyne sur mer ont toute été bombardées plus ou moins! de 40 à 45 !
But : C'est pour élaborer un papier sur la gazette seynoise !
d'avance merci
en espérant ne pas vous prendre trop de temps !
Cordialement
CB
R.
Bonjour,- D'après ce que mon père a écrit dans le chapitre "Années dramatiques" de son Tome 2 :
- http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/annees_dramatiques.html
- D'après également mes souvenirs d'enfance, où il subsistait encore des "trous" entre des maisons encore debout, parfois épontillées (là où sont apparues des constructions d'un style moderne au début des années 50), les rues de l'agglomération seynoise qui ont été le plus touchées par les bombardements, surtout celui du 29 avril 1944, sont, je pense, les suivantes :
- Rue Isnard
- Rue Condorcet
- Boulevard Garibaldi (la Poste)
- Boulevard Jean-Jaurès (école maternelle)
- Place Verlaque (actuelle place Benoît Frachon) (destruction du théâtre Comédia)
- Quai Saturnin Fabre (Hôtel de ville)
- Rue Baptistin Paul
- Rue Clément Daniel (surtout le bas de la rue)
- Rue Parmentier
- Rue Franchipani
- Rue République
- Rue Ernest Renan (destruction du patronage laïque)
Je reste à votre disposition. Cordialement,
Jean-Claude Autran
29 mai - 2 juin 2007 : Explication de certains noms de rues de La Seyne
Q.
Bonsoir,J'ai suivi quelques pistes sur internet pour les noms de rues. Vous trouverez plus amples renseignements sur les sites indiqués.
Ci joint document word.
A bientôt. Salutations.
NOMS DE RUES :J'ai cherché les plus faciles sur Internet avec Google. Pistes à suivre :
- ARMAND SAUVAT : entraîneur d'un club d'athlétisme à LA SEYNE
- Voir site : CSMS Athlétisme
- AUGUSTE DELAUNE : voir site Ville d'IVRY sur SEINE DELAUNE AUGUSTE
- NB : nous avons notre stade Auguste Delaune à Reims
- LES GABRIELLES : il s'agirait peut être de plumes (faisan autruche coq)
- Voir site : "LISTE DES REPONCES ET ANNONCE CHOISIE"
- Avez vous des pêcheurs à la mouche dans le coin ? Ou un fabricant de chapeaux !…
- ANDRE LOUIS : Architecte diocésain 1819 - 1890
- MONEIRET Jean : source annales de Haute Provence
- Recensé comme Protestant en 1569 à Riez
- Voir site : L'EGLISE REFORMEE DE RIEZ (1550 - 1700)
- ZUNINO Michel : était député des Bouches du Rhône
- Homme politique et résistant français né à Toulon
- Voir site : WIKIPEDIA
- VIDAL Augustin : a été maire de Pomayrols (12) en 1822
SERAIT IL POSSIBLE DE CONNAITRE A QUELLE DATE CES RUES ONT ETE AINSI NOMMEES PAR LE BIAIS DES COMPTES RENDUS DES CONSEILS MUNICIPAUX ?
ET PAR LE CADASTRE POUR LES ANCIENS PROPRIETAIRES ? ON POURRAIT FAIRE ENSUITE UNE RECHERCHE SUR LES SITES DE GENEALOGIE…
DOMMAGE QUE JE N'HABITE PAS SUR PLACE !
R2.
Bonjour,Merci pour votre message et pour me proposer quelques pistes pour expliquer les noms de certaines rues de notre ville.
Entre temps, j'avais trouvé l'origine de la dénomination Auguste Delaune :
- Auguste, Alphonse Delaune : Sportif, syndicaliste et résistant français (Craville-Saint-Sauveur, Seine-Maritime, 1908 - Le Mans, 1943). Fils d'un électricien, Auguste Delaune, ouvrier soudeur, adhéra au syndicat unitaire des Métaux en 1922 et deux ans plus tard aux Jeunesses communistes dont il devint un des dirigeants. Sportif - il gagna le cross de L'Humanité en 1928 - il fut nommé, en 1931, secrétaire de la région parisienne de la Fédération Sportive du Travail (FST, puis FSGT) avant d'entrer l'année suivante au secrétariat général national et au comité exécutif de l'Internationale Rouge des Sports. C'est à ce titre qu'il assista, à Prague le 1er mars 1934, aux pourparlers sur l'Unité Sportive Internationale et que sous le Front populaire, il fut nommé membre du Conseil Supérieur des Sports. En 1937, il fut élu membre du Comité régional Paris-Nord du Parti communiste. Auguste Delaune fut arrêté le 6 décembre 1940, interné au camp d'Aincourt, à la centrale de Poissy et à Châteaubriant d'où il s'évada le 2 novembre 1941. Il entra dans la résistance communiste et en fut un des principaux responsables en Picardie, en Normandie puis en Bretagne. Le 27 juillet 1943, il fut blessé au cours d'un guet-apens que lui tendit la police du Mans. Hospitalisé, la Résistance ayant tenté sans succès de l'enlever, il fut transféré à la prison et torturé. Ramené à l'hôpital, il mourut le 12 septembre.
- En ce qui concerne Armand Sauvat, votre recherche m'a en effet permis de retrouver qu'il était entraîneur sportif à La Seyne au début des années 50. Je ne m'en souvenais plus, alors que je suis Seynois - et c'est vous, qui êtes loin, qui avez pu retrouver cette information !
Pour les autres dénominations, je vous remercie beaucoup pour vos suggestions, mais je ne suis cependant pas certain que ces pistes soient les bonnes :
- Pour Moneiret, il s'agit d'une dénomination de chemin qui ne semble exister en France qu'à Toulon et à La Seyne-sur-Mer. Il y a eu effectivement un Jean Moneiret « recensé en 1569 comme protestant absent de Riez », mais je ne m'explique pas que la commune de La Seyne (qui n'a été créée qu'en 1657) et qui n'a jamais eu de forte influence protestante, ait voulu honorer un jour le nom de ce protestant de Riez du XVIe siècle. Je tendrais à penser qu'un patronyme comme Monneret (qui a pu être provençalisé en Moneiret) ait été celui d'un propriétaire du quartier en question et proposé ensuite pour la dénomination d'un chemin rural.
- Pour Les Gabrielles, il s'agit d'un hameau situé en limite d'une forêt plutôt aride ; il n'y a pas de rivière, ni de pêcheurs à la mouche dans ce quartier.
- Le chemin André Louis était un tout petit chemin rural, aujourd'hui inclus dans la zone industrielle et commerciale. Je tendrais à penser qu'il s'agissait plus probablement d'un propriétaire de quartier (le patronyme est courant et il y a encore actuellement un certain nombre d'André LOUIS dans le Var et la région) plutôt que de l'architecte diocésain d'Ajaccio.
- Même chose pour Vidal. C'est un patronyme très commun à La Seyne. Je pense plutôt qu'Augustin Vidal ait appartenu à l'une des familles Vidal de propriétaires et cultivateurs seynois. Je n'imagine pas que la commune ait pu honorer un maire de l'Aveyron du début du XIXe siècle.
- Enfin, pour Zunino, qui est aussi un patronyme commun dans la région, nous avons 2 impasses Zunino à La Seyne. L'une est l'impasse Georges Zunino, jeune Seynois mort pour la France en Algérie - et une autre dont je recherche encore l'origine de la dénomination. J'ai personnellement connu Michel Zunino (1889-1958), qui fut député SFIO du Var - et non des Bouches-du-Rhône comme cela est indiqué par erreur dans Wikipedia - de 1936 à 1941, puis de nouveau, mais communiste, de 1945 à 1955. Je n'ai jamais entendu dire que la ville de La Seyne ait honoré le nom de ce député du Var, par ailleurs Maire de la ville de La Garde, surtout pour dénommer une si minuscule voie en impasse. Je pense plutôt qu'il s'agit d'une autre famille Zunino de La Seyne.
Naturellement, les délibérations du Conseil municipal devraient nous donner l'explication de ces dénominations de rues. J'ai pu en obtenir un grand nombre grâce à une employée des archives, mais tout n'a pas été retrouvé (il faut dire que la ville de La Seyne a perdu une partie de ses archives à la suite des bombardements de 1944 et de l'incendie et de la destruction de sa mairie le 29 avril 1944).
Il reste encore la piste du cadastre qui devrait nous renseigner sur les propriétaires de terrains. Cela reste à faire, en effet. C'est une bonne idée.
Merci encore pour votre aide et vos suggestions.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
29-30 mars 2007 : chemin de la Rotonde
Q1.
Le chemin de la rotonde est l'anciene route qui menait au chantier de la seyne appelé aussi la cloche moi aussi j'était à l' école martini je me souvien qu'il y avait des problèmes avec l'eau certains avaient attrapé la polio alors on nous interdisait de boire et il y avait aussi des sœurs siamoises attachées par la main ,mais j'était avec les filles on a pas dû se connaitre cela fait quand même plaisir de se souvenir.Bien cordialement.
JB
R.
Bonjour,Merci pour votre message et votre témoignage sur la Seyne ancienne.
Concernant le chemin de la Rotonde, je ne pense pas que nous parlions du même quartier. Le petit chemin qui s'appelle chemin de la Rotonde dont je recherche l'origine n'a rien à voir avec l'ancienne Rotonde des chantiers. C'est un chemin qui se situe entre Les Plaines et Mar Vivo ; c'est une impasse qui se détache du côté sud de l'avenue Auguste Renoir, peu avant sa jonction avec la route des Sablettes (avenue Salvador Allende).
Merci si vous avez d'autres informations.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Je vais faire des recherches je vous tient au courant.JB
6-11 mars 2007 : Rue Berny
Q.
Cher Monsieur,(...) J'ai découvert la ville de La Seyne-sur-Mer grâce à ce site sur lequel j'ai trouvé mes origines familiales inattendues puisque toute ma famille est regroupée en Loire-Atlantique. Et pourtant, ma grand-mère vient de Marseille, mais auparavant cette branche vivait à La Seyne et cela depuis longtemps. Je m'appelle BERNY. J'ai appris sur ce site qu'une rue porte ce nom à La Seyne. Lors d'une visite dans votre ville il y a 2 ans, j'ai trouvé cette rue et je me suis rendue d'abord à l'hôtel de ville qui m'a dirigée vers la bibliothèque. Là, j'ai été remarquablement reçu par une dame charmante qui m'a dit que pour connaître qui était celui qui a donné son nom à cette rue, il n'y avait que l'ouvrage de Monsieur Autran qu'elle m'a aussitôt permis de consulter. J'y ai trouvé le renseignement que je cherchais. Depuis j'ai aussi pu lire les chroniques sur la vie des habitants de La Seyne, ce qui est fort intéressant.
SP
R.
Bonjour,(...) Je suis heureux que vous ayez pu trouver des renseignements sur le patronyme BERNY à La Seyne. Vous avez peut-être aussi lu dans la partie "encyclopédie des rues de La Seyne" de mon site :
http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_b.htmlque la rue Berny était décrite ainsi :
« Jean-Louis Boniface Berny : Boulanger, devenu Maire de La Seyne de 1848 à 1852. Très ancienne rue de La Seyne (ses maisons remontent au XVIIe siècle), qui prolonge la rue d'Alsace vers le sud-est, à partir de l'Église Notre-Dame du Bon Voyage et jusqu'à la rue Lefebvre. Son prolongement est la rue Gay-Lussac. Anciennement rue du Palais (en raison d'un tribunal - et probablement d'une prison - qui s'y trouvaient avant la Révolution) ».
Je reste à votre disposition pour essayer de vous fournir tout renseignement que vous souhaiteriez avoir sur la ville de La Seyne-sur-Mer et son histoire.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
13 septembre 2006 - 21 mars 2008 : Ancienne huilerie dans la rue Etienne Prat
Q1.
bonjourcest la 2eme fois que je vous ecrit la derniere c est quand j ai decouvert le site lorsque j ai eu internet le 19 juillet 2006 et vous ai felicite de ce site et aujourd hui je voudrais savoir ,car je n ai pas trouve ,se que vous avez sur l huilerie Paulin-Gros qui etait installe je crois rue etienne prat et le pate de maison entre corso et les locaux de laboroi j ai une photo des equipes de travail tres dur a l epoque dans cette huilerie c est mon arriere grand pere qui y travaillait auusi cette photo aurait ete prise par paulin gros ?mon ar grand pere est nee en 1879 !
si cela vous interesse...
toujours notre appreciation a vos egards
A et R L
salutations
R1.
Bonjour,Merci pour votre message. Malheureusement, nous ne connaissons pas l'huilerie Paulin-Gros. Mon père (né à La Seyne en 1910) ne se souvient plus d'une huilerie rue Etienne Prat, et je n'en ai pas trouvé non plus la mention dans l'histoire de La Seyne de Monsieur Baudoin.
Donc, si vous avez une photo montrant les équipes au travail dans cette huilerie, je suis très intéressé d'en recevoir une copie. Ou une photo scannée, ou une copie papier (voir mon adresse ci-dessous).
Merci par avance. Cordialement.
Jean-Claude Autran
Q2
bonjourj ai bien recu votre message effectivement mon papa tien de son grand pere cette information mon pere est ne en 1927.
bien sur la seyne etait petite et nous nous connaissons tous.
cette huilerie etait parait il a l emplacement des entrepots de laboroi le marchand de spiritueux et vin actuellement installe a la place de la boulangerie isnard,je pense qu il ont toujours le local, mais il semblerai que l'huilerie était implantée même ou il y avait le local des temoins de gehovat et le verrier en face corso?
je vous envoi ce que j ai sur le sujet mon ar grand pere donc est le monsieur au centre avec la casquette avec les moutaches avec des enfants de chaque cote c est a dire ma grand mere et son frere.
la photo ou il n y a qu un enfants aurait ete prise par m paulin gros c est ce qui est ecrit au verso.
bonne reception
recevez tous nos sinceres salutations.
A et R L
a bientot de vos lire
PS. Avez vous entendu parler a la seyne en face les pompiers actuels ou il y avait les cars qu il y a eu longtemps une usine d un produit tres toxique et mortel qui fabriquait de l arceniate de plombs c est une sorte d arsenic et le tout a ciel ouvert et avec tout ce que l on peu imaginer comme infiltrations des residus de produit... ceci est une information vrais je pense je devrais trouver le nom de l usine.
[Voir réponse dans la page Quartiers de La Seyne].
|
R2.
Bonjour,Merci pour votre message et pour ces deux belles photos des personnels de l'huilerie, avec certains de vos ancêtres. Si vous le permettez, je mets ces photos sur internet (en signalant bien que je les tiens de votre famille) pour enrichir l'histoire de La Seyne ancienne. Mais, de mon côté, je n'ai malheureusement rien à vous communiquer sur cette huilerie, que je n'ai pas connue et dont mon père ne se souvient pas.
(...) Encore un grand merci pour vos photos.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3 (15 mars 2008)
je vous avais envoye il y a environ 1 an des photos de l ancienne huilerie paulin-gros qui existait au debut 1900 et ou des ancetres avaient travailles.sur ces 2 photos il y figure effectivement 2 enfants qui sont ma grand mere et son frere, le pepe a moustache entre les enfants etant le pere donc mon arriere grand pere charles.
vous mentionez sous la photo qu ils font parti de la famille paulin gros ce n est pas cela ils etaient simplement employes par cette societe et ne faisaient pas partie de la famille, les photos a l epoque pouvaient se faire avec parfois les membre de la direction d une societe,a present helas cette explication devient tout a fais inimaginable a mes yeux,par contre les photos ont etes prises par mr paulin gros c est ce qui est inscrit au dos de ces photos.
voila afin de maintenir la verite et l exactitude dans le site j tenai a vous faire part de cette petite info.
merci encore et toujour pour cette memoire vivante de ma ville a l ouverture chaque fois de ce site nous ne pouvons pas faire autrement que de penser a votre papa et a son travail.
A et R L
R3.
Merci pour votre message et pour vos commentaires sur mon père et sur notre site internet.J'avais, en effet, mal exprimé la légende des photos que vous m'aviez gentiment adressées en Septembre 2006. J'ai maintenant apporté les rectifications : « Photos prises par M. Paulin-Gros, et aimablement fournies par André et René Lieutaud, descendants d'employés à la société Paulin-Gros ».
Cordialement,
Jean-Claude Autran
27 juillet 2006 - 20 mars 2007 : Encyclopédie et origine des noms de rues
Q1.
Bonjour,J'habite 11 rue Papon à Puget-Théniers depuis 2OO4, celà faisait 2 mois que nous étions installés quand mon mari y est décédé. Tous, paroisse , commerçants, voisins de rue, voisins d'immeuble et de quartier m'ont apporté réconfort, gentillesse, convivialité.
Aussi, je suis restée dans ce village qui m'a ouvert des lendemains, et malgré le vide de l'absent, j'ai décidé de m'intégrer.
J'appartiens à l'Association le M.E.R.L.E curieux de PUGET-THENIERS et désirerais au programme de cette dernière ajouter :
L'encyclopédie et origine des noms de rue de ce village.Pouvez vous m'éclairer à ce sujet, ainsi lors des rencontres intergénérationnelles de notre association, mes amis et moi même pourrions apporter aux anciens et surtout nouveaux arrivants la connaissance de ce charmant village.
Merci de bien vouloir me renseigner et dans l'attente recevez mes salutations distinguées.
IS
R1.
Bonjour,Merci pour votre message.
Je pense que c'est une très bonne idée que de vous investir dans la préparation d'une "Encyclopédie et origine des noms de rues de votre village, Puget-Théniers". Cela devrait être d'un grand intérêt pour les habitants et même pour tous les anciens natifs du village qui, à distance, pourront peut-être le retrouver sur internet et l'enrichir par leurs souvenirs personnels.
Ce n'est pas un travail très difficile, mais il faut du temps, de la patience et de la méthode.
Personnellement, j'ai commencé par constituer une liste exhaustive de toutes les rues, les avenues, les boulevards, les places, etc. et même les édifices publics. Pour cela, j'ai utilisé des plans de la ville, de différentes éditions et de différentes époques (car, selon les éditions, il y a parfois des omissions ou des différences d'écriture de certains noms), ainsi que les "pages jaunes" sur internet.
J'ai alors constitué un tableau alphabétique des rues et autres artères, avec pour chacune d'elles, quatre colonnes : l"origine du nom, la localisation de la rue dans le village, l'histoire de la dénomination de la rue, et ses dimensions (longueur en mètres pour les rues, surface en m2 pour les places).
- Pour l'origine des noms, on peut facilement la donner lorsqu'il s'agit de villes (rue de Verdun), de personnalités nationales (place Charles de Galle), d'évènements historiques nationaux (rue du 4-Septembre), dont le nom figure dans tous les dictionnaires, ou de noms communs (rue du cimetière). Lorsqu'il s'agit de personnalités locales, cela devient plus difficile lorsqu'on est pas un ancien du village. Mais c'est aussi ce qui est le plus intéressant à faire découvrir. Il faut donc commencer par relever exactement les informations portées sur les plaques de rues. Cela peut déjà beaucoup aider. Puis essayer de faire parler les anciens qui ont parfois connu les personnalités (anciens maires, adjoints, magistrats, ecclésiastiques, propriétaires ayant cédé des terrains à la ville, etc.] dont le nom a été donné à une rue. Puis en consultant les délibérations du conseil municipal.
- La localisation de la rue est facile à donner à partir d'un plan, par exemple : « dans le quartier sud de la ville, rue étroite et sinueuse qui relie telle avenue à telle place ».
- L'histoire de l'appellation (date à laquelle ce nom de rue a été donné) ne peut guère s'écrire avec précision qu'en consultant encore les délibérations du conseil municipal [qui expliquent en principe pourquoi telle dénomination a été retenue, et à quelle date]. Il faut aussi penser qu'une rue a pu changer plusieurs fois de noms dans l'histoire. Il est fréquent que, en fonction de la couleur politique du pays, ou de la municipalité, certaines rues aient été débaptisées ou rebaptisées.
- La longueur de la rue est une rubrique accessoire, mais que l'on peut en principe trouver en demandant aux Services Techniques du village.
On peut ainsi remplir, au fur et à mesure, les cases du tableau, sachant qu'il aura peut-être des vides en face de certains noms dont plus personne ne semble se souvenir. Dans ce cas, on indique "recherche en cours" et on essaye peu à peu de compléter le tableau en s'adressant aux anciens, aux habitants du quartier, aux associations, ou en émettant un "avis de recherche" sur internet. Il arrive souvent que des gens natifs du village, mais qui habitent maintenant à l'autre bout du monde, vous fournissent l'information recherchée.
Voilà pour ces quelques conseils sur la manière de procéder.
Je vous souhaite de réussir ce projet, intéressant et instructif. Je reste à votre disposition.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonjour,Je vous ai contacté le 02 août 2006 au sujet d'un projet concernant l'historique des rues, rencontre organisée par mon Association Le M.E.R.L.E curieux qui est devenue depuis peu une section de l'A.C.P.P.
Nous avons réussi grace à notre but intergénérationnelle à intéresser plusieurs habitants de Puget-Théniers qui sont partis à la chasse de l'origine des noms de rues.
Quelques petits condensés sont en attente , cependant j'ai moi même une petite lacune en ce qui concerne la rue du Docteur Gente.
Désireuse de ne pas démériter de l'intérêt que beaucoup m'ont apporté je fais appel à votre gentillesse. Connaissez vous des détails sur cette rue ?
Il est bien évident que si vous m'honoriez de votre aide votre nom (si vous le désirez) paraîtrait au bas de la page correspondant ,comme nous avons envisagé de le faire pour tout ceux qui ont abouti à ce travail de longue haleine. L'historique des rues sera présenté le 02 juin 2007 à la journée ARTS et MATIERES de Puget-Théniers où j'espère vous rencontrer. Très cordialement.
IS
R2.
Bonjour,Je suis désolé, mes compétences se limitent à La Seyne-sur-Mer (Var) et à son histoire. Je n'ai aucune connaissance particulière de l'histoire de Puget-Théniers et j'ignore totalement qui pouvait être le Docteur Gente.
Chaque ville ou village honore ses personnages locaux en leur attribuant des noms de rues. Le Docteur Gente a dû jouer un rôle à une certaine époque de l'histoire de votre ville. Je pense qu'il vous faut interroger des anciens de Puget-Théniers qui l'auraient connu, ou consulter les archives locales, notamment de l'état-civil, ou encore les délibérations du Conseil Municipal lorsque la décision de dénommer la « rue du Docteur Genre » a été prise.
Je regrette de ne pas pouvoir vous aider davantage.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3.
Bonsoir,Tout d'abord , merci d'avoir répondu à mes deux messages, mais je tiens à m'excuser, car croyant que vous étiez natif de Puget-Théniers ,et apparenté à Monsieur Marius Autran dont j'ai trouvé l'adresse sur le site de Puget-Théniers, je vous ai demandé des renseignements sur l'historique des rues de ce village.Or il n'en ai rien puisque vos compétences se limitent à la Seyne-sur-Mer.
Mais je tiens à vous dire que les précieux conseils que vous m'avez donnés le 02 août 2006 ont été très judicieux pour mon association Le M.E.R.L.E curieux et les personnes qui nous aident dans nos recherches, nous sommes sur le point d'aboutir.
Encore merci , très cordialement.
IS
21-23 février 2006 : Boulevard Dominique Jaubert
Q.
Cher Monsieur,Vous effectuez des recherches sur Dominique JAUBERT mon arrière-grand père qui était avocat à Toulon. Issu d'une ancienne famille provençale remontant au Moyen-Age, il était né vers 1840 de Jacques JAUBERT et Henriette AUTRAN. (Je recherche des informations sur cette dernière qui était née en 1819 et s'est mariée en 1839 ou au début de 1840. Elle était apparentée au poète Joseph Autran).
Dominique JAUBERT a publié une douzaine de livres sur l'histoire, l'économie, la politique. Je vous signale notamment : Gestes de Provence et un opuscule La reine Jeanne. Il est mort de la grippe espagnole en 1918.
Bien cordialement,
PT
R.
Bonjour Monsieur,Merci beaucoup pour vos informations sur votre arrière grand-père Dominique Jaubert, qui vont me permettre de compléter mon lexique des rues de La Seyne en donnant l'origine de l'appellation « boulevard Dominique Jaubert ».
Mais, sauriez-vous pourquoi le nom de Dominique Jaubert a été donné précisément à ce boulevard du quartier de Fabrégas ? Etait-ce en raison de sa seule notoriété (comme c'est le cas pour le boulevard Amiral Charles Garnault, qui avoisine le boulevard Dominique Jaubert) ? Ou bien, votre famille n'avait-elle pas une propriété dans ce quartier de Fabrégas au début du XXe siècle ? Merci de me renseigner si vous avez une idée sur la question.
Je suis par ailleurs intéressé de savoir que votre parente Henriette Autran était apparentée au poète Joseph Autran. Je n'ai malheureusement aucune information sur cette famille Autran : les Autran sont très nombreux à Marseille et je n'ai pas de parenté avec eux car mes ancêtres Autran, qui ont été de passage quelque temps à Marseille, étaient en fait originaires du Var (Barjols, Le Cannet-du-Luc). Mais si vous connaissez des dates de naissance et de mariage, vous n'aurez pas de peine à retrouver Henriette Autran et sa famille dans les actes des Archives de l'état-civil de Marseille (10 rue Clovis Hugues, 13003 Marseille).
Cordialement, et merci encore pour vos informations.
Jean-Claude Autran
8-11 février 2006 : Esplanade Henri Bœuf
Q.
Monsieur,Originaire de La Seyne depuis plusieurs générations, y étant née moi-même et y résidant toujours, j'ai été très intéressée par votre site, particulièrement la partie consacrée à l'origine des noms de rues. J'ai pu constater que vous ignoriez d'où venait le nom de l'esplanade des Sablettes. HENRI BOEUF, mon grand-oncle, était patron pêcheur et habitait une maison au bord de la mer, donnant directement sur la plage. Son père déjà l'habitait, et ma grand-mère, la sœur d'Henri Bœuf( née à cet endroit)- -Madame Anna TILLY- l'avait fait reconstruire après la guerre. En 1954, la maison fut à nouveau démolie et reconstruite dans le cadre du plan Pouillon.Je suis toujours propriétaire, avec ma sœur, d'une partie de cette bâtisse, située à côté du Provence Plage. D'ailleurs,je n'apprécie pas que de nouveaux Seynois prétendent qu'il y avait aux Sablettes avant la reconstruction des "cabanes de pêcheurs".
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
AM, née T
|
R.
Bonjour,Merci beaucoup pour votre message et vos informations.
Grâce à vos informations, j'ai pu déjà compléter mon lexique des rues (et j'ai mis fin à l'avis de recherche) concernant l'esplanade Henri Bœuf.
Toutefois, si vous pouviez m'indiquer les dates de naissance et de décès de votre grand-oncle, ainsi que toute information (fonction municipale, ou rôle dans la vie associative à La Seyne qu'il aurait pu avoir ?), ou anecdote concernant Henri Bœuf, merci par avance de me les communiquer pour que je puisse enrichir sa biographie dans mon lexique des rues.
Cordialement,
Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)
23 décembre 2005 - 4 janvier 2006 : Voies du quartier Fabrégas
Q.
Cher Monsieur,J'ai exploré avec intérêt votre site internet.
Vous y évoquez le site de Fabrégas et de ses voies
Toutes les voies de Fabrégas sont la propriété des héritiers Jaubert ce qui est la conséquence de la dislocation du domaine familiale avec pour document de référence la donation partage fixant entre autre les parcelles et les obligations en fonction des chemins du domaine.
La commune se comporte en propriétaire sur certaines voies mais le transfert de propriété n'a jamais été tiré au clair.
Restant à votre disposition
HSDC
R.
Bonjour Monsieur,Merci pour toutes ces précisions sur les voies du quartier Fabrégas.
J'ignorais tout cela car j'ai constitué mon lexique des rues à partir d'un ancien tableau de classement des voies communales par les Services Techniques de La Seyne datant de 1984, et pour les voies les plus récentes, à partir de différents plans de La Seyne, notamment le Guide Planète.
A l'occasion de la prochaine mise à jour de mon site, je rajouterai donc les précisions que vous m'indiquez à propos des voies du quartier Fabrégas.
Mais, puisque vous connaissez bien le quartier, vous pourriez sans doute aussi m'aider à propos de l'origine du nom "boulevard Dominique Jaubert" que je n'ai pas su jusqu'ici expliquer. Je comprends qu'il s'agit d'un grand propriétaire de Fabrégas, mais savez-vous qui il était, à quelle époque il a vécu, afin que je puisse indiquer un minimum de biographie le concernant.
Merci par avance,
Cordialement,
Jean-Claude Autran
10-12 décembre 2005 : Rue d'Arbaud
C.
Bonjour,Je suppose que la rue D'ARBAUD aurait pu ainsi être nommée en l'honneur de Joseph d'Arbaud écrivain renommé en lengo prouvençalo pour son livre « La Bestio dou Vacarès ».
Sous l'impulsion de Frédéric Mistral, il a participé comme d'autres écrivains de la même époque au renouveau de la lengo prouvençalo.
C'est une proposition qui me semble correcte, toutefois il n'y a pas qu'un seul âne qui s'appelle Martin….. et il y a peut-être un autre D'ARBAUD très méritant.
Votre site découvert par hasard est superbe.
Souhaitant vous avoir été utile, amicales salutations.
CJ
R.
Bonjour,Merci beaucoup pour votre message, qui m'a été très utile. Il s'agit, en effet, très certainement du poète Joseph d'Arbaud. Dans le même quartier, à peu de distance, il y a d'ailleurs l'école maternelle Marie Mauron, également écrivain du félibrige.
J'ai donc pu compléter, grâce à vous, l'article concernant la rue d'Arbaud dans mon lexique des rues de La Seyne, en résumant ainsi, d'après plusieurs sites internet, la biographie de Joseph d'Arbaud :
Rue d'Arbaud : Joseph d'Arbaud (Meyrargues, 1874 - Aix-en-Provence, 1950) : Poète et romancier provençal. Il était le petit-fils de Valère Martin, félibre de Cavaillon. Après des études de droit, dans le milieu feutré des salons aixois, des cercles des jeunes écrivains, il décide d'abandonner la quiétude de cette existence, pour la Camargue, sur les traces de Baroncelli. D'Arbaud devient manadier, mais continue d'écrire des poèmes. Il finira par quitter la Camargue, à la suite d'une grave maladie. Il finira sa vie à Aix, sur le cours Mirabeau, mais la Camargue l'aura définitivement envoûté. Il a révélé dans ses œuvres, dont La Bête du Vaccarès, une une vision de la Provence sérieuse et parfois même grave ou sombre qui va susciter de nombreuses vocations poétiques. Dans La Souvagino, il remplace avec humour les hommes par les bêtes de la Camargue, affabulation, incontestablement réussie, qui lui a valu le titre non usurpé de « Kipling provençal ».
Merci encore pour votre aide précieuse.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
8 décembre 2005 - 17 janvier 2006 : Impasse Poudra
C1.
(...)"Il s'agit de l'un de mes arrières-grands-pères, le capitaine de vaisseau Louis Poudra qui a acquis en 1877 la propriété "les Charmilles" qui s'étendait jusqu'au chemin Napoléon. Mon arrière-grand -mère, décédée en 1935, a vendu progressivement diverses parcelles. L'impasse Poudra a été créée au cours de ces ventes pour conserver l'accès à une petite parcelle enclavée ,vendue plus tard, lorsque j'avais 7 ou 8 ans.
La famille Poudra comprend depuis plusieurs générations des officiers et des commissaires de la Marine, ainsi que des juristes. Avant d'acheter "Les Charmilles", la famille de Pierre Poudra possédait une propriété à La Garde" et des appartements à Toulon".
Il pourrait être suggéré à la municipalité de La Seyne de modifier l'appellation en :
- Louis Poudra, capitaine de vaisseau
- 1838- avril 1892
Je vous prie d'agréer, avec ma sympathie, l'expression de mes sentiments les meilleurs
Robert Carmille (fils du Général René Carmille)
R1a.
Cher Monsieur,J'ai bien reçu les informations que vous m'avez adressées, tirées de la biographie de votre père, et je vous en remercie vivement.
Vos informations sur la dénomination impasse Poudra m'ont été également très précieuses et m'ont permis de compléter immédiatement mon lexique des rues, puisque cette dénomination était pour moi encore inexpliquée.
J'ai transmis également ce fragment de votre courrier, avec votre suggestion de modifier l'appellation en :
Louis Poudra, capitaine de vaisseau : 1838 - avril 1892à Monsieur le Maire de La Seyne.
Nous verrons quelle suite va être donnée. Je vous transmettrai la copie de la réponse que ne manquera pas de m'adresser Monsieur le Maire.
Dans cette attente, et en vous remercie encore pour vos intéressantes informations, recevez, Cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.
Jean-Claude Autran
R1b.
Cher Monsieur,Suite à votre suggestion de modifier la dénomination de l'impasse Poudra en "impasse Louis Poudra, capitaine de vaisseau (1838 avril 1892)", suggestion que j'avais transmise de votre part en décembre dernier à M. le Maire de La Seyne, voici la réponse qui m'a été faite :
Cher Monsieur,Votre courrier du 13 décembre, à propos de l'impasse POUDRA, dont vous souhaiteriez qu'elle soit complétée du prénom, de la qualité, de la date de naissance de décès de votre arrière grand-père a retenu toute mon attention.
Je suis pour ma part tout à fait favorable à votre proposition ; il faut pour cela que je la soumette au Conseil Municipal car une délibération est nécessaire.
J'engage donc la procédure adéquate et si rien ne s'y oppose, je serais heureux de rendre l'hommage qui est dû à votre parent.
Croyez, Cher Monsieur, à l'assurance de mes meilleurs sentiments.
Signé : Arthur PAECHT
M. le Maire semble avoir fait une légère confusion puisque la lettre m'est adressée, mais que son texte s'adresse en fait directement à vous, arrière petit-fils de Louis Poudra.
Aussi, si vous vouliez bien me communiquer votre adresse postale, je pourrai, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, la transmettre à M. le Maire pour qu'il communique désormais directement avec vous.
Avec également tous mes vœux pour 2006, de santé avant tout, et de réussite de vos projets en cours, recevez, Cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments.
Jean-Claude Autran
C2.
Cher Monsieur,Je vous remercie sincèrement de votre démarche auprès de Monsieur Paecht et de son résultat. Mon adresse postale est : (...)
Avec toute ma sympathie pour votre attachement à la mémoire de l'histoire de LA SEYNE, où j'ai vécu tant d'heureuses vacances d'été et parfois de P vous
souhaite également une très bonne nouvelle année.
Robert Carmille
R2. (à Monsieur le Maire de La Seyne-sur-Mer)
Objet : Dénomination «impasse Poudra»Monsieur le Maire,
Vous avez bien voulu répondre à mon courrier du 13 décembre relatif à une proposition visant à améliorer la dénomination de l'impasse Poudra, proposition que je transmettais de la part de M. Robert CARMILLE, fils du Général René CARMILLE.
Vous m'avez fait observer en post-scriptum que le courrier annoncé n'était pas joint à ma lettre. C'est simplement parce que toute ma correspondance avec M. Robert CARMILLE s'était faite uniquement par courrier électronique. La demande faite de ce dernier avait donc été simplement recopiée dans le corps de ma lettre et non jointe à celle-ci (comme vous pourrez le constater sur la copie de mon courrier).
M. Robert CARMILLE m'a cependant communiqué son adresse personnelle, que je vous indique ci-après, pour le cas où vous seriez amené à le contacter (notamment si l'hommage à son arrière grand-père Louis POUDRA était accepté par le Conseil Municipal).
M. Robert CARMILLE (...)Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments très distingués.
Jean-Claude AUTRAN
C3.
Cher Monsieur,Je vous remercie d'avoir aussi rapidement complété la rubrique "Impasse Poudra".
Une seule rectification : Capitaine de vaisseau (1838-1892), grand-père de l'épouse du Général Carmille.
Pour votre information personnelle :
Le capitaine de vaisseau Louis Poudra a deux fils Émile et Pierre et une fille Marguerite dont la fille Madeleine épouse René Carmille.
Émile Poudra a un fils Louis qui bien après la Libération fut bâtonnier du barreau de Toulon. Au cours des années 1970, il achète un terrain au Mourillon dont il fit un lotissement "Poudra".
Robert Carmille
R3a.
Cher Monsieur,Merci pour votre message et vos nouvelles précisions sur votre famille.
La rectification : "Louis Poudra, grand-père de l'épouse du Général Carmille", a été immédiatement effectuée sur mon site internet.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
R3b. (9 février 2006 : Réponse de M. le Maire de La Seyne)
Cher Monsieur,Vous m'aviez fait part il y a quelques temps de votre souhait de renommer l'impasse POUDRA.
Après renseignements pris auprès de mes services, il apparaît que cette voie relève du domaine privé et qu'à ce titre les propriétaires y ayant accès, peuvent lui donner le nom de leur choix sans que le conseil municipal ait à en délibérer.
Souhaitant avoir répondu à votre attente.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l'assurance de mes meilleurs sentiments.
Arthur PAECHT
R3c. (à M. Robert Carmille)
Cher Monsieur,Suite à votre suggestion de compléter la dénomination de l'impasse Poudra, à La Seyne, en "impasse Louis Poudra, capitaine de vaisseau (1838 avril 1892)", vous trouverez, ci-joint, la copie de la réponse qui m'a été faite par M. le Maire de La Seyne.
Je ne sais pas quelle suite vous penserez pouvoir donner à cette question.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
27-29 novembre 2005 : Rue du Dr Reynaud - Désiré Reynaud
C.
Bonjour Mr Autran,Je me présente, je suis Francis Reynaud fils du Dr Felix Reynaud et petit fils de Mr Désiré Reynaud.
J'ai vu sur l'historique des rues de la seyne qu'il vous manquait une date.
Je me permet devous apporter une petite précision sur la date du décès de mon grand-père: 1976.
en espérant que ca vous soit utile
amicalement
FR
R.
Bonjour Monsieur,Merci beaucoup pour votre message et pour la précision que vous m'apportez sur la date de décès de votre grand-père.
J'ai aussitôt rajouté cette date manquante sur l'historique des rues de La Seyne.
J'ai d'ailleurs un peu connu votre grand-père dans les années 50, puisque mon père siégeait au Conseil municipal avec lui entre 1953 et 1959. Mon père évoquait souvent le courage de Désiré Reynaud, lorsque, en août 1944, il avait fait face, presque seul (puisque la plupart des Seynois avaient quitté la ville) avec son fusil, sur le port de La Seyne, aux soldats allemands qui occupaient les chantiers.
Vous avez d'ailleurs pu voir que votre grand-père était cité (avec tous ses co-listiers) sur la page de mon site consacrée aux élections municipales:
http://jcautran.free.fr/histoire_locale/elections/municipales/1953/municipales_1953.html#3Merci encore. Cordialement.
Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran, 95 ans !)
15-16 novembre 2005 : Place Séverine
Q1.
Monsieur,Je viens, par hasard, de tomber sur votre site sur La Seyne.
Je m'intéresse à Jules Vallès et à Séverine. Dans votre notice sur la Place Séverine vous donnez un pseudonyme de celle-ci: Arthur Vingtras.
Dans sa biographie de Vallès, Roger Bellet indique que c'est un pseudonyme de... Vallès.
Vous souvenez-vous où vous avez trouvé ces renseignements sur Séverine ?
Ce détail peut s'avérer crucial pour un travail que j'ai en cours.
Merci d'avance,
TB
R.
Bonjour,En réponse à votre message, je peux vous indiquer que la notice que je donne sur Séverine (cf. "place Séverine" à La Seyne-sur-Mer) a été extraite du Larousse du XXe Siècle en 6 volumes, édition de 1933, volume 6, page 326. Voir la copie de cet article dans le fichier joint à ce message.
Je ne suis pas du tout spécialiste de Séverine ni de Jules Vallès. Je ne sais pas s'il y a pu y avoir dans cet article du Larousse une confusion entre Séverine et Vallès (je sais que Jacques Vingtras est le nom d'une série d'ouvrages de Vallès et j'ignore le pourquoi d'un pseudonyme Arthur Vingtras pour Séverine. Il est vrai que, nulle part ailleurs sur internet on ne retrouve la mention de ce pseudonyme. Personnellement; j'ai simplement fait confiance en l'article du Larousse (mais je ne sais pas qui est l'auteur de cet article sur Séverine, seuls les auteurs des très gros articles étant mentionnés à la fin du Larousse).
Si vous démontrez qu'il y a eu erreur ou confusion, merci de me l'indiquer pour que je rectifie aussi la notice sur Séverine dans mon site.
Bon courage pour vos recherches.
Cordialement,
JCA
|
Q2.
Merci beaucoup pour votre réponse. Dès que j'ai démêlé cette histoire, je vous recontacte s'il faut modifier la fiche. Mais mes premières recherches semblent confirmer que c'est bien un pseudonyme de Séverine. Le Larousse a sans doute raison... comme toujours!Cordialement, et merci encore,
TB
25-26 octobre 2005 : Rue du Professeur Picard
Q1.
Bonjour,Il me semble que la rue du Professeur A. Picard fait référence à Auguste Picard, célèbre suisse ayant inspiré Hergé pour son professeur tournesol, dont le bathyscaphe a exploré les fonds marins à une certaine époque du millénaire passé...
Amicalement
JC
R1.
Bonjour,Vous avez probablement raison, mais j'ai toujours eu une hésitation au sujet de cette rue A. Picard, car, en général, le nom du professeur est orthographié PICCARD, de même que celui de son petit-fils Bertrand PICCARD, qui a fait le tour du monde en ballon en 2000. Alors que tous les plans de La Seyne que je possède écrivent rue PICARD.
D'autre part, le prénom semble bien être Auguste car lorsqu'on cherche sur les pages jaunes en tapant simplement « rue Picard », il est automatiquement affiché « rue Auguste Picard ».
Il faut donc que j'aille voir sur place, comment la plaque de rue est rédigée et s'il est bien mentionné "Professeur" avec ses dates de naissance et de décès, ce qui devrait lever toute incertitude. Je pourrai alors compléter le lexique des rues.
Merci encore pour votre message.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonne chance !Amicalement
JC
R2.
Il s'agit bien du professeur Auguste Piccard. La plaque de rue indique en effet :« rue Auguste Picard (sic) - 1894-1962 - Physicien - Créateur du bathyscaphe »
JCA
6 octobre 2005 - 20 juillet 2014 : Chemin de la Sauvageonne (Fabrégas)
C1.
(...) J'ai vu que tu faisais du chemin de la sauvageonne une impasse, or ce chemin, dans la partie terminale, n'est plus carrossable mais permet par des escaliers entre deux propriétés d'accéder librement à la plage de Fabrègas. Il faut toutefois se boucher le nez et redoubler de prudence pour ne pas perturber les nombreuses sentinelles qui dans les mois chauds "gardent" cet accès à la plage.Ça laisserait envisager que la Sauvageonne était peut être bien une "sans-culotte"....
SM
R1.
- Chemin de la Sauvageonne : tu as raison, c'est un accès à la plage (je le connais bien car c'est un des points extrêmes de mes footings bi hebdomadaires au départ de Bastian). J'ai donc complété mon texte avec tes indications, sans parler toutefois des sentinelles (mais ton message, non expurgé, va se retrouver dans le forum du site, au chapitre des rues de La Seyne, dès la prochaine mise à jour).JCA
Q2. (18 juillet 2014)
R2.
3-7 octobre 2005 : Chemin de Selon
C1.
Cher M. Autran,J'ai un site sur l'histoire de Six-Fours "sixfournais.com" où je parle des anciens quatiers de SF. Mais parmi mes documents (que je n'ai pas entré dans mon ordinateur) j'ai un capage de 1658 (CC242) où il est fait mention des bastides de Sellon et de celles de Fabre ou Penfré.
Les Sellon sont d'une famille qui a entierement disparu en 1708 (voir livre de Denans).
Les Fabre ont créés l'autre quartier et on pris son nom comme surnom, les Fabre Penfré pour se différecier des autre Fabre (voir aussi Denans).
Ces deux familles faissant partie des 30 familles originelles de SF.
Pour le reste je n'ai pas d'autres renseignements
CC
R1.
Bonjour,Merci beaucoup pour ces compléments d'information sur les familles Sellon et Fabre. J'ai pu ainsi apporter quelques précisions à mes textes sur les origines des noms de rues, chemins et quartiers.
Je vous adresse aussi toutes mes félicitations pour votre site, que je ne connaissais pas. J'ignorais aussi que les textes des histoires de Six-Fours de Jouglas, et surtout de celle manuscrite de Denans, existaient sous forme numérisée. Quel travail !
Attention, toutefois, lorsque vous donnez l'adresse de votre site, de bien écrire "six-fournais.com" et non "sixfournais.com", cette dernière ne permettant pas immédiatement de vous retrouver par Google.
A bientôt sans doute, pour d'autres échanges d'informations.
Cordialement,
Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)
22 septembre - 19 janvier 2007 : Rue du Commandant Louis Albrand
Q1.
Cher Monsieur,Je viens vous apporter par ce petit mail, quelques informations complémentaires sur le Commandant Louis ALBRAND, mon grand-père, pour compléter l'origine de l'appellation de la rue qui porte son nom sur votre site et dans votre Encyclopédie.
- Louis ALBRAND
- 1906-1970
- Élève aux Maristes de La Seyne-sur-Mer.
- École de Santé Navale 1926 à Bordeaux
- Pharmacien Commandant des Troupes Coloniales du Service de Santé.
- Pharmacien Chef.
- Inspecteur des Pharmacies.
- Chevalier de la Légion d'Honneur.
- Officier de l'Ordre Royal de l'Etoile d'Anjouan et des Comores.
- Chevalier de l'Etoile noire du Bénin.
- Médaille Militaire.
- Médaille Coloniale.
- Son Père : Victor ALBRAND né à La Seyne-sur-Mer en 1876.
- Commandant d'Artillerie.
- Officier de la Légion d'Honneur.
- Chef d'Escadron - Chefferie du Génie
- Nombreuses décorations.
Son Grand-père : Louis-Rodolphe ALBRAND né à La Seyne-sur-Mer en 1840. Confiseur.
Nous résidons toujours au Pas-du-Loup
Nous sommes aussi apparenté au Audibert-Arnaud……
J'espère que ces éléments vous satisferont, si vous désirez d'autres informations sur ma famille que je puisse vous fournir, je le ferais avec le plus grand plaisir.
Allez-vous éditer par la suite un livre référencent toutes les rues, chemins, places quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer ?
A bientôt de vous lire.
BC
R1.
Bonjour,Un grand merci pour m'avoir fourni tous ces renseignements sur votre grand-père, le Commandant Louis Albrand. J'ai donc pu compléter le paragraphe de mon lexique des rues de La Seyne en utilisant vos informations.
Je ne savais pas que l'hommage rendu à Louis Albrand par la ville de La Seyne en donnant son nom à une rue du quartier du Pas du Loup tenait à sa brillante carrière militaire et au fait que sa famille était originaire de ce quartier.
Sauriez-vous en quelle année exactement ce nom de rue lui a été attribué ? J'imagine que cela a dû être dans les années 80 (j'étais absent de La Seyne à cette époque-là), et je n'ai pas trouvé la date de la délibération du Conseil Municipal.
Enfin, je n'ai pas pour l'instant l'intention de me lancer dans l'édition d'un livre référençant les rues, chemins, places quartiers et édifices de La Seyne. J'ai préféré utiliser mon site Internet, qui permet des corrections et des mises à jour permanentes des informations.
Merci encore. Très cordialement,
Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)
Q2.
Cher Monsieur,Voici en piece jointe la deliberation executoire en vue de l'attribution du nom de la rue de mon grand-pere pour que vous puissiez completer vos renseignements.
Je vous souhaite une bonne soiree.
BC
R2.
Bonjour,Merci beaucoup pour vos informations sur la délibération concernant l'attribution du nom de la rue portant le nom de votre grand-pere.
Grâce à votre document, j'ai pu apporter immédiatement les informations qui manquaient à mon lexique des rues sur Internet : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_a.html
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3.
Monsieur,En surfant sur Google au gré de mes recherches généalogiques, je suis tombée sur un lien Louis ALBRAND.
Évidemment, je suis allée voir ce qu'il y avait dessus, et j'ai lu que vous cherchiez des renseignements sur un ALBRAND, qui aurait été inscrit au SFIO.
En ce qui concerne mon grand-père, dont je vous avais donné toutes les informations, pour la rue portant son nom au Pas-du-Loup, je puis vous dire qu'il ne s'agit pas de lui, étant comme je vous l'avez précisé précédemment Pharmacien-Militaire-Colonial, il était en 1938 à Madagascar.
En espérant que cette information vous sera utile, et que vous pourrez donc enlever ce lien sur Louis ALBRAND, pour mettre un autre prénom qui attirera l'œil d'un intéressé.
BC
R3.
Bonjour,J'accuse réception de votre message d'hier.
J'avais bien noté, lors de notre dernier échange (29 novembre 2005), la biographie de votre grand-père Commandant Louis Albrand : Pharmacien Commandant des Troupes Coloniales du Service de Santé (Fort-de-France, 1906-1970), biographie qui figure en détail dans les pages de mon site consacrées aux rues de La Seyne - Lettre A : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_a.html.
Mais, dans une toute autre section de mon site, se trouvent reproduites les fiches biographiques des principaux personnages seynois ayant un joué un rôle dans les luttes ouvrières des années 1934-1939, fiches rédigées par l'un de mes amis historien, le Prof. Jacques Girault, Université de Paris 13, et qui sont extraites du Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Français, publié sous la direction de Jean Maitron, Les Editions Ouvrières (1984).
Plusieurs personnages portant le patronyme Albrand sont cités dans cette série d'ouvrages (voir photocopie ci-jointe de la page 68 du tome XVII), notamment un Louis Albrand :
- « ALBRAND Louis
- « Albrant, de La Seyne (Var), participait au congrès de la Fédération SFIO du Var, le 22 mai 1938.
- « Il y avait trois Albrand sur les listes électorales de la commune.
- « Ce militant est-il Albrand Louis, Angelin, Joseph, serrurier, né à La Seyne, le 30 décembre 1912 ?
- « SOURCES : Arch. Dép. Var, 4 M 50. »
Je ne cherche pas d'information sur ce Louis Albrand : Je n'ai fait que reproduire la fiche telle qu'elle a été rédigée par le Prof. Girault. Et il est évident qu'il n'y a pas de rapport entre votre grand-père Louis Albrand et son homonyme ci-dessus. Je n'ai pas de raison de modifier le prénom de ce dernier, ni d'enlever le lien le concernant puisqu'il s'agit d'une fiche publiée depuis 1984.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
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18 mars 2005 : Rue Nicolas Chapuy
Q.
J'effectue des recherches sur Nicolas CHAPUY. Ce peintre-dessinateur a réalisé deux dessins sur Saint-Martory (31) dont je suis conseiller municipal. Ce petit village de Midi-Pyrénées est flatté par ces œuvres et souhaiterait en savoir davantage sur cet homme.Grâce à vous, via votre site sur les noms de rue, j'en sais un peu plus.
Auriez-vous d'autres informations à son sujet.
Je vous remercie.
Cordialement.
DG
R.
Bonjour Monsieur,Nous avons effectivement, à La Seyne-sur-Mer, une rue Nicolas Chapuy.
Tout ce que je sais de ce personnage est qu'il était adjoint au Maire dans les années 1860. Un nom de rue lui a été attribué en raison de son dévouement au cours de l'épidémie de choléra de juillet à novembre 1865 qui fit près de 500 morts dans notre ville. Et Nicolas Chapuy fut parmi les victimes de l'épidémie (sources : Histoire de La Seyne sur Mer, par Louis Baudoin, 1965, pp. 567-581).
Mais je ne connais pas les origines de Nicolas Chapuy et j'ignorais qu'il avait pu être peintre-dessinateur dans votre ville. Avez-vous d'autres éléments d'information sur lui et êtes vous certain qu'il s'agit bien du même personnage et non d'un homonyme ?
Cordialement,
JCA
30 octobre - 8 novembre 2004 : Avenues Thierry et Hubert
C.
Je peux peut-être vous communiquer une information pour votre dictionnaire des noms de rues :L'Avenue Thierry (ancien chemin vicinal n° 3) porte le prénom du petit-fils de Michel Pacha de même que l'avenue Auguste Plane se nommait Hubert.
Ces deux avenues étant ses "œuvres", il leur a donné les prénoms de ses petits enfants : Marie Henri Thierry (1883) et Marie Louis Hubert (1885) nés de l'union de son fils Marie Pierre Albert avec la Comtesse Marie-Jeanne Radegonde de Briey des Landres.
NB
R.
(...) merci beaucoup pour les informations qui me manquaient concernant les noms des avenues Thierry et Hubert. Je les ai aussitôt rajoutées sur mon site internet.Cordialement,
JCA
20 octobre 2004 : Impasse Etienne Blanc
Q.
Bonjour,En voulant compléter mon Encyclopédie des rues de La Seyne sur internet :
http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues.html
je découvre qu'il existe au quartier Pignet, près des terrains de tennis municipaux, une impasse Etienne Blanc, que je n'avais pas citée jusqu'ici.
Pourriez-vous me confirmer que c'est bien en l'honneur de votre parent, le peintre Etienne Blanc (1934-1980), que cette voie a été ainsi dénommée. Et également pour quelle raison cette voie a été choisie : habitait-il ce quartier ?
[cf. le site internet http://etienne.blanc.free.fr/ consacré aux œuvres du peintre Etienne Blanc, qui a enseigné à La Seyne de 1962 à 1970]
Merci par avance.
Cordialement,
JCA
R.
Aucune réponse reçue.
26 avril - 12 juin 2004 : Boulevard Staline et chemin Joseph Santeri
Q1.
Salut Claudet,Pourrais tu me dire les dates d'ouverture du boulevard Staline car je me souviens aller y jouer dans les tranchées creusées à la pioche par une escouade de terrassiers alors que j'étais en classe chez monsieur Melgazza. J'ai pourtant relevé des dates fantaisistes remontant jusqu'à 1948 sur certains documents. A quelle époque est tu venu y habiter ?
R1.
Bonjour Serge,(...) Ouverture du boulevard Staline : J'y ai habité au n° 9 à partir de Pâques 1950. Les grandes maisons dites de la "Reconstruction" ou "maisons d'Etat" avaient dû être construites entre 1948 et 1950. Le boulevard avait été ouvert au milieu des anciens champs et vergers en 1948 ou peut-être en 1949. J'habitais à l'époque sur la route du col d'Artaud et avec mes parents on venait quelquefois se promener par là, probablement pour voir où en étaient les travaux de l'immeuble qu'on devait venir habiter. Et un jour, je me souviens que mon père avait dit : « mais, ça y est, elle est faite la percée ! ». En 1950, le boulevard, dit du "4 septembre prolongé" était donc à peu près ouvert jusqu'à la route 559 de La Seyne à Six-Fours, mais n'était pas goudronné. On est restés dans la terre et la boue au moins une année. Puis les bordures de trottoirs et les caniveaux ont été faits (fin 1951 ??). Et le boulevard avait été baptisé du nom de Staline vers le début de 1952 (vers le 9 février), contre l'avis du préfet (On avait déjà évoqué ensemble ces problèmes), surtout que Staline était encore vivant (il n'est mort qu'en mars 1953).
Q2.
Est-ce que tu avais bien reçu la correction au sujet du chemin Santeri ?Il partait de devant chez moi (L'actuel chemin des poivriers), traversait le boulevard, empruntait le début de l'avenue Cresp, obliquait à droite pour faire un angle droit, au niveau de l'entrée de la propriété Valentin avant de retrouver la route actuelle qui débouche sur la route de Six-Fours, là où s'érige le nouveau commissariat. Il n'y avait alors que quatre habitations sur son trajet : La soleillette, où résidait les familles Berard et Lombard (Titine), de l'autre coté du ruisseau de la Dominante, la propriété de la famille Barthelemy, Celle de la famille Andrieu de l'autre coté du boulevard Staline (des parents à Valentin) et la ferme agricole de Valentin où habitait aussi la famille Orsini, derrière ton immeuble.
SM
R2.
(...) je vois que tu arrives à citer de mémoire les noms de toutes les familles qui habitaient le long du chemin Joseph Santeri. A propos de ce chemin, j'avais bien reçu ton premier message mais je n'avais pas encore pris le temps de rectifier le site internet. Ce sera fait ce week-end.Jean-Claude
6 janvier 2004 : Boulevard Garnault
C.
Bonjour,Une information concernant le boulevard Garnault.
Il s'agit du vice-amiral Henri Jules Noël François GARNAULT (1820-1906) qui a fait une grande carrière et commandait en particulier la flotte française lors de la prise de Sfax (conquête de la Tunisie).
MM
R.
Bonjour,Merci beaucoup pour cette information.
Je rajoute toutes ces précisions dès aujourd'hui dans le Lexique des rues de La Seyne de mon site internet.
Cordialement,
JCA
12 novembre 2003 : Chemin Napoléon
Q.
pourriez vous me fournir des renseignements sur ce chemin qui traversait la seyne au niveau de la maurelle. merciFT
R.
Bonjour,Merci pour votre message sur le site http://jcautran.free.fr/index.html.
(...) Je ne sais pas trop répondre à votre question sur le chemin Napoléon. A ma connaissance, il y a à La Seyne un chemin Napoléon qui est un chemin assez court qui (entre les quartiers Fontainebleau et la Rouve) se détache de l'avenue Esprit Armando pour monter, vers le sud-est, en direction de la colline du Fort Napoléon.
Je ne vois donc pas le rapport avec un chemin Napoléon qui, dites-vous, traversait La Seyne au niveau de La Maurelle. Je ne connais pas cet ancien chemin Napoléon.
Il y a eu aussi une rue Napoléon à La Seyne (pendant le second-Empire), mais elle n'était pas non plus dans le quartier de La Maurelle, puisqu'elle est devenue la rue Gay-Lussac, en centre ville.
La seule référence à Napoléon (Bonaparte, à l'époque) dans le quartier de La Maurelle pourrait se rapporter à la "batterie de la Grande Rade" qu'il avait fait renforcer en novembre 1793 en vue de la prise de Toulon et qu'il mentionne dans plusieurs de ses rapports. Cette batterie se situait à l'extrémité est de la colline du Rouquier, là où les cartes indiquent aujourd'hui La Darboussière (à proximité immédiate de l'actuel chemin de La Maurelle). Mais je n'ai pas connaissance qu'un chemin de ce quartier ait pu porter le nom de Napoléon.
Si vous avez davantage d'informations ou de témoignages sur cet ancien chemin Napoléon, merci de me les communiquer. Je pourrais alors poursuivre les recherches, à l'occasion, dans les archives de mon père.
Cordialement,
JCA
NB. Cette réponse n'est jamais parvenue à l'auteur de la question : l'envoi de cette réponse a fait l'objet d'un message d'erreur (Undelivered Mail Returned to Sender), l'auteur de la question (< Frantortillet@aol.com >) ayant probablement changé d'adresse e-mail entre temps. Peut-être découvrira-t-il un jour la réponse qui lui était destinée sur ce « forum ».
3 octobre 2003 : Chemin de Paradis
Q.
Bonjour,je suis très heureuse d'avoir pu trouver un site sur la Seyne, car j'y suis née en 1972, j'y habite ainsi que toute ma famille et ceux depuis plusieurs générations puisque je suis une arrière petite fille de Madame Barnel, une des lavandières dont vous parlez dans "images de la Seyne" Tome 1.
Je me permets de vous envoyer cette e-mail car dans le lexique des rues et chemins au sujet du chemin de Paradis vous dites que cela doit venir d'un nom de famille. Or, j'ai toujours entendu dire ma grand mère et ses sœurs ;qui ont toujours habitaient le quartier; que si cela s'appelait Paradis c'est qu'il s'agissait d'un terrain divisait en dix part d'ou la "part à dix", et donc qui est devenu "paradis" au fil des années.
Si vous souhaité d'autres explications, je me tiens à votre disposition.
A bientôt.
SM
R.
Bonjour,Merci pour votre message.
Je ne connaissais pas cette explication de l'origine du nom du chemin de Paradis (nous pensions que, comme d'autres chemins du quartier, comme Bastian, Brémond, Carrière, Audibert, etc., il venait d'un nom de propriétaire du quartier). Mais votre explication est intéressante et je vais donc modifier mon lexique des rues pour la faire figurer.
Je dois me rendre à La Seyne la semaine prochaine pour rendre visite à mon père. Je lui en parlerai, ainsi que de votre arrière grand-mère Madame Barnel qu'il avait connue. Peut-être que cela lui fera revenir quelques vieux souvenirs. Je vous recontacterai à l'occasion si j'ai quelques autres explications à vous demander.
Merci encore. Cordialement,
JCA
NB. Postérieurement à cet échange de messages, il nous est apparu que, si l'explication ci-dessus était la bonne, ce partage d'un terrain en dix parts aurait eu lieu il y a très longtemps puisque le quartier en question est déjà dénommé Le Paradis dans le cadastre napoléonien.
4 septembre 2003 : Rue Chevalier de la Barre
Q.
Bonjour Monsieur,Je dois faire une présentation sur les rues baptisées au nom du Chevalier de le Barre dans les diverses communes francaises .
La Seyne sur Mer possède une voie attribuée au Chevalier .
J'ai consulté avec un vif intéret votre site sur les rues de la Seyne, hélas je n'ai pas trouvé les quelques renseignements manquant pour la rédaction de mon exposé.
Peut-être pourriez-vous m'éclairer avec quelques précisions sur le choix et la date à laquelle le Conseil Municipal de la Seyne (voir la délibérations du C.M...) à pris la décision d'attribution du nom ?
Ou le cas échéant un contact en mairie qui pourrait me donner ces renseignements ?
Dans cette attente, je vous remercie de ce que vous pourrez completer mon travail .
HGB
R.
Bonjour,Merci pour votre message.
Mon lexique des rues sur internet contient à peu près toutes les informations que je possède.
En ce qui concerne la rue Chevalier de La Barre à laquelle vous vous intéressez, je n'ai pas donné d'autre précision car la date exacte de délibération du Conseil Municipal concernant l'attribution de ce nom ne m'est pas connue. Une recherche exhaustive des délibérations concernant les noms de rues de La Seyne avait bien été faite, il y a deux ans, à ma demande, par Mme Adeline LUMINET, responsable des Archives Municipales. Mais on n'a pas retrouvé les délibérations de toutes les rues. Soit que les documents n'étaient pas exploitables, soit qu'ils aient été égarés ou détruits au fil des décennies. [Il faut rappeler qu'une partie des archives de la ville, se trouvant dans l'hôtel de ville, ont été détruites ou ont brûlé lors du bombardement de la ville et du port, le 29 avril 1944, et que certains volumes des délibérations ont disparu].
J'ai cependant posé la question à mon père, Marius Autran, qui, à 93 ans, a encore une mémoire intacte de l'histoire de La Seyne au XXe siècle. Selon lui, la dénomination rue Chevalier de La Barre a été décidée par la municipalité socialiste (du Dr. Mazen) élue en 1920 et qui a dirigé la ville jusqu'en 1941. C'est au début des années 1920, sous l'impulsion anticléricale de plusieurs élus de cette municipalité, notamment le 1er adjoint Jean-Albert Lamarque, que la rue en question a été baptisée Chevalier de La Barre (c'est à la même époque que la rue longeant l'Institution Sainte-Marie avait été baptisée rue Emile Combes, ce qui avait été perçu comme une véritable provocation par les catholiques Seynois).
Voilà tout ce que je peux vous répondre. Je regrette de ne pas connaître de date plus précise.
Vous pouvez naturellement, à tout hasard, contacter la responsable des Archives Municipales (Mme Adeline LUMINET, Archives Municipales, Avenue de la Grande Maison Villa Tamaris, 83500 LA SEYNE-SUR-MER, Tél. 04 94 06 84 12, Fax, 04 94 30 71 89), mais, compte tenu de la recherche qu'elle avait faite, je doute qu'elle ait de nouvelles informations au sujet de cette rue Chevalier de La Barre).
Bon courage pour votre travail.
Très cordialement,
JCA
17 juillet 2003 : Rue Nicolas Chapuy
Q1.
Bonjour,Bravo pour votre site très bien fait et très clair ( c'est si rare ).
Cela me replonge à chaque fois dans mon enfance.
Enfance pendant laquelle j'ai habité le haut de la Rue Nicolas Chapuis ( ou Chapuy ) ?...
J'ai pu vérifier l'autre soir que le panneau de la rue indiquait CHAPUY
Alors que vous parlez de Nicolas CHAPUIS ( ce qui me semblait être le cas dans mes souvenirs ) à la page ==>
http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_c.html
Que faut-il en penser exactement ?...
Très cordialement,
PP
R1.
Bonjour,Merci pour votre commentaire sur notre site internet.
Votre remarque est exacte : le panneau de la rue indique aujourd'hui Nicolas CHAPUY, alors qu'autrefois (et il en était de même que sur tous les plans et cartes de La ville de la Seyne des années 60, 70, 80 et 90 que j'ai en mains), ce nom était orthographié CHAPUIS.
Vous savez certainement que Nicolas CHAPUY était l'un des adjoints au Maire de l'époque 1865-1866, qui, avec François DURND, autre adjoint, et Esprit MARTEL, Maire, s'étaient dévoués pour venir en aide aux Seynois pendant l'épidémie de choléra de 1865. Nicolas CHAPUY avait d'ailleurs été victime du choléra.
J'ai recherché dans l'Histoire de La Seyne de L. Baudoin (dans le chapitre sur l'épidémie de choléra), et là le nom est bien orthographié Nicolas CHAPUY.
De même dans la délibération du Conseil Municipal du 15 mars 1883 où il est question du "prolongement de la rue Nicolas CHAPUY".
Je pense donc que l'orthographe exacte était CHAPUY, et il semble que le nom ait été ensuite déformé en CHAPUIS. Peut-être parce que CHAPUIS est un patronyme assez commun dans le Midi (il y a davantage de CHAPUIS à La Seyne, Six-Fours et Toulon que de CHAPUY ou CHAPPUY). Bien que tous ces patronymes aient tous la même origine Chapus, Capus (charpentier) et aient pu être orthographiés indifféremment avec uis ou uy dans les actes officiels.
Le problème est le même pour notre "rue Franchipani", qui, depuis 3 siècles est restée orthographiée ainsi alors que le personnage s'appelait Robert de Frangipani.
En tout cas, il semble que récemment on soit bien revenu à l'appellation d'origine de CHAPUY et que les panneaux aient été rectifiés.
Je vais aussi effectuer la rectification du nom en CHAPUY dans la lettre c de mon lexique des rues.
Merci encore pour votre remarque.
Cordialement,
JCA
Q2.
Merci également à vous pour votre réponse...Cela m'a permise d'y voir beaucoup plus clair.
Bonne continuation pour votre site,
Très cordialement,
PP
10 juin 2003 : Chemin de Coste Chaude
Q1.
Bonjour Monsieur,j'ai parcouru votre site très intéressant sur la Seyne-Sur-Mer.
Je me permets de vous demander un renseignement au cas où vous auriez la réponse :
J'ai eu les coordonnées d'un ami qui habiterait "chemin Coste Chaude", or je ne trouve pas cette adresse dans l'annuaire. Ce chemin aurait-il changé de nom ?
Et y aurait-il un rapport avec le chemin Fernand Bonifay (même quartier ?).
Merci d'avance pour votre réponse...
MM
R.
Bonjour,Merci pour votre message et pour avoir pris de l'intérêt à la visite de notre site :
http://jcautran.free.fr/index.html
En réponse à votre question sur Coste Chaude, je peux vous confirmer qu'il y a bien eu assez récemment (je crois environ 2-3 ans) un changement de l'ancienne dénomination chemin de Coste Chaude (qui reste encore couramment utilisée par les vieux Seynois) au profit de la nouvelle dénomination : chemin Fernand Bonifay.
Ce chemin se détache du haut du chemin de Mauvéou (VC 103) et se poursuit vers l'est sur une longueur de 868 mètres. Il se prolonge encore plus loin vers l'est, mais prend alors le nom de chemin du Rouquier (VC 203).
Vous pourrez trouver dans le répertoire Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer : (http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues.html) de notre site internet, aux lettres B et C, le détail et l'origine de ces dénominations, en particulier :
Fernand Bonifay (1920-1973) : Artiste passionné de musique et compositeur de nombreuses chansons à succès, très populaire aux fêtes de La Seyne dans les années 50 et 60. Certains de ses titres (Petite fleur, Maman la plus belle du monde, Souvenirs, souvenirs,...) ont même été interprétés par les plus grandes vedettes (Johnny Halliday, Petula Clark, Tino Rossi, Gloria Lasso, Sacha Distel, Dalida, Gilbert Bécaud, Annie Cordy, etc. Pendant des années, il anima aussi pour RMC, en direct des Sablettes, la célèbre émission radio Le Bar des Vedettes.Coste Chaude : En provençal costo-caudo (côte chaude) : Nom de quartier justifié par une altitude moyenne, une exposition au Midi et une protection remarquable des vents violents, du mistral surtout.
Cordialement,
JCA
Q2.
Merci beaucoup pour toutes ces précisions. Vous êtes une mine d'informations passionnantes !Cordialement,
MM
7 février 2003 : Traverse Zimmermann
C.
Désiré ZIMMERMANN avait un atelier de chaudronnerie tuyauterie à Marseille au 27 de la rue FRIEDLAND. Il faisait de la réparation navale et travaillaitpour les chantiers de La Seyne.
Dans les années 50 je me souviens d'avoir vu les restes de son atelier au début de l'impasse.
Cordialement
JB
R.
Merci pour votre message relatif à la dénomination de la traverse Zimmermann.Je n'avais pas retrouvé jusqu'ici la délibération du Conseil Municipal dans laquelle cette voie a été nommée et je ne savais donc pas qui pouvait être Zimmermann.
Vos renseignements me paraissent tout à fait intéressants et je vais donc pouvoir grâce à vous compléter dès aujourd'hui l'information qui manquait au niveau de cette traverse Zimmermann sur la page du site internet consacré aux rues de La Seyne.
En vous remerciant pour votre aide, recevez mes meilleurs sentiments.
JCA
29 octobre 2002 : Chemin de la Gatonne à Daniel
Q.
Cher Monsieur,Mes enfants natifs de Normandie arrivent dans votre ville pour raisons professionnelles.
Je cherche une indication sur l'origine de leur adresse "passage de la Gatonne à Daniel".
Merci si vous pouvez éclairer ma curiosité.
FM
R.
Bonjour,La réponse à votre interrogation sur l'appellation "passage de la Gatonne à Daniel" peut être trouvée dans différentes rubriques de notre site internet consacré à l'histoire de La Seyne sur Mer :
http://jcautran.free.fr/index.html
Et en particulier dans les trois chapitres suivants :
1) Origine des quartiers : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/origine_quartiers.html
2) Encyclopédie des rues de La Seyne : http://jcautran.free.fr/lexique_rues.html
3) § La Gatonne dans : Origines de l'Ecole Curie : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome4/origines_ecole_curie.html#7
Si vous n'avez pas la possibilité d'explorer ces documents sur internet, voici comment on peut simplement répondre à votre question :
- L'histoire de communauté seynoise s'est développée dans un grand nombre de quartiers, une soixantaine environ, dont les noms étaient familiers des anciens Seynois, un peu moins familiers pour les jeunes ou les nouveaux arrivants. Ainsi, La Gatonne et Daniel sont deux noms de quartiers de La Seyne. Beaucoup de chemins de la ville portent les noms des quartiers qu'ils desservent ou qu'ils relient. Le "chemin de la Gatonne à Daniel" relie en effet ces deux quartiers. (Vous mentionnez "passage de la Gatonne à Daniel", mais je ne sais pas s'il s'agit d'une récente modification du mot "chemin" ou s'il s'agit d'une voie de création récente qui s'embrancherait sur le "chemin de la Gatonne à Daniel", car je ne trouve pas ce "passage" sur les plans que j'ai ou sur les plans de la ville des pages jaunes internet).Venons-en maintenant à l'origine de ces deux noms de quartiers : Daniel et La Gatonne. Pour cela, je vous recopie ci-dessous les informations qui figurent sur les différents chapitre de notre site internet qui traitent des noms de quartiers :
1) Un quartier important dénommé Daniel. C'est un quartier de collines principalement exposées vers le nord ou le nord-est et délimité par les quartiers La Gatonne, Vallon des Signes, Colle d'Artaud et Donicarde.
Qui étaient les Daniel ? C'est le nom d'une ancienne famille de propriétaires de terrains dans ce quartier ouest de la ville, qui contribuèrent à la fondation de La Seyne, et qui, depuis 1656 et pendant longtemps, furent investis dans des fonctions d'administrateurs de la communauté seynoise par les ordonnances de l'intendant de Provence ou des ordonnances royales.
Il y eut ainsi un Daniel de Léry, gouverneur de La Seyne. D'autres Daniel furent élus plus tard par un conseil de la communauté seynoise. Un Nicolas Daniel devint Maire en 1794, un autre en 1800. Nous pourrions évoquer longuement des personnages de haute lignée de cette famille qui donna à la Provence des officiers de marine, des ecclésiastiques, des notaires, des navigateurs célèbres, des médecins qui se distinguèrent pendant les périodes dramatiques des épidémies de choléra des siècles passés (1835-1845-1865...). Faisons une mention spéciale pour Clément Daniel, médecin, qui dirigea longtemps l'Hôpital de la ville dans les locaux de l'Hôtel-Dieu datant du XVIIe siècle situé entre la rue Messine et la rue dite de l'Hôpital devenue la rue Clément Daniel. Le nom de Clément Daniel méritait bien d'être vénéré tant il avait fait preuve de dévouement et de générosité dans les périodes les plus sombres de l'histoire seynoise. Aux XIXe et XXe siècles on pouvait encore noter la présence de centaines de familles Daniel à La Seyne comme à Six-Fours. Nos édiles du temps passé ont bien fait d'honorer cette famille célèbre par l'attribution de son nom à un grand quartier et à deux voies communales.
Chemin de Daniel : Chemin au tracé sinueux reliant le quartier Donicarde (bas du CD 216, actuellement route des Gendarmes d'Ouvéa) à La Gatonne, puis remontant vers le vallon des Signes (École de Plein Air), puis redescendant à travers bois, de nouveau vers le CD 216 de La Seyne à Six-Fours au sommet de la colle d'Artaud, face au chemin d'Artaud à Pignet). Classé (VC 122) le 25 août 1887. Longueur : 1290 m.
Chemin de la Gatonne à Daniel : Chemin qui part de l'intersection entre le chemin de Daniel et l'avenue Louis Burgard et qui, en direction de l'ouest, rejoint de nouveau le chemin de Daniel dans sa partie haute, près de l'École de Plein Air. Classé (VC 123) le 25 août 1887. Longueur : 420 m.
2) Quartier La Gatonne. Quartier situé à l'ouest du centre ville, au sud du boulevard du 4-Septembre, entre le collège Curie et le quartier Daniel.
L'appellation La Gatonne serait liée à l'existence d'un atelier de corderie pour la construction navale et la Marine dans ce quartier. (La corderie a disparu, mais il reste un témoin de cette époque avec le bistrot dénommé Bar de la Corderie. L'avenue reliant le boulevard du 4 Septembre à la route de la Donicarde s'appelait autrefois boulevard de la Corderie avant de devenir la rue Charles Gide, économiste français qui a décrit les principes du coopératisme).
C'est précisément dans l'existence de cette ancienne corderie que nous trouvons l'origine du nom de la Gatonne que beaucoup de Seynois ne connaissent pas. Avec des fils de chanvre, on faisait des cordes simples ; en assemblant un grand nombre de ces cordes, on obtenait un câble, mais pour former les torsades spiralées des gros cordages, un outil qui était une sorte de bâton était nécessaire. L'altération du mot bâton aurait donné, en provençal, gaton, ou gatoun, d'où le nom de La Gatonne donné à ce quartier.
Chemin de la Gatonne : Chemin perpendiculaire au boulevard de Stalingrad qui monte vers le chemin de Daniel (partie haute de l'avenue Louis Burgard).
La partie nord du chemin (sur 113 mètres) a longtemps été étroite (3 m.) alors que la partie sud (sur 90 m.), beaucoup plus pentue, avait 8 m. de large. Classé (VC 160 en avril 1956). Longueur : 203 m.
Espérant avoir répondu à votre curiosité, et restant à votre disposition pour tout autre renseignement que vous souhaiteriez avoir sur La Seyne sur Mer, recevez l'expression de mes sentiments distingués,
JCA
8 janvier 2003 : Rue Charles Gide
Bonjour,(...).
Deuxièmement, je voudrais répondre à la question : « Qui pourra nous renseigner sur Charles GIDE ? » (Recherche N° 36 du Filet du Pêcheur du 4ème trimestre 2002)
La réponse se trouve sur la page Encyclopédie des Rues de La Seyne de mon site internet :
« Charles Gide : Économiste français (Uzès, Gard, 1847 - Paris, 1932). Oncle de l'écrivain André Gide, il fut l'un des principaux théoriciens du coopératisme. Auteur de plusieurs ouvrages, dont : « Principes d'économie politique » (1884), « La Coopération » (1900), « Les sociétés coopératives de consommation » (1910) ».
« La rue Charles Gide est une partie de l'ancien CVO n° 10. Le Centre Hermès (Direction des Impôts) qui y est situé occupe l'emplacement des anciens Coopérateurs du Midi, expliquant le choix de Charles Gide pour la dénomination de cette rue ».
(...).
Amitiés,
JCA
30 juin 2002 : Explication de certains noms de rues de La Seyne
Q. (à JP)
Bonjour,Suite à notre récente conversation téléphonique, je ne sais pas si tu as pu visiter le site internet :
http://jcautran.free.fr/index.htmlEt notamment la partie relative aux noms des rues, chemins, avenues, places et quartiers de La Seyne.
Je t'avais indiqué que la recherche de l'origine de certaines appellations me posait quelques problèmes et que peut-être, au sein de l'Association que tu présides, des renseignements pourraient être obtenus.
Les appellations dont je n'ai pas retrouvé d'explication valable concernent notamment les voies suivantes :
- Albrand (rue du Commandant Louis) : ?
- Arnaud (chemin) : Famille propriétaire de terrains ?
- Barelles (chemin des) : Nom de famille ?
- Beauché (rond-point Georges) : ?
- Besostri (impasse) : ?
- Bœuf (esplanade Henri) : ?
- Boisselin (rue) : ?
- Braudel (parc Fernand) : ?
- Cablat (impasse) : ?
- Cléry (Avenue Hugues) :? Famille de Mar-Vivo. Quels rôles ont joué Hugues et Félix Cléry ? Dans le Syndicat d'Initiative des Sablettes ?
- Cléry (rue Félix) : idem
- Closerie des Lilas (chemin de la) : ?
- Croce (rue François) : ?
- Crouzet (rue du Docteur) : ?
- Gabrielles (Les) (quartier) : ?
- Garnault (boulevard) : ?
- Gaumin (quartier) : ?
- Gauran (chemin de) : ?
- Jaubert (boulevard Dominique) : ?
- Jaumen (quartier) : ?
- Lacroix (rue Pierre) : ?
- Marie (allée) : ?
- Mattei (avenue J.-B.) : ?
- Maurelle (quartier) : ?
- Michelon (rue) : ?
- Picard (rue Professeur) : De quel professeur Picard s'agit-il ? l'archéologue ? l'astronome ? un autre professeur de la région ?
- Porchy (boulevard) : Famille de Saint-Elme ?
- Prat (rue Étienne) : ?
- Rey (chemin) : ?
- Roux (du Docteur) : S'agit-il d'Emile Roux qui dirigea l'Institut Pasteur ?
- Sardine (chemin de la) : ??
- Selon (chemin de) : Famille propriétaire de terrains ?
- Thierry (avenue) : ?
- Vaillant (rue du Docteur) : ?
- Verlaque (rue Louis), selon L. Baudoin « édile seynois à une date assez récente » (peut-on être plus précis ?)
- Vidal (boulevard Auguste) : ?
- Zimmermann (traverse) : ?
[NB. Depuis ce courrier de 2002, un bon nombre d'explications de noms de rues ont été trouvées : Albrand, Beauché, Bœuf, Braudel, Croce, Gabrielles, Garnault, Gaumin, Jaubert, Jaumen, Lacroix, Mattei, Picard, Selon, Thierry, Vidal, Zimmermann, etc.]
(...).
Amitiés. Peut-être à bientôt.
JCA
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